Semaine 5 : Hypotension/Désordres acido-basiques/Douleur/œdème unilatéral aux membres inférieurs/IR Flashcards
Décrire : Pré-choc (2)
- État de choc compensé
- Les mécanismes de vasoconstriction périphérique et de tachycardie, entre autres, permettent de subvenir temporairement
Nommez : Les différentes classes étiologiques de choc (4)
- Hypovolémique
- Cardiogénique
- Distributif
- septique
- anaphylactique
- neurogénique
- Obstrutif
- Endocrinien
Décrire : Choc hypovolémique (2)
- Plus fréquent
- Survient lorsque baisse importante VCE
Décrire : Choc cardiogénique (2)
- Incapacité du coeur à assurer un débit d’éjection adéquat
- Causé par un dommage cardiaque : IDM, valvulo, arythmie, cardiomyopathie
Décrire : Choc distributif (2)
- choc “pseu-hypovolémique” par vasodilatation pathologique
- 3 types : septique, anaphylactique, neurogénique
Décrire : Choc septique (1)
- Causé par une infection systémique majeure menant à une vasodilatation périphérique importante et à l’hypotension
Décrire : Choc anaphylactique (2)
- Causé par une libération systémique d’histamine suite à une exposition à un allergène
- menant à une hausse de perméabilité capillaire avec hypotension secondaire
Décrire : Choc neurogénique (2)
- Causé par un traumatisme médullaire, menant à une eprte de fonctions regulatrices du SNA en-dessous du niveau de traumatisme, avec dilatation incontrôlée des vaisseaux périphériques et hypotension
- choc neurogénique doit être écarté en l’absence de traumatisme
Décrire : Choc obstructif (2)
- Obstruction ou aciton extra-myocardique, mais qui empêche tout de même le coeur à assurer un débit optimal; peut évoluer vers l’arrêt cardiaque
- Multiples causes : EP massive, épanchement péricardique avec tamponnade, pneumothorax sous-tension avec compression ventriculaire et IC secondaire, sténose aortique sévère
Nommez les choc endocrinien (3)
- Choc myxoedémateux (Hypothyroïdie sévère) -> choc cardiogénique
- Thyrotoxicose/Tempête thyroïdienne -> Choc caridogénique
- Choc addisonien (Inssuf. surrénalienne aiguë) -> Choc distributif
Décrire la présentation clinique d’un état de choc (8)
- Fréquent
- Léthargie,confusion et somnolence
- Pâleur : mains et pied, de même que les lobes de l’oreille, le nez ou les ongles.
- Aussi: Froids, moites et souvent cyanosés
- Refil capillaire allongé et peau grisâtre, brunâtre ou moite (sauf en cas de choc distributif)
- Possible transpiration importante
- Pouls périphériques faibles et généralement rapides
- Souvent, seuls les pouls fémoraux ou carotidiens sont palpables
- Possible tachypnée et hyperventilation
- TA tend à être basse (systolique < 90 mmHg) ou non mesurable
- la mesure directe de la tension par cathéterintra-artériel,si elle est pratiquée,donne souvent des valeurs plus élevées et plus précises
- La diurèse est diminuée.
Décrire présentation : Choc distributif (3)
- Entraîne des symptômes comparables, mais
- La peau peut apparaître chaude ou rouge,en particulier en cas de sepsis
- Le pouls peut être bondissant plutôt que faible.
- Dans un choc septique
- Fièvre précédée de frissons
- Certains patients en état de choc anaphylactique présentent une urticaire ou un wheezing.
Comment faire le dx du choc (4)
- Le diagnostic est surtout clinique fondé sur
- les signes de perfusion tissulaire insuffisante (obnubilation,oligurie,cyanose périphérique)
- les signes témoignant de mécanismes compensatoires (tachycardie,tachypnée,transpiration)
- Critères spécifiques
- Les examens de laboratoire (pour étayer le diagnostic)
- Récemment, la mesure de la PCO2 sublinguale a été introduite comme une mesure non invasive et rapide de la gravité du choc.
Nommez : Critères spécifiques pour choc (5)
- Obnubilation
- Fréquence cardiaque>100
- Fréquence respiratoire>22
- Hypotension (TA systolique < 90mm Hg) ou une baisse de 30 mmHg par rapport à la TA de base
- Diurèse <0,5 mL/kg/h
Décrire : Une embolie pulmonaire suffisamment grave pour produire un choc (2)
- Entraîne généralement une saturationen O2 diminuée
- Se produit plus souvent dans des contextes particuliers
- L’alitement prolongé et après une intervention chirurgicale
Nommez les examens pour une embolie pulmonaire suffisamment grave pour produire un choc (7)
- ECG
- Dosage de la troponine I
- Rx thorax
- Dosage des GSA
- Scintigraphie pulmonaire
- TDM hélicoïdale
- Échocardiographie
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : IDM, dissection aortique ou embolie pulmonaire (1)
Une douleur thoracique (avec ou sans dyspnée)
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Rupture du septum interventriculaire ou une insuffisance mitrale aiguë due à un IDM (1)
Un souffle systolique
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Régurgitation aortique due à une dissection aortique impliquant la racine de l’aorte (1)
Un souffle diastolique
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Tamponnade cardiaque (3)
- Turgescence des jugulaires
- Assourdissement des bruits du cœur
- Pouls paradoxal
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Pancréatite, Rupture d’anévrisme aortique abdominal, Péritonite, Grossesse ectopique rompue (2)
- Des douleurs abdominales ou dorsales
- Abdomen douloureux
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Pancréatite, Rupture d’anévrisme aortique abdominal, Péritonite, Rupture d’anévrisme aortique abdominal (1)
Une masse pulsatile de la ligne médiane
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Grossesse extra-utérine (1)
Masse annexielle douloureuse
Le bilan pour une grossesse extra-utérine comprend habituellement quoi? (4)
- TDM abdominale (si le patient est instable, une échographie au lit peut être utile)
- NFS
- Amylase et une lipase
- Chez la femme en âge de procréeràtest urinaire de grossesse
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Choc septique, en particulier chez le patient immunodéprimé (2)
- Fièvre, frissons
- Signes locaux d’infection
Décrire présentation clinique de cette cause sous-jacente de choc : Possiblement coup de chaleur (1)
Une fièvre isolée, en fonction de l’anamnèse et du tableau clinique
Décrire les examens pour : Possiblement coup de chaleur + choc (7)
- Rx thorax
- Une analyse d’urine
- FSC
- Culture de la plaie
- Culture des urines
- Hémocultures
- Autres liquides corporels importants
Les patients n’ayant pas de signes focaux évocateurs d’une cause de choc particulière doivent subir quoi? (3)
- ECG
- Rx thorax
- Dosage des GSA
Les patients n’ayant pas de signes focaux évocateurs d’une cause de choc particulière doivent subir : ECG, rx hthorac et dosage des GSA.
