séance 11 pratique inf en contexte de grande vulnérabilité Flashcards
définition de la maltraitance
C’est le produit de multiples facteurs, qui se combinent dans une infinité d’interactions complexes, liées les unes aux autres. Ce phénomène socio-psychologique doit être considérédansle contextecommunautaireculturel dans lequel la famille et les individus évoluent.
maltraitance englobe (7)
L’abandon; article 38a (LPJ)
La négligence; article 38b (LPJ)
Les mauvais traitements psychologiques; article 38c (LPJ)
L’abus sexuel; article 38d (LPJ)
L’abus physique; article 38e (LPJ)
Trouble de comportement sérieux; enfant/ado article 38f (LPJ) commis des délis/trouble de comportement : centre jeunesse
Ajout d’un nouveau motif de compromission introduit à l’article 38 de la LPJ (2022)
L’exposition à la violence conjugale :
définition négligence
.La négligence est une carence significative, voire une absence de réponses aux besoins d’un enfant reconnus comme fondamentaux sur la base des connaissances scientifiques actuelles ou en l’absence de celles-ci (ou de consensus à propos de celles-ci) de valeurs sociales adoptées par la collectivité dont fait partie ce dernier.
négligence communautaire
Absence ou insuffisance de ressources, de politiques ou de programmes destinés au soutien des enfants et des familles : garderies dont les heures d’ouverture ne permettent pas les horaires non réguliers. (variables, brisés, soir, fin de semaine)
Présence inégale, selon les territoires, de ressources adaptées aux besoins.
Absence ou insuffisance de programmes d’accès à l’emploi qui rejoignent ces familles.
Concentration de difficultés dans certains secteurs : pauvreté, criminalité, écoles recevant un grand nombre de jeunes présentant des retards d’apprentissage.
conséquences de la maltraitance chez enfant
L’augmentation des risques de mortalité ou morbidité sur le plan physique (ex: )
Le risque d’exposition à d’autres formes de mauvais traitements, formes de maltraitance associées
La restriction considérable des occasions normatives de développement cognitif, affectif et social des enfants
Les séquelles développement
cognitif
affectif
physique
social
facteurs de risque de maltraitance (5)
Les conditions socio-économiques familiales
Le stress associé au rôle parentale et à la conciliation travail-famille
L’attitude des parent par rapport à la punition corporelle
La dépression, anxiété et troubles de la personnalité chez le parent
La consommation abusive, d’alcool et de drogues chez le parent
Facteurs de risque de maltraitance¹ 4 catégorie :
enfant, parent, famille, environnement
Facteurs de risque de maltraitance enfant :
Naissance prématurée, anomalies à la naissance, petit poids, exposition aux toxines durant la grossesse
Obésité
Attachement insécure
Tempérament; difficile ou lent
Incapacités physique, cognitive, émotionnelle, maladies chroniques ou sérieuses
Trauma
Groupe de pairs antisocial
Âge
Agressivité
Problèmes de comportement
Déficit d’attention
Facteurs de risque de maltraitance parent
Facteurs de personnalité
Faible estime de soi
Immaturité, Besoin de contrôle externe
Manque de contrôle de l’impulsivité
Dépression/anxiété, Faible tolérance à la frustration, Sentiment d’insécurité,
Manque de confiance
Attachement insécure à ses propres parents
Histoire d’abus, de négligence, de traumas dans l’enfance
Psychopathologies chez les parents
Toxicomanie, Criminalité
Jeune âge de la mère
Haut niveau de stress
Peu d’interactions parents-enfant, attitudes négatives et attributions quant au comportement de l’enfant
Manque de connaissances sur le développement de l’enfant
Problèmes de santé mentale, incluant la dépression de la mère
Facteurs de risque de maltraitance famille
Conflits parentaux et violence conjugale
Structure familiale : monoparentalité, soutien déficient, présence de plusieurs enfants
Supervision inappropriée
Stress familial
Présence d’enfants avec des besoins particuliers
Isolement social, absence de soutien
Séparation/divorce, avec conflits
Points de vue culturels incompatibles (perceptions différentes du développement entre les parents, la société et les dispensateurs de services
Facteurs de risque de maltraitance environnement
Milieu défavorisé
Évènements de la vie causant des stress
Manque d’accès aux soins médicaux, aux soins pour l’enfant et aux services sociaux
Chômage et absence de logement
Isolement social, manque de soutien social
Exposition au racisme, à la discrimination
facteur de protection contre la maltraitance enfant
Tempérament facile. Habiletés sociales
Réseau familial, d’amis, de personnes significatives
Relation d’attachement sécure
Gestion adéquate des émotions
Sens de l’humour
Développement harmonieux
Compétences sociales et affectives
Estime de soi, loisirs, intérêts
Créativité, capacité de résolution de problème, capacités d’adaptation
Implication à l’école, succès scolaire, capacité d’avoir des activités apaisantes (musique, danse, art, journal intime, etc.)
