CHAP.1 PRINCIPES GÉNÉRAUX DES FONCTIONS SENSORIELLES Flashcards

0
Q

INTRODUCTION
______________________
La survie de tout organisme et notamment de l’homme dépend de sa capacité à interagir avec [? ?].
Les fonctions sensori-motrices sont des [? ?] qui assurent à tout animal une [?] à son [?]. Elles lui permettent [?], [?] des informations sur l’état présent et sur l’exécution de ses actions. Elles lui permettent également de [?] et de [?] ces informations en mémoire. Les interactions perpétuelles avec le milieu sont rendues possibles par une [? ? ?] dans l’environnement extérieur mais également intérieur (le corps), et surtout par la communication de [? entre les ? de ?]. Le système nerveux avec le [? ?] est un de ces systèmes de communication [?].

A

La survie de tout organisme et notamment de l’homme dépend de sa capacité à interagir avec [son environnement].
Les fonctions sensori-motrices sont des [fonctions biologiques] qui assurent à tout animal une [adaptation] à son [environnement]. Elles lui permettent [d’agir], [d’acquérir] des informations sur l’état présent et sur l’exécution de ses actions. Elles lui permettent également de [traiter] et de [conserver] ces informations en mémoire. Les interactions perpétuelles avec le milieu sont rendues possibles par une [prise d’information continue] dans l’environnement extérieur mais également intérieur (le corps), et surtout par la communication de [messages entre les cellules de l’organisme]. Le système nerveux avec le [système endocrine] est un de ces systèmes de communication [intercellulaire].

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1
Q
  1. GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
    ________________________
    Que permettent les fonctions sensorielles ?
A

Les fonctions sensorielles permettent une sensibilité aux multiples influences du milieu (interne ou externe) mais également un traitement complexe des informations acquises dans l’environnement extérieur et intérieur.

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2
Q

Étapes menant du stimulus à la perception
______________________
L’environnement dans lequel nous évoluons est constitué d’une multitude de [? ?]

A

L’environnement dans lequel nous évoluons est constitué d’une multitude de [stimuli différents].

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3
Q

Afin d’évoluer dans un milieu qui nous semble cohérent, et d’avoir un comportement adapté, nous devons pouvoir [?] ces stimuli issus de notre environnement, les [?] et y [?] si nécessaire.
Pour ce faire, différents systèmes sensoriels se sont développés et spécialisés dans la discrimination [d’un ? de ?].
Par exemple, le système visuel va [capter et analyser] les [? d’? de la ?], le système auditif capte les [? (? ?)] et notre système tactile détectera des [?].

A

Afin d’évoluer dans un milieu qui nous semble cohérent, et d’avoir un comportement adapté, nous devons pouvoir [distinguer] ces stimuli issus de notre environnement, les [analyser] et y [répondre] si nécessaire.
Pour ce faire, différents systèmes sensoriels se sont développés et spécialisés dans la discrimination [d’un type de stimulation].
Par exemple, le système visuel va [capter et analyser] les [longueurs d’onde de la lumière], le système auditif capte les [sons (vibrations sonores)] et notre système tactile détectera des [pressions].

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4
Q

Nos systèmes sensoriels sont-ils limités dans leur capacité de perception ?

A

Absolument ! Nos systèmes sensoriels sont limités dans leur capacité de perception. En effet, le système visuel par exemple ne perçoit que les longueurs d’onde correspondant à la lumière.

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5
Q

De façon générale, un stimulus va frapper un [?] qui va transformer les caractéristiques de cette stimulation en [??] interprétable par le [??]. Les fibres nerveuses (voies nerveuses) transmettent l’information aux [???] qui décodent le message. La confrontation de ce message avec les [???] et [??? du ?] permet son [?] et transforme cette première impression sensorielle en [??].

A

De façon générale, un stimulus va frapper un [récepteur sensoriel] qui va transformer les caractéristiques de cette stimulation en [message nerveux] interprétable par le [système nerveux]. Les fibres nerveuses (voies nerveuses) transmettent l’information aux [aires sensorielles primaires] qui décodent le message. La confrontation de ce message avec les [autres systèmes sensoriels] et [notre expérience propre du monde] permet son [interprétation] et transforme cette première impression sensorielle en [véritable perception].

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6
Q

Définition de STIMULUS

A

Un stimulus est une stimulation physique de l’environnement.