Si les résultats de ces examens sont normaux, les causes les plus probables sont quoi? (3)
- Intoxication médicamenteuse
- Infection occulte (dont le choc toxique)
- Choc obstructif
Prescrire et interpréter l’investigation pertinente pour le patient en choc (7)
- Monitoring : TA, FC, RR, SaO2, T°, ECG
- Biochimie générale : sodium, potassium, chlorures, bicarbonates, créatinine sérique, urée, lactates, bilan hépatique (AST/ALT entres autres), amylase/lipase, CK-MB, Troponines, INR + Temps de céphaline activée, B-HCG
- Gazométrie sanguine
- Formule sanguine complète
- SMU-DCA
- Radiologie (RXP)
- Cathétérisme des artères pulmonaires (lorsque les tests précédents orientent difficilement vers la cause)
Nommez : Stades de choc (3)
- Le pré-choc
- Choc
- Défaillance terminale de l’organe
Décrire : Le pré-choc (3)
- Également connu sous le nom de choc compensé ou choc cryptique.
- Elle se caractérise par des réponses compensatoires à une diminution de la perfusion tissulaire.
- A titre d’exemple, lors d’un pré-choc hypovolémique précoce, une tachycardie compensatoire et une vasoconstriction périphérique peuvent permettre à un adulte en bonne santé d’être asymptomatique et de préserver une tension artérielle normale malgré une réduction de 10% du volume sanguin artériel total.
- Avec une gestion rapide et appropriée, la détérioration peut être évitée et des signes de détérioration imminente peuvent être inversés (par exemple, la normalisation des taux sériques de lactate).
Nommez : Les seuls signes cliniques de choc précoce (3)
- La tachycardie
- Un changement modeste de la pression artérielle systémique (augmentation ou diminution)
- Hyperlactatemie légère à modérée
Au cours du choc, les mécanismes compensatoires deviennent dépassés et les signes et symptômes de dysfonctionnement organique apparaissent.
Nommez les (8)
- Tachycardie symptomatique
- Dyspnée
- Agitation
- Diaphorèse
- Acidose métabolique
- Hypotension
- Oligurie
- Peau froide et moite
Décrire : Défaillance terminale de l’organe à cause du choc (8)
Le choc progressif entraîne
- Dommages irréversibles aux organes
- Une défaillance multiorganique (MOF)
- La mort
Au cours de cette étape
- L’anurie et l’insuffisance rénale aiguë se développent
- L’acidémie déprime encore le CO
- L’hypotension devient sévère et récalcitrante au traitement
- L’hyperlactatemie s’aggrave souvent
- L’agitation évolue vers l’obnubilation et le coma. La mort est commune dans cette phase de choc.
Décrire : Classification du choc hémorragique (Tableau)
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Exposer les principes de prise en charge du patient en choc (3)
Le choc, peu importe sa cause, constitue une urgence médicale dont la recherche étiologique et le traitement doivent être simultanés. Il faut toujours essayer de prévenir le choc lors d’apparition de signes de pré-choc (choc compensé).
- Réplétion du volume intravasculaire par voie intraveineuse (2-3L NaCl 0,9% sur 20-30 min) ; en général, les patients répondent favorablement à l’expansion du VCE peu importe la cause du choc.
- Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation ; en cas d’insuffisance respiratoire (acidose, perte de conscience, etc.), l’intubation endo-trachéale et la ventilation mécanique sont indiquées.
- Traitement spécifique au type de choc
Décrire tx : Choc hypovolémique (1)
traitement de l’hypovolémie
Décrire tx : Choc obstructif (3)
- décompression thoracique,
- péricardique,
- thrombolyse, etc.
Décrire tx : Choc cardiogénique (2)
- reperfusion cardiaque,
- agents vasopresseurs (NAdr)
Décrire tx : Choc addisonien (1)
Dexaméthasone 4 mg IV STAT
Décrire tx : Choc septique (1)
Antibiothérapie IV agressive
Un choc peut mener au Syndrome de Détresse Respiratoire Aigüe de l’adulte (SDRA ), une atteinte aigüe sévère du parenchyme pulmonaire caractérisée par quoi? (2)
- Des infiltrats alvéolaires bilatéraux à la radiologie;
- Un rapport PaO2 / FiO2 < 200 (FiO2 = fraction inspirée en oxygène; i.e. fraction d’oxygène donnée par support)
Décrire : Les premiers soins du choc (5)
- Maintenir le patient chaud
- Surveiller une éventuelle hémorragie
- Vérifier la respiration et les voies respiratoires
- Assistance respiratoire mise en place si nécessaire
- Le patient ne doit rien ingérer
- Tourner la tête du patient sur le côté pour éviter les inhalations en cas de vomissement
Le tx du choc débute quand? (1)
Le traitement débute en même temps que le diagnostic
Décrire tx : Choc (5)
- Administer O2 par masque facial
- En cas de choc grave ou si la ventilation est insuffisante
- Intubation endotrachéale avec ventilation artificielle
- Deux grands (calibre 16 à 18) cathéters IV sont posés dans des veines périphériques différentes
- ***Une voie veineuse centrale ou, chez l’enfant, une aiguille intraosseuse, est une alternative lorsqu’on ne peut accéder rapidement aux veines périphériques
- Sérum physiologique
Décrire : Sérum physiologique pour tx choc (4)
- 1L (ou 20 mL/kg chez l’enfant) à 0,9% est perfusé en 15min
- Dans les hémorragies très importantes
- Ringer-lactate est fréquemment utilisé
- On répète la perfusion à moins que les paramètres cliniques ne reviennent à la normale
- Si signes de hautes tensions droites (p.ex.,distension des veines du cou) ou d’IDM
- Utiliser des volumes moindres (p. ex., 250 à 500 mL)
Lors du tx du choc, un test liquidien ne doit pas être pratiqué quand? (2)
- Un test liquidien ne doit pas être pratiqué en présence de signes d’œdème pulmonaire.
