Questions de lecture Flashcards

1
Q

Le désir d’enfant a des significations inconscientes. Nommez et expliquez deux exemples.

A

Les significations inconscientes proviennent des parents et sont transmises de façon intergénérationnelle et transmise à leur insu en même temps que le souffle biologique.

Certaines sont littérales donc proches du conscient et elles sont énonçables dans le champ de la parole. Par exemple, les lettres et nombres qui composent les noms, prénoms, dates de naissance et de conception de l’enfant.

D’autre sont moins directement énonçables. On peut les qualifier de représentations d’événements, de scénarios, de fantasmes, de remémorations. Ces représentations sont immédiatement moins accessibles à la mémoire. Par exemple, il est porteur potentiel de leurs deuils significatifs et de leurs difficultés identitaires.

L’enfant est la représentation d’un idéal, un fantasme qui n’existe que dans la tête des parents. Cela explique pourquoi une mère qui vient d’accoucher peut vouloir immédiatement un autre enfant, car son idéal n’existe que dans sa tête.
L’enfant est également lié à la nostalgie de la mère de se retrouver dans ses premiers mois de naissance.

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Q

Les parents en devenir sont porteurs de représentations qu’ils transmettent. Expliquez en quelques lignes chacune des représentations : a) Littérales b) Événementielles

A

Les représentations littérales sont celles qui proviennent des mots, des paroles. Elles sont représentées dans les lettres et les dates (comme le prénom de l’enfant, sa date de naissance, etc.), parfois de manière consciente ou inconsciente par les parents. On l’appelle la prénomination.

Certains parents veulent consciemment donner un nom significatif à leur enfant, d’autres souhaitent donner un nom banal, car peur de la responsabilité de donner un prénom trop significatif. D’autres donnent un prénom significatif sans le savoir, de manière inconsciente.
Au niveau de la date de naissance, certaines femmes vont programmer inconsciemment la date de naissance de leur enfant pour qu’il arrive à un moment significatif pour elles. On l’appelle le calcul inconscient.

Les représentations événementielles est synonyme de la représentation inconsciente de la mémoire des parents. Donc l’enfant sera porteur des obstacles identitaires des parents, de leur deuil, leur histoire, etc.
Exemple, l’enfant du père -oeidipien (désir incestueux que l’enfant représente son père ou désir incestueux du père vis-à-vis sa fille), l’ombre de la mère- narcissique (l’enfant représente en fait la mère de la femme ou la mère en la femme), l’enfant et le deuil (ne pas concevoir pour ne pas mourir soi-même, ou concevoir pour remplacer quelqu’un qui vient de mourir), la grossesse pour la grossesse (pas de désir d’enfant dans le discours), l’ambivalence du désir d’enfant, le nirvana de la grossesse (donné vie au premier enfant à la même âge de leur mère à leur propre naissance), non-saturation du désir d’enfant par l’enfant (l’enfant réel est décevant) et l’enfant perçu de l’intérieur (irruption de sensations orgasmiques ou phobie d’impulsion)

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3
Q

Expliquez dans vos mots ce qu’est l’ambivalence du désir d’enfant puis illustrez au moins une de ces applications concrètes.

A

L’ambivalence du désir d’enfant signifie le désir profond que l’enfant vive tout ayant le désir profond que l’enfant meurt. Par exemple, une façon d’idéaliser un enfant est une manière de lutter contre les pulsions destructrices. On le fait porter le poids de nos représentations idéales. Cela peut être également en surprotégeant l’enfant, pensant les protéger d’événements extérieurs, alors qu’en fait, on les protège de nos pulsions inconscientes. On est donc sans arrêt partagé entre le souhait d’avoir un enfant sain et en santé, mais en voulant qu’il ne survive pas à cause de tout ce qu’il représente dans notre inconscient.

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4
Q

Dans l’approche psychodynamique (psychanalytique), plusieurs facteurs explicatifs de l’infertilité ont été proposés. Parmi eux, les troubles identificatoires à la mère seraient particulièrement importants. Expliquez.