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7
Q

Définition de RÉCEPTEUR

A

Le récepteur est une cellule qui reçoit l’information physique et qui va la transformer en message interprétable par le système nerveux (influx nerveux).
Plusieurs récepteurs sensoriels peuvent se regrouper en ORGANE SENSORIEL.

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8
Q

Définition de TRANSDUCTION OU TRANSDUCTION SENSORIELLE

A

C’est la transformation de l’information sensorielle au niveau du récepteur en message nerveux (ou influx nerveux) qui code pour cette information.

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9
Q

Définition de MESSAGE NERVEUX

A

Le message nerveux est un influx nerveux qui contient toutes les informations de l’information sensorielle.

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10
Q

Définition de SENSIBILITÉ

A

La sensibilité désigne l’ensemble des phénomènes par lesquels un message nerveux né d’une stimulation physique est acheminé d’une façon codée jusqu’aux différents étages du système nerveux central (SNC).
On considère que la perception correspond à la sensibilité consciente.

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11
Q

Définition de SYSTÈME SENSORIEL

A

Le système sensoriel désigne l’ensemble des modules spécialisés dans le traitement d’un stimulus particulier. Il s’agit des récepteurs et des zones du cerveau spécialisées dans le traitement sensoriel en question mais il s’agit également des voies nerveuses d’acheminement de l’information.

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12
Q

Définition de SENSATION

A

La sensation est un événement psychique élémentaire résultant d’une modification de l’environnement. C’est une donnée brute issue de la mise en jeu des capteurs (purement réceptifs). Elle ne dépend que des caractéristiques du stimulus. Il s’agit donc d’un phénomène psychologique résultant de l’arrivée d’un influx nerveux au cortex cérébral et elle est spécifique d’une modalité sensorielle et même d’une caractéristique du stimulus.

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13
Q

Définition de PERCEPTION

A

La perception désigne la représentation consciente de la réalité bâtie à partir de nos sensations grâce à nos références et nos jugements (purement interprétatifs). Il s’agit donc d’une reconstruction, à partir des sensations, en fonction : de nos attentes, de notre mémoire, de nos propres connaissances du monde et de nos motivations. Percevoir c’est donner du sens, prendre une décision.
LA PERCEPTION EST LE LE RÉSULTAT D’UNE INTERPRÉTATION DES INFORMATIONS SENSORIELLES.
Exemples :
- Triangle de Kanizsa : influence du contexte dans la perception.
- Figure à « contours virtuels » : on perçoit un triangle blanc posé sur des cercles noirs mais on le perçoit aussi plus lumineux.
- Cube de Necker : on peut soit envisager que le point vert est au premier plan et on perçoit le cube par en dessous, soit l’envisager au dernier plan auquel cas on perçoit le cube vu du dessus.

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14
Q
CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

On reconnaît 5 sensations correspondant chacune à un système sensoriel qui lui est propre. Citez-les.
~~~

A

1) la vision
2) l’audition
3) l’olfaction
4) la gustation
5) le toucher

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15
Q
CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

Il existe une 6ème sensation. Laquelle ?
~~~

A

C’est le système vestibulaire (mis en jeu dans l’équilibre) qui fournit des informations sur l’orientation et le déplacement dans l’espace de la tête.

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16
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

S’agissant du toucher, on distingue le contact sur la peau des sensations [? (?, ?)]. Les récepteurs qui leur sont dévolus [?????] et ne sont pas répartis [????????].
~~~

A

S’agissant du toucher, on distingue le contact sur la peau des sensations [thermiques (chaud, froid)]. Les récepteurs qui leur sont dévolus ne sont pas [les mêmes] et ne sont pas répartis [de la même façon sur tout le corps].

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17
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

De quelle sensibilité corporelle particulière fait partie le toucher ?
~~~

A

Le toucher fait partie d’une sensibilité corporelle particulière : LA SOMESTHÉSIE qui comporte d’autres sensations dites inconscientes (la position des membres dans l’espace).

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18
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

La sensation des mouvements de notre corps est appelé [?].
~~~

A

La sensation des mouvements de notre corps est appelé [KINESTHÉSIE].

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19
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

De quelle façon pouvons-nous classer les sensations ?
~~~

A

Nous pouvons classer les sensations de la façon suivante :
◻️ Sensations spécifiques : vision, audition, équilibration, olfaction, gustation
◻️ Sensations somethésiques :
- extéroceptives : tactiles, thermiques
- proprioceptives : tension des muscles, des tendons et des ligaments
- interoceptives : informations sur les viscères
- nociception : sensation de la douleur
◻️ Perception de l’espace
◻️ Perception du temps.
Notons que les deux dernières sont déjà appelées « perception » car il s’agit de renconstruction mentale à partir d’autres informations des autres modalités sensorielles.

