QUESTIONS DE REDACTION Flashcards
Définir ce qu’est le champ visuel et la tache aveugle et expliquez pourquoi nous avons quand même l’impression de percevoir l’environnement visuel comme étant continu et complet
(en 10 lignes maximum)
Le champ visuel correspond à l’espace perçu par les deux yeux sans bouger la tête. La totalité du champ visuel correspond à la somme des deux champs monoculaires (espace perçu par un seul œil). Dans chacun des champs monoculaires existe un point de l’espace que nous ne percevons pas ou tâche aveugle. Elle correspond à une zone de la rétine où tous les axones des cellules ganglionnaires convergent et forme le départ du nerf optique. Dépourvue de cellules sensorielles, cette zone de la rétine ne permet pas la perception.
Les messages nerveux codent 4 attributs d’une stimulation sensorielle. Quels sont-ils ?
(en 10 lignes maximum)
Les messages nerveux codent 4 attributs de stimuli : la modalité, la localisation, l’intensité et le décours temporel.
1 - La modalité : quel type d’énergie est-ce ? (codage qualitatif). La modalité est une propriété spécifique de chaque fibre nerveuse. Une activité au sein d’un système sensoriel particulier donne lieu à un type spécifique de sensation (Loi de Muller). le codage de la qualité de la stimulation s’effectue au niveau du récepteur. Chaque organe sensoriel est spécifique du stimulus et souvent d’une échelle de valeurs restreintes de ce stimulus ; on dit que les récepteurs sont sélectifs. On parle de spécialisation du système sensoriel, chaque cellule se comportant comme un filtre. Les mécanismes de transduction au niveau des récepteurs déterminent la spécificité des récepteurs.
2 - La localisation : où se situe le stimulus. En ce qui concerne la vision et le système somatosensoriel le codage se fait via les champs récepteurs des cellules sensorielles (champ récepteur = zone pour laquelle une stimulation va entraîner une excitation du récepteur). La densité des récepteurs au niveau d’une région particulière du système sensoriel détermine la résolution spatiale au niveau de cette région. Plus il y a de champs récepteurs, et plus la discrimination spatiale est fine (ex des champs récepteurs sur le bout des doigts et les champs récepteurs plus grands mais moins nombreux sur la surface de la peau du dos). Pour ce qui est du système auditif (la réponse se trouve dans le cours sur l’audition) : la localisation est permise par la comparaison des informations provenant des deux oreilles. Cette comparaison diffère pour la localisation dans le plan horizontal (droite/gauche) et pour le plan verticale (haut/bas). Elle nécessite une écoute binaurale.
3 - L’intensité : quelle quantité d’énergie a reçu le récepteur. Le codage se fait par la fréquence des potentiels d’action (PA) (si le potentiel de récepteur atteint une valeur seuil, il y a génération d’un PA. Par la suite, plus la stimulation sera intense, et plus la fréquence des PA augmentera). La fréquence maximale de décharge d’un neurone est de 1000 Hz, et il ne pourra plus produire de PA. Ainsi le codage de l’intensité nécessitera l’intervention d’autres neurones (codage par le nombre de neurones recrutés).
4 - Le décours temporel : quand ? Il existe donc un codage du début, de la fin et de la durée d’une stimulation. Ce codage est possible grâce au décours temporel de l’activité des neurones. Il existe des différences d’adaptation selon les cellules nerveuses qui sont phasiques (vitesse d’adaptation rapide qui cessent de répondre quand la stimulation est stable et déchargent quand il y a des modifications de la vitesse de la variation d’intensité) et toniques (vitesse d’adaptation lente qui déchargent pendant toute la durée de la stimulation).
Quand un neurone décharge, il indique qu’une certaine forme d’énergie a été reçue (modalité) à une localisation particulière du système sensoriel (localisation). Le pattern de décharge des neurones indiquent quelle quantité d’énergie a été reçue (l’intensité) et quand la stimulation commence, cesse, et comment elle varie dans le temps (décours temporel).
Il existe trois types de muscles, quels sont-ils ?
10 lignes maximum
Il existe 3 types de tissus musculaires en fonction de leur structure, de leurs propriétés contractiles et de leurs mécanismes de contrôle.
1 - Les muscles squelettiques : ils sont rattachés aux os et leur contraction permet le soutien et le déplacement du squelette. Leur contraction est déclenchée par des influx en provenance des motoneurones. Il s’agit le plus souvent d’une contraction soumis au contrôle volontaire, ils sont sous le contrôle du Système Nerveux Central. Ils ont un aspect strié quand on les regarde au microscope. Ils sont aussi appelés muscles striés.
2 - Les muscles lisses : les gaines des muscles lisses entourent divers conduits et organes creux comme les viscères et les vaisseaux sanguins. La contraction d’un muscles lisse entourant un organe creux peut malaxer et propulser son contenu ou réguler son débit en modifiant son diamètre interne. Leur contraction est sous le contrôle du Système Nerveux Autonome, de diverses hormones et de différents agents chimiques locaux. Ils ne sont donc généralement pas sous le contrôle volontaire. Ils ont une contraction lente mais puissante.
3 - Le muscle cardiaque : comme les muscles lisses, il est sous le contrôle du système nerveux autonome et de divers facteurs hormonaux et agents chimiques locaux. Il peut être le siège de contractions spontanées puisqu’il possède plusieurs générateurs de rythme.