Semaine 1 - Introduction Flashcards

1
Q

Définition évaluation nutritionnelle

A

Méthode systématique pour l’obtention, la vérification et l’interprétation des données nécessaires pour identifier les problèmes liés à la nutrition, leurs causes et leur portée

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Q

L’évaluation nutritionnelle sert à …

A
  • déterminer s’il y a un problème nutritionnel
  • identifier les individus à risque de malnutrition ou malnutris
  • justifier le plan de soins nutritionnels
  • évaluer si une intervention a été efficace
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3
Q

L’évaluation nutritionnelle équivaut à quelle étape du PSN ?

A

À la 1ère étape

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4
Q

Définition dépistage nutritionnel

A

Processus d’identification des individus qui ont des facteurs de risque les rendant potentiellement plus vulnérables à des problèmes nutritionnels (repérage de quel individu requiert une évaluation, qui doit être vu prioritairement…)

  • dépistage fait rapidement = réduit les complications
  • REQUIS par les institutions de soins de santé au Canada
  • sert à documenter la valeur des soins en nutrition
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5
Q

Évaluation vs dépistage

A

Évaluation = plus compréhensif, comprend des données ABCD + antécédents (prend du temps, très complet)

Dépistage = plus rapide, sert à déterminer si un individu a besoin d’une évaluation nutritionnelle complète

Dépistage –> pt à risque –> évaluation

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6
Q

Exemple d’outils de dépistage nutritionnel

A
  • Outil canadien de dépistage nutritionnel du Groupe de travail canadien sur la malnutrition
  • Evaluation Subjective Globale (ESG) / Subjective Global Assessment (SGA)
  • Mini Nutritional Assessment (MNA)
  • Malnutrition Universal Screening Tool (MUST)
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7
Q

Vrai ou faux? La malnutrition est toujours causée par une carence en protéines et/ou en calories

A

FAUX
- peut être causé par un excès, par une maladie chronique…
- ça peut être causé par d’autres nutriments

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8
Q

Définition malnutrition

A
  • peut résulter d’une déficience ou d’un excès ou déséquilibre en énergie, protéine ou autres nutriments
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9
Q

Dénutrition

A

en milieu clinique, c’est le focus

  • affecte négativement santé, habiletés fonctionnelles et tissus
  • souvent compliquée par conditions aiguës, infections, maladies
  • associée à une augmentation de la morbidité, et l’augmentation des soins de santé et la diminution de la qualité de vie
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10
Q

Malnutrition protéique (Kwashiorkor)

A
  • albumine, déséquilibre osmotique, problème de foie comme hépatite
  • signes cliniques : lésions cutanées (aussi diarrhée, infections, cheveux secs et cassants), oedème dans le bas du corps (pied, jambes, péritoine et extrémités du haut du corps), haut du corps émacié
  • associé à un apport alimentaire protéique pauvre
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11
Q

Malnutrition protéino-énergétique (MPÉ) sans oedème (marasme)

A

signes cliniques : perte musculaire généralisé, manque de gras sous-cutané “la peau et les os”

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12
Q

Oedème

A

Définition : un gonflement des tissus mous dû à une augmentation du liquide interstitiel

Composition du liquide : majoritairement de l’eau, mais des protéines et des liquides riches en cellules peuvent s’accumuler en cas d’infection ou d’obstruction lymphatique

Peut être : généralisé ou localisé (ex : un membre ou une partie d’un membre)

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13
Q

2 types de MPÉ

A

AVEC oedème
ou
SANS œdème

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14
Q

La malnutrition peut être causée par une carence en un nutriments spécifique

A
  • exemple du rachitisme = vitamine D
  • exemple ostéoporose = calcium et vitamine D
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15
Q

Composantes de l’évaluation nutritionnelle

A

A = anthropométriques
B = biochimiques
C = cliniques
D = diététiques
+ antécédents = information actuelle ou passée qui est obtenue du client, de sa famille et des personnes qui lui donnent des soins

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16
Q

Antécédents généraux

A
  • facteurs démographiques (âge, sexe, genre, langue, race / ethnicité, religion, rôle dans la famille
  • niveau d’éducation et autres facteurs liés à la littératie
  • déficience physique et/ou mentale
  • mobilité
17
Q

Antécédents médicaux

A
  • principale plainte
  • état de santé général
  • statut des maladies chroniques
  • antécédents psychiatriques
  • traitements médicaux ou chirurgicaux documentés
  • antécédents de santé orale
  • niveau d’activité physique
  • autres comportements / habitudes de vie liées à la santé (Ex: tabagisme)
18
Q

Antécédents sociaux

A
  • statut socio-économique (occupation, emploi, revenu)
  • système de support social et médical (famille, amis, participation à des groupes sociaux, accès au système de santé)
  • situation relative au logement et à la condition de vie (vivant seul, sans abris, emplacement géographique du domicile)
  • gestion du stress et vulnérabilité
19
Q