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20
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

De quelle façon pouvons-nous classer les modalités sensorielles ?
~~~

A

Il existe deux manières de les classer :

1) Selon la nature du stimulus
- Sensibilité mécanique
- Sensibilité chimique
- Sensibilité électromagnétique
- Sensibilité thermique
2) Selon l’origine du stimulus
- Sensibilité extéroceptive
- Sensibilité intéroceptive
- Sensibilité proprioceptive

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21
Q
2. CARACTÉRISTIQUES DES SENSATIONS
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les différents types de sensibilité

Expliquez le cas particulier de la nociception.
~~~

A

La nociception désigne l’ensemble des phénomènes permettant l’intégration au niveau du système nerveux central d’un stimulus douloureux via l’activation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) cutanés, musculaires et articulaires.

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22
Q
  1. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
    ______________________________
    Qu’est la psychophysique au juste ? Quelle est son origine ?
A

Il s’agit de la mise en relation des caractéristiques des sensations, des stimulations. L’origine de la psychophysique remonte à 1860 avec Gustav Fechner, physiologiste et philosophe allemand, qui, à partir des travaux de Ernst Weber, avait pour ambition de formuler la relation entre le stimulus physique et la sensation.

23
Q
  1. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
    ______________________________
    La psychophysique était donc l’étude des relations entre les variations de [? ?] et les [? ? ?]. Ces études soulevaient la question d’une [?? ? de ?] différente de l’environnement physique tel qu’il existe réellement. Nous savons aujourd’hui que c’est bien le cas, la perception d’un objet étant une [? ?] à partir des [?] que l’on a de l’objet et de nos [?], de notre [?] et des [?] des autres [?].
    Aujourd’hui ce débat est désuet, et la psychophysique a pour but de décrire de manière appropriée le [? ?] au cours des [? ? du ? ?], du [?] à l’intégration par le [?].
A

La psychophysique était donc l’étude des relations entre les [variations de l’environnement physique] et les [variations psychologiques concomitantes]. Ces études soulevaient la question d’une [représentation mentale de l’environnement] différente de l’environnement physique tel qu’il existe réellement. Nous savons aujourd’hui que c’est bien le cas, la perception d’un objet étant une [reconstruction mentale] à partir des [sensations] que l’on a de l’objet et de nos [attentes], de notre [mémoire] et des [sensations] des autres [modalités].
Aujourd’hui ce débat est désuet, et la psychophysique a pour but de décrire de manière appropriée le [flux d’information] au cours des [transformations successives du message nerveux], du [récepteur] à l’intégration par le [SNC].

24
Q
  1. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
    ______________________________
    Pour établir une correspondance entre le domaine [?] et le domaine [?], il faut pouvoir mesurer des [?].
    Cette échelle de mesures dépend de la notion de [?] qui est le [? ?] de la psychophysique classique.
A

Pour établir une correspondance entre le domaine [physique] et le domaine [sensoriel], il faut pouvoir mesurer des [sensations].
Cette échelle de mesures dépend de la notion de [seuil] qui est le [concept central] de la psychophysique classique.

25
Q
3. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Présence/absence d’une sensation

Expliquez la notion de Seuil de détection ou Seuil absolu (SA)
~~~

A

Pour une dimension donnée, il s’agit de la valeur minimale du stimulus qui provoque une sensation juste perceptible (définition théorique). Selon une définition plus opérationnelle, il s’agit de la valeur du stimulus qui a une chance sur deux d’être perçue.
Exemple : seuil de détection auditif en fonction de la fréquence

26
Q
3. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Présence/absence d’une sensation

Expliquez pour quelle raison il devient impossible de mesurer le seuil de détection si on s’en tient à la définition théorique (intensité minimale détectable) et la nécessité de recourir à une définition opérationnelle. Expliquez en quoi cette dernière consiste.
~~~

