Séance 3 Approche motivationnelle Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois grandes motivations qui guident le traitement de l’information sur soi ?

A

Quelles sont les trois grandes motivations qui guident le traitement de l’information sur soi ?

  • La valorisation de soi,
  • la consistance de soi,
  • et l’évaluation de soi.
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Q

Définissez et illustrez chacune de ces motivations

A

Définissez et illustrez chacune de ces motivations

  • *1) Le besoin de valorisation de soi** renvoie au fait que les individus sont motivés à établir et maintenir la meilleure image possible d’eux-mêmes et à penser du bien d’eux. Ce besoin est au service de l’estime de soi. Dans ce but, les individus encodent, stockent et évaluent leurs connaissances de soi de façon biaisée.
  • Exemple : la recherche de* ou Sanitioso et Wlodarski (2004) sur les feed back sociaux. PHASE 1 : on conduit les participants à croire qeu soit l’introversion, soit l’extraversion, est associée à la réussite universitaire / PHASE 2 : test de personnalité fictif -> profil général donné sous forme d’une liste de propositions (certaines renvoyant à l’introversion, d’autres à l’extraversion) / TACHE DE DISTRACTION / les participants doivent rappeler les propositions présentées dans leur profil : CCL : si le trait a été rendu désirable, la proposition liée est plus facillement rappelée.
  • *2)** Le besoin de consistance de soi renvoie au fait que les individus cherchent à maintenir une image d’eux-mêmes relativement stable et cohérente dans le temps et les situations.
  • Exemples de résultats de Swann et Read (1981) : Les individus passent plus de temps à examiner un feed-back interpersonnel quand ils s’attendent à ce que ce feed-back vienne confirmer plutôt qu’infirmer une connaissance de soi.*
  • *3) Le besoin d’évaluation de soi** correspond au désir de développer des connaissances de soi exactes, de rechercher la vérité et de se voir sans biais ni distorsion. Un tel besoin aurait pour fonction d’augmenter la certitude des individus à l’égard des connaissances qu’ils ont établies à propos d’eux-mêmes.
  • Exemples de résultats de Trope (1979). Des participants sont confrontés à des tâches présentées comme plus ou moins diagnostiques de leurs capacités dans un domaine ou un autre. Les sujets doivent choisir entre des tâches diagnostiques de leurs capacités ou des tâches non diagnostiques. Trope a montré que les individus trouvent les tâches présentant un haut degré de diagnosticités plus attractives.*
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Q

Avons-nous une perception exacte de ce que nous sommes ? Justifiez empiriquement votre réponse.

A

Avons-nous une perception exacte de ce que nous sommes ? Justifiez empiriquement votre réponse.

Toute recherche d’information ne correspond pas à une recherche d’information exacte, mais plutôt à :

  • une sélection d’informations auto-valorisantes
  • ou confirmant ce que l’on pense déjà de soi.
  • Exemple de l’expérience de Dunning (1995). Pour un trait supposé stable et important pour un individu (qui a des conséquences), les participants désirent davantage recevoir un second feedback lorsque le premier feedback était positif plutôt que négatif.*
  • Pour un trait estimé important et perçu comme modifiable et maléable, les individus cherchent à s’auto évaluer avec exactictitude (même si le feedback est négatif).*
  • Pour un trait estimé comme pas important, les sujets ne sollicitent pas davantage de feedback après le succes qu’après l’echec.*

Plus précisément, quand le domaine a de l’importance pour l’individu, la stabilité perçue d’une capacité ou d’un trait favorise plutôt le besoin d’auto-valorisation alors que la malléabilité perçue d’une capacité ou d’un trait favorise plutôt le besoin d’auto-évaluation.

Quand les gens croient qu’un trait est malléable (i.e., ils croient qu’ils peuvent influencer le fait de posséder le trait en question), ils vont s’intéresser aux techniques d’apprentissage et aux pratiques qui leur permettront d’exprimer le trait. En effet, quand une aptitude ou un trait est considéré comme
modifiable, les individus peuvent minimiser ou justifier l’échec en argumentant qu’il est temporaire. Dès lors, ils peuvent rechercher des feed back même s’ils risquent d’être négatifs.En revanche, quand un trait est stable, les individus préfèrent les feed back positifs.

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4
Q

Quelle est la motivation la plus forte du soi ?

Justifiez votre réponse.

A

Quelle est la motivation la plus forte du soi ?

Justifiez votre réponse.

1) La valorisation de soi est la motivation la plus forte.

2) La consistance de soi, bien qu’un peu moins forte que la valorisation de soi, est aussi une motivation puissante et systématiquement plus forte que la troisième, 3) la motivation à l’évaluation de soi. Les individus manifestent peu de désir d’apprendre de nouvelles choses sur eux-mêmes, c’est-à-dire des informations concernant des aspects incertains de leur soi.
* Exemple de l’expérience de Sedikides (1993). Dans 6 expériences, il propose différents types de feedback parmi lesquels les individus choisissent. Il peuvent obtenir :*

  • de l’information sur des aspects certains de leur personnalité (recherche de consistance)
  • des informations sur des aspects incertains (recherche d’évaluation de soi ou d’exactitude)
  • ou des informations sur des aspects positifs (recherche sur la valorisation de soi)

résulats : dans les 6 expériences, les préférences des sujets vont aux feedbacks positifs .

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