Séance 3 Flashcards
Quelles sont les 2 types de sources documentaires pour appuyer les analyses linguistiques ?
1 - Sources linguistiques
2 - Sources métalinguistiques
Qu’est-ce qu’une source linguistique?
Contes, récits de voyage, actes notariés, sources orales, enregistrements sonore, émissions de radio, tv, etc.
Qu’est-ce qu’une source métalinguistique?
Documents écrits et oraux qui prennent la langue comme objet d’analyse: glossaires, grammaires, dictionnaires, chroniques de langage…
Quelles sont les différentes variétés de français nord-américain?
1- Laurentien
2- Acadien
3- Louisianais
Qu’ont en commun les différentes variétés de français nord-américain?
- Elles sont constituées à partir d’une variété de départ
- De nombreux traits linguistiques communs
> Par exemple : Extension de sens donné aux termes nautiques pour désigner des activités qui ne sont pas nautiques (amarrer, se gréer, embarquer).
Quels colons auraient le plus influencé la variété laurentienne?
Les Normands
Pourquoi le français acadien n’a-t-il pas été influencé par le français de France (paris)?
Parce qu’il s’est développé à partir de familles provenant du Loudunais (qui était une région assez éloignée de Paris). Ce parler a évolué en vase clos et jusqu’à tout récemment, il n’avait aucune influence de Paris ou de Québec.
Donnez un exemple d’une normalisation récente qui n’a pas touché l’Acadie
Abeille (Québec/Montéal), Mouche à miel (Acadie)
La comparaison des parlers français révèle quoi?
Les points partagés par les différents parler nord-américains.
Quels traits étaient intégrés à la langue dès le début de la colonisation de la Nouvelle-France?
Les traits dialectaux
Qui ont fortement influencé l’unification linguistique et où s’est-elle produite?
Les premiers colons l’ont fortement influencée et l’unification linguistique s’est produite dans les 3 foyers du français en Amérique.
Quels colons auraient le plus imprégné la variété laurentienne?
Les Normands
Comment on évolué les différents parlers d’Acadie et de Nouvelle-France.
Acadie: peuplement homogène, isolé, étroit contact avec l’anglais.
N-F: peuplement hétérogène, influence constante du parler parisien.
Vrai ou Faux? La variété laurentienne n’a pas beaucoup influencé la variété acadienne.
Vrai, sauf dans les régions limitrophes du Nouveau-Brunswick. Par exemple: la prononciation du [ɛ] en [a] est attestée au Québec depuis 1688 et en France, mais pas en Acadie.
Quels sont les équivalents en français québécois de l’Acadien:
- Bailler
- Point
- Verne
- Coquemar
- Donner
- Pas
- Aune
- Bombe
Qu’est-ce que beaucoup d’usages de français canadien se retrouvant sur l’Île-de-la-Réunion permettait d’établir?
Les traits partagés remontent aux XVIIe et XVIIIe s. et qu’on peut établir une filiation gallo-romane.
- Exemple: “barre du cou” pour “nuque”
Quel est le cas des anglicismes (pas angliscismes) au Canada?
Certains emplois sont considérés comme anglicismes au Canada mais ils proviendraient du français, puisqu’il ont été attestés à la Réunion qui n’avait pas l’anglais pour adstrat. D’autres “anglicismes” on aussi été attesté à Québec en 1683 (appartement), à l’époque où il n’y avait pas encore l’influence de l’anglais.
Comparaisons du parler français d’Algérie avec la variété laurentienne
- Emploi du conditionnel avec “si”
- “Parler” au lieu de “dire”
- Renforcement des “celui-là” en “celui-là-là”
- “tout” comme adv
- Fermeture du [e] en [i] (maison > mison)
- “assez” pour “beaucoup”
La situation de l’isoglosse entre le français québécois et le français acadien :
Il ne se limite pas à la frontière du N-B: La basse-Côte-Nord appartient à l’aire linguistique des parlers acadiens.
Comment se subdivise l’aire linguistique laurentienne?
Parlers de l’est : Québec
Parlers de l’ouest : Montréal
Parlers du centre : Trois-Rivières
Parlers du Nord-ouest : Abitibi-Témiscamingue (formé à partir de plusieurs parlers)
Comment se subdivise l’aire linguistique acadienne?
- Sud-est : Moncton (traditionnel et chiac)
- Nord-est (Caraquet) et Nord-ouest : rare recours à l’anglais, forte influence du parler laurentien.
- Sud-ouest : Yarmouth
- Cap-Breton : Chéticamp (se rapproche du parler du Sud-est)
- Côte Ouest: Terre-Neuve (se rapproche de la variété de Cap-Breton, car c’est elle qui a colonisé T-N)
Exemples du “Glossaire du parler français au Canada” (1930)
- Moi > [mwe] (Anjou)
- Air = féminin
- Berniques > lunettes (Anjou)
- Deusse, Troisse : féminin des numéros
- Cheux > chez nous = Normandie
- Égalir > Égaler = Normandie et ancien français
Quelles sont les sources pour l’étude de l’évolution phonétique ?
aux XIX-XXe siècles : Atlas, entrevues sociolinguistiques, contes folkloriques.
au XXe siècle: Entrevues radio ou tv
Quelles sont les sources pour l’étude de l’évolution de l’écriture?
XVIIe s. : Chroniques, traités, lettres
XVIIIe s. : Journaux intimes, livres de comptes
XIXe au XXe s. : Chroniques langagières, dictionnaires, grammaires…
Quel est le français le plus conservé depuis l’époque coloniale?
Le français acadien