Resumé Flashcards

1
Q

Magico-religieux dans les sociétés polythéistes

A

En Mésopotamie les prêtres médecins détiennent le savoir médical, les maux psychiques sont considérés comme une punition des dieux avec comme remède les incantations

En Grèce, dans le temple d’Asclépios à Epidaure

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2
Q

Magico-religieux dans les sociétés monothéistes

A

La folie montre le péché et incarne la punition divine

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3
Q

Le médico-philosophique de l’antiquité

A

Hippocrate, médecin itinérant né à Cos en 460 av JC, opère une rupture avec le MR

Le corpus d’hippocraticum et la “maladie sacrée” fonde son savoir sur l’étude étiologique (cause) étoffée par ses apports nosologiques (description et classification) + des repères semiologiques (signes/symptômes)

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4
Q

Méthode clinique d’Hippocrate

A

Observer, Nommer, Classer, Diagnostiquer, Traiter (ON CD T)

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5
Q

Pilier de la méthode d’Hippocrate

A

Subjectivité et prise en compte du cas individuel

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6
Q

La théorie des humeurs

A

Nous devenons fou à cause de l’humidité du cerveau, la bonne santé réside dans l’équilibre et le juste mélange des “humeurs”

Phlegme = fou calme (froid), chagrin dégoût / Bile = fou braillards et malfaisants (chaud), craintes frayeur

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7
Q

Caritas et infirmitas

A

La Charité et assistance du début du Moyen-âge, le “fou” est perçu comme l’innocent et le pauvre d’esprit auquel le Christ a promis le Royaume des Cieux

La pensée magico-religieuse est de nouveau dominante, avec le succès de saints guérisseurs, la médecine revient à l’usage de rituel

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8
Q

Saint Thomas d’Aquin (1225)

A

Mouvement moniste, interaction constante entre l’âme et le corps

Les affections, émotions et sentiments peuvent entraîner la “folie”

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9
Q

L’âge des ténèbres

A

1486 : Marteau des sorcières, Quand on ne peut trouver aucun remède à une maladie, c’est que cette maladie est causée par le diable, période de l’inquisition

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10
Q

L’humanisme dans la clinique

A

au 18e avec Pinel, Pussin et Esquirol

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11
Q

Philippe Pinel (1745)

A

1793, entrée à Bicêtre

Instaurera le Traitement moral, fruit d’une collaboration avec l’infirmier JB Pussin

1795, nommé à la Salpêtrière et demande la mutation de Pussin

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12
Q

Episode des “chaines” (1792)

A

JB Pussin a déjà commencé les réformes humanitaires en ôtant les chaines des malades guéris ou convalescents à Bicêtre

Ce geste inaugurateur est officialisé dans une prise de vue historique lorsqu’il est muté à la Salpêtrière

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13
Q

Le traitement moral (1809)

A

Dans le Traité de Pinel dès 1799

Début de prise en considération de l’individualité

3 caractéristiques :

Douceur

Bienveillance

Persuasion (autorité du médecin) pour normaliser le malade

L’asile reste le lieu privilégié dans lequel il doit s’exercer

1809, Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale

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14
Q

Jean-Baptiste Pussin

A

Ancien malade de Bicêtre, humeur froide

Devient surveillant

Bienveillance, alliance thérapeutique, subjectivité et pair-aidance

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15
Q

Esquirol

A

Interne de Pinel, il succéda à Pinel comme médecin-chef du service des aliénés de la Salpêtrière avec les même qualités

Se consacre à la reforme conceptuelle de Pinel cad substituer la notion de maladie à celle de délinquance

Etudie les monomanies, manie et démence

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16
Q

Clinique étymologie

A

Grec psukhê “science de l’âme” et klinikê (clinicus) “clinique” cad “ce qui se fait près du lit du malade”

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17
Q

Witmer Lightner (1867-1956)

A

Ouvre la première clinique psychologique accueillant des enfant “retardés et anormaux”,

Positionnement clinique cambré sur l’observation individuelle et la construction d’un enseignement pour finaliser un programme pédagogique et un traitement médical adapté pour chaque cas individuel

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17
Q

Edouard Claparede (1873-1940)

A

première utilisation du mot de psychologie clinique pour désigner les méthodes consistant à “transporter les ressources de la psychologie expérimentale au lit du malade”

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17
Q

Pierre Janet (1859-1947) et sa psychologie des conduites

A

Philosophe, médecin et psychologue, auteur de “L’Automatisme psychologique” (1889)

Sa Psychologie des conduites se compose de la prise en compte de cas individuels et des processus psychiques en jeu observés

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18
Q

Daniel Lagache (1903-1972)

A

Médecin psychiatre, agrégé en philosophie, psychanalyse avec Löwenstein

1947, Chaire de la psychologie générale à la Sorbonne

Souhait d’accorder à la psychologie clinique la spécificité qu’elle mérite, de la rendre autonome et donc d’une séparation avec la philosophie

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19
Q

La psychologie de Daniel Lagache

A

1949 : Conférence “l’unicité de la psychologie” pose la première définition spécifique de la psychologie clinique

L’objet de la discipline est : L’étude approfondie de cas individuel

La singularité de l’individu (la personne totale en situation) est mise au premier plan

Tendances centrales : l’Unification disciplinaire, la conduite, le diagnostic et la méthode clinique

s’intéresse beaucoup à l’usage clinique des tests, instruments privilégiés d’une «clinique armée».