A

Cela veut dire que si la femme enceinte n’a pas eu une mère présente, où pas la mère qu’elle souhaitait ou si elle a eu une relation conflictuelle avec sa mère, cela l’insécurise elle-même dans son rôle de mère. La femme a de la difficulté à s’attacher à sa mère, ce qui fait qu’elle a elle-même de la difficulté à rester attachée physiquement à son embryon. Cela peut aussi venir du fait que si la femme refoule des sentiments d’hostilité envers sa mère, elle peut inconsciemment avoir peur et être insécurisée par le futur enfant.

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5
Q

Pourquoi devrions-nous offrir des consultations psychodynamiques (psychanalytiques) aux femmes consultant dans les centres de fertilité?

A

Nous devrions l’offrir, car c’est grâce à un modèle de femme qui écoute, empathique, comprend la situation, que la femme peut elle-même se solidifier, s’identifier à la thérapeute, la voir comme un modèle de mère qui est là pour elle, qu’elle pourra s’accrocher elle-même, ce qui va permettre au fœtus de rester accroché. En effet, en créant un lien avec des femmes positives, elle sera en mesure de construire un modèle de mère positive en elle. C’est en comprenant ce qu’il se passe dans son inconscient qui fait en sorte qu’elle perd ses fœtus ou qu’elle n’est pas en mesure de tomber enceinte que la femme pourra guérir en mesure de tomber enceinte.

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6
Q

Est-il possible que des causes psychiques se greffent à des causes organiques dans les troubles de la fertilité? Justifiez votre réponse.

A

Oui bien sûr, car le fait de ne pas être en mesure d’enfanter peut créer de l’anxiété, des dépressions, etc. L’anxiété et la dépression peuvent à leur tour créer des troubles de fertilité par leur impact, car elle met la femme dans un plus grand sentiment d’insécurité.

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7
Q

Que signifie la « période de sensibilité maximale »?

A

La période de sensibilité maximale est la période critique où les tissus formant les organes génitaux du fœtus et la différenciation sexuelle se forment. Cela se produit souvent entre la 7e et la 12e semaine de gestation. C’est la capacité de réponse qui dépend du moment, de la durée et de l’ampleur de l’exposition à la substance inductrice. Donc, la capacité de réponse des tissus varie avec le TEMPS

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8
Q

Lorsqu’on parle des « schèmes reliés au sexe », est-il exact de dire que les préférences et attitudes des garçons et des filles sont uniquement explicables par la socialisation? Expliquez votre réponse.

A

Non, elles ne sont pas uniquement explicables par la socialisation, car il faut également tenir compte des facteurs culturels et d’apprentissage. L’identité des garçons et filles est également individuelle et peut exister sans la socialisation. Il faut également tenir compte du choix de l’objet sexuel, c’est-à-dire qui le garçon ou la fille va choisir comme partenaire d’interaction érotique. Il y a également les mécanismes sexuels biologiques qui vont venir jouer un rôle. De plus, on retrouve les mêmes schèmes dans toutes les cultures, ce qui pourrait induire qu’il y a des facteurs innés dans l’attitude des garçons et des filles. Les différences sexuelles dans les fonctions neurologiques et les mécanismes sexuels apparaissent très tôt. Ces manifestations sociales du comportement peuvent être prédites à cause de l’héritage biologique de ces individus. Les gènes et les glandes endocrines sont mutuellement impliqués avec l’environnement et en interaction avec celui-ci, mais l’environnement doit agir dans les limites assignées par la biologie.

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9
Q

Certaines études ont pu démontrer qu’il y aurait des influences prénatales à des comportements « non stéréotypés » chez des filles. Quelles sont leurs conclusions?

A

Des filles qui ont reçu un taux trop élevé d’hormones androgéniques préfèrent, par rapport aux filles normales, jouer avec des jeux de garçons, sont indifférentes ou n’aiment pas les poupées, jouent plus souvent à l’extérieur et sont, soit ambivalente envers leur sexe ou bien souhaiteraient être un garçon. Elles ont également moins d’intérêt pour le mariage et aimerait davantage avoir une carrière que les autres filles.

