Questions quiz Flashcards
Quel(s) sont les facteurs favorisant une dermatophytose (aussi nommée dermatophytie ou teigne) ?
a. immuno-incompétence : jeune âge (immaturité du système immunitaire)
b. maladies débilitantes
c. médicaments immunosuppresseurs (ex. glucocorticoïdes)
d. FIV, FeLV
e. stress de gestation
f. toutes ces réponses
f. toutes ces réponses
Indiquer les trois groupes ou classes de dermatophytes d’après leur provenance ou habitat naturel ?
a. Anthropophiles, géophiles et zoophiles
b. Anthropophiles, géophiles et herpétophiles
c. Géophiles, zoophiles et ornithophiles
d. Géophiles, herpétophiles et ornithophiles
a. Anthropophiles, géophiles et zoophiles
Quel(s) est (sont) le(s) mode(s) de transmission de la teigne?
a. Contact direct
b. Contact indirect
c. Contamination environnementale
d. Toutes ces réponses
d. Toutes ces réponses
Concernant les dermatophytes et la dermatophytose: Indiquer le concept qui est FAUX.
a. Les dermatophytes sont des fongi kératophiles qui ont la particularité d’envahir et de proliférer dans les tissus kératinisés tels que la couche cornée de l’épiderme, les poils, les ongles et les griffes.
b. Les dermatophytes proviennent des genres Microsporum, Trichophyton et Epidermophyton. Parmi eux, Microsporum canis est le fongus responsable de la très grande majorité des cas de dermatophytose chez le chat.
c. La dermatophytie est une affection des chats adultes uniquement, car ils ont un système immunitaire immature.
d. Une particularité des dermatophytes est leur capacité à dégrader les kératines à l’aide d’enzymes kératinolytiques.
e. La réponse inflammatoire accentuée autour des lésions a généralement une forme circulaire, ce qui explique le terme « ringworm » pour décrire la teigne.
c. La dermatophytie est une affection des chats adultes uniquement, car ils ont un système immunitaire immature.
Quel test n’est pas utilisé en clinique pour diagnostiquer une dermatophytose?
a. ELISA
b. Mycologie sur un DTM (Fungassay®)
c. PCR plus récemment
d. Lampe de Wood
a. ELISA
Autre que la mycologie sur un DTM et la lampe de Wood, quel(s) est (sont) l’(les) autre(s) moyen(s) pour diagnostiquer une dermatophytose?
a. Trichoscopie (examen microscopique des poils “malades” dans l’huile minérale)
b. Biopsies cutanées
c. Cytométrie en flux (FACS)
d. a et b
e. b et c
d. a et b
À l’examen à la lampe de Wood, ~ 50 % des M. canis fluorescent. Mais, il faut aussi faire attention aux faux positifs.
Vrai
Faux
Vrai
Il peut y avoir des porteurs asymptomatiques de la teigne?
Vrai
Faux
Vrai
Le(s) signe(s) clinique(s) de la teigne est (sont) :
a. Classique (zones circulaires alopéciques, squames)
b. Alopécie
c. Dermatite miliaire
d. Folliculite/furonculose
e. Dermatite «séborrhéique»
f. Toutes ces réponses
f. Toutes ces réponses
Concernant les défenses (barrières) non-spécifiques conte les dermatophytes : Indiquer le concept qui est FAUX.
a. La plupart des dermatophytes sont adaptés à des températures similaires à celles de la surface de la peau (environ 26 °C) et ne se développent pas bien ou pas du tout à 37 °C. La température centrale a donc un effet protecteur contre les infections systémiques causées par les dermatophytes.
b. La flore bactérienne de la peau a un rôle mineur dans la défense antifongique non-spécifique car elle n’interfère pas avec une infection par les dermatophytes.
c. Les facteurs sériques comme la transferrine et les acides gras de la peau peuvent aider à supprimer les infections par la liaison du fer nécessaire à la croissance des dermatophytes (transferrine) ou par des effets directs antimycotiques (acides gras).
d. Chez les chats, le toilettage est un important moyen de défense et tout ce qui limite ce toilettage normal augmente le risque d’infection.
b. La flore bactérienne de la peau a un rôle mineur dans la défense antifongique non-spécifique car elle n’interfère pas avec une infection par les dermatophytes.
