Raideurs Flashcards
Quelles sont les causes de l’installation d’une raideur?
• Immobilisation
• Mauvaise posture prolongée
• Manque de mobilisation en fin d’amplitude
• Œdème
• Post-traumatique
• Présence de douleur suite à une lésion structurelle
• Présence d’hypersensibilisation du SNC chez un patient avec douleur persistante pour protéger une articulation qui était auparavant blessée mais qui ne l’est plus structurellement.
Quels sont les effets d’une raideur sur les tissus articulaires et péri-articulaires?
• « Cross link »
• Augmentation d’activité des myofibroblastes
• Adhérences
• Diminution de lubrification articulaire
• Diminution de la force « tensile » des tissus (tissus conjonctifs moins résistants)
Suite à une immobilisation, d’où proviennent généralement les limitations de mobilité?
Contractures articulaires et non à des rétractions musculaires.
Quelles sont les étapes de la réaction d’un tissu à une force de tension externe?
- « Unfolding »
- « Alignement »
- « Stiffening »
- « Failure »
Qu’est ce que l’effet de creep?
propriété viscoélastique des tissus conjonctifs. Celui-ci est défini comme la déformation en termes de longueur (strain) qui est observée lorsqu’une force constante est appliquée pendant un certain temps.
Qu’est ce que l’effet de stress-relaxation?
propriété viscoélastique des tissus conjonctifs. Celui-ci est défini comme la force (stress) qui est observée lorsqu’un changement de déformation constant est appliquée sur un tissu pendant un certains temps.
Quels sont les effets neurophysiologiques des mobilisations?
• Hypoalgésie à court et long terme
• Activité musculaire modifiée (augmentée pour certains muscles et diminuée pour d’autres)
• Diminution du seuil de douleur à la pression
• Diminution de la perception de douleur
• Amélioration de la fonction
• Amélioration de la satisfaction du patient et du changement globale de la condition
Quelle est le traitement préventif des raideurs ?
Mobilisations passives post-opératoires
Quelles sont les caractéristiques du CPM?
• n’est plus utilisé d’emblée en post-op
• n’est pas plus efficace d’ajouter le CPM à l’approche de physiothérapie conventionnelle
• miser plus sur l’activation rapide du patient et l’activation dans des gestes fonctionnels en post-chirurgie.
• temps de séjour post-chx diminue de plus en plus (CPM moins pertinent).
• Dans certains cas plus précis le physiothérapeute exécutant le suivi post-op pourrait décider d’installer un CPM pour palier à un manque de capacité à se mobiliser
Quelles sont les indications classiques du CPM?
• patient pas capable de se mobiliser activement
• Réduction ouverte de fractures
• Arthrolyse
• Synovectomie
• Drainage d’arthrite
• Relâchement de contractures
• Remplacement d’articulations
Quelles sont les P et CI au CPM?
• Douleur excessive
• Retard de guérison
• Infection
• Thrombose
• Paralysie du fibulaire commun
Sur quelles considérations cliniques se base le choix d’une technique pour améliorer la mobilité articulaire?
• Contexte de l’histoire du patient
• Structure atteinte (résultats de l’évaluation (surtout de la procédure de mise en tension sélective))
• Irritabilité
• SFM des mouvements passifs
• Progresser du moins stressant au plus stressant
• Limitations et restrictions (besoins fonctionnels du patient)
• Réactions du patient pendant et après les mobilisations
• Présence de contre-indication / précaution à l’utilisation de la modalité
• Préférences du thérapeute
• Préférences du patient
• Données scientifiques sur l’efficacité des modalités de traitement si elles sont disponibles
Quelles sont les questions à se poser en lien avec les réactions du patient pendant et après les mobilisations?
• Est ce que la douleur diminue ou augmente avec la répétition des mobilisations?
• Est-ce une « bonne » ou une « mauvaise » douleur?
• Est-ce que lorsque j’arrête les mobilisations, la douleur ou l’inconfort produite par celles ci s’estompe rapidement ou non?
• Est-ce que la douleur après les mobilisations est mieux ou pire ou pareille que la douleur avant?
• Lors du dernier traitement, est-ce que la douleur était pire ou mieux après le traitement?
• Si plus de douleur, pour combien de temps?
• Est-ce que l’amplitude s’améliore ou non avec la technique?
Quand faut-il progresser le traitement ?
Tant qu’il y a des gains significatifs, la ou les mêmes modalités peuvent être poursuivies. Si un plateau est atteint et qu’il n’est pas relié à la condition du patient, la progression pourra se faire vers une modalité «plus stressante ». Si ce plateau est relié à la condition du patient (par exemple une consolidation en mauvaise position), le traitement devra alors être ajusté en conséquence, par exemple arrêt des modalités visant à augmenter l’amplitude.
Quelles sont les 3 considérations cliniques qui font partie du «Evidence-based practice»
• Préférences du thérapeute
• Préférences du patient
• Données scientifiques
Quels sont les éléments importants en lien avec la douleur lors des mobilisations?
- la douleur ne dépasse pas 4/10 pendant les mobilisations.
- Douleur locale avec peu d’irradiation
- peuvent durer jusqu’à 2 heures.
- Si les douleurs se poursuivent pendant plus de 2 heures, il faut évaluer le risque/bénéfice
Quels sont les 4 éléments pour évaluer le risque/bénéfice?
- l’intensité de cette augmentation de douleur,
- la durée,
- le gain d’amplitude réalisé malgré la production de cette douleur.
- Les impressions du patient par rapport à cette augmentation de douleur
Qu’est ce qu’il faut éviter lors des mobilisations?
Paresthésies
Dans quelle situation en mobilisation de grade III ou IV est acceptable avec Un patient avec atteinte vertébrale en présence de signes neurologiques dus à une compression de racine?
Lorsque le patient est mobilisé en ouverture du foramen intervertébral et traction au niveau de la compression (le but étant de décomprimer la racine et non de mobiliser des raideurs.)
Comment peut on optimiser nos mobilisations?
• Relaxation générale du patient
• Chaleur incluant ultrasons continues pour structures profondes
• Massage
• Biofeedback
• Aiguilles sous le derme
• Exercice physique cardiovasculaire
Quels sont les étirements de courte durée?
• Mobilisations physiologiques: Passives ou passives assistées
• Énergie musculaire ou PNF
• Mobilisations accessoires
* Mobilisations du tissu neural
Quels sont les paramètres pour les étirements de courte durée ?
3 à 6 répétitions , 15 à 60 secondes , Intensité: faible à modérée
Qu’est ce qui est influencé par la mobilisation du tissu neural?
• La mobilité des différentes couches de l’enveloppe des nerfs les unes par rapport aux autre
• La mobilité des nerfs par rapport aux tissus avoisinants (leurs interfaces)
• Les tissus innervés par le nerf mobilisé
Quels sont les parmetres pour la mobilisation du tissu neural?
• 3 à 10 répétitions, 5 à 30 secondes, Intensité: faible à modérée
Comment s’effectuent les étirements de longue durée ?
soit à l’aide d’un « montage » (exemple: Poulie, sac de sable), d’une orthèse (exemple: turnbuckle, JAS) ou manuellement par le physio pour les tissus conjonctifs ankylosés et non irritables.
Quels sont les paramètres pour les étirements de longue durée ?
10 minutes ou plus,
Quels sont les exercices pour augmenter la mobilité?
• Actifs
• Actifs assistés
• Auto-passifs