Séance 5 : La démocratie en danger Flashcards
La mort des démocraties, Daniel Ziblatt et Steven Levitsky
=> THÈSE :
- décrivent les virages pris par les démocraties depuis une quinzaine d’années avec des évolutions de l’engagement démocratique, le respect des décisions de justice, les partis politiques, les atteintes aux libertés et droits fondamentaux..
- On essaie à partir de cela de voir les évolutions des atteintes des fondements de la démocratie.
Le peuple contre la démocratie, Yascha Mounk
=> THÈSE :
- s’intéresse aux citoyens et au peuple, et recoupe les questionnements sur la représentation et une réflexion sur la participation des citoyens à la démocratie avec l’évolution des votes, la sociologie des votes, le contenu des votes avec un questionnement sur le vote des extrêmes qui montre que les citoyens votent contre la démocratie.
Récidive, Michaël Fœssel
=> THÈSE :
- utilise les méthodes de la science politique pour comparer 1938 au contexte actuel (2018), il étudie ainsi la presse en 1938 soit 1 an avant la guerre, pour regarder ce qu’il y’a dans la presse française, il regarde le traitement médiatique de la presse
- Observe notamment la banalisation des restrictions des libertés et de la banalisation des idées antisémites et racistes.
=> ANALYSE DU PROF :
Peut on établir un parallélisme entre la période d’avant-guerre et aujourd’hui ? Y’aura t-il bientôt une guerre ? Y’aura t-il bientôt un régime autoritaire en France ? En réalité, on ne peut comparer 1938 et 2018, mais on peut faire des micros comparaisons sur les titres de presses.
Hannah Arendt
=> THÈSE :
- défend l’idée que les expériences totalitaires ont conduit à «l’atomisation» de la société, en brisant tous les groupes organisés et en isolant chaque individu du reste de la société.
=> COMPARAISON
- Les analyses du totalitarismes divergent sur un certain nombre de questions, si des auteurs ont tenté après 1945 d’analyser les caractéristiques générales du phénomènes.
- Les historiens ont tenté de montrer plus récemment que chaque expérience fut spécifique => EX : expériences politiques réalisées au XXe siècle URSS stalinienne, Allemagne nazie, l’Italie fasciste, la Corée du Nord, le Cambodge des Khmers rouges, la Chine des années 1950-1960
Hegel
=> THÈSE :
- les trois caractéristiques de la fin de l’histoire/de la démocratie qui sont susceptible d’être distinguées même si elles entretiennent des relations étroites sont
=> 1/ le processus de rationalisation de l’histoire
=> 2/ qui est un processus substantiellement rationnel
=> 3/ qui se termine par l’épuisement des catégories dans lesquelles peuvent être pensé l’être et l’action humaine.
=> CONCLUSION :
- La démocratie a peut être touché ces limites car elle ne se développe plus mais stagne
- (Cf indice de démocratie, inspiration des citoyens à vouloir vivre dans des démocratie…).
- On arrive peut être à inventer de nouvelles catégories (EX : démocratie illibérale, autoritarisme compétitif…).
Fukuyama
=> THÈSE :
- L’avènement des démocraties met fin à l’histoire, il ne fixe pas de date précise, mais la démocraties tuerait les autres modèles sur le temps long.
- Il parle d’une démocratie basé sur le libéralisme politique, des institutions politiques mais on remarque que cela ne s’est pas réalisé, la démocratie est toujours un combat contre ceux qui la conteste.
=> CONSTAT
- Il identifie aussi le fait que les citoyens considèrent que la démocratie est acquise et ne participe plus suffisamment pour la défendre.
- La démocratie est un combat en interne, le modèle démocratique est toujours contesté car c’est le premier modèle.
- Fukuyama dit que la paresse démocratique est une des plus grandes faiblesses des démocraties.
Huntington
=> THÈSE :
- On sait déjà que la démocratie n’est pas le seul modèle viable.
- S. Huntington évoquait l’existence de plusieurs civilisations qui s’opposent, et la démocratie en fait partie (EX : autocraties religieuses, modèle chinois..).
- Huntigton lui, parle d’un monde multipolaire
=> LIMITE :
- Mais Fukuyama le savait, et les théocraties évoqué par Huntington tienne au leader autoritaire mais il est discutable de dire que les citoyens des théocraties n’aspirent pas à la démocratie.