Lors de dermatophytose féline, il y a développement de réponses innée et adaptative. Indiquer le concept qui est FAUX.
a. Les kératinocytes constituent la première ligne de cellules attaquées par les dermatophytes. Les kératinocytes expriment différents récepteurs de reconnaissance (PRRs) auxquels les dermatophytes peuvent se lier.
b. Les kératinocytes peuvent aussi exprimer des peptides antimicrobiens pour lutter contre les dermatophytes et sécréter plusieurs cytokines pro-inflammatoires.
c. Les interactions entre les phagocytes infiltrants (cellules mononucléaires et neutrophiles) et les dermatophytes induisent un burst oxydatif et la libération de cytokines.
d. Les cellules dendritiques de l’épiderme (cellules de Langerhans) ne s’accumulent pas au site de l’infection lors de teigne et ne participent pas à la défense contre les dermatophytes.
e. C’est la réponse à médiation cellulaire qui permet la guérison de l’infection, bien que la dermatophytose induise également une réponse humorale.
d. Les cellules dendritiques de l’épiderme (cellules de Langerhans) ne s’accumulent pas au site de l’infection lors de teigne et ne participent pas à la défense contre les dermatophytes.
Lorsqu’un animal est infecté par la teigne, quelle cytokine est principalement sécrétée par les kératinocytes pour le chimiotactisme des neutrophiles?
a. IL-6
b. IL-15
c. IL-8
d. IL-10
c. IL-8
Quel type de réponse immunitaire adaptative est induit par la teigne?
a. Th1 et Th17
b. Th2 et Th17
c. Th1 seulement
d. Th2 seulement
a. Th1 et Th17
Chez le chien, quelle tranche d’âge est la plus à risque de développer l’entérite aigue à Parvovirus?
a. Chiots de moins de 2 semaines
b. Chiots de 6 semaines à 6 mois
c. Chiens adultes de plus de 1 an
d. Chiens de tout âge
b. Chiots de 6 semaines à 6 mois
La transmission du Parvovirus se produit par voie fécale-orale par contact direct entre chiens ou par contact indirect dans un environnement contaminé. Quel énoncé est vrai à ce sujet?
a. L’excrétion fécale peut débuter dès 3 ou 4 jours après l’infection, soit parfois avant le début des signes cliniques
b. L’excrétion fécale peut durer plus de 7-10 jours
c. Le virus est extrêmement résistant et peut persister plus de 5 mois dans l’environnement
d. Toutes ces réponses sont vraies
d. Toutes ces réponses sont vraies
Après la réplication initiale du Parvovirus notamment dans le tissu lymphoïde de l’oropharynx, quelles cellules le virus infecte-t-il et détruit-il préférentiellement?
a. Les cellules à division rapide de l’épithélium des cryptes du petit intestin, des tissus lymphoïdes et de la moelle osseuse
b. Les monocytes sanguins
c. Les neurones
d. Le virus est incapable de dissémination hématogène et infecte uniquement les cellules du tissu lymphoïde de l’oropharynx
a. Les cellules à division rapide de l’épithélium des cryptes du petit intestin, des tissus lymphoïdes et de la moelle osseuse
Quels changements hématologiques peuvent être présents chez un chien atteint d’une entérite à Parvovirus?
a. Lymphopénie et neutropénie
b. Monocytose et éosinophilie
c. Lymphocytose et neutrophilie
d. Aucun changement hématologique attendu
a. Lymphopénie et neutropénie
Quel mécanisme est à l’origine de la diarrhée lors d’une infection par le Parvovirus chez le chien?
a. Le Parvovirus produit des toxines qui entrainent une diarrhée d’hypersécrétion
b. La destruction des cryptes intestinales par le Parvovirus interfère avec le renouvèlement de l’épithélium intestinal, ce qui rend les villosités plus courtes et entraine une diarrhée de malabsorption
c. Le Parvovirus érode l’épithélium intestinal, ce qui entraine une diarrhée effusive souvent hémorragique
d. b et c sont vrais
e. Toutes ces réponses sont vraies
d. b et c sont vrais
Quel est le taux de mortalité chez les chiots non-traités atteints de l’entérite aigue à Parvovirus?
a. 10%
b. 20%
c. 50%
d. 90%
d. 90%
Quelle lésion macroscopique classique observe-t-on à l’examen post-mortem d’un chiot infecté par le Parvovirus?
a. Infarcti rénaux
b. Foyers blanchâtres au foie
c. Atrophie du thymus
d. Congestion pulmonaire
c. Atrophie du thymus
Que détecte le test SNAP Parvo (ELISA) actuellement disponible en clinique?
