Questions manuels techniques Flashcards
Quelle est la différence entre un test de Weber latéralisé vers une oreille et un test de Rinne montrant une conduction osseuse plus longue que la conduction aérienne du même côté ?
Test de Weber :
Latéralisé vers l’oreille atteinte → Surdité de transmission
Latéralisé vers l’oreille saine → Surdité neurosensorielle
Test de Rinne :
Conduction osseuse > conduction aérienne → Surdité de transmission
Conduction aérienne > conduction osseuse mais audition réduite → Surdité neurosensorielle
Comment différencier un épanchement pleural d’une pneumonie en utilisant la percussion et l’auscultation ?
Épanchement pleural :
Matité à la percussion
Diminution/absence des vibrations vocales
Diminution/absence des bruits respiratoires
Souffle pleurétique (bruit doux surajouté)
Pneumonie avec consolidation :
Matité à la percussion
Augmentation des vibrations vocales
Crépitants fins localisés
Souffle tubaire
Vous entendez des crépitants fins bilatéraux chez un patient en position allongée. Quel diagnostic suspectez-vous ?
Probablement une insuffisance cardiaque gauche avec œdème pulmonaire, surtout si les crépitants sont aux bases et non modifiés par la toux.
Comment différencier un souffle systolique innocent d’un souffle pathologique lors de l’auscultation cardiaque ?
Souffle innocent :
Généralement doux (grade ≤2/6)
Varie avec la position
Sans irradiation
Aucun signe d’insuffisance cardiaque
Souffle pathologique :
Plus fort (≥3/6), parfois avec thrill palpable
Irradiation (ex. : vers les carotides dans la sténose aortique)
Présence de symptômes (dyspnée, syncope, angor)
Lors de la palpation du choc apexien, celui-ci est déplacé latéralement. Quelle est la principale cause possible ?
Une hypertrophie ventriculaire gauche, souvent due à une hypertension chronique ou une insuffisance aortique.
Le test de Trendelenburg est utilisé pour évaluer quel type d’insuffisance vasculaire ?
Il évalue l’insuffisance veineuse superficielle et la compétence des valves veineuses (ex. : varices).
Un patient présente un remplissage veineux retardé au test d’élévation des jambes et une douleur à la marche qui disparaît après quelques minutes d’arrêt. Quel est le diagnostic suspecté ?
Probable artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI). Une mesure de l’indice tibio-brachial confirmerait une diminution de la perfusion artérielle.
Un patient présente un œdème unilatéral du mollet, une douleur à la dorsiflexion (signe de Homan positif) et une chaleur locale.
Thrombose veineuse profonde (TVP). Un doppler veineux est nécessaire pour confirmation.
Un patient diabétique consulte pour une douleur à la jambe lors de la marche, soulagée par le repos. À l’examen, le membre inférieur gauche est pâle, froid et sans pouls pédieux palpable.
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs. L’indice tibio-brachial aidera à confirmer une insuffisance artérielle.
Un patient se présente avec un œdème bilatéral des membres inférieurs, une hépatomégalie et une turgescence jugulaire persistante.
Insuffisance cardiaque droite. La mesure de la pression veineuse jugulaire et un BNP élevé peuvent aider au diagnostic.
Vous palpez un pouls paradoxal (diminution de plus de 10 mmHg de la pression systolique à l’inspiration).
Tamponnade cardiaque, péricardite constrictive, choc obstructif.
Quelle est la principale différence entre les souffles systoliques et diastoliques ?
Souffles systoliques : souvent bénins (sténose aortique, insuffisance mitrale)
Souffles diastoliques : toujours pathologiques (insuffisance aortique, sténose mitrale)
Un patient de 65 ans se présente avec une douleur thoracique à l’effort. À l’auscultation cardiaque, vous entendez un souffle systolique irradiant vers les carotides.
Sténose aortique. Confirmée par échocardiographie Doppler qui montrerait un gradient transvalvulaire élevé.
Lors de la percussion thoracique, quels sont les trois types de sons possibles et que signifient-ils ?
Matité : épanchement pleural, consolidation (pneumonie, atélectasie)
Sonorité normale : parenchyme pulmonaire sain
Hypersonorité : pneumothorax, emphysème
Pourquoi inspecte-t-on la conjonctive palpébrale inférieure et que signifie une coloration pâle ou jaunâtre ?
Coloration pâle : Anémie (baisse des globules rouges ou hémoglobine).
Coloration jaunâtre : Ictère (accumulation de bilirubine, ex. : hépatopathie, hémolyse).
Lors de la palpation des sinus frontaux et maxillaires, quels signes recherchez-vous et pourquoi ?
Sensibilité à la palpation → suggère une sinusite aiguë bactérienne.
Pas de douleur, mais congestion → suggère une rhinite allergique.
Transillumination diminuée des sinus → obstruction probable par du mucus ou une inflammation.
Pourquoi évalue-t-on l’amplitude respiratoire en plaçant les pouces sur la face postérieure du thorax et quels sont les diagnostics en cas de diminution asymétrique ?
Normalement, les pouces s’écartent symétriquement.
Diminution d’un côté : Atélectasie, pneumonie, épanchement pleural, pneumothorax.
Vous réalisez une percussion thoracique. Quel est l’intérêt d’évaluer l’excursion diaphragmatique et quelles anomalies peuvent être trouvées ?
Une excursion diaphragmatique normale est symétrique et d’environ 3 à 5 cm.
Une diminution unilatérale peut signifier :
Atélectasie
Épanchement pleural
Paralysie diaphragmatique (ex. : atteinte du nerf phrénique).
Lors de la palpation des carotides, que recherchez-vous et quelles anomalies peuvent être détectées ?
Amplitude du pouls : diminuée en cas de sténose carotidienne ou de choc cardiogénique.
Frémissement (thrill) palpable : sténose carotidienne.
Asymétrie des pouls carotidiens : dissection aortique.
Pourquoi ausculte-t-on la base du cœur en demandant au patient de se pencher en avant et d’expirer ?
Cette position accentue les souffles diastoliques aortiques (ex. : insuffisance aortique) en rapprochant la valve aortique de la paroi thoracique.
Pourquoi compare-t-on la symétrie des membres et quels sont les signes d’une ischémie aiguë d’un membre ?
Un membre plus pâle et froid par rapport à l’autre évoque une ischémie artérielle.
Les signes d’ischémie aiguë (6 P) :
Pain (douleur)
Pallor (pâleur)
Pulselessness (absence de pouls)
Paresthesia (fourmillements, hypoesthésie)
Paralysis (faiblesse musculaire)
Poikilothermia (froideur du membre)
Lors de l’auscultation des artères fémorales, que recherchez-vous et pourquoi ?
Présence d’un souffle → signe d’une sténose artérielle.
Une sténose de l’artère fémorale commune peut causer une claudication intermittente.
Pourquoi palpe-t-on les ganglions cervicaux et quelles caractéristiques sont préoccupantes ?
Ganglions petits, mous et mobiles → infection bénigne.
Ganglions > 2 cm, durs et fixes → suspecter une cause maligne (lymphome, métastases).
Douleur et sensibilité → infection active, ex. : mononucléose.
Un patient consulte pour une gêne respiratoire et une voix rauque persistante. Lors de la palpation du cou, vous détectez une masse indolore au niveau de la thyroïde.
Quels examens physiques complémentaires pouvez-vous faire et que recherchez-vous ?
Manœuvre de déglutition : si la masse bouge avec la déglutition → suspecter un nodule thyroïdien.
Auscultation de la thyroïde : recherche d’un souffle thyroïdien en cas d’hypervascularisation (ex. : maladie de Basedow).