Quiz #1 Flashcards
C’est quoi l’ontologie?
Compréhension de la réalité, de l’être humain, vision du monde
C’est quoi l’épistémologie?
- Processus de la pensée abstraite
- Compréhension, création de modèles et explication du monde empirique
- Fondements théoriques (comment on comprend; comment on crée un modèle)
Philosophie de la connaissance
Comment connaît-on ce que l’on connaît?
Qui peut connaître et par quels moyens?
On veut découvrir avec une méthode, de préférence uniforme, afin d’éviter les spéculations et le sens commun.
C’est pourquoi nous devons se doter de formes de précision/exploration aptes à saisir ce que l’on veut observer (méthodes).
Nos façons de connaître s’inscrivent dans nos façons de voir le monde qui nous entoure (paradigme).
C’est quoi la méthodologie?
- Investigation systématique
* Fondements pratiques
Qu’est-ce qu’un paradigme?
Un paradigme sert à établir la perspective du chercheur, position intellectuelle d’où découlera la question de recherche → la méthode de cueillette des données → et les techniques d’analyses. C’est une prise de décision qui fixe des limites car un paradigme comporte des présupposés et prémisses de base. Un paradigme représente des valeurs et techniques reconnues par un groupe.
Les postures paradigmatiques changent au fil du temps, les connaissances se raffinent, se réfutent, se confirment.
◦ Ex.: perspectives sur la sexualité (Masturbation / homosexualité / grossesse hors mariage /etc.)
Qu’est-ce que le paradigme positiviste?
Positivisme : la réalité est autonome et possède une existence incontestable et objective, présume l’existence d’une réalité observable
Vise la recherche de lois qui gouvernent les phénomènes
Est gouverné par des critères précis et rigoureux d’objectivité et de quantification
Le fait est une réalité observable et mesurable en lui-même
Présuppose la neutralité du chercheur et la distance par rapport à l’objet
◦ Ledit objet existe en dehors de l’interprétation qu’en fait le chercheur, de l’individu lui-même
Préconise la méthode causale.
Utilise des méthodes tirées des sciences «exactes», donc quantitatives et statistiques. On exclut le subjectif, les croyances et les opinions.
On part du complexe au simple en se dotant d’indicateurs mesurables et des liens et influences entre ces derniers (variables dépendantes et indépendantes)
N’est valide que ce qui est soumis aux tests statistiques
On teste des modèles préétablis (démarche déductive)
◦ Validation d’hypothèses
Qu’est-ce que le paradigme interprétatif?
Constructivisme : la réalité et le sens des choses ne sont pas découverts, mais bien construits, les individus construisent la réalité de manière différente, même lorsqu’ils sont en présence d’un même phénomène (James et Busher, 2009).
Subjectivisme : réalité construite socialement (ex.: le genre)
Il n’y a pas de réalité objective, donc cette réalité:
◦ Est subjective
◦ Ne peut être observée directement
◦ L’observation et l’analyse s’attardent à la signification des expériences individuelles
◦ Est construite à partir des perceptions humaines qui peuvent varier et qui subissent des influences sociales
(n’est pas tangible, observable)
Le chercheur n’est pas totalement neutre mais participe aux processus observés
On vise la compréhension et non l’explication
On développe une théorie à partir des données et non à partir d’un modèle préétabli (démarche inductive)
Quelle est la perspective quantitative sur la réalité?
◦ La majorité des individus voient le quotidien comme s’il existait une réalité objective: tous ayant la même conception du réel.
◦ Vision propre du paradigme constructiviste suppose l’existence d’une réalité tangible sous forme temporelle, physique ou sociale.
Quelle est la perspective qualitative sur la réalité?
◦ Il existerait de multiples réalités et non une forme unique, finale et tangible.
◦ Les individus ne ressentent pas et ne comprennent pas de façon uniforme les mêmes éléments d’une situation.
◦ Les participants sont au centre du processus de la recherche.
◦ Par leurs points de vue, leurs pensées et leurs commentaires, il est possible de dégager un sens de leur expérience d’un phénomène.
Quelle est la perspective quantitative sur le contexte?
◦ Vise la généralisation des similarités par l’établissement d’une distance entre le contexte et le chercheur.
◦ Créer un univers contrôlé pour étudier la réalité, retirant les participants de leur milieu naturel (Lincoln et Guba, 1985).
◦ Ne permet pas d’éclairer la manière dont les individus se conduisent au quotidien.
Quelle est la perspective qualitative sur le contexte?
◦ Cherche à explorer l’objet d’étude dans contexte d’origine (Patton, 1990).
◦ Le chercheur entre en contact avec le milieu où le phénomène est présent (Guba et Lincoln, 2000).
Quelle est la perspective quantitative sur l’interaction avec l’objet d’étude?
◦ Le chercheur maintien une distance entre l’objet d’étude et lui-même.
◦ S’applique bien aux sciences pures où le chercheur peut se dégager pour analyser des phénomènes physiques et tangibles (Lincoln et Guba, 1985).
Quelle est la perspective qualitative sur l’interaction avec l’objet d’étude?
Ne peut nier l’existence d’une interaction entre le chercheur et l’objet de recherche.
L’interaction est récupérée par (Patton, 1990) :
◦ Descriptions détaillées et denses,
◦ Enquêtes effectuées en profondeur.
◦ Citations directes des expériences personnelles.
Chercheurs n’ont d’autre choix que d’utiliser l’humain comme instrument (Lincoln et Guba, 1985). Ce dernier est utile car…
◦ Sensibilité aux indices personnels
et environnementaux.
◦ Capacité d’adaptation aux situations et aux phénomènes.
◦ Habileté à demander des clarifications aux participants pour compléter les éléments manquants.
Quelle est la perspective quantitative sur la structure de l’étude?
◦ La structure de l’étude est préalablement déterminée (Lincoln et Guba, 1985).
◦ La question de recherche et le développement des outils sont élaborés a priori.
◦ Logique déductive pose des hypothèses de recherche préalablement à la cueillette de données.
Quelle est la perspective qualitative sur la structure de l’étude?
◦ Les données émergent des expériences personnelles: impossible de prévoir les résultats obtenus.
◦ Pour traiter les informations, recourt à une logique inductive (Patton, 1990).
◦ Le chercheur tente de comprendre le sens de la situation sans chercher à imposer ses propres attentes.
Qu’est-ce que l’analyse qualitative?
On s’attarde au sens et à la signification d’un phénomène