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10
Q

Le cerveau a-t-il un sexe?

A

Oui et non. Oui, car le cerveau contrôle les fonctions qui sont associées à la reproduction selon le sexe. Cela est donc différent chez l’homme et chez la femme, car ils ne sont pas régis par les mêmes hormones. Par contre, pour ce qui est question des fonctions neurologiques, la diversité cérébrale n’a pas de lien avec le sexe de l’individu. Mais concernant les fonctions cognitives (raisonnement, mémoire, attention, langage), la diversité cérébrale est la règle, indépendamment du sexe.

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11
Q

Que peut-on conclure de la plasticité cérébrale?

A

La plasticité cérébrale est due à la capacité qu’a chaque être humain de s’adapter aux situations et d’apprendre à sa manière. Chaque personne est différente et son cerveau va se façonner selon ce qu’elle a fait dans sa vie, ce qu’elle a appris, comment elle s’est adaptée, etc. Différentes régions du cortex vont s’activer, mais cela est réversible si la personne est stimulée autrement au courant de sa vie. Dans cette dynamique, la structuration de la matière cérébrale est le reflet intime de l’expérience vécue. Mais tout n’est pas joué pendant l’enfance. À tous les âges de la vie, la plasticité du cerveau permet de changer d’habitudes, d’acquérir de nouveaux talents, de choisir différents itinéraires de vie.

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12
Q

Est-ce plutôt la biologie ou la culture qui explique les différences de performances scolaires chez les garçons et les filles? Expliquez.

A

C’est la culture qui explique les différences de performances. En effet, lorsque les filles réussissent moins bien dans certaines matières (comme les Sciences ou les Maths), c’est souvent à cause de la société qui répète que les filles ne sont pas bonnes en Maths, elles intègrent donc l’information comme réelle. Plusieurs pays où il y a davantage d’égalité entre les sexes ne remarquent pas de différence dans les tests de performance entre les filles ou les garçons. De plus, lorsque les tests de performance sont donnés en donnant le même style d’apprentissage aux deux sexes, les filles réussissent aussi bien. C’est donc bien davantage la culture qui explique ces différences. Ces résultats montrent que les différences d’aptitudes verbales et spatiales entre hommes et femmes n’ont rien d’irréductible ou d’inné.Il ressort de l’ensemble de ces travaux que les performances en mathématiques de filles et des garçons sont étroitement liées à l’environnement culturel, social et économique du pays. Plus le contexte politique est favorable à l’égalité femmes-hommes, plus les filles obtiennent de bons scores en mathématiques.

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13
Q

Qu’est-ce que les études précédentes suggèrent concernant la sensibilité maternelle et la grossesse?

A

Elles suggèrent que les mères qui expérimentent une importante affection envers leur bébé est une continuation d’une affection qui avait déjà commencé durant la grossesse. Au contraire, les mères qui se sentent moins liées à leur enfant durant la grossesse se sentent moins proches de leur bébé à leur naissance, jusqu’à 2 mois après.

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14
Q

En quoi la méthodologie de cette étude se distingue-t-elle positivement par rapport aux études antérieures?

A

Les études antérieures utilisaient des questionnaires, tandis que cette étude-ci a utilisé une méthode d’observation behavioriste. On a vraiment observé l’interaction entre la mère et son bébé.

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15
Q

L’attachement maternel prénatal prédit-il l’interaction mère-bébé après la naissance? Expliquez.

A

Oui, il le prédit, car les mères qui interagissent davantage avec leur bébé dans leur ventre, qui fantasment plus sur leur futur bébé et qui se détachent plus de celui-ci, ont tendance à avoir un meilleur attachement avec leurs bébés une fois que ceux-ci sont nés. Elles vont davantage stimuler leur enfant et sont plus impliqués auprès de leur bébé.

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16
Q

Quelles sont les deux composantes principales des soins parentaux dans la théorie de l’attachement? Définissez chacune.