Processus de soins en nutrition

A

Suivant l’évaluation, la diététiste est en mesure de déterminer si un problème nutritionnel existe et de le nommer en utilisant un DIAGNOSTIC NUTRITIONNEL
–> Ceci permet d’identifier ou décrire un problème précis qui peut être résolu ou attente avec une intervention nutritionnelle
–> On communique ce diagnostic à l’aide d’un énoncé P-E-S

20
Q

PES

A

P = problème –> apport insuffisant en protéines
É = étiologie –> relié à faible appétit, incapacité de cuisiner
S = signes&symptômes –> démontré par perte de poids involontaire, apport réduit en énergie

21
Q

Pourquoi le dépistage nutritionnel est nécessaire ?

A

il y a un grand nombre de pt, on ne peut pas voir tout le monde alors on doit prioriser

22
Q

Complications de la malnutrition

A
  • augmentation morbidité et mortalité
  • $$$
  • augmente durée hospitalisation
  • augmente risque de réadmission
  • augmente plaies de lit, piètre guérison des plaies
  • augmente risque infection
  • augmente complications post-op
  • diminue santé et qualité de vie
23
Q

INPAC

A

Integrated Nutrition Pathway for Acute Care (démarche intégrée de soins nutritionnels en contexte de soins aigus)
- démarche mise au point par des cliniciens et chercheurs canadiens dans le but de dépister, de surveiller et de traiter la malnutrition chez les patients recevant des soins aigus
= la norme minimale à laquelle il convient de satisfaire pour répondre aux besoins nutritionnels des patients
- but = dépister, surveiller, traiter la malnutrition chez les patients recevant des soins aigus
- INPAC comprend un DÉPISTAGE NUT suivi d’une ESG chez les patients jugés à risque (afin de catégoriser les patients selon le niveau de soins nutritionnels dont ils ont besoin : standard, avancés ou spécialisés)

24
Q

Données dépistage

A

Antécédents = Dx, habitudes excrétion
A = taille & poids + changement de poids (mes pantalons sont trop grands)
B = Alb et Hbg sériques
C = nausées / vomissements , habiletés à mastiquer / avaler, mobilité, habileté à prendre soin de soi
D = habitudes alimentaires , allergies

25
Q

Caractéristiques d’un bon dépistage

A
  • supporté par une équipe d’implantation
  • rapide & simple (<5 minutes)
  • basé sur les données obtenues de routine
  • possible pour tous les professionnels de la santé de le performer
  • peu dispendieux
  • reproductible, fiable, valide, sensible, spécifique, précis, éthique
  • demandé le minimum de ressources
26
Q

Validité

A

Capacité à IDENTIFIER ce que l’on veut MESURER –> comparer les résultats avec une référence absolue (gold standard)

ex : journal alimentaire de 14 jours incluant des jours de semaine et de fin de semaine.
ex : une taille pour l’âge sous le 3e percentile pour le sexe représente un retard de croissance. comparer 3 rappels de 24h avec la méthode de l’eau doublement marquée (gold standard)

SENSIBILITÉ = la valeur prédictive POSITIVE de l’outil
SPÉCIFICITÉ = la valeur prédictive NÉGATIVE de l’outil

Résultats possibles
- Vrai positif (malnutrits identifié comme malnutris)
- Faux positif (non-malnutris identifié comme malnutris)
- Faux négatif (malnutris identifié comme bien nutri)
- Vrai négatif (bien nutri identifié comme bien-nutri)

27
Q

Sensibilité

A

Outil de dépistage nutritionnel sensible permet de reconnaître les personnes à risque de malnutrition d’un groupe et ceux qui ne le sont pas

  • la mesure dans laquelle un index ou indicateur reflète correctement le statut présent ou prédit des changements
  • exprimée en termes de proportion ou % des individus
  • outil de dépistage sensible = identifier ou classer la proportion des individus qui sont réellement malnutris (vrais positifs) ET a un bas % de faux négatifs
28
Q

Sensibilité analytique

A

La limite de détection minimale ou l’habileté d’une méthode d’analyse à détecter la plus petite quantité de la substance d’intérêt
ex : test biochimique sensible est capable de détecter une très petite concentration d’un micro nutriment dans le sang

29
Q

Spécificité

A

L’habileté d’un index ou indicateur à correctement classifier les individus n’ayant pas une caractéristique (exprimée en termes de proportion ou % des individus)
ex : un index spécifique peut identifier ou classer la proportion des individus qui sont réellement malnutris (vrais positifs) avec un bas % de faux positifs

30
Q

Reproductible

A

Degré auquel des mesures répétées d’une variable donnent le même résultat
ex : mesures répétées de [albumine] sérique d’un client donnent les valeurs 23.4, 23.5, 23.4 = reproductible / fiable car le CV est bas