A

Le seuil de détection est une valeur FLUCTUANTE, donc si on s’en tient à la définition théorique (intensité minimale détectable), cela devient impossible de mesurer le seuil de détection.
Ainsi, il existe une DÉFINITION OPÉRATIONNELLE qui est PROBABILISTE : il s’agit de l’intensité pour laquelle il y a détection une fois sur deux. La méthode de mesure du seuil de détection est toujours la même : on présente à un sujet plusieurs intensités de stimulation. Chaque intensité est présentée plusieurs fois au sujet. Les différentes intensités sont présentées dans un ordre aléatoire. A chaque essai, le sujet indique s’il perçoit ou non la stimulation. On trace alors une courbe de pourcentage d’essais détectés en fonction de l’intensité des stimulations. L’intensité qui donne lieu à des détections dans 50% des cas correspond au SEUIL DE DÉTECTION.
Le choix de la gamme d’intensités testées, du nombre d’essais pour chaque intensité, et du pas entre deux stimulations d’intensités voisines, déterminera la précision de la mesure, mais aussi la durée de la mesure (fatigue du sujet/fiabilité de la mesure).

27
Q
  1. NOTIONS DE PSYCHOPHYSIQUE
    ______________________________
    Différence/similitude entre deux sensations
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Expliquez la notion de Seuil différentiel (SD) ou de discrimination. Illustrez avec un exemple.
A

Pour une dimension donnée du stimulus, il s’agit de la quantité minimale dont un stimulus doit varier pour induire une sensation différente (écart du stimulus par rapport à une valeur initiale). Autrement dit c’est la différence minimale entre deux stimulations pour donner lieu à deux sensations distinctes. Pour les mêmes raisons que le seuil de détection, il existe une définition opérationnelle. Dans ce cas, le seuil différentiel correspond à l’écart entre deux valeurs du stimulus qui a une chance sur deux d’être perçu.
Exemple : Seuil de discrimination spatiale tactile en fonction de la zone corporelle. Afin de ressentir deux sensations différentes dans le dos, il faut que les deux stimulations soient séparées d’au moins 70 mm. En dessous, nous ne percevons qu’un seul stimulus. Afin de ressentir deux sensations sur la langue, les deux stimulations n’ont besoin d’être séparées que de 2 ou 3 mm.

28
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Nos perceptions ne sont pas des enregistrements fidèles du monde qui nous entoure. Expliquez.
A

Nos perceptions diffèrent des caractéristiques physiques des stimuli et nous savons désormais que les couleurs, les sons et les odeurs sont des créations mentales. Pourtant, il existe une correspondance entre nos perceptions et les propriétés physiques des objets.

29
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Les messages nerveux codent 4 attributs de stimuli. Lesquels ?
A

1) La modalité : Quel type d’énergie est-ce ?
2) La localisation : Où se situe le stimulus ?
3) L’intensité : Quelle quantité d’énergie ?
4) Le décours temporel : Quand ?

30
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ________________________
    L’étude du codage de l’information sensorielle est le domaine de la [?].
A

L’étude du codage de l’information sensorielle est le domaine de la [neurophysiologie].

31
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Les systèmes sensoriels réalisent le codage des propriétés physiques des stimuli sous forme de [? ?].
A

Les systèmes sensoriels réalisent le codage des propriétés physiques des stimuli sous forme de [messages nerveux].

32
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Citez la Loi des énergies sensorielles spécifiques ou loi de Müller (1862)
A

« Une même cause, telle que l’électricité peut affecter simultanément tous les organes sensoriels, car ils y sont tous sensibles ; et cependant, chaque nerf sensitif y réagit différemment ; un nerf la perçoit comme de la lumière, un autre l’entend comme un bruit, un autre la sent comme une odeur ; un autre goûte l’électricité, un autre la sent comme douleur et choc. Un nerf perçoit une image lumineuse à travers une irritation mécanique, un autre l’entend comme un bourdonnement, un autre encore la ressentira comme une douleur. »

33
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    La modalité est une propriété [spécifique] de chaque fibre nerveuse. Une activité au sein d’un système sensoriel particulier donne lieu à un type [spécifique] de sensation.
A

La modalité est une propriété [spécifique] de chaque fibre nerveuse. Une activité au sein d’un système sensoriel particulier donne lieu à un type [spécifique] de sensation.