a. Les antigènes du Parvovirus (échantillon de matières fécales)
b. Les anticorps spécifiques contre le Parvovirus, avec distinction entre les anticorps post-vaccinaux et post-infectieux (prélèvement sanguin)
c. Les anticorps spécifiques contre le Parvovirus, sans distinction entre les anticorps post-vaccinaux et post-infectieux (prélèvement sanguin)
d. L’ADN du Parvovirus présent dans les cellules infectées (biopsie de moelle osseuse)
a. Les antigènes du Parvovirus (échantillon de matières fécales)
Quel est le moment optimal pour utiliser le test SNAP Parvo pour diagnostiquer une infection par le Parvovirus?
a. Avant le début des signes cliniques, soit environ 1-3 jours après l’infection
b. Au début des signes cliniques (phase aigue), soit environ 3-6 jours après l’infection
c. 1 semaine après le début des signes cliniques, soit environ 10-14 jours après l’infection
d. La sensibilité du test ne dépend pas du moment où l’échantillon est prélevé
b. Au début des signes cliniques (phase aigue), soit environ 3-6 jours après l’infection
Dans quelle circonstance pourrait-on obtenir un résultat faussement négatif chez un chien infecté par le Parvovirus?
a. Test réalisé trop tôt après le début des signes cliniques (charge virale trop faible)
b. Chien vacciné dans les 5 derniers jours avec le vaccin contre le Parvovirus (vaccin vivant atténué)
c. Diarrhée hémorragique profuse (antigènes viraux sont dilués ou neutralisés par les anticorps présents dans le sang)
d. a et c sont vrais
e. Toutes ces réponses sont vraies
d. a et c sont vrais
Quelle est la principale raison pour laquelle un traitement antibiotique à large spectre est démarré chez les chiots atteints de l’entérite à Parvovirus?
a. Plusieurs antibiotiques ont des propriétés anti-virales directes contre le Parvovirus
b. La nutrition entérale est souvent requise comme traitement lors d’entérite à Parvovirus et pose un risque de pneumonie par aspiration lorsque les vomissements ne sont pas bien contrôlés
c. Le Parvovirus perturbe la fonction de barrière de l’épithélium intestinal, ce qui favorise la translocation bactérienne vers la circulation sanguine (risque de septicémie et d’endotoxémie)
d. Les chiens infectés par le Parvovirus ont un risque plus élevé de développer des abcès sous-cutanés aux sites d’injection
c. Le Parvovirus perturbe la fonction de barrière de l’épithélium intestinal, ce qui favorise la translocation bactérienne vers la circulation sanguine (risque de septicémie et d’endotoxémie)
La vaccination des chiots contre le Parvovirus peut être effectuée dès 5 ou 6 semaines, avec un rappel toutes les 3 ou 4 semaines, jusqu’à l’âge de 14-16 semaines. Pourquoi autant de rappels sont-ils nécessaires?
a. Pour minimiser la fenêtre de susceptibilité entre la chute de l’immunité passive (anticorps maternels) et le développement de l’immunité active
b. Les vaccins disponibles sont peu immunogéniques
c. Les vaccins disponibles n’induisent pas de mémoire immunologique
d. b et c sont vrais
a. Pour minimiser la fenêtre de susceptibilité entre la chute de l’immunité passive (anticorps maternels) et le développement de l’immunité active
Quel élément est une composante essentielle du traitement chez un chien atteint de l’entérite aigue à Parvovirus?
a. Nutrition entérale
b. Fluidothérapie
c. Anti-inflammatoire non-stéroïdien (AINS)
d. Antibiothérapie
b. Fluidothérapie
Pour quel groupe de chiens la vaccination contre le Parvovirus est-elle recommandée?
a. Recommandée uniquement pour les chiens qui voyagent à l’extérieur du Québec
b. Recommandée uniquement pour les chiens qui fréquentent des chenils, parcs à chiens, etc.
c. Recommandée uniquement pour les chiens qui se promènent souvent en forêt
d. Essentielle pour tous les chiens (vaccin de base)
d. Essentielle pour tous les chiens (vaccin de base)
Quel agent infectieux n’est pas impliqué dans la diarrhée néonatale du veau?
a. Histophilus somni
b. Coronavirus
c. Cryptosporidium parvum
d. Rotavirus
a. Histophilus somni
Quel élément de l’anamnèse permet de préciser le diagnostic différentiel dans un cas de diarrhée néonatale?
a. L’âge du veau (présence des récepteurs nécessaires à l’infection, période d’incubation, etc.)
b. L’apparence de la diarrhée (aqueuse, blanchâtre, hémorragique, etc.)
c. Le nombre de veaux atteints dans le troupeau (caractère contagieux, période d’incubation, etc.)