Raynaud
3 révolutions libérales (France, Angleterre, US)
Jean Yves Camus
=> THÈSE :
- le populisme est «une des formes de réponse à la persistance structurelle de très profondes inégalités sociales et d’oligarchies politico-économiques que les avancées des élections libres et de la démocratie représentative permettent aux électeurs de contester par les urnes»
Mudde et Kaltwasser
=> THÈSE :
- Le populisme est «une idéologie peu substantielle qui considère que la société se divise en deux temps homogènes et antagonistes, le «peuple pur» et «l’élite corrompue», et qui affirme que la politique devrait être l’expression de la volonté générale du peuple.»
=> ANALYSE :
- Montre que le populisme est fondé sur la question du pouvoir politique, de qui a le pouvoir politique, le peuple ou des personnes qui agissent contre le peuple.
- Cela donne 3 points :
=> le peuple (=à qui les populistes s’adressent)
=> les élites (= critique du gouvernement représentatif quelqu’il soit)
=> la volonté générale (= le seul but).
=> CONCLUSION
- L’idée est que les élites doivent agir pour le peuple en respectant la volonté générale. Les élites sont des acteurs dénoncés, qui sont responsables des maux du pays.
Mudde et Kaltwasser (analyse du populisme)
=> THÈSE :
- Idée que les populistes servent à «démocratiser la démocratie» en posant les questions qui traversent la démocratie représentative.
- «selon son pouvoir électorale et le contexte dans lequel il émerge, le populisme peut fonctionner comme un rectificateur de la démocratie. Autrement dit, le populisme en soi n’est ni bon, ni mauvais pour le système démocratique.»
Urbinati
=> THÈSE :
- Cherché a s’interroger sur la relation entre populisme et démocratie, il y’a un danger du populisme pour les États qui propose une vision erronée de la démocratie représentative étant systématiquement critiquée.
- Cette critique est instrumentalisée afin d’obtenir des votes.
=> CONCLUSION :
- Pense que le populisme est une pathologie de la démocratie, c’est-à-dire qu’il fait partie de celle-ci mais est une partie pleine de vice de la démocratie.
=> NUANCE :
- Cependant, elle nuance le fait que le populisme n’inclut pas nécessairement une mort de la démocratie car il fait partie d’elle depuis sa génèse et si le populisme pouvait tuer la démocratie, il l’aurait fait dés le début.
=> DONC, CONTINUITÉ DE LA THÈSE :
- Le populisme peut servir la démocratie en ce qu’il est un vaccin contre elle-même : le populisme sert de frontière à la démocratie en lui permettant de réfléchir sur elle même et permet au peuple d’en déterminer les contours.
- Elle a montrée que les limites de la démocratie la protège, les populistes ne peuvent pas tout modifier.
- Cela témoigne donc de l’idée de processus de la démocratie, qui a mit beaucoup de temps à se construire et ne peut pas être déconstruite en un instant.
Phillipe Braud
=> THÈSE :
- «À l’échelle historique des XIXe et XXe siècle, on observe que les démocraties libérales ont survécues aux crises politiques et aux conflits les plus graves tandis que nombres de dictateurs ont connu une fin brutale»
- Met en évidence les avantages de la démocratie:
• Leur capacité à gérer les tensions intérieures, les conflits sociaux et les divers antagonismes d’intérêts
• La capacité des institutions démocratiques a durer dans le temps grâce aux contrepouvoirs
• La capacité du pouvoir politique à penser « l’intérêt générale»
Aron, Démocratie et totalitarismes
=> OBSERVATIONS :
- Aron a du mal a définir ce qu’est le totalitarisme.
- On en donne une définition négative, ce n’est pas une démocratie c’est l’annihilation des formes de l’État.
- Mais, il y a tout de même des caractéristiques communes aux régimes totalitaires:
=> la mobilisation de l’ensemble du corps social
=> l’endoctrinement au service d’une idéologie globale
=> qui ne tolère aucune dissidence
=> un parti unique tentaculaire
=> marqué par un fort culte du chef
=> une édification d’un état policer et concentrationnaire qui supplante l’État traditionnel.
=> CONCLUSION :
- A force de ne pas parvenir a définir ce qu’est l’état totalitaire on est en arrivé a la conclusion que le totalitarisme n’est pas un état.
- C’est pour cela qu’a la fin des régimes totalitaires, les états doivent se reconstruire et ont beaucoup de mal a le faire.
- Le Totalitarisme a tellement tout détruit qu’il faut un long processus pour reconstruire l’état et la démocratie.
=> CITATION :
Selon Aron, «le sujet idéal du totalitarisme, ce n’est pas le nazi convaincu ou le communiste convaincu ce sont plutôt les gens pour lequel la distinction entre fait et fiction (c’est-à-dire la réalité de l’expérience) n’est pas clair» (comme Hannah Arendt)