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20
Q

Unicité DL

A

Les tendances expérimentales et celles de la psychanalyse constituent un complémentarité matérialisant l’essence de la psychologie clinique, il tente d’unifier des courants opposés, de dépasser sous une forme créatrice leur opposition

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21
Q

La conduite DL

A

La conduite ne peuvent se comprendre qu’« en situation »

Prise en compte de la singularité de la personne dans son actualité situationnel

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22
Q

Le diagnostic DL

A

Réunit la logique et la complémentarité des investigations liées à la démarche objective (le mesurable) et d’une logique issue du subjectif et singulier appartenant à la personne (influence du courant psychanalytique)

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23
Q

Juliette Favez-Boutonnier

A

Philosophe, médecin et psychanalyste

Succède à Lagache à la :chaire de la psychologie générale à la Sorbonne en 1959

1966, certificat de maîtrise de psychologie clinique

Introduit le sujet en liant la psychologie clinique exclusivement à la phénoménologie

Notion d’implication réciproque

Concept de subjectivité et d’intersubjectivité : un sujet dans lequel tout ce qui est subjectif a une valeur et dont l’expérience essentielle est de se trouver en relation avec autrui

s’éloignera des conceptions de Lagache, déclinant la visée et le désir d’unicité disciplinaire, et réfutera la méthodologie de la « clinique armée », venant lui opposer le concept de « clinique aux mains nues »

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24
Q

Citation de Juliette Favez-Boutonnier

A

« L’étude d’une personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution soit l’approche contrôlée de l’homme par l’homme dans une situation d’implication réciproque. » (psychologie clinique et phénoménologie)

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25
Q

Définition de la psychologie clinique

A

« Discipline psychologique basée sur l’étude approfondie des cas individuels. En termes plus précis, la psychologie clinique a pour objet l’étude de la conduite humaine individuelle et de ses conditions psychologiques (hérédité, maturation, conditions psychologues et psychopathologiques, histoire de vie…) en un mot : l’étude de la personne totale en situation. ». Daniel Lagache

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26
Q

Psychologie clinique, sous-discipline de la psychologie

A

Si elle se différencie des autres champs en ce qu’elle se dote d’une spécificité propre (méthode, professionnel, formation), elle se construit et se nourrit de références multiples qui fondent en soi la richesse de ses paramètres

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27
Q

La psychiatrie

A

grec “psyche” esprit, et “iatros” médecin, discipline médicale

A permis L’étayage de nombreuse nosographies (référencer et de classifier les troubles par critères, actuellement DMS et CIM) qui constituent un langage commun utilisé par tous les cliniciens, afin de mieux comprendre l’étiologie et de mener des actions de santé publique

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28
Q

La psychopathologie

A

Science de la souffrance psychique -> l’étude des troubles mentaux et de la maladie mentale, qui permet la recherche et la compréhension quant à l’étiologie et les mécanismes de ces troubles

Englobe la description des troubles psychologiques et psychopathologiques + les différentes théorisations qui y sont liées

S’articule donc entre des méthodes d’investigations empruntées à la psychologie clinique (méthode clinique), et à la psychiatrie (sémiologie)

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29
Q

La psychologie du développement

A

S’occupe des changements et des processus de transformation dans le fonctionnement psychologique (fonctions cognitives, affectives et sociales) de l’individu au cours de la vie

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30
Q

La psychologie de l’enfant et de l’adolescent

A

Etudie le développement normal et pathologique de l’enfant et l’adolescent sur le plan psychologique, affectif, social, biologique

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31
Q

La psychologie cognitive

A

Concerne l’étude du fonctionnement cognitif (ou mental et psychologique), les structures et mécanismes généraux (la mémoire, l’intelligence, les émotions, la perception…)

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32
Q

Le courant structuralisme

A

Postulat que toute expérience humaine est la résultante d’une combinaison de composantes élémentaires dont l’analyse permettrait l’approche du fonctionnement des processus psychiques

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33
Q

Wilhelm Wundt (1832-1920)

A

Souhaite conférer à la psychologie une dimension plus expérimentale

Ses apports conduisent à envisager une psychologie physiologique

Tentera de comprendre le processus de la perception et de la sensation

Propose une compréhension de l’esprit qui passe par la connaissance des éléments qui la constituent (structuralisme)

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34
Q

Gustav Theodor Fechner

A

Se préoccupe des rapports entre l’âme et le corps

Enonce “la loi psychophysique fondamentale” (1860) -> la sensation croît comme le logarithme de l’excitation

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35
Q

Le courant fonctionnaliste

A

Une approche dynamique des processus mentaux qui tente ainsi d’expliquer les processus psychiques en terme de rôle et de fonction

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36
Q

William JAMES (1842-1910)

