Semaine 1 Flashcards
Arbres phénétiques vs. cladistiques
Arbres phénétiques = Phénogrammes
• Les arbres basés sur des analyses phénétiques considèrent un maximum de caractères desquels ils
élaborent des matrices de similarités et de différences
• Les phénéticiens assument que :
1. Les caractères employés ne sont pas dus à de la convergence évolutive
2. Les différences sont accumulées à des taux relativement constant
Arbres cladistiques = Cladogrammes
• Les reconstructions phylétiques basées sur la méthode cladistique ne considèrent que les caractères dérivés partagés (ignorent les caractères primitifs)
• Les clades sont définis comme des groupes d’espèces descendants d’une même espèce ancestrale.
Les 2 grands principes de l’inférence phylogéniques
1- Parcimonie
• La solution la plus simple, donc qui nécessite le moins de changements évolutifs, est la bonne
• Le principe de parcimonie ne fonctionne que si les caractères considérés changent de façon unidirectionnelle
• Advenant qu’il y a retour à un caractère historique, sans qu’il y ait de différences notables, on ne pourrait pas faire de lien entre les espèces
2- Distance
• La distance physique entre les espèces dans une phylogénie est le reflet des liens existant entre ces dernières
• Deux espèces apparentées seront représentées proches les unes des autres
Données génétiques vs. morphologiques
- Avec le développement des outils moléculaires, il est possible de reconstruire les relations phylétiques à partir du génome des espèces
- L’utilisation de la génétique permet de contourner le problème de convergence évolutive (morphologie similaire pour répondre à un problème identique)
- Les reconstructions phylogénétiques actuelles montrent que dans bien des cas, les marqueurs moléculaires ont permis d’identifier des regroupements d’espèces qui n’étaient pas suspectés par les analyses morphologiques
- Malgré la puissance des marqueurs moléculaires, il reste cependant très difficile de déterminer à partir d’où on parle d’espèces distinctes, de genres différents…
Les céphalocordés
Pas de crânes
-> Ammocètes
Les agnathes contemporains
- Lamproie
- Myxine
Les membres des deux groupes partagent les caractéristiques suivantes : ► Pas de mâchoires ► Pas d’ossification interne ► Pas d’écailles ► Pas de nageoires paires ► Orifices branchiaux ► Forme allongée, anguilliforme
Comparaison myxine lamproie diapo 58
La distribution stratigraphique des agnathes et des gnathostomes
Les myxines et les lamproies sont reconnues dans le registre fossile seulement depuis le carbonifère
supérieure. Les agnathes à bouclier externe (ostracodermes) sont connus seulement du Paléozoïque.
Agnathes ancestraux: Les ostracodermes
- Pas de mâchoires
- Possèdent une « armure » osseuse d’où leur nom
- Certains n’avaient pas de nageoires paires (= très importantes pour la stabilité)
Agnathes ancestraux: Les osteostracés
- Les ostéostracés avaient eux des nageoires paires, d’où leur potentielle meilleur capacité à s’équilibrer dans l’eau
- C’était de petits poissons, 30 cm au maximum
Agnathes ancestraux: Les hétérostracés
- Les hétérostracés se déplaçaient probablement de façon maladroite sur le fonds des océans pour trouver leur nourriture.
- Probablement des filtreurs qui pompaient l’eau à l’aide de muscles pharyngiens.
- Ont proliféré pendant plus de 150 millions d’années pour s’éteindre vers la fin du Dévonien.
Agnathes ancestraux: Les anaspides
• Les anaspides avaient eux une ligne beaucoup plus hydrodynamique.
Agnathes ancestraux: Les conodontes
- Les conodontes sont des vertébrés fossiles, mal connus, ayant vécu durant le paléozoïque.
- On ne connaissait les conodontes de par leur dents
- La nature de leur forme a été résolue uniquement au début des années 1980 par la découverte d’un fossile complet
Les Myxines
Les myxines n’ont pas de mâchoires, ni vertèbres et les yeux rudimentaires sont localisés sous la peau.
Elles ont des pores d’où ils peuvent sécréter d’importantes quantitées de mucus
L’appareil lingual possède les plus fortes pièces du crâne : un piston formé de pièces cartilagineuses actionne les plaques dentigères.
Les myxines se nourrissent de vers annélides, de mollusques, de crustacés et de poissons morts. Ils sont donc prédateurs et détritivores.
Les myxines font un « nœud » avec leur queue pour avoir plus de prise sur leur proie.
Les myxines se nourrissent de vers annélides, de , de crustacés et de poissons morts. Ils sont donc prédateurs et détritivores.
Les myxines font un « nœud » avec leur queue pour avoir plus de prise sur leur proie.
Les lamproies
Vertébrés sans mâchoires au corps allongé, sans nageoires paires.
La tête est pourvue d’une ventouse entourant la bouche.
Les yeux sont bien développés.
Il y a sept orifices branchiaux latéraux.
Il y a une ou deux nageoires dorsales et une nageoire caudale.
Au stade larvaire, elles filtrent les algues et les détritus en suspension.
Les lamproies adultes sont parasites, elles ingèrent les liquides corporels des poissons à l’aide de leur bouche en forme de ventouse. Des glandes salivaires débouchent sous la langue et sécrètent une substance anticoagulante.
* Certaines espèces ne sont pas parasites et ne se nourrissent pas au stade adulte. *
Les lamproies sont absentes entre les latitudes 30°N et 30°S.
Les placodermes (premiers gnathostomes)
7 ordres, 200 genres (approximative); marine puis eau douce.
60 % de tous les placodermes appartiennent à l’ordre Arthrodira (‘cou articulé’)