Semaine #10 - Interprétation des scores Flashcards
Pourquoi fait-on une évaluation multi-informateurs ?
Car, Les problèmes émotionnels et comportementaux peuvent varier d’un contexte à l’autre, parfois de façon importante
Aussi, les différents évaluateurs varient dans leurs capacités de bien observer les émotions et comportements, autant de façon intra-contexte que inter-contexte
Est-ce vrai de dire que : “L’évaluation clinique des adolescents.es ou adultes est en général très largement basée sur les autoévaluations, qu’elle se fasse par entrevues ou questionnaires” ?
Oui
Quelle est le lien des méta-analyse suggère entre les évaluations des informateurs et la validité incrémentielle ?
Les évaluations des informateurs procure une validité incrémentielle (prédictive) plus grande au delà des autoévaluations pour prédire différents critères : engagement/performance au travail, différents problèmes d’adaptations, troubles de personnalités, etc.
Quelle est la chose la plus complexe en lien avec l’interprétation des scores provenant de source multiple ?
l’intégration de toutes les informations cliniques (différentes dimensions, différents contextes, différentes perceptions des informateurs) afin de répondre au motif de référence, porter un jugement clinique et proposer des pistes d’intervention
Est-ce vrai ? : l’accord inter-juges est généralement faible avec les échelles d’évaluation comportementale et émotionnelle.
Oui
Quels sont les deux schémas (ou méthodes, ou algorithmes) pour établir un statut clinique ou un diagnostic ?
Approche catégorielle
1. Schéma complexe : On donne un poids différent aux différents informateurs
e.g., Donner plus de poids aux enseignantes pour problèmes d’attention, aux parents pour problèmes extériorisés et plus de poids aux jeunes eux-mêmes pour problèmes intériorisés
- Schéma simple : L’information des différents informateurs a le même poids.
Un résultat est considéré significatif (on assigne un statut ou un diagnostic) si le critère est obtenu par n’importe quel informateur
Vrai ou faux ? les schémas simples sont généralement plus souvent utilisés pour établir un statut ou un diagnostic parce que les schémas complexes procurent typiquement une «valeur ajoutée» assez limitée
Vrai
Dans le cadre des schémas de diagnostic, pourquoi les faux négatifs sont-ils généralement considérés comme plus dommageables que les faux positifs ?
Les faux négatifs sont considérés comme plus dommageables car ils signifient qu’une personne ayant réellement besoin d’une intervention ne la recevra pas. En revanche, les faux positifs impliquent des interventions non-nécessaires, ce qui est moins critique que de priver quelqu’un d’un traitement essentiel.
Quelles sont les trois facteurs qui explique pourquoi l’accord inter-juge est faible ?
- Contexte d’observation : Des attentes différentes peuvent entraîner des comportements différents.
- Type de problèmes évalués : Meilleur accord pour les comportements observables (problèmes extériorisés) que pour les problèmes plus épisodiques ou difficiles à observer (p. ex., pensées suicidaires).
- Âge des individus évalués : L’accord inter-juge diminue avec l’âge des jeunes évalués, tandis que la fidélité des autoévaluations augmente avec l’âge. Un accord plus élevé en bas âge peut parfois être biaisé par une fidélité plus faible des évaluations des jeunes.
Quels sont les principaux facteurs pouvant expliquer les divergences entre les évaluations de différents informateurs ?
- Contexte : Comportements variables selon l’environnement.
- Sévérité : Plus les évaluations convergent, plus la sévérité est probable.
- Spécificités de l’informateur : Perception, biais, motivations, ses théories implicites sur la problématique, etc.
- Erreurs de mesure : Aléatoires, biais systématiques ou conditions inadéquates.