Reconnaissance et Spécificité Flashcards
Reconnaissance et Spécificité Pour introduite
1896 : Première utilisation du terme de psychologie clinique
1947 : reconnaissance de la spécificité
1971 : création du premier diplôme de psychologie clinique
Grec psukhê “science de l’âme” et klinikê (clinicus) “clinique” cad “ce qui se fait près du lit du malade”
La clinique psychologique de Witmer Lightner (1867 – 1956)
Début de la psychologie clinique au E-U
1896, philadelphie : Witner Lithner ouvre la première clinique psychologique accueillant des enfant “retardés et anormaux”, ayant des difficultés scolaires et des troubles du comportement
Les enfant deviennent son objet central d’étude
Son positionnement clinique se cambre sur l’observation individuelle et la construction d’un enseignement
1919 : l’APA (American Psychological Association) ouvre une section clinique afin d’officialiser sa méthode basée sur l’étude des cas individuels
Importance du sens de l’observation et de l’identification des manquements observés chez ces enfants
Permettre de finaliser un programme pédagogique et un traitement médical adapté pour chaque cas individuel
L’émergence du terme clinique, quelques apparitions
douard Claparede (1873-1940), neurologue et psychologue : première utilisation du mot de psychologie clinique pour désigner les méthodes consistant à “transporter les ressources de la psychologie expérimentale au lit du malade”
Sigmund Freud (1856-1939) : A évoqué le terme de “psychologie clinique” dans une lettre à Fliess
Paul Hardenberg et Paul Valentin : utilisent le terme et fondent la “Revue de psychologie clinique et thérapeutique”. La psy clinique se distingue de la psy expérimentale. Tout en puisant dans les recherches de laboratoire de précieux renseignements, elle observe la vie psychologique elle-même, considérée comme un tout concret et réel.
Dans ses prémices d’utilisation, le discours reste allié au champ médical de la psychophysique (psychologie médicale)
Pierre Janet (1859-1947) et sa psychologie des conduites
Se penche sur la maladie mentale et les “affections nerveuses”
Elève de Ribot
Philosophe, médecin et psychologue
Commence ses études médicales à l’hôpital psychiatrique du Havre où il traite des patients diagnostiqués “névrosés” pour des troubles hystériques et neurasthéniques
Cela donnera naissance à la publication de premiers travaux (recueil “L’Automatisme psychologique 1889)
Sa Psychologie des conduites se compose de la prise en compte de cas individuels et des processus psychiques en jeu observés
Daniel Lagache (1903-1972)
Médecin psychiatre, agrégé en philosophie
Psychanalyse avec Rudolf Löwenstein
1937 : Membre de la Société de Psychanalyse de Paris
Maitre de conférence à la faculté de Strasbourg (philosophie et psychologie)
Crée le certificat de psycholopathologie et de psychologie sociale
1947 : Chaire de la psychologie générale à la Sorbonne
Souhait d’accorder à la psychologie clinique la spécificité qu’elle mérite, de la rendre autonome et donc d’une séparation avec la philosophie
Ouverture de la licence de Psychologie générale
La psychologie de Daniel Lagache
1949 : Conférence “l’unicité de la psychologie” pose la première définition spécifique de la psychologie clinique
L’objet de la discipline est : L’étude approfondie de cas individuel (ou de la conduite humaine individuelle et de ses conditions)
La singularité de l’individu (la personne totale en situation) est mise au premier plan
Principes premiers : Conseiller, guérir, éduquer
Tendances centrales : l’Unification disciplinaire, la conduite, le diagnostic et la méthode clinique
Unicité
Unification disciplinaire
« Le conflit entre psychologie expérimentale et psychologie clinique est un moment dépassé de l’histoire de la psychologie »
Les tendances expérimentales et celles de la psychanalyse constituent un complémentarité matérialisant l’essence de la psychologie clinique, tente d’unifier des courants opposés
Dépasser sous une forme créatrice l’opposition entre la méthode empirique ou l’interview et la méthode scientifique ou psychotechnique (fondé sur des tests)
La conduite
Fait référence aux positionnements de Janet exposés dans la “psychologie des conduites”
Cad envisager la conduite dans sa perspective propre, relever la manière d’agir d’un humain aux prises avec cette situation, d’établie le sens, la structure et la genèse, de déceler les conflits qui la motivent et les démarches pour les résoudre
La conduite et le comportement, qui constituent le saisissable et la matière essentielle de l’observation, ne peuvent se comprendre qu’« en situation »
La psychologie clinique est étendue dans une approche plus dynamique, avec une visée d’analyse psychologique, qui prend en compte la sigularité de la personne dans son actualité situationnel.