- Le traitement liquidien ultérieur dépend de la maladie sous-jacente et peut nécessiter une surveillance de la pression veineuse centrale ou de la pression d’occlusion de l’artère pulmonaire.
Décrire : La surveillance du choc (15)
- ECG
- Mesures des TA systolique, diastolique et moyenne, de préférence par l’intermédiaire d’un cathéter intra-artériel
- Fréquence respiratoire et de sa profondeur
- Oxymétrie pulsée
- Débit d’urine par une sonde vésicale
- Température corporelle
- État clinique, y compris cognitif
- Échelle de coma de Glasgow
- L’amplitude du pouls
- Température et coloration cutanées.
- La mesure de la TVC
- Mesure de la pression d’occlusion de l’artère pulmonaire
- Débit cardiaque par thermodilution par l’intermédiaire d’un cathéter à ballonnet placé dans l’artère pulmonaire est également utile pour le diagnostic et le traitement initial chez le patient souffrant d’un choc d’origine incertaine, mixte ou grave, en particulier si celui-ci s’accompagne d’une oligurie grave ou d’un œdème du poumon
- L’échocardiographie (au lit ou transœsophagienne) représente une alternative moins invasive
- Mesures répétées
- GSA
- Hte
- Électrolytes(ionogramme)
- Créatininémie
- Lactate plasmatique
- Mesure du CO2 sublingual, si elle est réalisable, est un indicateur non invasif de suivi de la perfusion viscérale
Nommez les critères pour Échelle de Glasgow
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En état de choc, les médicaments sont administré comment? (1)
L’hypoperfusion tissulaire rendant l’absorption intramusculaire des médicaments peu fiableàtous les médicaments parentéraux sont administrés par voie IV
C’est quoi la pertinence des opiacés dans le tx du choc? (3)
- Les opiacés sont généralement évités
- Peuvent provoquer une vasodilatation
- Mais une douleur aiguë peut être traitée par la morphine 1 à 4 mg IV administrée en 2 min et répétée q 10 à 15 min si nécessaire
C’est quoi la pertinence des sédatifs et tranquillisants dans le tx du choc? (1)
Bien que l’hypoperfusion cérébrale puisse être source d’anxiété, les sédatifs ou les tranquillisants ne sont pas systématiquement administrés.
Décrire pronostic : État de choc (3)
- Non traité, un état de choc est habituellement mortel
- Même avec traitement, la mortalité du choc cardiogénique par IDM et du choc septique reste très élevée (60 à 65%)
- Le pronostic dépend de
- La cause
- Affection préexistante ou d’une complication
- Délai pour établir le diagnostic
- La rapidité et de l’adéquation du traitement
L’organisme produit des acides volatiles et des acides non-volatiles.
Les volatiles proviennet d’où?
Métabolisme lipides + glucides -> CO2 + H2O -> H2 CO3- -> CO2 + H2O -> Excrétion pulmonaire (15 mol/jour)
L’organisme produit des acides volatiles et des acides non-volatiles.
Les non-volatiles proviennet d’où?
Métabolisme protéines -> H+ -> Tamponné par un tampon extracellulaire (surtout HCO3- ) (1 mmol/kg/jour)
Dans l’organisme, les acides volatiles sont excrété où et sous quelle forme? (2)
- s sont excrétés par les poumons
- sous forme de CO2 + H2O
Dans l’organisme, les acides non-volatiles sont excrété où et sous quelle forme? (2)
- Les acides non-volatiles sont des charges acides dont l’excrétion ne peut être respiratoire d’emblée
- Les charges acides (H+) sont d’abord tamponnées par un tampon extracellulaire (surtout HCO3-), pour ensuite être excrétées sous forme de CO2 + H2O par les poumons.
La bicarbonatémie doit osciller autour de quelle valeur en (en mEq/L)? (1)
24 mEq/L
Complétez
La bicarbonatémie doit osciller autour de 24 mEq/L et l’excrétion de chaque charge acide non-volatile nécessite l’utilisation d’un ___ pour fins de tampon.
HCO3-
Qu’est-ce qui resynthétise le bicarbonate? (1)
Les reins se chargent alors de resynthétiser les bicarbonates perdus en deux étapes
Les reins se chargent alors de resynthétiser les bicarbonates perdus en deux étapes.
Nommez les étapes.
- Réabsorption au tubule proximal des HCO3- filtrés au glomérule -> Combinaison de HCO3- et de H+ par action de l’anhydrase carbonique.
- Formation de nouveaux bicarbonates au tubule collecteur (cellule intercalaire, riche en anhydrase carbonique) -> Combinasion du CO2 + H2O du métabolisme de la cellule par action de l’AC, puis excrétion de H+ via une pompe sur la surface luminale, et réabsorption de HCO3- par la surface basale.
Nommez : Étapes pour interpréter les résultats de la gazométrie sanguine (4)
- Évaluer le pH : acidémie ou alcalémie ?
- Analyser les valeurs de PaCO2 et de HCO3- : trouble respiratoire ou métabolique ?
- Calculer les compensations : trouble simple ou mixte (ex. : PaCO2 et HCO3- vont dans des directions opposées) ?