A

L’investigation ne doit pas se réduire à l’analyse de structures et d’éléments décomposés (cf le structuralisme)

Expliquer la fonction du comportement au sein d’un environnement et d’un contexte particulier

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37
Q

Le courant gestaltiste (Psychologie de la forme)

A

Les processus psychiques ne sont pas considérés, comme une mosaïque psychique mais constitués de globalité, de forme (métaphore de la peinture)

Max WETHEIMER (1880-1943), Kurt KOFFKA (1886-1941), Wolfgang KOHLER (1887-1967)

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38
Q

Le courant behavioriste

A

Le plus dominant dans le année 20 au US, il portait intérêt à la manière dont les événements environnementaux influençaient le comportement

Basé sur le postulat de stimulus-réponse

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39
Q

Ivan Pavlov (1949-1936)

A

Le conditionnement classique viendrait expliquer une multiplicité de réponses apprises

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40
Q

Burrus Frederic Skinner (1904-1990)

A

Notion de conditionnement opérant (1953 “le comportement des organismes”), “Aucune description de l’interaction entre l’organisme et son milieu n’est complète si elle n’inclut l’action du milieu sur l’organisme après qu’une réponse a été produite”

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41
Q

Le courant cognitiviste

A

Né en réaction au behaviorisme avec le souhait de ne pas savoir réduite l’analyse du fonctionnement psychique au stimulus-réponse

Etudie les systèmes cognitifs de connaissances et les processus de traitement de l’esprit, un esprit considéré comme un processus de traitement de l’information (La métaphore de l’ordinateur)

Cognition = l’ensemble des activités mentales impliquées dans nos relations avec l’environnement

Neisser Ulric (1928-2012), “Cognitive Psychology”

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42
Q

Le courant psychanalytique

A

Procédé pour l’investigation de processus animiques (relatif à l’âme) et méthode de traitement des trouves névrotiques, qui se fonde sur cette investigation

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43
Q

Cursus

A

L3 + M5 -> 10/20

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44
Q

Le titre protégé

A

loi de juillet 1985, loi 85-772

Permet de poursuivre toute personne utilisant abusivement ce titre (usurpation)

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45
Q

Numéro ADELI

A

Automatisation des Listes

Obligatoire pour les psychologue

Système d’information national relatif aux professionnels relevant du code de la santé publique, du code de l’action sociale et des personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue

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46
Q

Déontologie

A

l’ensemble de principes et règles éthiques (Code de déontologie) qui gèrent et guident une activité professionnelle et déterminent les devoirs minimums exigibles

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47
Q

Code de Déontologie des Psychologues

A

signé le 22 mars 1996 par L’AEPU, l’ANOP, le SFP et consolidé le 9 septembre 2021

Adopté par 28 organisations de psychologue

Sa finalité est avant tout de protéger le public et les psychologues contre les mésusages de la psychologie et contre l’usage de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie + Vient symboliquement unifier une nouvelle fois la profession

Pas inscrit dans la loi et pas juridiquement opposable

Garantie pour le patient la validité de l’obtention du titre et du droit de l’exercice professionnel contrôlé par l’ARS

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48
Q

Le rôle du psychologue clinicien

A

Multiples exercices professionnels, dans des secteurs d’activité pluriels mais culture professionnelle commune, méthode singulière (clinique) et règles déontologiques strictes et un socle commun (LMD)

Les activités majoritaires sont le Bilan psychologique, L’accompagnement (psychothérapie), la Dimension pédagogique et la Recherche

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49
Q

La diversification des domaines d’interventions

A

les interventions du psychologue clinicien se sont considérablement élargies

Plusieurs secteurs: la santé, l’enfance et la famille, l’école et la formation, le travail, la justice et le libéral

50
Q

Etymologie de la psychopathologie

A

grec psuché (psyché), logos (langage / étude) et pathos (souffrance, la maladie) cad l’étude de la pathologie du psychisme

51
Q

Histoire de la psychopathologie

A

Apparaît en 1783 dans une revue allemande puis en 1878 pour désigner la psychiatrie et ensuite en 1880, Théodule Ribot crée la méthode pathologique

Naissance de la psychopathologie par K. Jaspers dans “Psychologie générale”

52
Q

Définition de la psychopathologie

A

Etude des troubles psychiques, leurs compréhensions et leurs connaissances (psychopathologie = élaboration de la théorie, psychiatrie = son application, la thérapeutique)

53
Q

Etymologie du Symptôme

A

préfixe “avec” et d’un suffixe “arriver / survenir” -> “ce qui survient ensemble” ce qui “concourt” ou “coïncide”

54
Q

Symptôme

A

Signe de la présence d’une souffrance ou du moins d’un fonctionnement inhabituel

55
Q

Sémiologie

A

constitue l’observation des signes et des symptômes d’un état pathologique et permet l’étude des manifestations cliniques d’un dysfonctionnement, incluant l’éprouvé subjectif et les manifestations extérieures du vécu du patient