Liens avec des personnes partageant sa culture, sa religion, ses valeurs, etc.
facteur de protection contre la maltraitance parent
Relation d’attachement sécure avec l’enfant
Relation significative avec au moins une personne
Capacité d’adaptation
Capacité de planification
Motivation au changement
Connaissance du développement des enfants
Sentiment de compétences parentales, habiletés sociales
Estime de soi
Sentiment de pouvoir sur sa vie
Réseau familial, informel et formel
Activités pour récupérer
Capacité d’insight, autonomie
Sens de l’humour, créativité
Liens avec des personnes ou des groupes partageant sa culture, sa religion, ses valeurs, ses intérêts, etc.
facteur de protection contre la maltraitance famille
Attachement entre les membres de la famille
Harmonie familiale
Support et intérêt des membres entre eux
Partage d’activités avec les enfants
Présence d’une structure familiale
Bonne communication
Style parental positif
Parents en santé
Pratiques éducatives positives
Activités organisées et supervisées
Limites claires
Attitude d’écoute
Attitudes conséquentes et cohérentes
Support concret pour répondre aux besoins
Ouverture et confiance à recevoir de l’aide
facteur de protection contre la maltraitance environnement
Transport en commun
Disponibilité et accessibilité des services pertinents pour les enfants, les parents, la famille
Ressources communautaires
Programmes de support parental
Diminution de la pauvreté
Augmentation de l’employabilité
Diminution du décrochage scolaire
Engagement au niveau politique pour assurer la réalisation de la mise en place de ces facteurs de protection
ecchymose accidentelles ?
caractéristique
Très fréquentes chez l’enfant et peuvent en avoir quelques-unes en même temps
Souvent de forme ovale ou arrondie, sans bordure distincte
Souvent situées près des proéminences osseuse (ex.: front, genou tibias, coude)
N’ont souvent PAS de tracé reconnaissable (ex : empreinte de main)
signe d’alerte de maltraitance : ecchymose
Ecchymose chez un bébé non mobile (qui ne se déplace pas et ne se retourne pas)
Localisation; nombre* ou dimension inhabituels
Forme définie (ex: empreinte de main; boucle de ceinture; semelle)
stratégies de prévention de la maltraitance (3)
Les stratégies universelles
Les stratégies sélectives
Les stratégies indiquées
Les stratégies universelles
S’adressent àl’ensemble d’une populationet interviennent sur des facteurs de risque de la maltraitance de façon non intrusive et non stigmatisante,sans chercher à ciblerles individus affectés par les facteurs de risque en question (ex.: promotion, information, sensibilisation, éducation, marketing social).
Les stratégies sélectives
Ciblent des groupesd’individus qui partagent un ou des facteurs de risque communs (ex.: familles à faibles revenus, parents adolescents ou très jeunes), et interviennent de manière à contrer le risque de maltraitance chez ces familles à risque (ex.: programmes de visites à domicile pour les familles vulnérables, mesures fiscales pour les familles à faibles revenus).
Les stratégies indiquées
Ciblent des individusqui affichent unrisque élevé(ou cumul de facteurs de risque) ou dessignes précurseursde maltraitance (ex.: enfant signalé à la protection de la jeunesse pour risque sérieux d’abus ou de négligence) (ex.: programmes d’aide aux parents ayant des problèmes de santé mentale, de régulation émotionnelle, de conflits conjugaux/violence conjugale, de consommation).
