Pneumo Flashcards
Quels signes cliniques à l’examen physique permettent de différencier une dyspnée aiguë causée par un pneumothorax d’une dyspnée liée à une embolie pulmonaire ?
Pneumothorax : Asymétrie thoracique, tympanisme à la percussion, absence de murmure vésiculaire.
Embolie pulmonaire : Dyspnée soudaine, douleur thoracique pleurétique, signes de choc, hypoxémie
Quels sont les signes physiques à rechercher lors de l’examen clinique d’un patient souffrant de bronchiectasie ?
Toux chronique productive avec expectorations muco-purulentes.
Dyspnée à l’effort.
Crépitants ou ronchi à l’auscultation, souvent aux bases pulmonaires.
Hippocratisme digital.
Quels signes doivent être recherchés lors de l’examen physique d’un patient suspecté de pneumonie ?
Toux productive avec expectorations purulentes.
Douleur thoracique pleurétique, exacerbée à la respiration.
Augmentation des vibrations vocales.
Matité à la percussion dans la zone de consolidation.
Crépitants fins et souffle tubaire à l’auscultation.
Quels sont les signes cliniques à rechercher lors de l’examen physique d’un patient souffrant de pneumothorax ?
Douleur thoracique aiguë, souvent unilatérale.
Dyspnée soudaine.
Asymétrie thoracique.
Tympanisme à la percussion du côté affecté.
Absence de murmure vésiculaire à l’auscultation.
Quels sont les signes cliniques à rechercher lors de l’examen physique d’un patient présentant une insuffisance respiratoire aiguë en lien avec un œdème pulmonaire ?
Tachypnée, orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne.
Crépitants bilatéraux aux bases pulmonaires.
Cyanose, distension jugulaire, œdème périphérique.
Râles crépitants, parfois bronchiolites.
Lors de l’examen physique d’un patient suspecté de sarcoïdose pulmonaire, quels signes cliniques sont caractéristiques ?
Dyspnée d’effort progressive.
Toux sèche persistante.
Crépitants fins symétriques à l’auscultation, surtout aux bases.
Adénopathies hilaires bilatérales.
Érythème noueux, atteintes cutanées.
Quels sont les principaux signes cliniques à rechercher lors d’une exacerbation de la MPOC ?
Dyspnée à l’effort, parfois au repos.
Toux productive, expectorations muco-purulentes (changement dans la quantité et la couleur).
Sibilances, crépitants à l’auscultation.
Cyanose et utilisation des muscles accessoires pour respirer.
Quels signes à l’examen physique peuvent suggérer une fibrose pulmonaire
Dyspnée progressive.
Toux sèche persistante.
Crépitants fins à l’auscultation, souvent à l’inspiration.
Hippocratisme digital (si avancé).
Lors d’une dyspnée chronique, comment différencier la dyspnée d’origine cardiaque de celle liée à une maladie pulmonaire chronique ?
Cardiaque : Orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne, signes de congestion veineuse (œdème périphérique, distension jugulaire).
Pulmonaire : Dyspnée progressive, toux productive, sibilances, crépitants, hippocratisme digital en cas de MPOC.
Quels tests de laboratoire et paracliniques peuvent être demandés pour confirmer un diagnostic de tuberculose chez un patient présentant une toux persistante ?
Radiographie thoracique, culture des expectorations pour Mycobacterium tuberculosis.
Test de la tuberculine (PPD).
PCR sur les expectorations.
Test sanguin pour détecter des marqueurs inflammatoires (CRP, procalcitonine)
Quels examens paracliniques sont nécessaires pour évaluer une dyspnée aiguë en cas de suspicion de pneumothorax ?
Radiographie thoracique.
Échographie thoracique pour détecter le pneumothorax et guider la ponction si nécessaire.
Gaz artériel pour évaluer l’hypoxémie.
ECG en cas de détresse cardiaque.
Quels tests paracliniques sont nécessaires pour confirmer le diagnostic d’une embolie pulmonaire ?
D-dimères (un taux élevé suggère une embolie pulmonaire mais n’est pas spécifique).
Angiographie par tomodensitométrie (CT).
Scintigraphie pulmonaire.
Radiographie thoracique.
Échocardiographie en cas d’atteinte cardiaque droite.
Quels sont les examens paracliniques à effectuer pour évaluer une pneumonie et évaluer sa gravité ?
Radiographie thoracique pour confirmer la consolidation pulmonaire.
Gaz artériel pour évaluer l’hypoxémie.
Culture des expectorations pour identifier le pathogène.
Bilan sanguin (CRP, procalcitonine) pour évaluer l’infection.
Quels tests paracliniques peuvent être utiles pour évaluer une dyspnée chronique dans le cadre de la MPOC ?