- Calculer les « trous » :
- trou anionique sanguin,
- trou anionique urinaire
- trou osmolaire
Décrire variation pH, [H+], Trouble et compensation de :
- Acidose métabolique
- Alcalose métabolique
- Acidose respiratoire
- Alcalose respiratoire
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Décrire : Trou anionique sanguin (4)
- Égal à la différence entre la concentration plasmatique du cation principal (sodium) et la somme des principaux anions mesurés (chlore et bicarbonate) :
- Trou anionique sanguin = Na+ - (Cl- + HCO3- )
- Déceler des anions non mesurés dans le sang (trace d’une production anormale d’un acide). Il aide à déceler catégoriser les acidoses métaboliques.
- Il faut toujours calculer le trou anionique en acidose métabolique.
C’est quoi la valeur normale : Trou anionique plasmatique (1)
< 10-12 mmol/L.
Une augmentation du trou anionique plasmatique est secondaire à quoi? (2)
- est presque toujours secondaire à une augmentation de la concentration d’anions non mesurés au cours d’une acidose métabolique, par exemple le lactate ;
- plus rarement elle peut être due à l’élévation de la concentration plasmatique d’albumine à cause d’une hémoconcentration chez un sujet hypovolémique.
Lors d’acidose métabolique, l’excès d’acide est rapidement tamponné par quoi? (1)
le bicarbonate extracellulaire
Lors d’acidose métabolique, l’excès d’acide est rapidement tamponné par le bicarbonate extracellulaire et il y a 2 possibilités.
Nommez les.
- Acidose métabolique à trou anionique normal (ou acidose hyperchlorémique)
- Acidose métabolique à trou anionique augmenté
Décrire : Acidose métabolique à trou anionique normal (ou acidose hyperchlorémique) (3)
- L’acidose est secondaire à la perte de bicarbonate (urinaire ou digestive).
- Il y a un remplacement du bicarbonate par le chlore et au total il n’y a pas de changement du trou anionique.
- Exemples : Perte de bicarbonate par le tractus gastro-intestinal (ex: diarrhée), acidose tubulaire rénale
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Décrire : Acidose métabolique à trou anionique augmenté (2)
- L’acidose est secondaire à l’accumulation d’un acide exogène ou endogène.
- Les ions H+ s’accumulent avec un autre anion que le chlore, et le bicarbonate sera remplacé par un anion non mesuré entraînant une augmentation du trou anionique.
Nommez des exemples : Acidose métabolique à trou anionique augmenté (4)
- Acidocétose :
- diabétique,
- alcoolique
- ou de jeûne (anions : Bhydroxybutyrate et acétoacétate)
- Acidose lactique (anion : lactate)
- Insuffisance rénale (anions : phosphate, urate, sulfate)
- Intoxications :
- Éthylèneglycol (anions: glycolate,oxalate)
- Méthanol (anion: formate)
- Salicylates
L’ammoniurie peut être estimée par quoi?
le trou anionique urinaire
Nommez utilité : Trou anionique urinaire (1)
- pour distinguer la cause rénale vs extra-rénale d’une acidose métabolique à trou anionique normal.
Comment calculer : Trou anionique urinaire (1)
Trou anionique urinaire = (Na+ + K+) – Cl
Décrire : Trou anionique urinaire positif (3)
- Na+ + K+ > Cl
- l’ammoniurie est basse ce qui signifie que le rein est la cause de l’acidose puisqu’il est incapable d’augmenter l’excrétion d’acide.
- Ex. acidose tubulaire rénale.
Décrire : Trou anionique urinaire négatif (2)
- Na+ + K+ < Cl)
- l’ammoniurie est normale ce qui signifie que le rein est capable d’augmenter l’excrétion
Décrire : Le trou osmolaire (3)
- Autre paramètre important qui peut être utilisé pour différencier les causes d’acidose métabolique à trou anionique élevé.
- L’utilité du trou osmolaire est de déceler les osmoles non ioniques dans le sang.
- Le trou osmolaire est la différence entre l’osmolarité plasmatique estimée et l’osmolarité plasmatique mesurée.
Nommez : Les particules de grande valeur osmotique dans le plasma (5)
- Na+
- Cl-
- HCO3-
- l’urée
- le glucose.
Le trou osmolaire peut être calculé comment? Et le OsmP estimée? (2)
- Trou osmolaire = OsmP mesurée – OsmP estimée
- OsmP estimée = 2 Na+ + glucose + urée
C’est quoi la valeur normale du trou osmolaire?
Environ 10 mmol/L
Le trou osmolaire est augmenté en présence de quoi?
de substances de faible poids moléculaire qui ne sont pas incluses dans la formule de calcul de l’osmolarité plasmatique.
Nommez : Les substances qui augmentent le trou osmolaire (4)
- les alcools (presque toujours): méthanol, éthanol, alcool isopropylique, éthylène glycol
- le mannitol
- les produits de contrastes
- l’acétone
Nommez ddx acidose métabolique
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Décrire : Acidose respiratoire (3)
- consiste en une accumulation de CO2 (hypercapnie) provenant d’une diminution des fréquences et/ou des volumes respiratoires (hypoventilation).
- accompagne généralement l’hypoventilation.
- aiguë ou chronique.
Les causes d’hypoventilation (traitées dans Insuffisance ventilatoire, Insuffisance ventilatoire) comprennent quoi? (3)
- Les affections qui altèrent la commande respiratoire du SNC
- Les altérations de la transmission neuromusculaire et autres causes de faiblesse musculaire
- Les pathologies pulmonaires obstructives, restrictives et parenchymateuses
L’acidose respiratoire peut être aiguë ou chronique. La distinction est fondée sur quoi? (2)
- le degré de la compensation métabolique;
- le CO2 est initialement tamponné de manière inefficace, mais après 3 à 5 j les reins augmentent significativement la réabsorption d’HCO3−.
Nommez ddx pour l’alcalose métabolique (schéma)
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Décrire : Alcalose respiratoire (3)
- une diminution primitive de PCO2 (hypocapnie) causée par une augmentation de la fréquence respiratoire et/ou du volume minute (hyperventilation).