comment agir collectivement pour prévenir la maltraitance? (5)
RENFORCER LE SOUTIEN ÉCONOMIQUE AUX FAMILLES DÉFAVORISÉES
AGIR SUR LES NORMES SOCIALES POUR PROMOUVOIR DES PRATIQUES PARENTALES POSITIVES
OUTILLER LES INTERVENANTS QUI SOUTIENNENT LES PARENTS
OFFRIR DES SERVICES DE GARDE ÉDUCATIFS À L’ENFANCE ET DES PROGRAMMES D’ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE DE QUALITÉ TÔT DANS LA VIE DE L’ENFANT
FAVORISER L’ACCÈS À DES LOGEMENTS ET DES MILIEUX DE VIE DE QUALITÉ
projet de loi 15 c’est quoi
Lorsqu’un enfant est retiré de son milieu familial, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) doit favoriser l’implication des parents dans la perspective de les amener ou de les aider à exercer leurs responsabilités parentales, à la condition qu’elle soit dans l’intérêt de l’enfant.
La DPJ aura également l’obligation de planifier un projet alternatif visant à assurer sans délai la continuité des soins et la stabilité des liens de l’enfant et ses conditions de vie de façon permanente dans l’éventualité où ce retour ne serait pas dans l’intérêt de l’enfant.
loi 15 article 8 :
Droit de recevoir des services de santé et des services sociaux avec intensité
L’article8 de la loi est modifié afin de préciser que l’enfant et ses parents ont le droit de recevoir des services de santé et des services sociaux adéquats sur les plans à la fois scientifique, humain et social, avec continuité, de façon personnalisée et avec l’intensité requise.
loi 15 article 38
Un nouveau motif de compromission est introduit à l’article 38 de la loi, soit l’exposition à la violence conjugale, laquelle est définie ainsi:
lorsque l’enfant est exposé, directement ou indirectement, à de la violence entre ses parents ou entre l’un de ses parents et une personne avec qui il a une relation intime, incluant en contexte post-séparation, notamment lorsque l’enfant en est témoin ou lorsqu’il évolue dans un climat de peur ou de tension, et que cette exposition est de nature à lui causer un préjudice.
lors de signalement en cas de violence conjugale on doit prendre en considération :
les conséquences de l’exposition à cette violence sur l’enfant;
la reconnaissance de ces conséquences sur l’enfant par l’auteur de cette violence et les moyens pris par ce dernier pour prévenir d’autres situations d’exposition à la violence, le cas échéant;
les actions prises par le parent qui n’est pas l’auteur de cette violence pour protéger l’enfant de l’exposition à cette violence ainsi que les entraves à ces actions posées par l’auteur de cette violence, le cas échéant;
la capacité des ressources du milieu à soutenir les parents dans l’exercice de leurs responsabilités;
l’ordonnance, la condition ou la mesure, de nature civile ou criminelle, concernant la sécurité ou le développement de l’enfant
qu’est-ce que la violence conjugale
La violence conjugale se manifeste dans un couple où les deux partenaires vivent une relation intime et affective. On y retrouve unrapport de domination dans lequel l’agresseur établie et maintient son emprise sur sa victime tout en s’assurant qu’elle ne le quitte pas.
La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques etsexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique.
Ellene résulte pas une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, unmoyen choisi pour dominer l’autre et affirmer son pouvoir sur elle.
Le contrôle coercitif
c’est quoi
défini comme un acte délibéré ou un schéma comportemental de contrôle, de contrainte ou de menace utilisé par un individu contre une personne, un/e partenaire intime ou un/e ex-partenaire, dans le but de la rendre dépendante, subordonnée et/ou de la priver de sa liberté d’action.
Le principal moyen pour instaurer le contrôle est la microrégulation des comportements quotidiens associée aux stéréotypes quant aux rôles féminins, comme l’habillement, la cuisine, le ménage, les relations aux autres, le soin des enfants et la sexualité.»
Exemples de contrôle coercitif : le blâme, l’isolement , le harcèlement
facteurs de risque de violence conjugale
Jeune âge
Faible revenu ou statut socioéconomique précaire
Faible niveau de scolarité
Être séparée ou divorcée
Mauvais traitements durant l’enfance
Dépression
Consommation ou abus de drogues et d’alcool
Tolérance
Victimisation antérieure
Écart de scolarité entre les conjoints
Nombre d’enfants
Grossesse
Conflits conjugaux ou insatisfactions conjugales
Rapport de pouvoir et inégalité entre les hommes et les femmes
Système de croyances culturels et religieux
Rôles et normes de genres traditionnels
le cycle de la violence conjugale avec contrôle
- Tension
L’agresseura des excès de colère, menace l’autre personne du regard, fait peser de lourds silences.