Spirométrie pour mesurer les volumes pulmonaires (VEMS, CVF).
Peak flow pour évaluer la fonction pulmonaire.
Radiographie thoracique pour évaluer l’hyperinflation pulmonaire.
Gaz artériel pour évaluer l’hypoxémie chronique.
Quels tests paracliniques sont nécessaires pour évaluer une dyspnée chronique en cas de suspicion de fibrose pulmonaire ?
TDM thoracique haute résolution.
Spirométrie avec évaluation de la DLCO.
Gaz artériel pour surveiller l’hypoxémie.
Biopsie pulmonaire si nécessaire.
Quels examens paracliniques recommandés pour évaluer un patient avec une exacerbation de la MPOC ?
Spirométrie pour évaluer la fonction pulmonaire.
Radiographie thoracique pour exclure une pneumonie ou un pneumothorax.
Gaz artériel pour évaluer l’hypoxémie et l’hypercapnie.
Pourquoi les patients atteints de MPOC peuvent tolérer une saturation en oxygène plus basse et pourquoi l’oxygène n’est pas administré d’emblée ?
Les patients atteints de MPOC s’adaptent à l’hypoxie chronique, et leur système respiratoire fonctionne avec une saturation plus basse. L’oxygène administré d’emblée peut supprimer leur régulation du CO2, ce qui peut aggraver l’hypercapnie et entraîner une décompensation respiratoire. L’oxygénothérapie est introduite uniquement lorsque la saturation est inférieure à 88-90%.
Quels signes vitaux sont essentiels à évaluer lors d’une dyspnée aiguë causée par un pneumothorax ?
Fréquence respiratoire (tachypnée).
Saturation en oxygène (hypoxémie).
Fréquence cardiaque (tachycardie compensatoire).
La température n’est pas une priorité dans ce cas, sauf si une infection est suspectée.
Quels signes vitaux doivent être mesurés lors de l’examen clinique d’un patient avec embolie pulmonaire et pourquoi la température peut ne pas être immédiatement nécessaire ?
Saturation en oxygène (hypoxémie).
Fréquence cardiaque (tachycardie).
Fréquence respiratoire (tachypnée).
La température n’est pas immédiatement prioritaire, car une embolie pulmonaire ne provoque pas toujours de fièvre sauf si une infection est associée.
Dans le cadre d’une insuffisance cardiaque aiguë, quels signes vitaux seraient les plus pertinents à surveiller et pourquoi certains ne sont pas prioritaires ?
Les signes vitaux à surveiller comprennent :
Fréquence respiratoire : Pour évaluer la tachypnée.
Saturation en oxygène : Pour détecter une hypoxémie.
Fréquence cardiaque : Pour évaluer la compensation du cœur.
La température n’est pas prioritaire sauf si une infection est suspectée.
Dans un cas de dyspnée chronique, pourquoi mesurer la saturation en oxygène est-elle plus importante que la température et la fréquence cardiaque au début de l’évaluation ?
La saturation en oxygène est cruciale pour évaluer l’efficacité des échanges gazeux, en particulier chez un patient souffrant de MPOC ou de fibrose pulmonaire, où l’hypoxémie peut être chronique mais devient plus prononcée lors d’une exacerbation.
Quels signes à l’examen physique peuvent suggérer un œdème pulmonaire aigu chez un patient présentant une insuffisance cardiaque ?
Les signes à rechercher sont :
Tachypnée, orthopnée et dyspnée paroxystique nocturne.
Crépitants à l’auscultation pulmonaire, particulièrement aux bases.
Œdème périphérique, distension veineuse jugulaire et cyanose.
Quelles différences entre la toux aiguë d’origine virale et celle d’origine bactérienne ?
Toux virale : Toux sèche, souvent accompagnée de symptômes rhinopharyngés (rhinorrhée, gorge irritée) et souvent auto-limitée.
Toux bactérienne : Toux productive avec expectoration purulente, souvent accompagnée de fièvre et de douleur thoracique pleurétique, suggérant une pneumonie ou une bronchite bactérienne.
Quels sont les examens paracliniques à demander lors d’une toux chronique pour exclure des pathologies comme l’asthme ou MPOC ?
Spirométrie : Pour mesurer les volumes pulmonaires et évaluer la réversibilité après bronchodilatateur (suggérant asthme).
Radiographie thoracique : Pour exclure des pathologies sous-jacentes comme une pneumonie ou un pneumothorax.
Test à la méthacholine pour évaluer la réactivité bronchique et confirmer l’asthme.
Mesure du débit de pointe (peak flow) : Pour évaluer les fluctuations de la fonction pulmonaire dans l’asthme.