Séance 4 : La représentation politique, nature et allégories Flashcards
Paul Veyne, Comment on écrit l’histoire ?
Conclusion de Georges Burdeau
=> CONSTAT
- La crise de la représentation n’a pas de date précise, on peut observer des critiques depuis le IVe siècle
- Alexandre parle déjà de la décadence de l’Empire sous son propre règne.
CONCLUSION :
- Burdeau parle du «malaise dont souffrent aujourd’hui les institutions représentatives ».
- La crise de la représentation est un phénomène politique difficilement objectivable/quantifiable.
Jean Pascal Daloz
=> THÈSE :
- «on est passé de débats en termes de mandat interrogeant la relation de représentation (notamment du pdv de l’indépendance des représentants) à un débat concentré sur leur personne».
=> CONCLUSION :
- Il y’a un changement de référentiel.
Nadia Urbinati et Bernard Manin
=> IDÉE GÉNÉRALE :
- La crise ne porte peut-être pas sur la représentation mais sur l’idée de représentation
- Il y aurait en réalité une crise des mécanismes électifs, de l’élection (aristocratique => cf tirage au sort en politique).
- Il y a donc tout un discours qui consiste à mettre en place d’autres procédés qui remplacent l’élection.
- ≠ entre démocratie représentative et démocratie participative.
=> THÈSE :
- Il y a toujours eu des critiques/tentatives de remplacement de l’élection qui a malgré tout toujours primé dans les démocraties et entre les modes de désignation.
=> CONCLUSION :
- Cette idée d’homologie sociale n’est pas atteinte et l’écart entre représentant et représenté est critiqué alors que le principe d’une élection n’est pas de dégagée une représentation miroir.
Bernard Manin
=> THÈSE :
- «Le gouvernement représentatif s’est indubitablement démocratisé depuis son établissement au sens où sa base s’est élargie et où l’ensemble représenté s’est immensément étendu. En revanche, la démocratisation du lien représentatif, le rapprochement entre représentants et représentés, le poids le plus grand des souhaits des gouvernés sur les décisions des gouvernants se sont avérés moins durables qu’on ne l’avait pensé».
=> CONSTAT :
- La base s’est élargie donc l’élection aussi, mais l’accroissement du corps électoral crée une distorsion plus importante entre représentants et représentés (EX: suffrage censitaire et aristocratie élue = homologie sociale forte).
- Bien que la démocratisation du lien représentatif ait renforcer la légitimité de l’élection, il y a aussi des effets négatifs sentis par la représentation, car plus les gens votent, plus il y a un écart entre R et r.
=> CONCLUSION :
- Si on met en œuvre des élections (pas de représentation sans elles), il y a avantages/inconvénients (+ avantages/inconvénients du gouvernement représentatif).