Semaine 3 Flashcards
Foucault stipule que la folie n’existe qu’en société, qu’est-ce que cela signifie?
La population a établi des normes sociales et un problème de santé mentale dévie les normes sociales. La norme sociale s’exprime par la déviance. Par les comportements anormaux, on renforce les construits sociaux (consensus sociétaux qui codifient qu’est-ce que la normale). À quoi répond le système de classification (DSM), quel est l’objectif de cet outil? Considérer l’importance des construits sociaux dans les problématiques des personnes
Quels sont les 4 critères pour évaluer s’il y a présence d’un trouble de santé mentale?
- Altération du fonctionnement (cognitif, émotionnel, comportemental)
- Souffrance significative (sentiment de détresse)
- inapproprié au contexte social/culturel (p/r à la norme socioculturelle)
- temps (persistance)
En quoi c’est un avantage de classifier les tr de SM?
- Permet un vocabulaire commun entre les professionnels (facilite la communication)
- Vise une plus grande objectivité
- Donne un sens à la détresse vécue (légitimité), mettre des mots sur les manifestations/symptômes
- Permet un traitement approprié
En quoi c’est un désavantage de classifier les tr de SM?
- La personne s’associe à son Dx
- Stigmatisation, perception sociale négative envers personnes atteintes de troubles SM, préjugés
- Pressions avec les compagnies pharmaceutiques
- Biais culturel
Afin d’aider la personne à comprendre son diagnostic, on utilise quel protocole (abréviation)
Épices:
Environnement (choisir où on lui annonce)
Perception (qu’est-ce qu’elle comprend du trouble)
Inviter (la personne dans le contenu, recevoir les infos graduellement)
Connaissances (partager infos selon les besoins de la personne)
Empathie (non jugement)
Synthèse (de ce qui est dit, répondre aux questions)
Peu importe le DX, on intervient selon les forces de la personne, dans une optique systémique.
On travaille avec la personne pour qu’elle puisse __________________ avec son Dx
mener une vie satisfaisante
Qu’est-ce que la médicalisation?
On interprète et traite les comportements comme des problèmes médicaux nécessitant des traitements médicaux.
En lien avec le DSM-5, que veut-on dire par l’expression « pathologisation de la souffrance ordinaire »
En lien avec le DSM-5, que veut-on dire par l’expression « pathologisation de la souffrance ordinaire »
- Cela signifie qu’on interprète toute souffrance comme une pathologie (Dx).
- En réalité il s’agit d’une réaction normale/naturelle à des événements de la vie/contextuels (ex : stress, deuil, tdah chez les enfants, problèmes liés à l’autorité chez les ados, etc.)
- Cela peut entraîner une médicalisation excessive (interventions médicales, traitement pharmacologiques, etc. ) donc ne tient pas compte des circonstances individuelles
- Se concentre uniquement sur les CAUSES INTERNES, donc ne tient pas compte de L’IMPACT DU CONTEXTE SOCIAL (plusieurs facteurs externes contribuent à la souffrance ordinaire, ex : facteurs socioéconomiques, etc)
- NUIT À LA COMPRÉHENSION GLOBALE DES DÉFIS AUXQUELS SONT CONFRONTÉS LES GENS
- Donc : comme le traitement ne tient pas en compte toutes les particularités de la personne, il ne sera pas forcément adapté et va ralentir le rétablissement
Qu’est-ce que la surclassification?
Catégoriser des expériences/émotions normales comme des troubles psychologiques augmente le nombre de diagnostics
Qu’est-ce que la surmédication?
tendance à recourrir au traitement pharmacologique pour des problèmes qui ne nécessitent pas d’interventions médicales.
Ex : antidépresseurs pour des situations de vie stressantes à la place d’interventions psychosociales.
Comment on peut déterminer si l’intervention relève ou non de la psychothérapie? (3)
- la nature (quel traitement?)
- l’objet (quel est la visée du traitement?)
- la finalité (quels sont les objectifs d’intervention)
La psychothérapie vise à traiter les troubles psychologiques et améliorer la compréhension de soi
Comment intervenir en contexte de soins aigus (en contexte hospitalier)?
soutien
mobiliser les systèmes de soutien
lui donner des repères
familiariser la personne avec son environnement et ses droits
Vrai ou faux:
La Sz n’est pas une entité homogène avec une cause unique (attribuable à différentes raisons)
Vrai
Vrai ou faux:
Il existe un traitement unique pour guérir la schizophrénie
Faux
Vrai ou faux:
Le risque suicidaire est très faible chez les personnes schizophrènes
Faux
Risque suicidaire préoccupant, importance d’évaluer systématiquement ce risque lors du suivi
La schizophrénie correspond à une perturbation de: __________________, __________________ et ________________.
Perturbations de la pensée, de la perception et de l’affect
Vrai ou faux:
Le risque augmente de développer une Sz si l’un des parents est atteint ou un frère ou une sœur.
Vrai
important de relativiser ce risque, car la constitution génétique ne peut expliquer le trouble
Vrai ou faux:
Il n’y a aucune corrélation entre les traumatismes à l’enfance et le développement d’une schizophrénie
Faux
Les personnes qui ont développé une sz étaient 3x plus à risque d’avoir vécu des traumatismes à l’enfance (victime d’abus, négligence).
