Relations Medecin-malade (et Famille) À L'approche De La Mort Flashcards

1
Q

Attentes du malade, craintes de l’entourage

A
  • le désir du malade de savoir ce qui le concerne
  • les craintes de l’entourage que le malade «ne le supporte pas»
  • la communication médecin malade s’inscrit dans le contexte de la communication du malade avec son entourage
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2
Q

Déontologie, éthique et psychologie

A

• Déontologie :

  • l’obligation de recueillir le «consentement libre et éclairé»
    - > exception pour le pronostique grave
  • arrêt de la cour de cassation :
    l’information que le medecin doit donner au malade être : «simple, approximative, intelligible et loyale, permettant au patient de prendre la décision qui semble s’imposer»

• éthique, psychologie; les enjeux :

  • informer le malade, c’est respecter les principes d’humanité et d’autonomie
  • ne pas l’informer c’est risquer de :
    • > l’isoler et de renforcer son sentiment de solitude
    • > crée, avec ses proche, un décalage capable de bloquer toute communication
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3
Q

La relation médecin-malade: une relation dissymétrique

A
  • double caractère professionnel et inter-humain de la relation de soins.
  • Dissymétrie de cette relation : (pouvoir # confiance ; savoir # ignorance et angoisse )
  • Les risques de malentendu : abuser de la confiance faite; se limiter à une prestation technique, ignorer le besoins d’écoute.
  • les risques de projections («si c’était moi»)
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4
Q

Aspect pratique de la communication avec un malade en fin de vie

A
  • un malentendu :
    Le medecin croit devoir (ou répondre) quand le malade a d’abord besoin d’être écouté!

•l’écoute active :
le medecin, ou toute personne en relation d’aide est invité à manifester à la personne aidée :
-> une attention aux sentiments exprimés plutôt qu’aux mots eux-mêmes; au vécu profond du patient. Attitude «empathique»
-> utilité de la re formulation («si je comprend bien ce que vous venez d’exprimer…»)

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5
Q

Les conditions de la relation

A
  • condition préliminaire : choix du moment, du lieux; qualité de l’accueil.
  • que sait déjà le malade, comment il le comprend, que veut-il savoir ?
  • respecter son cheminement propre
  • être attentif aux sentiments qu’il éprouve et manifeste; le lui montrer.
  • proposer de se revoir
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6
Q

La «vérité» ou plutôt ce dont le malade a besoin :

A

Le malade a besoin d’informations qui lui serviront de repères pour comprendre ce qui lui arrive et prendre les décisions qu’il doit prendre.

Il y a donc des informations qui, pour exactes qu’elles soient, sont inutiles :

-> ex : les traitements alternatifs ou qui ne sont plus pratique, les pourcentages, le langage technique, exact mais incompréhensible

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7
Q

Les relations avec la famille : un devoir qui tient compte

A
  • du secret médical (ex : SIDA)
  • de l’accord du malade (: « me permettez-vous de donner de vos nouvelles à votre conjoint ?»)
  • de la famille elle-meme : attitude d’écoute, souci du vécu familial (crise)
  • double préoccupation : niveau de communication famille -malade et le soutient de la famille.
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8
Q

Les relation entre soignants

A

Pour alléger et prendre en compte la «souffrance des soignants»

  • parler en équipe des aspects relationnels des soins .
  • échanger sur ce que sait et ce que dit le malade.
  • mettre en place, éventuellement, un «groupe de parole» ou un groupe Balint.
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9
Q

La mort peut elle être annoncée ?

A
  • le devoir d’informer… mais jusqu’où ?
  • l’attitude nord-américaine et son influence en Europe.
  • l’influence du livre «changer la mort»

=> convient de réfléchir aux enjeux pour ou contre

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10
Q

Annoncer ou cacher l’imminence de la mort

A
  • autrefois on estimait bon de se préparer à mourir : des livres comme les «Ars moriendi» (ou : art de bien mourir) ont eu, à la Renaissance, un grand succès.
  • > les médecins devaient donc prévenir leurs patients !
  • aujourd’hui on considère la mort subite comme préférable.
  • les médecins français, depuis le XXème siècle, ont pris l’habitude de cacher l’imminence de la mort à leur patient
  • avons nous raison ?
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11
Q

«Pour» la révélation

A
  • respecter la personne comme sujet de sa vie et de sa mort
  • lui laisser la possibilité de choisir d’arrêter un traitement ou de rentrer chez elle
  • lui donner la possibilité de régler ses affaires
  • lui permettre de dire ce qu’elle a à dire et permettre à ses proches, de l’entendre
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12
Q

«Contre» la révélation

A
  • l’annonce d’une mort inéluctable est une violence faite au malade
  • elle est privatrice d’espoir
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13
Q

Une attitude moyenne

A
  • on ne peut pas cacher à un malade la gravité de son état
  • on peut le laisser librement parler de sa mort, ce qu’il tente de faire souvent
  • il en a besoin
  • cela ne neutralise pas son espoir
  • importance de l’écoute : le soignant (ou l’ami ) comme témoin d’une dernière parole, d’un «travail spirituel» en quête du sens.
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