d. Toutes ces réponses
d. Toutes ces réponses
Lequel n’est pas une mesure de lutte contre la diarrhée néonatale chez le veau?
a. Apport de colostrum de qualité aux veaux dans leurs premières heures de vie
b. Vaccination des veaux à une semaine d’âge
c. Isolement et traitement des animaux malades
d. Mesures d’hygiène élevées pour minimiser la pression d’infection
b. Vaccination des veaux à une semaine d’âge
Lequel n’est pas un mécanisme de défense immunitaire innée au niveau de l’intestin?
a. Péristaltisme
b. Microflore commensale
c. Activation T-dépendante des lymphocytes B
d. Sécrétion de mucus
c. Activation T-dépendante des lymphocytes B
Quel rôle la microflore commensale joue-t-elle dans la protection contre l’infection par les E. coli entérotoxinogènes (ETEC) chez le veau?
a. Empêcher l’entrée directe des ETEC dans les cellules des cryptes intestinales
b. Empêcher l’adhérence des ETEC aux cellules de l’épithélium intestinal
c. Activer le complément
d. Sécréter des anticorps neutralisants contre les ETEC
b. Empêcher l’adhérence des ETEC aux cellules de l’épithélium intestinal
Quelle peut être l’origine des anticorps retrouvés dans la lumière intestinale chez le veau?
a. IgG1 présents dans le colostrum ou le lait ingéré dans les premières semaines de vie (immunité lactogène)
b. IgG1 absorbés à la suite de l’ingestion de colostrum ou de lait dans les premières heures de vie, puis sécrétés dans la lumière intestinale (transsudation inverse)
c. IgA sécrétoires produits par la muqueuse intestinale du veau à partir de 2-3 semaines d’âge (immunité mucosale active)
d. Toutes ces réponses
d. Toutes ces réponses
Lors d’une infection par les E. coli entérotoxinogènes (ETEC) chez le veau, quel facteur de virulence est caractéristique de ce pathogène et est la cible d’un vaccin disponible commercialement?
a. K88 (G20)
b. K90 (F2)
c. K99 (F5)
d. Toxine thermostable (ST)
c. K99 (F5)
Quel est l’objectif de la vaccination des vaches gestantes dans la lutte contre la diarrhée néonatale chez le veau?
a. Maximiser la quantité et la durée des IgG1 dans le sérum de la mère : ces anticorps neutralisants spécifiques seront ensuite transmis au veau via le colostrum et le lait (immunité passive)
b. Maximiser la quantité et la durée des IgG2 dans le sérum de la mère : ces anticorps neutralisants spécifiques seront ensuite transmis au veau via le colostrum et le lait (immunité passive)
c. Induire la production d’IgG1 par le fœtus afin qu’il ait des titres d’anticorps protecteurs avant sa naissance (immunité active)
d. Toutes ces réponses
a. Maximiser la quantité et la durée des IgG1 dans le sérum de la mère : ces anticorps neutralisants spécifiques seront ensuite transmis au veau via le colostrum et le lait (immunité passive)
La vaccination contre les E. coli entérotoxinogènes (ETEC) induit chez la mère la production d’anticorps ciblant une adhésine fimbriale. Comment les anticorps neutralisants agissent-ils?
a. Neutralisation de la toxine qui est responsable de la diarrhée
b. Inhibition de l’attachement de la bactérie aux cellules intestinales : la bactérie est ensuite éliminée par péristaltisme
c. Déstabilisation de la paroi bactérienne entrainant la lyse directe du pathogène dans la lumière intestinale
d. Toutes ces réponses
b. Inhibition de l’attachement de la bactérie aux cellules intestinales : la bactérie est ensuite éliminée par péristaltisme
Quel énoncé est faux concernant la régie du colostrum?
a. La capacité des nouveau-nés à absorber les immunoglobulines diminue rapidement (de 50% dans les 12 premières heures); ainsi, afin d’assurer un apport adéquat, les veaux doivent recevoir 10 à 15% de leur poids corporel en colostrum durant les premières heures suivant la naissance
b. Pour maintenir l’immunité lactogène, le veau doit être nourri avec du colostrum stocké (2 - 3L par jour) faisant partie intégrante de son alimentation. La durée de la supplémentation en colostrum dépend du risque de la maladie : un minimum de 3 semaines est recommandé
c. La qualité du colostrum peut varier en fonction du régime alimentaire de la mère (carences), de son rang de lactation (à partir de la 3ème lactation le colostrum est de meilleure qualité), de la durée du tarissement (au moins 20 à 90 jours) et de son exposition aux agents pathogènes
d. La décongélation du colostrum peut être faite au micro-ondes; cela favorise la préservation des immunoglobulines
d. La décongélation du colostrum peut être faite au micro-ondes; cela favorise la préservation des immunoglobulines
Quels agents infectieux sont impliqués dans le complexe respiratoire bovin (CRB)?