34
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Expliquez la notion de Spécificité du récepteur.
A

Le codage de la qualité de la stimulation s’effectue au niveau du récepteur. Chaque organe sensoriel est spécifique du stimulus et souvent d’une échelle de valeurs restreintes de ce stimulus ; on dit que les récepteurs sont sélectifs. On parle de spécialisation du système sensoriel, chaque cellule se comportant comme un filtre.

35
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _____________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    On parle de spécialisation du système sensoriel, chaque cellule se comportant comme un filtre. Citez un exemple.
A

Par exemple, un récepteur de la cochlée de l’oreille interne ne sera sensible qu’à la fréquence du son, à une petite étendue de fréquences audibles.

36
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _____________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    ◻️ Le stimulus induit un potentiel de récepteur
    L’information sensorielle est codée par le récepteur ; c’est ici qu’a lieu la 1ère étape du [? de ?]. Quel que soit le système sensoriel considéré, l’excitation du récepteur entraîne une [? du ? de ?]. Comme toute variation de la différence de potentiel transmembranaire, celle-ci est due à [? de ? ? ?]. Si on augmente l’intensité de la stimulation, l’amplitude du potentiel de récepteur [? ?]. Ainsi il y a codage de l’intensité de la stimulation en une [? de ? ?] du récepteur ; c’est un codage [? ?] . S’il y a deux stimulations successives de faible amplitude, il y a [?] des effets et le second potentiel de récepteur [?] à la dépolarisation existante. Le potentiel de récepteur est un phénomène [?], [?] et qui ne se [?] pas comme les potentiels post synaptiques.
A

L’information sensorielle est codée par le récepteur ; c’est ici qu’a lieu la 1ère étape du [codage de l’information]. Quel que soit le système sensoriel considéré, l’excitation du récepteur entraîne une [variation du potentiel de récepteur]. Comme toute variation de la différence de potentiel transmembranaire, celle-ci est due à [l’ouverture de canaux ioniques particuliers]. Si on augmente l’intensité de la stimulation, l’amplitude du potentiel de récepteur [augmente proportionnellement]. Ainsi il y a codage de l’intensité de la stimulation en une [amplitude de dépolarisation transmembranaire] du récepteur ; c’est un codage [en amplitude] . S’il y a deux stimulations successives de faible amplitude, il y a [sommation] des effets et le second potentiel de récepteur [s’additionne] à la dépolarisation existante. Le potentiel de récepteur est un phénomène [graduable], [sommable] et qui ne se [propage] pas comme les potentiels post synaptiques.

37
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    ◻️ Le potentiel de récepteur entraîne la formation d’un potentiel d’action
    Si on augmente l’intensité de la stimulation, on peut provoquer l’apparition d’un [? ? (?)], si le potentiel de récepteur est suffisamment important et atteint une [? ?]. A ce stade, si on augmente l’intensité de la stimulation, le nombre de PA par [? de ?] augmente (la [?] augmente). Similitudes entre [?/?] et la formation des PA. Ainsi les mécanismes de [?] au niveau des récepteurs déterminent la spécificité des récepteurs.
A

Si on augmente l’intensité de la stimulation, on peut provoquer l’apparition d’un [potentiel d’action (PA)], si le potentiel de récepteur est suffisamment important et atteint une [valeur seuil]. A ce stade, si on augmente l’intensité de la stimulation, le nombre de PA par [unité de temps] augmente (la [fréquence] augmente). Similitudes entre [PPSE/PPSI] et la formation des PA. Ainsi les mécanismes de [transduction] au niveau des récepteurs déterminent la spécificité des récepteurs.

38
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage de la modalité
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Les mécanismes de transduction au niveau des récepteurs déterminent la spécificité des récepteurs. Donnez des exemples.
A

Exemples :
▫️Mécanorécepteurs tactiles : la présence de canaux ioniques qui sont sensibles aux déformations de la peau. L’étirement de la peau entraîne l’ouverture des canaux ionique Na+. Les ions Na+ entrent dans la cellule, entraînant une dépolarisation transmembranaire. Lorsqu’on augmente l’intensité du stimulus, le potentiel de récepteur augmente. S’il atteint le seuil de génération du PA, ce dernier se créé. Ensuite, l’augmentation de l’intensité du stimulus entraînera une augmentation de la fréquence du train de PA.
▫️Mécanorécepteurs de l’oreille interne : réponse directionnelle.
▫️Photorécepteurs et chémorécepteurs : intervention d’un second messager. Il y a d’abord fixation de l’agent stimulant sur la protéine réceptrice qui va entraîner l’activation de la protéine G. Celle-ci va entraîner l’activation d’une enzyme qui va synthétiser un second messager qui va avoir quant à lui une action sur les récepteurs canaux ioniques.