- Une augmentation de la ventilation survient le plus souvent comme réponse physiologique à l’hypoxie, à l’acidose métabolique et à l’augmentation des besoins métaboliques (p. ex., fièvre), comme ceux présents dans plusieurs maladies graves.
- En outre, la douleur, l’anxiété et certaines pathologies du SNC peuvent augmenter la respiration sans besoin physiologique.
pH artériel normal est de combien?
de 7.35-7.45
Le pH arétériel normal est maintenu par quoi?
- les tampons
- le système respiratoire
- le système rénal
Nommez : Les Tampons Extracellulaires (3)
- HCO3- (bicarbonate) (plus efficace)
- HPO4- (phosphate) (phosphate inorganique)
- Protéines plasmatiques – (albumine globuline)
Nommez : Les Tampons Intracellulaires (6)
- Dans notre cours système rénal (protéines)
- Dans notre cours système respiratoire
- Bicarbonate
- Hémoglobine
- Oxyhémoglobine
- Phosphateinorganique
- Phosphateorganique
Un œdème localisé est le plus souvent provoqué par quoi? (4)
- Une thrombose veineuse profonde ou un autre trouble veineux ou obstruction veineuse (p. ex., par une tumeur)
- Une infection
- Un œdème de Quincke
- Une obstruction lymphatique
L’insuffisance veineuse chronique peut impliquer une ou deux jambes? (1)
ou ou deux jambes
Par rapport aux oedèmes, nommez les pathologies qui causent : Augmentation de la pression hydrostatique (6)
- Médicaments**
- Iatrogénique
- Thrombose veineuse profonde
- Insuffisance veineuse chronique
- Compression veineuse extrinsèque
- Kyste de Baker
Par rapport aux oedèmes, nommez les pathologies qui causent : Obstruction lymphatique et atteinte ou infection locale (2)
- Obstruction lymphatique (lymphœdème)
- Filiariose lymphatique
Par rapport aux oedèmes, nommez les pathologies qui causent : Augmentation de la perméabilité capillaire (4)
- Angiœdème (allergie, idiopathique, héréditaire)
- Cellulite
- Érysipèle
- Fasciite nécrosante
Décrire l’oedème causé par : Médicaments (2)
- Œdème bilatéral, dépendant
- Peut prendre le godet
Nommez les médications pouvent causer oedèmes (7)
- Vasodilatateurs
- AINS
- Estrogènes
- Fludrocortisone
- Dihydropyridine
- Diltiazem
- Bloqueurs des canaux calciques
Décrire l’oedème causé par : Iatrogénique (2)
- Surcharge volémique par solutés
- Histoire apparente
Décrire l’oedème causé par : Thrombose veineuse profonde (4)
- Œdème à godet subit, unilatéral, localisé
- Habituellement accompagné de douleur
- Rougeur, chaleur, sensibilité
- Facteurs prédisposants (Triade de Virchow)
Décrire l’oedème causé par : Insuffisance veineuse chronique (6)
- Œdème chronique, uni ou bilatéral
- Au niveau des chevilles
- Inconfort, mais pas de douleur marquée
- Dermatite de stase (discoloration brûnatre)
- Ulcères veineux
- Varices
Décrire l’oedème causé par : Compression veineuse extrinsèque (3)
- Œdème lentement progressif
- Pas de douleur
- Tumeur, utérus gravide, obésité abdominale marquée…
Décrire l’oedème causé par : Kyste de Baker (5)
- Œdème et masse a/n du genou postérieur, en extension
- Douleur et raideur du genou postérieur
- Herniation synoviale à la région poplité du genou
- Possible pathologie articulaire
- Attention, il y a un risque de rupture
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Décrire l’oedème causé par : Obstruction lymphatique (lymphœdème) (4)
- Œdème unilatéral
- Prend le godet initialement, puis peut devenir fibrosé
- ATCD de résection de ganglions axillaires ou inguinaux
- ATCD de radiothérapie
Décrire l’oedème causé par : Filiariose lymphatique (4)
- Œdème généralement focal, unilatéral
- Implique parfois les organes génitaux
- Provenance d’une zone endémique dans un pays en voie de développement
- Épaississement cutané et sub-cutané (peau d’orange)
Décrire l’oedème causé par : Angiœdème (allergie, idiopathique, héréditaire) (4)
- Œdème subit, focal, asymétrique
- Peau érythémateuse, urticaire si rx allergique
- Médication
- Exposition inhabituelle (nourriture, insecte, etc.)
Décrire l’oedème causé par : Cellulite (3)
- Œdème localisé, mais mal délimité, d’apparition aigue
- Érythème, chaleur ± douloureux
- Fièvre possible
Nommez facteurs de risque : Cellulite (3)
- Présence d’une porte d’entrée
- Présence d’un œdème
- Facteurs de risque d’infection à SARM
Décrire l’oedème causé par : Érysipèle (7)
- Début souvent brusque (heures)
- Érythème à bord bien délimité, rouge/violacé
- Douloureux, chaud
- Signes systémiques : fièvre, ⬇️EG, fatigue
- Lymphangite avec adénopathie régionale douloureuse
- Localisations
- Jambes (70-80%)
- Visage (5-20%)
- Mêmes facteurs de risque que cellulite
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Décrire l’oedème causé par : Fasciite nécrosante (5)
- Œdème souvent étendu, évolution rapide de la rougeur cutanée
- Progression rapide des symptômes avec des signes systémiques sévères
- Baisse état général, fatigue, frissons
- Hypotension, tachycardie
- Douleurs locales disproportionnées p/r à l’atteinte peu objectivable de la peau à l’E/P
- Perte de la sensibilité superficielle
- Syndrome compartimental
Décrire sx : Syndrome compartimental (7)
- Les 6 P :
- Pâleur,
- Polar (froid),
- Pain,
- Paresthésie,
- Paralysie,
- Pulselessness
- DX : TA intra-compartimentale > 30mmHg
Comment faire dx : Syndrome compartimental (1)
DX : TA intra-compartimentale > 30mmHg
Décrire : Un œdème de Quincke (2)
- Œdème du derme profond et des tissus sous-cutanés
- Il est provoqué par
- L’exposition à un médicament,un venin,un aliment ou des extraits allergéniques
Nommez sx : Un œdème de Quincke (5)
- Principal symptôme : un œdème diffus douloureux, qui peut être sévère
- Peut être légèrement prurigineux ou non prurigineux
- Caractérisé par un gonflement diffus et douloureux des tissus, pouvant être asymétrique
- L’œdème des voies respiratoires supérieures peut entraîner une détresse respiratoire et un stridor pouvant être confondu avec de l’asthme.