56
Q

L’examen sémiologique

A

S’inscrit dans une démarche dynamique, venant replacer le symptôme dans l’histoire du sujet, le vécu, la souffrance subjective du sujet

57
Q

La norme

A

La psychopathologie pose une distinction entre le normal et le pathologique

L’individu devient la norme, le « normal » est le fonctionnement optimum pour l’individu par rapport à ses caractéristiques psychologiques propres

Il existe un continuum entre les différents modes de fonctionnement psychique

58
Q

Critère permettant de penser la norme

A

-Le contexte : La souffrance psychique s’exprime dans le dynamisme d’éléments contextualités

L’intensité et la durée de l’expression d’un trouble

La dangerosité pour soi et pour les autres

La déviance et le comportement inadapté

Le contact avec la réalité

59
Q

Diagnostique

A

Résultat final d’un processus complexe et Reflet des méthodes cliniques, centrées sur la singularité du cas individuel

Ne doit pas se limiter à la désignation de la pathologie : un sujet ne saurait se réduire à cette simple approche

Modèle multidimentionnel, diverses évaluations pluridisciplinaires généralement croisé par le psychiatre

Doit se faire sur un modèle bio-psycho-social

60
Q

Structure freudienne (analogie du cristal)

A

Névrose (L’angoisse de castration), Psychose (Angoisse de morcellement), Fonctionnement limite (Angoisse de perte d’objet)

Névrose / Perversion / Psychose

61
Q

DSM V (2013), American Psychiatric Association

A

Outil qui permet la construction de grilles et d’échelles

Evalue l’intensité des troubles d’une façon globale (aide au diagnostic) mais aussi d’une façon spécifique (pour chaque trouble diagnostiqué)

Mais Impose une lecture classifiée des troubles mentaux considérés en dehors de toute considération théorique de leur étiologie

62
Q

CIM 11 (classification internationale des maladies et des problèmes de santé connexes)

A

Les descriptions cliniques exposent les signes et les symptômes essentiels de chaque trouble, ainsi que certaines caractéristiques associées importantes mais moins spécifiques

Les “directives pour le diagnostic” précisent les éléments habituellement requis pour un diagnostic de certitude : nombre de symptômes, importance relative de chaque symptôme, durée des manifestations pathologiques

63
Q

Utiliser les classifications actuelles

A

De manière rattachée à la dynamique du sujet (sinon c’est des inventaires)

Ce sont des repérages et des guides pour le clinicien

Elles n’ont pas la prétention de limiter la pensée clinique et subjective

64
Q

Méthode clinique

A

Ensemble de dispositifs et d’outils cliniques qui œuvre vers l’observation clinique du cas individuel et de l’approche de la subjectivité de la personne, prise en situation, dans un contexte bio-psycho-social

Etude de la personne totale en situation (Daniel Lagache)

65
Q

La clinique de D. Lagache

A

Se base sur l’étude approfondie des cas individuels

Envisage l’homme en conflit et l’homme total en situation

66
Q

D. Anzieu

A

Psy clinique = la nature des opérations avec lesquelles le psychologue approche les conduites humaines

Différentes techniques qui relève d’un clinique instrumentale (armée) et d’une clinique basée sur l’entretien

L’approche clinique se différencie de l’approche expérimentale et psychanalytique, elle a une ouverture sur les autre discipline

Accent de la psy clinique sur le point de vue adaptatif et interrelationnel

67
Q

Claude Revault d’Allonnes

A

Importance du sujet et de sa place dans le champ social, de ses rapports complexes avec le fonctionnement social

68
Q

Jean Louis Pedinielli

A

Conteste les conceptions précédentes qui restreignent la psychologie clinique à des conceptions non objectivantes, très proche du modèle psychanalytique

Psy clinique = Sous discipline de la psychologie dont l’objet est : l’étude, l’évaluation, le diagnostic, l’aide et le traitement de la souffrance psychique quelle que soit son origine

69
Q

Vision dichotomique de la méthode clinique (20e siècle)

A

Clinique objectivante ou clinique armée, s’appuie sur un matériel dit “standardisé”

Clinique à mains nues, proches de la psychologie humaniste, et investies par le courant psychanalytique

Y Penser la subjectivité et le cas individuel reste un paradoxe (seul paramètre d’une situation-test ou seule appréciation du clinicien)

70
Q

Vision actuelle de la méthode clinique

A

Porter un autre regard, celui de la globalité en maniant les différents paramètres et outils cliniques

Idée d’un continuum de réflexion et d’analyse au cœur du dispositif d’une méthodologie clinique évolutive (qu’elle peut se modifier et se repenser en fonction de l’évolution de la personne) :

Incluant l’évaluation bienveillante

S’appuyant sur le relationnel avec la personne prise en situation

En l’incluant dans le dispositif d’accompagnement et de proposition de méthodes pour le construire

La notion de subjectivité et du cas individuel, approchées de manière multidimensionnelle s’intègre dans cette idée de continuum méthodologique

71
Q

Démarche inductive

A

S’appuie sur l’observation des faits, et sur cette base, le chercheur va opérer une généralisation