39
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de la localisation
    ◽️Dans le système sensoriel somatosensoriel et visuel…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Expliquez la notion de champ récepteur d’une cellule sensorielle.
A

Des études d’enregistrement de l’activité électrique d’une cellule ou d’une fibre sensorielle ont montré que celles-ci sont mobilisées par la stimulation d’un certain espace sensoriel ou champ récepteur. Les informations en provenance de différents récepteurs convergent vers une même fibre sensorielle ce qui lui permet de répondre à différentes stimulations situées dans différentes régions de l’espace.

40
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage de la localisation
    ◽️Dans le système sensoriel somatosensoriel et visuel…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~
    Les propriétés spatiales (localisation, taille, forme) du stimulus sont codées par la [? ?] des récepteurs activés.
    La densité des récepteurs au niveau d’une région particulière du système sensoriel détermine la [? ?] au niveau de cette région.
    ▫️Forte densité de récepteurs = résolution spatiale [?] car les champs récepteurs sont petits.
    ▫️Faible densité de récepteurs = résolution spatiale [?] car les champs récepteurs sont étendus.
A

Les propriétés spatiales (localisation, taille, forme) du stimulus sont codées par la [distribution spatiale] des récepteurs activés.
La densité des récepteurs au niveau d’une région particulière du système sensoriel détermine la [résolution spatiale] au niveau de cette région.
▫️Forte densité de récepteurs = résolution spatiale [fine] car les champs récepteurs sont petits.
▫️Faible densité de récepteurs = résolution spatiale [médiocre] car les champs récepteurs sont étendus.

41
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de la localisation
    ◽️Dans le système sensoriel auditif, gustatif et olfactif…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    La distribution spatiale des récepteurs activés se fait en fonction de la [?] des récepteurs (et non en fonction des propriétés spatiales du stimulus). La distribution spatiale des récepteurs gustatifs se fait en fonction de la [? ?]. Ainsi, la distribution spatiale des récepteurs activés code le [? ?]. Les récepteurs auditifs sont distribués sur la [?] en fonction de la [? ?] à laquelle ils sont sensibles. Ainsi la distribution spatiale des récepteurs activés code la [? du ?].
A

La distribution spatiale des récepteurs activés se fait en fonction de la [sensibilité] des récepteurs (et non en fonction des propriétés spatiales du stimulus). La distribution spatiale des récepteurs gustatifs se fait en fonction de la [sensibilité chimique]. Ainsi, la distribution spatiale des récepteurs activés code le [goût spécifique]. Les récepteurs auditifs sont distribués sur la [cochlée] en fonction de la [fréquence sonore] à laquelle ils sont sensibles. Ainsi la distribution spatiale des récepteurs activés code la [fréquence du son].

42
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de l’intensité
    ◽️Codage par la fréquence de Potentiels d’Action (PA)
    ~~~~~~~~~~~~~~~
    Dans le codage par la fréquence de Potentiels d’Action (PA), quand l’intensité de la stimulation augmente, la fréquence de PA augmente également.
    Expliquez le mécanisme et la limite du système.
A

> > > Mécanisme : c’est l’importance du potentiel de récepteur qui détermine le délai pour atteindre le seuil de décharge. Plus l’intensité de la stimulation est élevée, plus le potentiel de récepteur est élevé et atteint le seuil.
Limite du système : fréquence maximale de décharge des neurones individuels à environ 1000 Hz. Ainsi un neurone ne pourra pas décharger plus de PA. Le codage de l’intensité nécessitera l’intervention d’autres neurones.

43
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage de l’intensité
    ◽Codage par la taille de la population de neurones activés = Codage par recrutement
    ~~~~~~~~~~~~~~~
    Expliquez en quoi consiste le Codage par recrutement et quel est son mécanisme.
A

Dans le Codage par recrutement, quand l’intensité de la stimulation augmente, le nombre de neurones activés augmente aussi.
»> Mécanisme : Au sein d’un système sensoriel, les récepteurs n’ont pas tous le même seuil d’activation. Pour certaines stimulations, seul un neurone ou quelques neurones seront recrutés, pour des stimulations plus importantes, une population plus étendue de neurones est mobilisée.