CV = coefficient de variabilité = (écart-type/moyenne) x 100
écart type pour l’albumine = 5g/L

31
Q

Exactitude / Justesse

A

Le degré avec lequel les mesures sont proches de la valeur correcte ou réelle
- un test statistique juste permet d’évaluer la valeur correcte d’un paramètre avec un haut niveau de certitude
- peu importe le nombre de fois qu’on fait le test, on obtient toujours la valeur cible
- note : on peut avoir un test qui est reproductible, mais qui ne donne pas la valeur juste

32
Q

Dépistage éthique

A
  • S’assure du consentement informé des individus
  • explique la nature des mesures et procédures
  • donne les risques potentiels et bénéfices
  • respecte & documente le choix de l’individu
  • permet de changer de décision librement
  • consentement peut être enlevé à n’importe quel temps
  • répond aux questions
  • assure protection de la confidentialité & sécurité
33
Q

Outil canadien de dépistage nutritionnel (OCDN)

A
  • pour dépister les pt qui sont malnutris ou qui présentent un risque de malnutrition
  • développé par le Groupe de travail canadien sur la malnutrition pour dépister les pt dans les hôpitaux à partir de leur admission
  • 2 données : A et D (très court, 2 seuls questions)
    –> A = perte de poids involontaire dans les derniers 6 mois
    –> D = réduction de l’apport alimentaire dans plus que la dernière semaine
    Oui et oui = risque de malnutrition

Avantages : simple et facile à utiliser, valide, fiable, critère de validité de 73% et spécificité 86%

34
Q

M.U.S.T

A

Malnutrition universal screening tool (outil universel de dépistage de la malnutrition)
- origine = développé pour les clients hospitalisé et en cliniques externes
- 3 données A & D (IMC, perte de poids involontaire : % changement de poids négatif, maladie aiguë qui diminue l’apport alimentaire > 5 jours)
- système de points
- limites : poids et taille rarement disponibles à l’admission et par la suite et IMC = pas bon indicateur du statut nutritionnel global

35
Q

Mini Nutritional Assessment (MNA)

A
  • outil de dépistage pour évaluer la condition du statut nutritionnel des personnes âgées
  • données Hx (antécédents), A & D
  • indice de malnutrition calculé à partir de 18 facteurs évalués en 2 étapes
    –> étape 1 = rapide, 6 facteurs de risque évalués (MNA-SF)
    –> étape 2 = si trouvé à risque à l’étape 1 –> 12 autres facteurs évalués (médications, plaies, entourage, repas/jour, apport alimentaire, circonférence brachiale et mollet)
36
Q

D.E.T.E.R.M.I.N.E

A
  • outil américain, plus vieux, développé pour une population plus âgée dans la communauté
  • Disease. Eating poorly. Tooth loss/mouth pain. Economic hardship. Reduced social contact. Multiple medicines. Involuntary weight loss / gain. Need assistance in self-care. Elder years above age 80.
37
Q

Evaluation subjective global (ESG)

A
  • outil développé à Toronto pour les clients cancéreux et c’est encore présent
  • permet de prédire une variété de résultats défavorables liés à l’état nutritionnel, ce qui a été montré par plusieurs études menées partout dans le monde
  • des professionnels de la santé formés évaluent l’apport alimentaire, les capacités fonctionnelles et la composition corporelle
  • données A, D et antécédents
  • le SEUL outil qui permet le DX de malnutrition
  • permet de classifier le statut nutritionnel global comme étant
    –> bien nourri ou anabolique
    –> modérément malnutri ou suspecté de malnutrition
    –> sévèrement malnutri
  • version plus récente avec : informations sur les antécédents médicaux générée par le client, recommandations de triage nutritionnel basé sur un système de pointage
  • approuvé par DC, AND, ASPEN…
  • avantages : valide pour un grand nombre de patients en milieu hospitalier (institutions traditionnelles et alternatives, pour pts avec cancer, dialyse rénale, chirurgie, soins intensifs), reproductible (haute correspondance entre les pointages des divers professionnels), standardisé pour un usage systémique, peu coûteux, rapide, prouvé efficace avec diverses populations internationales, facile à enseigner aux professionnels de la santé, (sensibilité&spécificité supérieures à albumine et transferrine sériques, test cutané d’hypersensibilité retardée, anthropométrie, index du test de la créatinine pour la taille, indice nutritionnel pronostique), participation directe du client, permet de guider et ensuite évaluer le plan de soins
  • limites : ne devrait pas être le seul outil utilisé, participation du client pas toujours possible, non validé pour tous les âges / phases du cycle de la vie / états pathologiques, beaucoup de subjectivité dans certains paramètres, requiert que les professionnels de la santé soient formés
38
Q
A