Veuillez choisir une réponse :
a. Virus de la diarrhée virale bovine (BVD) et Virus Parainfluenza bovin type 3 (PI3)
b. Pasteurella multocida et Mannheimia (Pasteurella) haemolytica
c. Mycoplasma bovis
d. Virus de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR; ou herpèsvirus bovin type 1) et virus respiratoire syncytial bovin (BRSV)
e. Histophilus somni
f. Toutes ces réponses
g. Toutes ces réponses, mais il y a d’autres agents aussi!
g.Toutes ces réponses, mais il y a d’autres agents aussi!
Le CRB est une maladie multifactorielle complexe qui implique une interaction entre plusieurs facteurs propres à l’hôte, à l’environnement et à certains agents infectieux, notamment. Parmi les facteurs suivants, lequel(s) favorise(ent) le développement de la maladie causée par le CRB?
Veuillez choisir une réponse :
a. Fluctuation de la température
b. Mélanger des animaux de sources différentes
c. Déshydratation et déficit alimentaire
d. Stress et fatigue
e. Transport sur de longues distances
f. Sevrage
g. Toutes ces réponses
h. Réponses b, d, et e seulement
g.Toutes ces réponses
V ou F?
La vaccination est recommandée pour prévenir la maladie causée par le CRB.
Malgré une efficacité parfois questionnable, des vaccins sont disponibles pour les principaux agents du CRB, sauf pour Mycoplasma bovis.
Faux
Deux principaux types de vaccins sont disponibles pour le CRB : vaccins tués (inactivés) et vaccins vivants modifiés. Associez l’énoncé qui s’applique pour chaque type de vaccin.
Vaccin tué:
Vaccin vivant modifié:
- Sécuritaire pour les animaux en gestation, pas de libération de virus ou bactéries dans l’environnement
- La réponse immunitaire générée par le vaccin est plus forte et de plus longue durée
Vaccin tué: Sécuritaire pour les animaux en gestation, pas de libération de virus ou bactéries dans l’environnement
Vaccin vivant modifié: La réponse immunitaire générée par le vaccin est plus forte et de plus longue durée
VRAI ou FAUX
Les principales manifestations cliniques du CRB sont la fièvre (pneumonie) du transport chez les bouvillons d’engraissement; la pneumonie enzootique des veaux laitiers et des bouvillons d’engraissement; et la pneumonie chez les vaches adultes. Le CRB affecte également les bovins dans d’autres systèmes de production.
Vrai
V ou F:
La pneumonie enzootique et la fièvre du transport sont très similaires du point de vue de leurs étiologies, de leur pathogénèse et en ce qui concerne leurs mesures de contrôle et de prévention.
Vrai
V ou F: Le transport des bouvillons d’engraissement est associé au CRB depuis des décennies. Par conséquent, la «fièvre du transport» est la seule manifestation clinique du CRB.
Faux
(trop dur de faire une question avec ça, apprend les correspondances)
Microflore commensale
-Réduit la colonisation par les pathogènes
Poils des narines externes
-Barrière physique contre l’inhalation de grosses particules
Épithélium pavimenteux stratifié des naseaux
-Résistance accrue à l’adhésion des microbes
Liquide de surface des voies respiratoires supérieures et des voies aériennes pulmonaires
-Contient des mucines, de la lactoferrine, des peptides et enzymes antimicrobiens
Épithélium cilié pseudostratifié
-Expulse les particules libres ou attrapées dans le mucus
Macrophages alvéolaires et macrophages intravasculaires
-Phagocytose de particules et pathogènes; relâche de cytokines
Surfactant et protéines du surfactant
-Puissants agents antimicrobiens; rôle immuno-modulateur
goodie
Concernant la pathogénèse du CRB : quel énoncé est VRAI?