Vrai ou faux:
Aucun facteur environnemental ne peut favoriser le développement de la Sz
Faux
Le manque de ressource matérielle, fragmentation des relations sociales et de vivre dans un milieu urbain peuvent avoir un impact
Quelles sont les 4 phases de la schizophrénie?
- Phase schizoïde
- Phase prodromique
- Phase psychotique active
- Phase résiduelle (après psychose)
Associe l’énoncé à la bonne phase de la schizophrénie:
Les signes qui apparaissent avant que le trouble ne devienne évident (ressemblent bcp à des symptômes de dépression = symptômes négatifs: retrait social, comportements excentriques, inhabituels, négligence hygiène corporelle, émoustés, manque d’énergie, manque d’énergie) ), on mise sur l’inter familiale, pas de Rx
Phase schizoide (#1)
Associe l’énoncé à la bonne phase de la schizophrénie:
Des symptômes subtils et précurseurs apparaissent (changements d’humeur, perceptions altérées…) et signalent souvent le début d’une dégradation fonctionnelle.
Ces signes peuvent durer plusieurs mois, voire des années
Phase prodromique (#2)
Associe l’énoncé à la bonne phase de la schizophrénie:
Les symptômes psychotiques prédominent
plus cette phrase est récurrente, plus la phase résiduelle (retour dans un état qui permet à l’individu d’être adéquat, habitudes de vie, travail, etc) est difficile
sécuriser la personne, l’amener à accepter les soins
Phase psychotique active (#3)
Associe l’énoncé à la bonne phase de la schizophrénie:
Suit généralement la phase psychotique
Les symptômes positifs sont moindres, mais les symptômes négatifs peuvent persister.
Perturbation résiduelle augmentent souvent entre les épisodes de psychoses actives
Phase résiduelle (après psychose) (#4)
Qu’est-ce qu’un symptôme positif?
ajout de symptômes qui n’étaient pas là avant (s’ajoutent à l’expérience normale d’une personne)
Qu’est-ce qu’un symptôme négatif?
diminution ou dégradation de fonctions normales
Qu’est-ce qu’un symptôme cognitif?
Difficultés des fonctions cognitives/organisation de la pensée
Ces exemples sont liés à quelle catégorie de symptômes?
Prise de décision
Manque d’autocritique
Manque de concentration
Capacité de raisonner altérée
symptômes cognitifs
Ces exemples sont liés à quelle catégorie de symptômes?
Émoussement de l’expression émotionnelle (aucune émotion, apathie)
Absence/manque de motivation
Manque d’énergie
Asociabilité
Anosognosie (difficulté à reconnaître notre maladie)
Symptômes négatifs
Plus la phase (?????) est récurrente, plus la phase (???????) est difficile.
Phase psychotique active
Phase résiduelle
Ces exemples sont liés à quelle catégorie de symptômes?
Idées délirantes (croyances fixes, fausses, bizarres, irrationnelles, la personne est convaincue que ces croyances sont vraie malgré la preuve qu’ils sont fausses)
Hallucinations (visuelles, auditives, olfactives, etc.)
Pensée désorganisée
Comportement moteur « anormal »
symptômes positifs
Comment on peut évaluer les symptômes psychotiques?
À quel niveau les idées sont-elles bizarres (on s’éloigne de la réalité)? (connaître le contexte social, religion, le système de valeurs etc)
Quel est le contenu des idées (idées de persécution, hallucinations, idées de grandeur, etc)
Pour avoir un Dx de schizophrénie, tu dois avoir minimalement 2 symptômes, dont au moins un de ces symptômes est:
soit (1) _________________________________
soit (2) _________________________________
soit (3) _________________________________
Idées délirantes.
Hallucinations.
Discours désorganisé (p.ex. incohérences ou déraillements fréquents).
Que veut dire l’expression « soulever un doute raisonnable » comme stratégie d’intervention ?
Amener la personne à reconsidérer ses pensées/croyances en l’invitant à examiner les preuves de ces croyances
- Utiliser seulement quand lien de confiance est établi
- Ex: je ne vois pas les araignées sur toi, je ne vois pas d’où viendraient les araignées parce qu’il y en n’a pas dans la pièce, etc.
Décrire des stratégies d’intervention pour accompagner une personne qui a un trouble de la schizophrénie.
- Ne pas renforcer les idées/hallucination.
- Observer les indices des hallucinations : « entendez-vous quelque chose »
- Éviter de toucher la personne sans avertissement
- Indiquer que la perception n’est pas partagée (valider la souffrance/détresse) et sécuriser la personne
- Être honnête et respecter la réalité de la perception de la personne, tout en offrant une occasion d’explorer les stratégies d’adaptation.
- Adopter une attitude positive d’acceptation / d’ouverture afin d’amener la personne à parler de ses hallucinations
- Utiliser le doute raisonnable comme technique
- Si qqn nous demande si on la croit? DEVIER LE SUJET
Quelle sorte d’intervention peut être bénéfique à la personne Sz et à sa famille?
La psychoéducation
- nature du trouble (symptômes, progression du trouble, comment les proches peuvent réagir)
- la gestion du trouble et la prévention de la rechute : qu’est-ce qui t’as amené dans cette phase-là la dernière fois? (stress, gestion de rx, techniques de relaxation, AVQ)
- services de soutien
Pourquoi les autosoins sont-ils critiqués?
Ne conviennent pas à tout le monde: certains n’ont pas les compétences ou les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des pratiques d’autosoins efficaces
ex: prendre un bain