44
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage du décours temporel
    ~~~~~~~~~~~~~~~~
    Par quoi est codé le décours temporel du stimulus ?
A

Le décours temporel du stimulus est codé par le décours temporel de l’activité des neurones.

45
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    _______________________
    Codage du décours temporel
    ~~~~~~~~~~~~~~~
    Quand y a-t-il des variations de la fréquence de décharge ?
A

▫️À l’apparition du stimulus
▫️Lors de ses variations d’intensité
▫️À son extinction

46
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage du décours temporel
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Il existe un phénomène d’adaptation de tous les récepteurs. Selon la vitesse à laquelle se fait l’adaptation, on distingue deux types de récepteurs. Lesquels ?
A

◽️Les récepteurs à vitesse d’adaptation [lente]

◽️Les récepteurs à vitesse d’adaptation [rapide]

47
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage du décours temporel
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Qu’est-ce qui caractérise les récepteurs à vitesse d’adaptation lente ?
A

▫️Leur réponse est dite « tonique »
▫️Le neurone décharge pendant toute la durée de la stimulation
▫️La fréquence de PA reflète l’intensité de la stimulation

48
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Codage du décours temporel
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Qu’est-ce qui caractérise les récepteurs à vitesse d’adaptation rapide ?
A

️Les récepteurs à vitesse d’adaptation rapide
▫️Leur réponse est dite « phasique »
▫️Ils cessent de répondre dès que la stimulation devient stable
▫️La fréquence de PA reflète la vitesse (ou parfois l’accélération) de la variation d’intensité.

49
Q
4. CODAGE DE L'INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Codage du décours temporel

Définissez la « réponse tonique ».
~~~

A

La durée de la stimulation est codée par une activité qui persiste pendant toute la durée de la stimulation : « réponse tonique ».

50
Q
4. CODAGE DE L'INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Codage du décours temporel

Définissez la « réponse phasique ».
~~~

A

Les récepteurs codent la durée de la stimulation en signalant son apparition et son extinction : « réponse phasique ».

51
Q
  1. CODAGE DE L’INFORMATION SENSORIELLE DANS LE SYSTÈME NERVEUX
    ______________________
    Conclusion :
    Quand un neurone décharge, il indique qu’une certaine forme d’énergie a été reçue ([?]) à une localisation particulière du système sensoriel ([?]). Le pattern de décharge des neurones indiquent quelle quantité d’énergie a été reçue ([?]) et quand la stimulation commence, cesse, et comment elle varie dans le temps ([? ?)].
A

Quand un neurone décharge, il indique qu’une certaine forme d’énergie a été reçue ([modalité]) à une localisation particulière du système sensoriel ([localisation]). Le pattern de décharge des neurones indiquent quelle quantité d’énergie a été reçue ([l’intensité]) et quand la stimulation commence, cesse, et comment elle varie dans le temps ([décours temporel)].

52
Q
  1. ORGANISATION DES VOIES SENSORIELLES
    ______________________
    Pourquoi dit-on que l’organisation est sérielle ?
A

On dit que l’organisation est sérielle, car l’information, une fois qu’elle est codée passe par différents relais avant d’arriver au cerveau.

53
Q
  1. ORGANISATION DES VOIES SENSORIELLES
    ______________________
    Une organisation sérielle…
    Une fois qu’elle est codée, l’information passe par différents [?] avant d’arriver au cerveau. Elle part des [?] et est véhiculée à l’encéphale via les [? ?], ou jusqu’à la moelle épinière par les [? ?]. C’est ici qu’elle fait relais avec des neurones dits [?]. Ces voies constituent les voies [?] (du récepteur au cerveau) pour progresser vers le [? ?] dévolu à la modalité sensorielle concernée. Selon la modalité, il existe un nombre de relais tout le long de la voie ascendante, chacun apportant des [? ?]. En dehors de l’olfaction, le dernier relais se fait dans le [?] qui est en quelque sorte un [? de ? des ?]. Pour chaque modalité, l’information est acheminée vers les [? ? ?] dévolues à chacune des modalités. Elle va ensuite dans les aires [?] ou [?], pour être confrontée aux informations des autres modalités, mais également à notre [? du ?] (représentations mentales, mémoire, mots, etc..). C’est dans ces zones que l’information est [?] et le stimulus est [?]. Cette organisation [?] est typique des systèmes sensoriels.
A