- Une obstruction complète des voies respiratoires peut survenir.
Nommez localisation : Un œdème de Quincke (6)
- En particulier sur
- paupières
- lèvres
- visage
- langue
- Également sur le
- dos des mains ou des pieds
- sur les organes génitaux
Le dx d’un œdème de Quincke repose sur quoi? (1)
Examen clinique
C’est quoi le tx : Odème de Quincke (2)
- Consiste à éliminer ou éviter l’allergène
- et dans la prise d’anti-H1
Décrire : Le syndrome des loges (compartimental) (1)
Augmentation de la pression dans une loge aponévrotique inextensible ce qui induit une ischémie musculaire dans la loge
Décrire symptomatologie: Le syndrome des loges (compartimental) (5)
- Le premier symptôme est la douleur de plus en plus intense quelle que soit l’importance du traumatisme
- Elle est habituellement plus importante que ne le laisse prévoir la sévérité de la lésion, et est exacerbée par l’extension passive des muscles du compartiment intéressé
- La douleur, l’un des 5 P (Pain) de l’ischémie tissulaire, est suivie par les 4 autres P: paresthésie, paralysie, pâleur et absence de pouls.
- Est classiquement observé au niveau de la partie antérieure de la jambe
- Les compartiments peuvent être sous tension à la palpation
Comment faire dx : Le syndrome des loges (compartimental)
Le diagnostic repose sur la mesure de la pression dans la loge musculaire
Comment faire tx : Le syndrome des loges (compartimental)
Aponévrotomie
Comment causes fréquentes : Le syndrome des loges (compartimental) (2)
- Fractures et
- les contusions sévères
Nommez causes moins fréquentes : Le syndrome des loges (compartimental) (4)
- Morsures de serpent
- Effort physique intense
- Overdoses de drogues (héroïne,cocaïne)
- Plâtres,les autres contentions rigides et les autres dispositifs circonférentiels rigides qui gênent l’expansion de l’œdème et ainsi augmentent la pression compartimentale
Décrire une anamnèse pour un problème de douleur et/ou œdème unilatéral des membres inférieurs (9)
- Localisation et durée de l’œdème
- Présence et degré de douleur ou d’inconfort
- ♀ : Possibilité de grossesse et/ou lien avec les menstruations
- Variation de poids
- Symptômes des possibles étiologies : dyspnée, orthopnée, DPN, exposition à l’alcool, ictère, malaise général, anorexie, immobilisation, chirurgie récente, hypothyroïdie, cardiopathie…
- ATCD de maladie chronique du cœur, du foie ou des reins
- ATCD chirurgicaux (ex : résection ganglionnaire)
- Conditions prédisposantes : infection à streptocoque, infection virale (hépatite), alcoolisme, troubles de la coagulation
- Médication
Nommez : RED FLAGS de l’œdème (7)
- Début subit
- Douleur significative
- Dyspnée
- Histoire de cardiopathie ou examen cardiaque anormal
- Hémoptysie, frottement pleural
- Hépatomégalie, ictère, ascite, splénomégalie, hématémèse
- Œdème unilatéral sensible
Décrire l’examen physique pour un problème de douleur et/ou œdème unilatéral des membres inférieurs (14)
- Identifier le territoire de l’œdème
- Examiner l’étendue, la rougeur, la symétrie, la chaleur, la sensibilité
- Présence et degré du godet
- Comparer les deux membres lorsqu’œdème unilatéral
- Examen vasculaire périphérique (pouls, chaleur, lésions)
- Stigmates de maladie hépatique : ictère, ecchymoses, angiomes stellaires
- Examen cardio-pulmonaire
- Rechercher épanchement pleural
- Rechercher anomalie des bruits cardiaques,épanchement péricardique
- TVC avec reflux hépatojugulaire
- Examen abdominal
- Recherche d’ascite et d’hépatosplénomégalie
- Palpation des reins
- Percussion vésicale
Décrire tx oedème des MI si rétention du sodium (1)
Il faut appliquer au patient un régime alimentaire restrictif en Na
Décrire tx oedème des MI si : IC (1)
Ils doivent éliminer le sel lors de la préparation des repas et son utilisation à table, et éviter les aliments préparés salés.
Décrire tx oedème des MI si : Cirrhose ou syndrome néphrotique (4)
- Ils ont besoin de plus sévères restrictions en Na (≤ 1 g/j)
- Les sels de K sont souvent substitués aux sels de Na pour rendre la restriction plus tolérable
- **prudence
- En particulier chez les patients sous diurétiques épargneurs du K, des inhibiteurs de l’ECA ou des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine et en cas de néphropathie, car il peut en résulter une hyperkaliémie potentiellement fatale
Décrire la pertinence des diurétiques de l’anse ou les thiazidiques dans le tx des oedèmes des MI (4)
- ***Les diurétiques ne doivent pas être prescrits dans le but de simplement améliorer l’aspect provoqué par les œdèmes.
- Lorsque les diurétiques sont utilisés, un amaigrissement peut être dangereux chez certains patients
- Les diurétiques épargneurs du K (p. ex., amiloride, triamtérène et spironolactone, éplérénone) inhibent la réabsorption du Na dans le néphron et dans le canal collecteur distal
- Utilisés seuls,ils n’augmentent que modestement l’excrétion sodée
- Le triamtérène et l’amiloride ont été associés à un diurétique thiazidique pour éviter une déplétion potassique
- Þ Une association inhibiteurs de l’ECA plus thiazidiques réduit également la perte de K
Décrire : Traitement de l’œdème de Quincke (5)
- Prednisone orale
- La prednisone 30 à 40 mg po en 1 fois/j est indiquée en cas de réactions plus sévères.