Périlleux de proposer des généralités à partir de faits d’observation (tous les cygnes sont blancs car j’ai observé des cygnes blancs) + “biais de l’observateur” ou “confirmation de ses hypothèses”, risque d’engendrer des distorsions graves dans l’écoute de la souffrance de l’autre

72
Q

Démarche déductive

A

Raisonnement considérant que dès lors qu’une loi est générale, elle doit s’appliquer dans un cas particulier

S’assurer que la loi générale est validée pour ensuite l’utiliser (un cygne noir ne peut pas appartenir à la catégorie des cygnes car tous les cygnes sont blanc) et ne se soucie pas de savoir si le cas particulier valide la loi générale (exceptions)

73
Q

Démarches hypothético-déductive

A

Forces des deux autres démarches, consiste à poser des hypothèses (induction) et à utiliser un raisonnement (déduction) qui permet de confirmer ou d’infirmer ses hypothèses par le biais d’un cadre méthodologique qui nécessite, en psychologie clinique, la rencontre de sujets

La « Réfutabilité » des hypothèses

Problème possible sur le plan éthique (fins idéologiques scandaleuses) et déontologique (placebo à des patients)

74
Q

La validité sociale

A

Critère pour construire un cadre éthique et déontologique pour la recherche en psychologie clinique

Trois niveaux :

la signification sociale des objectifs de la recherche ;

l’adéquation des procédures ;

l’importance des effets de la recherche dans la société

Suppose le consentement éclairé du patient

75
Q

Histoire de la mesure

A

1890, James Mckeen Cattell utilise le terme avec l’article “tests mentaux et mesures”, épreuve composée de 10 tests (étude des sensations critiqué par Binet au profit des facultés psychiques supérieures)

1905 : première échelle métrique de l’intelligence par Alfred Binet, un outil pour le diagnostic rapide de l’arriération, qui deviendra une évaluation de l’intelligence en 1911

76
Q

L’évaluation clinique aujourd’hui

A

Motivée par un but et une demande

Une des constitutions de l’action la plus spécifique au psychologue clinicien : l’examen psychologique

S’accomplit sur le socle de l’alliance thérapeutique

Répond à une problématique initiale, façonnée à l’aide d’utilisation d’outils et une transmissions des conclusions aux parties intéressées et aux besoins de la personne et du cas individuel

77
Q

Pourquoi évaluer

A

Devoir éthique et déontologique + de rendre compte de son travail d’observations et d’investigations + Préventif

Fiabilise le point de vue subjectif

78
Q

Critères et caractéristiques de l’évaluation

A

Utilisation d’un matériel standardisé pour permettre la comparabilité des résultats

Connaissances et formation

Accessible aux intéressés (Restitution, investissement du patient et co-construction)

79
Q

Les évaluations psychométriques

A

S’intéressent à l’ensemble des habiletés intellectuelles

Le QI (Quotient Intellectuel) mesure l’efficience intellectuelle avec un score pour la situer par rapport à la population d’âge comparable

80
Q

Outil d’évaluation de première intention

A

premier regard qui ouvre à des investigations plus fines, dites de seconde intention

81
Q

L’échelle d’intelligence de David WECHSLER (Psy US)

A

1939, première version de l’Échelle d’Intelligence de Wechsler-Bellevue

Enfants de 5 à 15ans le WISC 5 (Wechsler Intelligence Scale for Children), de 4 à 6 ans la WPPSI (Wechsler Preschool end Primary Scale of Intelligence), adulte la WAIS 4 (Wechsler Adult Intelligence Scale)

Mesure différentes indices, évalués par un ensemble d’épreuves

82
Q

Le K-ABC

A

Publié en 1993 et composée de subtests dont les consignes, ainsi que les réponses, peuvent être données par gestes

Permet l’évaluation du fonctionnement intellectuel des enfants malentendants, des enfants présentant des difficultés de langage et des enfants non francophones

83
Q

Les évaluations neuropsychologiques

A

Vise à saisir les liens entre le fonctionnement du cerveau et le comportement, soulignant les modifications cognitives, consécutives à une lésion cérébrale ou à une pathologie …

84
Q

La NEPSY II

A

Permet tout d’abord d’observer l’enfant ou l’adolescent dans une situation où ce dernier doit mettre en œuvre sa pensée

Outil pluridisciplinaire (orthophonistes, psychomotriciens et ergothérapeutes)

85
Q

Le d2-R

A

Se concentre sur les foncions attentionnelles, mise en lien avec les autres fonctions psychologiques

Consiste à repérer et barrer des caractères cibles (d’accompagnés de 2 traits) parmi un grand nombre de caractères distracteurs

86
Q

Le WCST

A

Evalue le raisonnement abstrait et l’aptitude à adapter sa stratégie cognitive en fonction des modifications de l’environnement

Fait appel à l’organisation et la planification du sujet

Appareillage de cartes selon une règle que l’on ne lui indique pas et qu’il doit découvrir et utiliser les feed-back du praticien

87
Q

Le test STROOP

A

Lié à l’effet Stroop : interférence du traitement automatique

Présente visuellement des mots dénommant des couleurs, écrits en encre de différentes couleurs, du mot lus