Importance de l’histoire individuelle du sujet et de l’anamnèse (=l’histoire de la maladie et du malade)
Le diagnostic s’efforce de saisir un moment évolutif de l’histoire d’un être humain (prise en compte de ses relations, de sa personnalité totale et de son histoire)
Le diagnostic
Réunit la logique et la complémentarité des investigations liées à la démarche objective (le mesurable) et d’une logique issue du subjectif et singulier appartenant à la personne (influence du courant psychanalytique).
C’est une substance essentielle de la pratique clinique, toujours en mouvement
Sa démarche de réunification des champs disciplinaires sera vaine
Sa méthode est fondée sur des principes méthodologiques en mouvement, offrant un processus d’analyse psychologique plus dynamique, la psychologie de Lagache s’intéresse beaucoup à l’usage clinique des tests, instruments privilégiés de ce qu’il nomme, une «clinique armée».
Juliette Favez-Boutonnier
Philosophe, médecin et psychanalyste
Succède à Lagache à la :chaire de la psychologie générale à la Sorbonne en 1959
1959 : premier laboratoire de psychologie afin d’enrichir les conceptions actuelles par des données empiriques étoffées par les interventions de terrains
Cure psychanalytique avec René Laforgue
1953 : Fonde avec Daniel Lagache la Société Française de Psychanalyse (SFP)
1964 : Fonde L’Association Psychanalytique de France
1966 : certificat de maîtrise de psychologie clinique
« L’étude d’une personnalité singulière dans la totalité de sa situation et de son évolution soit l’approche contrôlée de l’homme par l’homme dans une situation d’implication réciproque. » (psychologie clinique et phénoménologie)
Elle introduit le sujet en liant la psychologie clinique exclusivement à la phénoménologie (=étude d’un ensemble de phénomène dans le temps ou l’espace)
Selon elle, le rapport entre la psychologie clinique et le courant de la psychanalyse reste « incontestable »
La psychanalyse est une «superobservation » de la clinique, dont le but est « la lutte pour rendre conscient ce qui est inconscient ».
Notion d’implication réciproque
Concept de subjectivité et d’intersubjectivité : un sujet dans lequel tout ce qui est subjectif a une valeur et dont l’expérience essentielle est de se trouver en relation avec autrui
Il n’y a pas de sujet qui ne se découvre dans la relation avec d’autres sujets que le sujet se saisit comme sujet, ainsi la subjectivité n’a pas de sens en dehors de l’intersubjectivité
Rejoint les notion de transfert et contre-transfert de Freud
Elle considère que le concept de psychologie clinique se concrétise « dans cette rencontre avec l’autre, de cette expérience relationnelle avec autrui »
Ce qui importe c’est ce matériel clinique, né de l’interaction entre les sphères subjectives du praticien et celles du patient.
De cette rencontre possible, naît la qualité de la relation qui permet d’ouvrir une thérapeutique
Elle s’éloignera des conceptions de Lagache, déclinant la visée et le désir d’unicité disciplinaire, et réfutera la méthodologie de la « clinique armée », venant lui opposer le concept de « clinique aux mains nues ».
Elle prône une clinique où la phénoménologie saisit en un geste le concept d’intersubjectivité, et réutilise les outils du courant de la psychanalyse