- Parfois, adrénaline sc
- L’œdème de Quincke pharyngé ou laryngé requiert l’injection de 0,3 mL d’adrénaline dans une solution sc diluée au 1:1000
- Un antihistaminique IV peut être associé (p.ex.,diphénhydramine 50 à 100 mg).
- Un traitement à long terme peut impliquer des anti-H1 et anti-H2 et parfois des corticostéroïdes.
- consiste à éliminer ou à éviter l’allergène et à soulager les symptômes (p. ex., avec des anti-H1, Réactions atopiques et allergiques : antihistaminiques; H1-bloqueurs oraux).
- Les corticostéroïdes topiques sont inutiles.
C’est quoi le tx : Thrombose veineuse profonde (2)
- L’anticoagulation par héparine injectable
- suivie d’un anticoagulant oral (warfarine, ou facteur Xa ou un inhibiteur direct de la thrombine)
C’est quoi le but du tx : Thrombose veineuse profonde (2)
- Prévenir la survenue d’une embolie pulmonaire
- Soulager les symptômes et prévenir la récidive de la thrombose veineuse profonde, l’insuffisance veineuse chronique et le syndrome postphlébitique
Nommez les mesures générales de soutien : Thrombose veineuse profonde (6)
- Contrôle de la douleur par des analgésiques
- Peuvent inclure courts cycles (3 à 5 j) d’un AINS
- Le traitement prolongé par AINS et l’aspirine doit être évité car leurs effets antiplaquettaires peuvent augmenter le risque de complications hémorragiques.
- Surélévation des jambes (par un oreiller ou une autre surface douce pour éviter la compression veineuse) est recommandée pendant les périodes d’inactivité
- Activité physique (Si les patients peuvent peuvent le tolérer)
- **il n’existe pas de preuve qu’une activité physique précoce augmente le risque de détachement du caillot et d’embolie pulmonaire et peut aider à réduire le risque de syndrome post-phlébitique
C’est quoi le tx : Insuffisance veineuse chronique (4)
- Surélévation
- Compression
- Traitements topiques
- Traitement de l’infection secondaire, quand elle est présente
C’est quoi le tx de cette cause d’oedème des MI : Compression veineuse extrinsèque (1)
Éliminer la compression
Décrire tx médical : Kyste de Baker (2)
- Il est habituellement suffisant pour régler totalement le problème, mais il existe malheureusement de fréquentes récidives.
- Il faut traiter la cause de la synovite chronique et donc de la pathologie intra-articulaire.
Décrire la pertinence de la ponction pour : Kyste de Baker (3)
- Permet souvent d’améliorer la situation et de régler le problème, soit de façon définitive, soit temporairement.
- Certains utilisent systématiquement l’association avec une injection de produit cortisoné, soit des produits classiques retards, soit des produits fluorés, pour lesquels il faut être particulièrement soigneux pour éviter une nécrose cutanée.
- **Ces injections doivent être limitées -> il existe des risques infectieux et des risques cutanés. En règle générale on respecte le nombre de 2 ou 3 infiltrations.
Décrire tx chirurgical : Kyste de Baker (5)
- Il reste exceptionnel au vu de cette pathologie fréquente.
- Le tx classique constitue, par une voie postérieure, à effectuer l’ablation du kyste avec toute sa poche. Il s’agit là d’une chirurgie qui, dans un certain nombre de cas, donne lieu à des récidives, près de 63 % pour Rauschning et Lindren, de plus elle est relativement invasive.
- Cette même intervention sous arthroscopie, l’idée étant d’élargir la valve pour permettre une libre circulation du liquide, de la poche que représente le kyste poplité, vers la poche intra-articulaire.
- *** risques vasculonerveux et du repérage parfois délicat de l’orifice du kyste
- Nettoyer le kyste par l’intérieur (à l’aide d’un instrument motorisé) : A distance, les résultats semblent bons avec une diminution ou une disparition du kyste.
Décrire tx : Lymphoedème primaire (2)
- Parfois, réduction (ablation du tissu adipeux et fibreux sous-cutané)
- et à la reconstruction des tissus mous si la qualité de la vie est significativement diminuée
Décrire tx : Lymphoedème secondaire (2)
- Traiter la cause primaire
- Mobilisation des liquides (p. ex., par élévation et compression, massage, bandages de pression, compression pneumatique intermittente)
Nommez préventives : Lymphoedème secondaire (4)
- Évitement de la chaleur et des efforts intenses
- Port de dispositifs serrants (dont les manchettes de tensiomètre) autour du membre atteint.
- Les soins de la peau et des ongles nécessitent une attention minutieuse
- La vaccination, les prises de sang et la mise en place de cathéter IV au niveau du membre atteint doivent être évitées
C’est quoi le tx : Filiariose lymphatique (1)
Diéthylcarbamazine
Décrire tx : Angiœdème (allergie, idiopathique, héréditaire)
- Adrénaline parentérale et antihistaminiques pour les réactions allergiques systémiques
- Antalgiques et antihistaminiques pour des réactions locales
Décrire tx : Cellulite (2)
- Les cellulites et lymphangites sont traitées par des antibiotiques résistants aux β-lactamases et efficaces contre les micro-organismes Gram positifs (p. ex., oxacilline, cloxacilline, dicloxacilline).
- **Chez les patients allergiques à la pénicilline, la clindamycine ou un macrolide réprésentent des alternatives
Décrire tx : Érysipèle (2)
- Habituellement, pénicilline pour l’érysipèle des membres inférieurs
- **L’érythromycine peut être utilisée chez les patients allergiques à la pénicilline
Décrire tx : Fasciite nécrosante (3)
- Un débridement chirurgical
- Des antibiotiques
- Une amputation si nécessaire
Nommer les causes les plus fréquentes IRA : Pré-rénale (4)
- Hypovolémie (perte de VCE)
- Hémorragie
- Vomissements, diarrhée
- Déshydratation, diurèse augm.
