Radiculalgies et syndromes canalaires Flashcards
Qu’est-ce que le canal lombaire étroit ?
= Sténose rachidienne acquise par :
- prolifération ostéophytique
- hypertrophie des ligaments jaunes
- protrusion discale
- majoré en lordose (debout)
Signe du caddie
Amélioration de la claudication radiculaire lors de la flexion antérieure du tronc au cours d’un canal lombaire étroit
Ttt médical de 1ère intention du canal lombaire étroit
- Traitement symptomatique : antalgiques, AINS, infiltrations ÉPIDURALES de corticoïdes
- Rééducation en cyphose/délordose avec tonification des abdominaux
Quels sont les DD de la névralgie cervico-brachiale ?
- Trajet C5 ou C6 : pathologie de la coiffe des rotateurs
- Trajet C5 : syndrome de Parsonage et Turner
- Trajet C6 : épicondylalgie ou syndrome du canal carpien
- Trajet C8 : syndrome de la traversée thoraco-brachiale
Syndrome de Pancoast-Tobias
névralgie C8 rebelle + syndrome de Claude- Bernard-Horner homolatéral par envahissement de l’apex pulmonaire
Motricité du nerf médian
- Eminence thénar : court abducteur, faisceau superficiel du court fléchisseur et opposant du pouce
- 2 lombricaux externes
Étiologies du syndrome du canal carpien
- Idiopathique dans > 50% des cas
- Traumatique : cal vicieux, séquelle de fracture du radius, activité professionnelle ou sportive répétitive - Endocrinienne : grossesse, hypothyroïdie, diabète, acromégalie
- Rhumatismale : ténosynovite inflammatoire (PR), infectieuse (BK), arthrose, kyste synovial
- Dépôts intra-canalaires de microcristaux : goutte, chondrocalcinose, apatite, amylose
Combien peut on faire d’injection de CTC en cas de canal carpien
2 max
Indication de la neurolyse du nerf médian en cas de canal carpien
- Déficit moteur clinique ou à l’EMG, amyotrophie ou forme compressive
- Après échec du traitement médical
Qu’est ce que le syndrome de Parsonage- Turner
= Névralgie amyotrophique : après un traumatisme, une intervention chirurgicale, une grossesse, une vaccination, une maladie systémique, voire une infection
- Douleur de l’épaule au 1er plan : permanente, insomniante, à type de brûlure-arrachement, augmentée à la mobilisation de l’articulation, rebelle aux antalgiques
- Paralysie dans les jours suivants, rapidement amyotrophique, avec sédation des douleurs : deltoïde, dentelé antérieur, infra- et supra-épineux
- Sans fasciculation, réflexes normaux (parfois diminués/abolis), troubles sensitifs discrets
- ENMG : tracé neurogène, conduction sensitivo-motrice normale des nerfs radial, ulnaire et médian, allongement de latence des nerfs proximaux (axillaire, musculo-cutané, supra-scapulaire)
- Rééducation prolongée + corticothérapie courte à visée antalgique
En faveur d’une lombosciatique commune
- Mono-radiculaire (L5 ou S1), de rythme mécanique
± Impulsive à la toux/défécation en cas d’hernie discale - Effort déclenchant, intensité rapidement maximale
- Lombalgies associées
- Antécédents lombaires
SdG d’une lombo-sciatique
- Lombosciatique paralysant : déficit moteur ≤ 3 ou ≤ 2 avec disparition de la douleur
- Syndrome de la queue de cheval : troubles sphinctériens, anesthésie en selle etc
- Compression médullaire (plus rare)
- +/- sciatique hyperalgique
Indication de bilan PC
- Terrain : enfant ou sujet âgé > 65 ans, antécédents d’infection ou de tumeur
- Clinique : fièvre, signes neurologiques déficitaires, tableau clinique atypique
- Douleur persistante après 6 à 8 semaines de traitement médical ou s’aggravant
Étiologies des lombosciatiques
- Hernie discale
- Spondylarthropathie
- fracture/tassement vertébral
- métastases/Lymphome
- spondylodiscite
- Tumeur intra rachidienne
- méningo-radiculite infectieuse
Sacco- radiculographie dans la lombo-sciatique
= En 2nd intention si TDM/IRM normaux : analyse par Rx lombaire après injection du LCR en position deboutrévèle des conflits inapparents en décubitus