La victimese sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles. - Agression
L’agresseurviolente l’autre personne sur les plans verbal, psychologique, physique, sexuel ou économique.
La victimese sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste - Justification
L’agresseurtrouve des excuses pour justifier son comportement.
Victimetente de comprendre ses explications, l’aide à changer, doute de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation. - Réconciliation
L’agresseurdemande pardon, parle de thérapie ou de suicide.
La victimelui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes.
On parlera de violence conjugale lorsqu’il y a :
Comportements courants faisantpartie de la dynamique relationnelle.
Recherche de contrôle et de pouvoir sur l’autre.
La victime n’osera ni parler ni s’opposer ouvertement au conjoint par peur
La peur et l’impuissance sont des indices importants
conséquences de la violence conjugale
physique :
Problèmes liés à la consommation d’alcool; Douleurs chroniques ; Troubles gastro-intestinaux ; Fatigue chronique et troubles du sommeil ; Syndrome du côlon irritable ; Allergies, problèmes respiratoires ; Maladies cardiovasculaires ou problèmes de circulation sanguine (y compris accident vasculaire cérébral) ; Cholestérol élevé ; Asthme ; Arthrite, fibromyalgie ; Mauvais état de santé perçu ; Blessures physiques : ecchymoses, coupures, égratignures, fêlures, fractures, lésions internes; Limitations fonctionnelles ; Décès par homicide .
psychologique /mental :
Dépression , anxiété; Détresse psychologique; Idéations suicidaires, tentatives de suicide et suicides; État de stress post-traumatique; Automédication et prise d’antidépresseurs.
sexuelle : Grossesse non désirée, suivie ou non d’une interruption volontaire de grossesse (IVG); Troubles gynécologiques; Infections transmissibles sexuellement (ITS), dont virus d’immunodéficience humaine (VIH); Dyspareunie, infection ou saignements vaginaux, irritation et lacérations génitales ).
relation sociale
L’éloigner de ses proches,
la pousser à abandonner ses activités quotidiennes
provoquer des absences répétées au travail, au point, dans certains cas, de lui faire perdre son emploi
l’ensemble des relations interpersonnelles de la victime sont affectées
économique :
L’endettement (emprunt hypothécaire, emprunts bancaires contractés au seul nom de la victime)
Le mauvais dossier de crédit
L’incapacité temporaire ou permanente de travailler
Les frais d’avocat élevés dus à la multiplication des procédures légales de la part du partenaire violent
Le refus de ce dernier de payer la pension alimentaire
Les frais de déménagement et le coût exorbitant des logements
Peut même entrainer les victimes dans la spirale de l’itinérance
CONSÉQUENCES DE LA VC DURANT LA GROSSESSE
Pour la femme enceinte
Pour le déroulement de la grossesse
Pour la femme enceinte:
Gain pondéral insuffisant ;
Difficultés à combler les besoins nutritifs ;
Tabagisme, consommation d’alcool et de drogues;
Infections maternelles;
Exacerbation d’une maladie chronique ;
Stress maternel ;
État de stress post-traumatique
Dépression maternelle ;
Symptômes génito-urinaires inexpliqués, notamment infections fréquentes des reins et de la vessie
Pour le déroulement de la grossesse
Traumatisme abdominal ;
Fausse-couche et mortinaissance ;
Hémorragie ;
Rupture prématurée des membranes ;
Naissance prématurée ;
Décollement placentaire ;
Complications au cours du travail ;
Soins prénataux différés.
IDENTIFICATION DE LA VC type de question :
Vous sentez-vous en sécurité à la maison? Avez-vous peur de lui parfois?
Est-ce que votre conjoint vous contrôle ou essaie de contrôler ce que vous faites?
Est-ce que votre conjoint vous a blessé ou menacé de vous blesser (et/ou lesenfants)? Si oui, quand?
indice de violence conjugale :
État dépressif chronique parfois accompagné d’idées suicidaires. Personnes peu énergiques, ayant un discours très dévalorisant envers elles-mêmes.
Consultations médicales nombreuses pour des motifs autres que la violence subie .
Niveau élevé d’anxiété, avoir des phobies diverses, de l’ angoisse, des crises de panique.
Une femme qui se présente régulièrement pour des problèmes chroniques d’ordre sexuel et/ou gynécologique devrait être systématiquement dépistée.