Mets en jeu l’inhibition, mécanisme essentiel dans le bon fonctionnement de l’attention

88
Q

Les évaluations relatives à l’autonomie et au développement

A

But d’éclairer et d’aiguiller les axes d’un projet d’accompagnement

89
Q

Évaluation du comportement socio adaptatif (Vineland II)

A

Test de référence pour évaluer le niveau d’adaptation et d’autonomie

Explore des domaines majeurs liés à la communication, les compétences en vie quotidienne et la socialisation + motricité (enfant > 7 ans) en 117 questions

Se présente sous la forme d’un entretien semi-structuré avec les parents

90
Q

Les évaluations relatives à la cognition sociale

A

Ensemble des aptitudes et expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus, et permettant d’expliquer les comportements humains individuels ou en groupe

91
Q

Mesure du déficit de reconnaissance des émotions faciales. Test de reconnaissance des émotions faciales (TREF)

A

Permet d’évaluer la capacité à reconnaître 6 émotions universelles (joie, colère, tristesse, peur, dégoût et mépris), présentées à neuf intensités d’expression s’étalant de 20 % à 100 %

Diminution significative des performances dans la schizophrénie

92
Q

Test de faux-pas

A

Evalue la capacité du participant à analyser le sens sous-jacents des scènes sociales courantes en identifiant les faux-pas

Permet d’estimer l’attribution d’états mentaux affectifs et épistémiques (théorie de l’esprit affective et cognitive)

93
Q

Les évaluations relatives aux aspects sensoriels

A

Les études actuelles décrivent un trouble du traitement des informations sensorielles au niveau du Système Nerveux Central avec des difficultés à moduler, à filtrer ou comprendre le message, qui est perçu trop ou pas assez fort

La personne peut se montrer hyper-sensible (réponse exagérée) ou hypo-sensible (absence de réponse)

94
Q

ESAA (adulte)

A

Permet d’évaluer la sévérité des perturbations de la réactivité sensorielle de manière globale et pour chaque modalité sensorielle par l’observation de ses comportements dans sa vie quotidienne ou/et lors d’une séance d’évaluation standardisée à l’aide d’une « mallette sensorielle »

95
Q

Autres échelles d’évaluation de la sensorialité

A

Profil sensoriel de Winnie DUNN sous forme d’un auto-questionnaire et de mise en situation

le Profil Sensoriel et Perceptif Révisé de Olga BOGDASHINA

96
Q

La clinique des tests projectifs

A

Pas expressément rattachées à la psychanalyse car les tests projectifs se trouvent davantage associés aux concepts d’aperception, d’expression, de symbolisation

“les opérations mentales mises en œuvre au cours de la passation des épreuves projectives sont susceptibles de rendre compte des modalités de fonctionnement psychique propres à chaque sujet dans leur spécificité mais aussi dans leur articulations singulières.” Catherine Chabert

Remis en cause de par leur manque de fiabilité scientifique et leur dépendance à l’interprétation du clinicien

97
Q

Le test des taches d’encre, le Rorschach

A

Créé en 1921 par le psychanalyste Herman Rorschach

Composé de 10 planches représentant des tâches d’encres qui se différencient par la couleur (noire, noire et rouge ou en couleurs) et par la forme

Selon Rorschach laisse apparaître l’organisation de la pensée, la manière dont on se perçoit, perçoit les autres et le monde

98
Q

Le patte noire

A

Imaginé par Louis Corman, psychiatre français et destiné aux enfants de plus de cinq ans

Met en scène un petit cochon appelé Patte-Noire, avec d’autres petits cochons et vise à travers les conceptions psychanalytique à explorer les conflits de l’enfant

99
Q

Approche générale de l’examen psychologique (ou bilan)

A

Seule action spécifique au métier de psychologue clinicien

Requiert une connaissance empirique, une analyse fine en appui de l’utilisation aguerrie des méthodes cliniques, de l’observation et de la pratique clinique, dans le but d’approcher, cas individuel, subjectivité et singularité

Inclut la participation active et dynamique du sujet, hautement centralisé comme acteur et explorateur de son propre fonctionnement psychologique

Photographie de l’approche multidimensionnelle de la personne, qui viendraient caractériser le fonctionnement propre de la personne en lien avec un contexte, une situation

100
Q

Définition et nature de l’examen psychologique

A

Se situe dans le concret d’une rencontre avec la personne

Le choix judicieux des outils, répond à l’impératif d’œuvrer vers la compréhension du fonctionnement psychique du sujet, d’approcher le cas individuel pris en considération avec les éléments contextuels

Une évaluation clinique approfondie du fonctionnement psychologique global d’une personne réalisée au moyen d’instruments psychologiques divers et validés

101
Q

Objets essentiels de l’examen psychologique

A

Le fonctionnement psychique

La méthode (faisant l’objet d’une observation fine et étayé, appuyé d’un matériel concret)