Une fois qu’elle est codée, l’information passe par différents [relais] avant d’arriver au cerveau. Elle part des [récepteurs] et est véhiculée à l’encéphale via les [nerfs crâniens], ou jusqu’à la moelle épinière par les [nerfs rachidiens]. C’est ici qu’elle fait relais avec des neurones dits [relais]. Ces voies constituent les voies [ascendantes] (du récepteur au cerveau) pour progresser vers le [cortex cérébral] dévolu à la modalité sensorielle concernée. Selon la modalité, il existe un nombre de relais tout le long de la voie ascendante, chacun apportant des [traitements spécifiques]. En dehors de l’olfaction, le dernier relais se fait dans le [thalamus] qui est en quelque sorte un [centre de triage des informations]. Pour chaque modalité, l’information est acheminée vers les [aires corticales primaires] dévolues à chacune des modalités. Elle va ensuite dans les aires [secondaires] ou [associatives], pour être confrontée aux informations des autres modalités, mais également à notre [expérience du monde] (représentations mentales, mémoire, mots, etc..). C’est dans ces zones que l’information est [décodée] et le stimulus est [identifié]. Cette organisation [hiérarchique] est typique des systèmes sensoriels.

54
Q
  1. ORGANISATION DES VOIES SENSORIELLES
    ______________________
    Une organisation hiérarchique…
    Cette organisation hiérarchique est [typique] des systèmes sensoriels.
    Mais, à chaque niveau cortical, il existe :
    ◽️ Des [spécialisations fonctionnelles] où les aires cérébrales traitent des informations [différenciées] et [spécialisées]
    ◽️ Des [traitements en parallèle] : un même signal peut être traité simultanément par des voies différentes.
A

Cette organisation hiérarchique est [typique] des systèmes sensoriels.
Mais, à chaque niveau cortical, il existe :
◽️ Des [spécialisations fonctionnelles] où les aires cérébrales traitent des informations [différenciées] et [spécialisées]
◽️ Des [traitements en parallèle] : un même signal peut être traité simultanément par des voies différentes.

55
Q

RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
________________________
Les systèmes sensoriels, bien que présentant des caractéristiques communes, ont une organisation spécifique de chaque [? ?]. Les caractéristiques du stimulus sont analysées séparément mais leur intégration est assurée à des niveaux [?] selon la [?]. L’essentiel de l’intégration s’opère au niveau [?] au-delà de l’aire [? ?] dans le cas de la vision, tandis que dans le cas de l’audition par exemple, une grande partie de l’intégration est réalisée à l’occasion des [?] par lesquels passent les voies auditives. La [?], simple pour l’audition, est beaucoup plus complexe pour la vision. L’organisation [?] des récepteurs relais et aires primaires ne code pas le même type d’information : [? du ?] pour la vision et la somesthésie, [? du ?] pour l’audition. La perception, la représentation en un tout cohérent de caractéristiques élémentaires du stimulus, résulte de processus dont les plus simples sont opérés au niveau des [? ?] et des [? ?] sur les voies sensorielles et dont les plus complexes sont opérées au niveau [?], des aires [?] aux aires [?].

A

Les systèmes sensoriels, bien que présentant des caractéristiques communes, ont une organisation spécifique de chaque [modalité sensorielle]. Les caractéristiques du stimulus sont analysées séparément mais leur intégration est assurée à des niveaux [différents] selon la [modalité]. L’essentiel de l’intégration s’opère au niveau [cortical] au-delà de l’aire [visuelle primaire] dans le cas de la vision, tandis que dans le cas de l’audition par exemple, une grande partie de l’intégration est réalisée à l’occasion des [relais] par lesquels passent les voies auditives. La [transduction], simple pour l’audition, est beaucoup plus complexe pour la vision. L’organisation [topographique] des récepteurs relais et aires primaires ne code pas le même type d’information : [localisation du stimulus] pour la vision et la somesthésie, [fréquence du son] pour l’audition. La perception, la représentation en un tout cohérent de caractéristiques élémentaires du stimulus, résulte de processus dont les plus simples sont opérés au niveau des [récepteurs sensoriels] et des [premiers relais] sur les voies sensorielles et dont les plus complexes sont opérées au niveau [cortical], des aires [primaires] aux aires [associatives].
_______________________
Cf. Le schéma récapitulatif des différents niveaux de traitement de l’information sensorielle