Veuillez choisir une réponse :
a. Il existe des caractéristiques anatomiques, physiologiques et immunologiques inhérentes aux bovins qui les rendent plus vulnérables à la pneumonie : grande proportion de leurs voies aériennes ne participant pas aux échanges respiratoires («espace mort»), mauvaise ventilation collatérale, présence de macrophages intravasculaires pulmonaires, nombre élevé de cellules Tγδ circulantes.
b. La réponse immunitaire innée est souvent considérée comme une source importante de lésions pulmonaires dans la pathogénèse du CRB. Elle impliquerait une réponse pro-inflammatoire excessive et mal régulée contre les agents infectieux du CRB.
c. L’infection virale peut modifier la réponse immunitaire de l’hôte et causer de l’immunosuppression dans certains cas.
d. Toutes ces réponses sont vraies.
d.Toutes ces réponses sont vraies
Les virus associés au CRB induisent peu de signes cliniques par eux-mêmes. Cependant, l’infection virale favorise l’infection bactérienne qui, elle, est associée à la détérioration de l’état clinique. Plusieurs mécanismes ont été suggérés pour expliquer la prédisposition aux infections bactériennes à la suite d’une infection virale. Quel énoncé est FAUX?
Veuillez choisir une réponse :
a. L’infection virale peut altérer la sécrétion de molécules antimicrobiennes.
b. L’infection virale favorise et accélère l’activité ciliaire de l’épithélium trachéo-bronchique, tout comme l’exposition à des températures froides.
c. À la suite d’une infection virale, la réponse inflammatoire de l’hôte peut modifier l’expression de récepteurs pour les adhésines bactériennes sur les cellules épithéliales respiratoires et, conséquemment, favoriser la colonisation du poumon par les bactéries.
d. L’infection virale peut avoir des effets suppresseurs sur la fonction des macrophages alvéolaires, notamment une réduction de la capacité phagocytaire et de la flambée oxydative.
b.
L’infection virale favorise et accélère l’activité ciliaire de l’épithélium trachéo-bronchique, tout comme l’exposition à des températures froides.
Placer dans l’ordre les étapes impliquées dans le développement de la fièvre (molécules et mécanismes pyrogènes)?
Liaison de la prostaglandine E2 (PGE2) à son récepteur exprimé par les neurones thermorégulateurs
Synthèse des cytokines IL-1, IL-6 et TNF-α : rôle central de l’IL-6
Oxydation de l’acide arachidonique
Induction de la synthèse de la cyclooxygénase 2 (COX-2)
Production de la prostaglandine E2 (PGE2), soit le principal médiateur pyrogène
5 1 3 2 4
Concernant l’immunité maternelle : quel énoncé est VRAI?
Veuillez choisir une réponse :
a. Chez le bovin, les anticorps maternels sont essentiellement transmis par voie placentaire et non par le colostrum; la qualité et la quantité de colostrum reçu par le veau n’a donc pas d’importance dans le développement de son immunité.
b. Chez le bovin, les anticorps maternels sont essentiellement transmis par le colostrum et non par voie placentaire; la qualité et la quantité de colostrum reçu par le veau a donc une grande importance dans le développement de son immunité.
c. Chez le bovin, aucune immunité n’est transmise de la mère au veau.
d. Pour stimuler le système immunitaire chez les bouvillons âgés de plusieurs mois, il est possible de leur offrir un repas de colostrum avant le transport.
e. Chez les veaux, les anticorps maternels ne diminuent pas l’efficacité de la réponse immunitaire suite à la vaccination.
b.Chez le bovin, les anticorps maternels sont essentiellement transmis par le colostrum et non par voie placentaire; la qualité et la quantité de colostrum reçu par le veau a donc une grande importance dans le développement de son immunité.
Pour le contrôle (prévention) de la fièvre du transport: quel énoncé est FAUX ?
Veuillez choisir une réponse :
a. Il faut minimiser le stress des animaux.
b. Il faut réduire si possible l’origine multiple des animaux (c’est-à-dire privilégier l’achat d’animaux ayant un statut immunitaire semblable).
c. La durée du transport doit être réduite au minimum. Des périodes de repos, avec accès à la nourriture et à l’eau, doivent être assurées pendant les transports prolongés. Les veaux devraient idéalement être sevrés 2-3 semaines avant l’expédition et les procédures chirurgicales doivent être effectuées suffisamment longtemps avant le transport.
d. Les animaux peuvent être vaccinés contre les agents du complexe respiratoire bovin 2-3 semaines avant le transport, bien que les résultats de la vaccination soient parfois sous-optimaux.
e. L’introduction des rations hautement énergétiques dans l’alimentation des veaux doit être progressive, car l’acidose, l’indigestion, et l’anorexie peuvent inhiber la réponse immunitaire.