Consommation d’alcool, d’antidépresseurs et d’autres dépresseurs du SNC.
Blessures récentes ou anciennes, Attention aux cicatrices qui peuvent révéler une longue histoire de VC.
Figure, tête, cou et gorge sont les endroits les plus ciblés.
Blessures souvent bilatérales, et non d’un seul côté, comme c’est le cas pour un accident. Chez les femmes enceintes, ce sont la poitrine, les seins et l’abdomen qui sont généralement touchées.
obstacle à l’identification de la violence conjugale
Manque de sensibilisation et présence de préjugés
Méconnaissance des services disponibles dans leur milieu
Ne pas se sentir concerné professionnellement
Se sentir impuissant et craindre d’orienter les victimes
STRATÉGIES D’INTERVENTION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES EN CONTEXTE DE VC
Explorer et être à l’écoute, posez des questions claires.
Prendre position contre la violence.
Soutenir les personnes dans l’expression de leurs émotions.
Partager ses connaissances.
Évaluer la dangerosité de la situation
Élaborer un scénario de protection
Rédaction de notes d’observation objectives et complètes
EXPLORER ET ÊTRE À L’ÉCOUTE
Les personnes violentées ne parlent pas aisément de la violence qu’elles subissent. Les infirmiers et infirmières peuvent aborder la situation en explorant avec elles les rapports avec leur partenaire.
- Ne pas oublier de leur demander si elles souhaitent en parler.
À quel moment la violence a-t-elle débuté?
Comment se vit la relation conjugale?
Qui prend les décisions dans le couple?
Comment se règlent les conflits avec leur conjoint?
Que se passe-t-il lorsque votre conjoint n’est pas d’accord avec vous?
2 - PRENDRE POSITION CONTRE LA VIOLENCE
Le message des infirmiers et infirmières doit être clair,__________________________.
Les femmes se sentent rassurées lorsque les infirmiers et infirmières prennent ce type de position au cours des échanges.1-2
3 - SOUTENIR LES VICTIMES DANS L’EXPRESSION DE LEURS ÉMOTIONS
Il est important non seulement d’écouter ce que les personnes disent, mais aussi ce qu’elles expriment de manière non verbale. Quels sentiments ou émotions expriment-elles?
Je vous écoute, et j’ai l’impression que vous avez peur de me direquelque chose?
Est-ce que votre conjoint a tendance à vous observer et à vous suivre partout? Est-ce que c’est votreconjoint qui décide comment vous vous habillez?
Est-ce que votre conjoint vous empêche de sortir, ou de voir votre famille, vos amis?
Est-ce qu’il écoute quand vous parlez au téléphone, et veux savoir avec qui vous parlez?
Comment se comporte votre conjoint lorsqu’il est en colère?
4 - PARTAGER SES CONNAISSANCES
Une des façons de redonnerdu pouvoir aux femmes est departager ses connaissancesavec elles.
Parler aux femmesdu cycle de la violence et deson escalade, de sesconséquences sur la santéphysique et mentale les aidentà sortir de la confusion qui leshabite. Elles comprennent quela dynamique prend racine endehors d’elles et qu’elles n’ensont pas responsables.
ÉVALUER LA DANGEROSITÉ DE LA SITUATION
Plusieurs indices peuvent porter à croire que certaines femmes sont en danger.
L’utilisation de listes d’indices(p. 8 à 12) permettant l’évaluation du risque homicidaire peut s’avérer pertinente.
«J’aimerais regarder avec vous une liste d’indices qui peuvent nous aider à évaluer si votre vie ou votre sécurité ou celles de vos enfants sont en danger.»
«Est-ce que votre conjoint a déjà dit qu’il vous tuerait directement ou indirectement ?»
ÉLABORER UN SCÉNARIO DE PROTECTION (3)
Identifier avec les victimes les indices précurseurs de violence.
. Identifier l’abuseur; (prénom)
. Écriture lisible;
. Pas d’abréviation;
. Fréquences des actions. Heure et date des incidents.
Établir avec elles des mesures sécuritaires de base
Identifier les ressources du réseau primaire. (parents, voisins, amis)
ressource pour victimes
Pour information générale : info@maisons-femmes.qc.ca
Site internet du regroupement: https://maisons-femmes.qc.ca/
Site internet de la Fédération : https://fmhf.ca/
ligne téléphonique SOS violence conjugale
CAVACS