La démarche dynamique issue d’une relation

102
Q

Approche de l’examen psychologique

A

Composite : plusieurs étapes/moments/entretiens cliniques/évaluations

Intégrative : nécessité de mobiliser l’ensemble des connaissances appropriées et pluridisciplinaires, pour approcher le fonctionnement psychique et la subjectivité de la personne + Implication du patient dans sa démarche et son processus d’examen psychologique

103
Q

Premier temps de la rencontre

A

Alliance thérapeutique : permet la création d’un terreau fertile de confiance pour créer une relation avec la personne, pour favoriser la collaboration active du patient

Crée du cadre informatif afin de rendre le patient acteur de son examen psychologique en informant et expliquant la démarche de l’examen psychologique à la personne

L’examen psy est toujours motivé par une demande initiale (personne, tiers, institution, justice, psy lui-même)

Intéressant de pouvoir proposer un examen psychologique en début de parcours + dans des moments significativement pertinents

104
Q

L’anamnèse

A

Signifie retour à la mémoire, l’évocation par le sujet lui-même, de son passé

Permet et désigne la reconstitution de l’histoire de la problématique, des troubles de la pathologie

105
Q

L’anamnèse en psychologie

A

Désigne le développement personnel, les perceptions et discours introspectifs en interaction avec les situations/contexte/environnement, les antécédents familiaux, et l’histoire de la plainte, de la souffrance de la personne et de l’émergence de ses symptômes pris en situation

Le but est de recueillir tous les éléments contextuels-objectifs et subjectifs qui pourraient contribuer à alimenter les investigations liées à l’état présent

Source explicative pour évoquer les troubles/problématiques/difficultés présentes

106
Q

Le temps des évaluations

A

Le psy va devoir faire des choix judicieux d’outils cliniques, afin de les proposer au sein du bilan

Les évaluations sont des outils favorisant l’observation clinique globale du fonctionnement de la personne

Chaque outil d’évaluation doit être soigneusement expliqué afin que le patient puisse comprendre la finalité de la démarche dans laquelle il peut alors s’investir

107
Q

Les conclusions

A

L’examen psychologique donne lieu à un document officiel finalisé, restitué de manière directe au patient et/ou aux demandeurs

Les préconisations

L’examen psychologique peut poser des hypothèses diagnostiques, (évaluation et éclairage diagnostique) c’est-à-dire la mise en synergie des problématiques relevées et en lien avec le fonctionnement du sujet pris en situation + accent sur la dynamique des retentissements et l’impact dans le quotidien du patient

Préconisations en lien avec ses retentissements observés et les moyens d’actions que peut développer le patient (aménagement/adaptation de son environnement, axes de thérapies adaptées)

La restitution

La restitution passe toujours par un entretien de restitution avec la ou les personnes intéressées

L’entretien doit être cadré et balisé afin que la restitution, parfois moment difficile, puisse accueillir et réceptionner l’affect qui lui est lié sans créer des fragilités supplémentaires

Nécessité d’instaurer le cadre et un discours qui puisse aider la personne à percevoir son fonctionnement global (bienveillance, non jugement)

Nécessité que l’écrit soit compréhensible

108
Q

Réhabilitation psychosociale

A

La réhabilitation psycho-sociale est une philosophie de soin vers le rétablissement. Elle permets d’œuvrer vers un maillage de soins en fonction des projets de vie de la personne, décidé avec la personne, pour aussi renforcer le pouvoir d’agir, le pouvoir de décision et d’action de la personne (l’empowerment).

109
Q

Rétablissement

A

“L’objectif ultime de l’expérience de rétablissement n’est pas nécessairement de retrouver la santé en terme de rémission de symptômes. Il s’agit plutôt pour une personne, de parvenir à l’utilisation optimale de ses ressources personnelles et environnementales afin d’atteindre un état de bien-être et d’équilibre dans les conditions de vie qu’elle même aura choisies” Shery Mead et Mary Ellen Copeland

110
Q

Dimension du rétablissement

A

Le rétablissement clinique implique une rémission symptomatique. Il est la cible habituelle des prises en charge psychiatriques.

Le rétablissement social découle de l’acquisition d’une situation autonome du point de vue du logement, du revenu et des occupations

Le rétablissement fonctionnel est la capacité à gérer des situations

Le rétablissement personnel est le retour à une existence satisfaisante pour la personne

111
Q

La remédiation cognitive (cognition sociale, neuro-cognition)

A

Intervention thérapeutique non médicamenteuse, qui a sa place dans le processus de réhabilitation psychosociale. Elle se constitue et implique une pratique d’entrainement aux habilités cognitives, dans le but d’améliorer le fonctionnement cognitif sur le long terme

Evaluation préalable de la plainte cognitive

Mise en place de programme avec le patient (RECOS, NEAR, GAIR, IPT…)

Transfert des acquis dans le quotidien

Bilan à 6 mois pour la personne

112
Q

La psychoéducation

A

La psychoéducation et l’ETP accompagnent la personne dans la compréhension de ses troubles psychiques (autoanalyse et diagnostic) et dans l’acquisition d’outils utiles et de compétences d’autosoins pour gérer ses troubles au quotidien (affirmation de soi, techniques de communication, relaxation, méditation). Les programmes participent à l’amélioration de la qualité de vie de la personne, en favorisant la reprise de pouvoir sur sa santé et sa vie (empowerment), et en contribuant à son rétablissement.