f. La « métaphylaxie » ou « médication de masse» est fortement recommandée pour les animaux à haut risque. On peut administrer des antibiotiques dans les aliments ou dans l’eau à leur arrivée à destination après le transport. Ceci est très utile car les animaux qui ont la fièvre ont soif et peuvent alors ingérer une dose accrue d’antibiotiques, ce qui peut faciliter la guérison.
g. Des nouveaux vaccins sous-unitaires (ex. à base de leukotoxine) sont disponibles.
f.La « métaphylaxie » ou « médication de masse» est fortement recommandée pour les animaux à haut risque. On peut administrer des antibiotiques dans les aliments ou dans l’eau à leur arrivée à destination après le transport. Ceci est très utile car les animaux qui ont la fièvre ont soif et peuvent alors ingérer une dose accrue d’antibiotiques, ce qui peut faciliter la guérison.
Concernant le diagnostic de la fièvre du transport: quel énoncé est FAUX ?
Veuillez choisir une réponse :
a. Les méthodes classiques de diagnostic sont basées sur l’observation visuelle des signes cliniques (dépression, anorexie, écoulements nasaux et/ou oculaires, signes respiratoires tels que la toux ou une respiration laborieuse). Cette méthode de diagnostic est très objective.
b. Les observations cliniques ne sont que rarement accompagnées de la détermination de la température rectale.
c. Généralement, aucun test sérologique ou de détection bactérienne directe (ex. PCR) n’est effectué. Le diagnostic final repose sur les résultats de nécropsie et de culture bactérienne.
d. La culture de Mycoplasma bovis exige des milieux de croissance spéciaux et peut nécessiter jusqu’à une semaine. Des tests PCR pouvant détecter les mycoplasmes en quelques heures sont maintenant disponibles.
e. Les bovins étant dès proies, ils tendent à masquer leurs signes de faiblesse et de maladie devant les humains, ce qui représente un défi sur le plan diagnostic
f. Le taux d’ingestion d’aliments, les changements de comportement, la thermographie infrarouge et la température réticulo-ruminale mesurée par radiotélémétrie ont été utilisés avec succès pour la détection précoce de la maladie et sont des méthodes de diagnostic prometteuses.
a.Les méthodes classiques de diagnostic sont basées sur l’observation visuelle des signes cliniques (dépression, anorexie, écoulements nasaux et/ou oculaires, signes respiratoires tels que la toux ou une respiration laborieuse). Cette méthode de diagnostic est très objective.
Concernant le traitement de la fièvre du transport: quel énoncé est FAUX ?
Veuillez choisir une réponse :
a. La reconnaissance précoce de la maladie par du personnel qualifié entrainé à détecter les premiers signes cliniques ainsi que la mise en place rapide d’un traitement antibiotique sont essentielles pour la réussite du traitement.
b. Si les signes cliniques de la maladie sont reconnus trop tardivement et que la formation d’abcès pulmonaires a eu lieu, il sera difficile d’obtenir une résolution avec des antimicrobiens. L’utilisation d’un enclos de convalescence (ségrégation des animaux malades) ou l’abattage de des animaux atteints doivent alors être envisagés.
c. Les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (« AINS ») sont une option thérapeutique à considérer.
d. Il est essentiel de traiter les animaux atteints du CRB avec des anti-viraux puisqu’une infection virale est sous-jacente aux infections bactériennes secondaires.
e. L’inhibition de la signalisation pro-inflammatoire et la stimulation de la sécrétion de substances anti-inflammatoires par les antibiotiques de la famille des ‘macrolides’ est considérée comme l’une des raisons de leur efficacité dans le traitement de la CRB.
d.Il est essentiel de traiter les animaux atteints du CRB avec des anti-viraux puisqu’une infection virale est sous-jacente aux infections bactériennes secondaires.
Quelle est la principale cause d’IBD chez le chat?
Note : le terme ‘maladies inflammatoires chroniques de l’intestin’ (MICI) est l’équivalent au terme anglais IBD
Veuillez choisir une réponse :
a. Présence d’helminthes
b. Cause idiopathique
c. Infection à Salmonella enterica
d. Maladie auto-immune
e. Infection virale
b.Cause idiopathique
Les symptômes de l’IBD varient selon la portion du système digestif qui est atteint et selon la gravité de l’inflammation. Quels sont ces symptômes?
Veuillez choisir une réponse :
a. Diarrhée avec ou sans vomissements
b. Léthargie et perte de poids
c. La dysorexie (incluant l’anorexie) est souvent rapportée
d. Toutes ces réponses
d.