- 3ème espace (ascite, pancréatite)
- Pompe cardiaque
- Choc (diminution débit)
- Insuffisance cardiaque
- Vaisseaux
- Sepsis, anaphylaxie
- Athérosclérose
- Thrombose
- Embolie
- Sténose
- Dissection artère prérénal
- Syndrome hépato-rénal
Nommer les causes les plus fréquentes IRA : Rénale (4)
- Vaisseaux
- Purpura (maladie athéro- embolique)
- Glomérule
- Glomérulonéphrite
- Syndrome hémolitique-urémique
- Tubules
- Nécrose tubulaire aigue
- Néphropathie
- Interstitium
- Produits de contraste Aminoside
- AINS (surtout déshydraté)
- IECA – ARA
- Lithium
- Anti-dépresseurs, Antipsychotique
- Narcotique (plus rétention qu’IR)
- Néphrite interstitielle
Nommer les causes les plus fréquentes IRA : Post-rénale (6)
- Prostate (cancer, HBP)
- Calcul urinaire
- Néo rétropéritonéal diffus
- Radiothérapie (fibrose)
- Vessie (Néo)
- Anomalie anatomique de la vessie (valve)
Nommer les causes les plus fréquentes IRC : Pré-rénale (1)
Néphropathie ischémique (sténoses des artères rénales)
Nommer les causes les plus fréquentes IRC : Post-rénale (2)
- HBP
- Divers cancers
Nommer les causes les plus fréquentes IRC : Rénale (6)
- Néphropathie diabétique (diabète)
- Néphroangiosclérose hypertensive (HTA)
- Maladie rénale polykystique
- Maladie d’Alport
- Néphropathies chroniques
- Néphropathies congénitales
Définir l’anurie et l’oligurie (2)
- Oligurie : diurèse < 400 mL/j ou 30 mL/h
- Anurie : diurèse < 100 mL/j ou 5 mL/h.
Prescrire et interpréter l’investigation pertinente de l’insuffisance rénale. (7)
- Signes vitaux
- FSC
- Créatinémie: Établir d’abord si l’IR est aigue ou chronique.
- Ratiourée/créat : si>0,1 alors l’urée est vrm augmenté p/r à la créat à pré-rénal
- Ions (K,Na,Cl,Ca,P): Désordres électrolytiques
- Globules rouges : Anémie
- Créatine kinase MM (rhabdomyolyse)
- Échographie rénale :
- Présence ou non d’hydronéphrose : Permet d’exclure l’obstruction urinaire s’il n’y en a pas.
- Cortex: S’il est hyperéchogène, oriente vers une IRC
- Taille des reins : petits et atrophique oriente vers une IRC
- Analyse d’urine – Microscopie des urines
- Cylindres,hématurie,protéinurie
- Indices urinaires : Fraction d’excrétion du Na (pré-réanl ou rénal), Na urinaire, osmolarité urinaire, …
- Gaz capillaire (acidose)
- ECG (hyperkaliémie)
- Selon la clinique : Toucher Rectal, TDM Abdomino-Pelvien, Pyélographie, Échographie Rénale, Angiographie Résonnance Magnétique, Biopsie Rénale
L’urée résulte de quoi? Il s’élimine comment? (2)
- Résultat du catabolisme des protéines.
- L’urée s’élimine par les urines et aussi par les selles.
La créatine résulte de quoi? Il s’élimine comment? (2)
- Résultat du catabolisme musculaire et d’apport alimentaire en viande.
- Élimination urinaire exclusive.
Le rapport Urée/Créat détermine quoi? (2)
- déterminer l’origine de concentrations supérieures à la normale.
- Le rapport urée sur créatinine est normalement compris entre 10 :1 et 20 :1.
Rapport Urée/Créat peut être augmenté quand? (2)
- une diminution du flux sanguin rénal comme lors d’une pathologie cardiaque ou d’une déshydratation (IRA pré-rénale).
- aussi lors de l’augmentation de protéines, en cas de saignements gastro-intestinaux ou lors d’une alimentation riche en protéine (formation exagérée d’urée).
Rapport Urée/Créat peut être diminué quand? (2)
- lors de pathologies hépatiques (par diminution de la formation d’urée)
- ou en cas de malnutrition.
Classifier la sévérité de l’insuffisance rénale à l’aide du débit de filtration glomérulaire.
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Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Osmolarité urinaire (mOsm/Kg)
- Pré-rénale : > 500
- Rénale : < 400
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Na Urinaire (mmol/L)
- Pré-rénale : < 20
- Rénale : > 40
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Urée/Créatine plasmatique
- Pré-rénale : > 0,1
- Rénale : < 0,05
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Créatinine Urine/Plasmatique
- Pré-rénale : > 40
- Rénale : < 20
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Osmolalité Urine/Plasmatique
- Pré-rénale : > 1,5
- Rénale : >1
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Excrétion Fractionnelle Na (%)
- Pré-rénale : <1
- Rénale : >2
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Excrétion Fractionnelle urée (%)
- Pré-rénale : < 25
- Rénale : >25
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Densité
- Pré-rénale : < 35
- Rénale : > 35
Pour les IRA pré-rénale et rénale, c’est quoi les valeurs de : Sédiment
- Pré-rénale :
- Normal
- Cylindres hyalins
- Rénale :
- Cylindres granuleux
Nommez les principales complications cliniques et biochimiques d’une insuffisance rénale (aigüe et chronique) (7)
- Surcharge volémique : réponse inadéquate à l’apport en sodium
- Hyperkaliémie
- Acidose métabolique
- Changement dans la structure osseuse (secondaire à l’hyperphosphatémie et à l’hyperparathyroïdie secondaire)
- Hypocalcémie
- Hypertension
- Anémie (diminution sécrétion EPO)