113
Q

Psychopathologie cognitive

A

Porte intérêt aux retentissements des difficultés cognitives, émotionnelles (cognition sociale et neurocognition), aux comportements délétères pour la santé et le bien-être dans toutes les sphères de la vie (permets de nouvelles techniques thérapeutiques efficaces)

114
Q

Modèle bio-psycho-social

A

Englobe l’ensemble des dimensions/facteurs propres à la subjectivité du patient, son histoire, son environnement

115
Q

Cadres réglementés existants propre à la bonne conduite de l’examen psychologique

A

Recommandations internationales sur l’utilisation des tests. Pratiques psychologiques.

Le consensus sur l’examen psychologique de l’enfant et de l’adolescent.

116
Q

Réhabilitation psychosociale

A

La réhabilitation psycho-sociale est une philosophie de soin vers le rétablissement. Elle permets d’œuvrer vers un maillage de soins en fonction des projets de vie de la personne, décidé avec la personne, pour aussi renforcer le pouvoir d’agir, le pouvoir de décision et d’action de la personne (l’empowerment)

Interventions et pratiques de soins : psychoéducations, remédiation cognitive, habilités sociales

117
Q

Rétablissement

A

« Le rétablissement est un processus, non pas un résultat ou une destination. Le rétablissement est une attitude, une manière d’approcher ma journée et les défis auxquels je fais face. Être en rétablissement signifie que j’ai certaines limitations et qu’il y a des choses que je ne peux pas faire. Mais plutôt que de laisser ces limitations devenir une occasion de désespérer et de renoncer, j’ai appris qu’en étant consciente de ce que je ne peux pas faire, je peux aussi m’ouvrir à toutes les possibilités des choses que je peux réaliser. » Patricia DEEGAN personne pair aidante atteinte de schizophrénie, psychologue US

118
Q

Dimension du rétablissement

A

Le rétablissement clinique implique une rémission symptomatique. Il est la cible habituelle des prises en charge psychiatriques.

Le rétablissement social découle de l’acquisition d’une situation autonome du point de vue du logement, du revenu et des occupations

Le rétablissement fonctionnel est la capacité à gérer des situations

Le rétablissement personnel est le retour à une existence satisfaisante pour la personne

119
Q

La remédiation cognitive (cognition sociale, neuro-cognition)

A

Intervention thérapeutique non médicamenteuse, qui a sa place dans le processus de réhabilitation psychosociale. Elle se constitue et implique une pratique d’entrainement aux habilités cognitives, dans le but d’améliorer le fonctionnement cognitif sur le long terme

Evaluation préalable de la plainte cognitive

Mise en place de programme avec le patient (RECOS, NEAR, GAIR, IPT…)

Transfert des acquis dans le quotidien

Bilan à 6 mois pour la personne

120
Q

La psychoéducation

A

La psychoéducation et l’ETP accompagnent la personne dans la compréhension de ses troubles psychiques (autoanalyse et diagnostic) et dans l’acquisition d’outils utiles et de compétences d’autosoins pour gérer ses troubles au quotidien (affirmation de soi, techniques de communication, relaxation, méditation). Les programmes participent à l’amélioration de la qualité de vie de la personne, en favorisant la reprise de pouvoir sur sa santé et sa vie (empowerment), et en contribuant à son rétablissement.

121
Q

Psychothérapie

A

Les psychothérapies visent un changement psychologique positif en utilisant des méthodes psychiques

Approches cognitivo-comportementales (TCC), les approches psychanalytiques, systémiques, et humanistes

122
Q

Alliance thérapeutique

A

Qualité de la relation patient-thérapeute, il s’agit d’une adéquation entre la demande du patient et la prise en charge proposée + ce qui se met en place au niveau relationnel dans le cadre thérapeutique

123
Q

Troubles Bipolaires

A

Pathologie clinique débutant chez le jeune adulte

Trouble récurrent/dérèglement de l’humeur alternant des phases d’expansion/exaltation de l’humeur avec une augmentation de l’énergie et des activités (manie ou hypomanie), et des baisses de l’humeur (dépression), avec des intervalles libres plus ou moins longs. Le trouble évolue selon habituellement deux phases, en alternance (phase maniaque et phase dépressive)

124
Q

Schizophrénie

A

La schizophrénie se caractérise par une expression clinique hétérogène. Les symptômes schizophréniques appartiennent à trois dimensions principales : positive (hallucinations et délire), négative (aboulie, apathie et retrait social) et désorganisée (troubles du cours de pensée, incohérence des actions et ambivalence affective). Ils sont généralement associés à des déficit neurocognitifs (troubles de l’attention, de la mémoire et des fonctions exécutives), qui contribuent fortement au handicap psychique causé par la schizophrénie.

Repéré davantage à l’adolescence ou à l’âge adulte jeune (car élagage synaptique ou facteur s de stress et de vulnérabilité)