Toutes ces réponses
Malheureusement, il n’y a pas de traitement curatif de l’IBD. On visera plutôt différentes stratégies:
Veuillez choisir une réponse :
a. Diminuer la stimulation antigénique par un changement dans la diète
b. Diminuer l’inflammation locale (ex. corticostéroïdes)
c. Médication contre les parasites et antibiotiques
d. Agent immunosuppresseur
e. Réponses a, b
f. Réponses a, c, d
g. Réponses a, b, c, d
g. Réponses a, b, c, d
D’autres traitements sont parfois utilisés pour améliorer la santé de l’animal atteint d’IBD. Quels sont ces traitements?
Veuillez choisir une réponse :
a. Des pré/probiotiques peuvent être utilisés pour rétablir la flore intestinale
b. Vitamine B12 (cobalamine)
c. L’acide ursodésoxycholique (acide biliaire naturel)
d. Réponses a et b seulement
e. Réponses a, b, et c
e.Réponses a, b, et c
Concernant la prévalence d’IBD : quel énoncé est FAUX?
Veuillez choisir une réponse :
a. C’est une maladie qui concerne majoritairement les chats adultes ou âgés (moyenne de 6.9-7 ans). Des cas chez de jeunes animaux sont toutefois rapportés.
b. Les animaux qui vont à l’extérieur sont plus à risque.
c. La prévalence n’est pas significativement influencée par le sexe.
d. La plupart des études ne révèlent pas de prédisposition d’une race par rapport à une autre. Cependant, une prédisposition probable des chats de pure race pour cette maladie a été rapportée.
b.Les animaux qui vont à l’extérieur sont plus à risque.
Quel(s) examen(s) est(sont) nécessaire(s) afin d’exclure d’autres causes que l’IBD chez un chat en diarrhée chronique?
Veuillez choisir une réponse :
a. Biochimie et sérologie
b. Hématologie
c. Palpation
d. Coprologie
e. Des radiographies et une échographie abdominale
f. Toutes ces réponses
f.Toutes ces réponses
Selon le type d’infiltration leucocytaire on distingue différents types de ‘maladies inflammatoires chroniques de l’intestin’ (MICI). Quelle est la forme la plus commune de MICI chez le chat?
Veuillez choisir une réponse :
a. MICI granulomateuse
b. MICI suppurative ou neutrophilique
c. MICI éosinophilique
d. MICI lympho-plasmocytaire
d. MICI lympho-plasmocytaire
Laquelle n’est pas une composante de la barrière intestinale?
Veuillez choisir une réponse :
a. microbiota
b. mucus
c. peptides antimicrobiens
d. jonctions serrées de cellules épithéliales
e. cellules ciliées
e.
cellules ciliées
Des études des MICI chez l’homme et dans des modèles murins de la maladie humaine ont conduit à la formulation des hypothèses actuelles. Plusieurs études récentes effectuées chez les chiens et les chats suggèrent une pathogenèse moléculaire similaire chez les petits animaux atteints de MICI. Basé sur ces connaissances, quel énoncé est FAUX ?
Veuillez choisir une réponse :
a. La MICI est une maladie multifactorielle dans laquelle les interactions physiologiques du système immunitaire inné et adaptatif avec les antigènes microbiens et alimentaires du lumen intestinal sont perturbées.
b. Une barrière mucosale défectueuse peut entraîner un afflux massif de microbes et d’antigènes alimentaires dans la lamina propria. Ces microbes et antigènes déclenchent alors la libération de cytokines pro-inflammatoires par les cellules immunitaires, notamment les cellules T.
c. Les microbes de la flore normale peuvent être reconnus de façon erronée comme pathogènes plutôt que comme commensaux par le système immunitaire inné (notamment par les ‘pattern recognition receptors’ ou ‘PRRs’). Cette reconnaissance erronée déclenchera une réponse pro-inflammatoire.
d. Les ‘Innate lymphoid cells’ (ILCs) sont un groupe de cellules récemment découvertes qui contrôlent l’immunité innée dans les muqueuses. Ces cellules sont une source importante d’IFN-γ, IL-17 et IL-22 et contribuent au développement de l’IBD.
e. La métaplasie de l’épithélium conduit au déclenchement de l’IBD.
e.
La métaplasie de l’épithélium conduit au déclenchement de l’IBD.
Selon le type d’IBD, les cellules Th CD4+ se différencient en sous-types. Quel(s) sous-type(s) sont le(s) plus important(s) dans la réaction inflammatoire lors d’IBD?
Veuillez choisir une réponse :
a. Th2
b. Th1
c. Th17
d. Th1 et Th17
e. Treg
d.
Th1 et Th17