A

La première composante est le lien d’attachement provenant du bébé. Le bébé va, dès sa naissance, avoir un répertoire de comportement qui lui permettent de signifier à l’adulte ses besoins (crier, pleurer, etc.). Le fait que l’adulte vienne pour répondre à ces besoins va contribuer à développer le sentiment de sécurité du bébé. Ainsi, la figure d’attachement principale du bébé sera celle qui répondra le plus souvent à ses besoins de proximité, ce qui sera, le plus souvent, la mère. La proximité physique d’un adulte et les soins parentaux qui le protègent.
La deuxième composante sera la capacité de la mère à répondre aux besoins du bébé, ce qui contribuera un créer un lien d’attachement sécure ou insécure.

17
Q

Dans quelles circonstances un bébé ne pourrait-il pas s’attacher à son parent?

A

Les seules circonstances où le bébé pourrait ne pas s’attacher à son parent sont très rares et sont dans des situations de négligence sévère, ou bien de multiplicité de changements de figures ou dans des cas d’hospitalisation longue durée ou de séjours en orphelinat (situations d’institutionnalisation).

18
Q

Donnez deux facteurs qui favorisent… a) Le bonding b) Le caregiving

A

Pour le bonding, le système hormonal impliqué dans la gratification et la récompense (dopamine et opiacés endogènes) vont agir avec l’ocytocine (allaitement) et la vasopressine pour favoriser le bonding. Les contacts soutenus peau à peau mère-bébé immédiatement après la naissance vont venir favoriser le bonding.

Pour le caregiving, l’expérience de satisfaction des besoins va stimuler considérablement le circuit récompense ce qui va favoriser le développement d’expériences de plus en plus plaisantes dans la réponse aux soins de l’enfant va venir renforcer le caregiving.
La consolabilité du bébé, son ajustement postural (le fouissement), sa capacité de regard sont des stimuli très puissants du système de récompense-plaisir et jouent un rôle clé dans le développement de l’expression optimale du caregiving.
L’état psychologique de la mère, s’il est bon, va venir grandement renforcer le caregiving.

19
Q

Sur quoi se différencient les pères et les mères dans leurs comportements avec leur bébé?

A

Au niveau du langage, les pères ont tendance à utiliser le prénom de l’enfant plus fréquemment et à anticiper le développement psychomoteur du bébé. Ils vont utiliser des mots souvent plus compliqués pour expliquer les choses et vont demander plus fréquemment au bébé de reformuler.
Au niveau cognitif, les pères ont tendance à plus stimuler leur bébé, à les défier davantage et à laisser leur bébé trouver la solution par lui-même. Ils sont également plus attentifs que les mères sur la focalisation du bébé sur la tâche (sans se laisser distraire), comparé aux mères qui sont plus tolérantes si le bébé veut agrémenter la tâche de petits jeux périphériques.

20
Q

Quelle est la vision du père par les psychanalystes cliniciens d’aujourd’hui? Citer les auteurs principaux.

A

Pour certains auteurs, il n’y a même pas de problèmes qui se posent concernant la relation précoce père-enfant vu que, selon eux, le père ne devrait même pas intervenir directement au cours de la première enfance. «C’est lorsque l’enfant atteint l’âge de la marche que les hommes normalement virils (sic) commencent à s’occuper de lui. Ceux qui s’occupent des bébés sont généralement en grande partie marqués de féminité (sic) et, pour ainsi dire, jaloux que ce soient les mères les porteuses» (F. Dolto, 1988).
D’autres cliniciens pensent que, au contraire, la relation mère-enfant fusionnelle peut vite devenir étouffante et que la fonction des pères est de séparer, même interdire, cette fusion.
Le père est celui qui reste dans «un abord distant, égoïste, arbitraire et quasi-fascisant de son environnement immédiat» (sic)! (Naouri, 1999).

21
Q

Quelles sont les positions de This (1980) et de Delaisi de Perceval (1980) quant à la paternité?

A

Ils ont assoupli la théorie du « père sévère » en faisant l’éloge des pères sensibles, tendres et précocement impliqués (comme, par exemple, le fait de participer aux séances d’haptonomie). Ils ont revendiqué une plus grande part pour le père et envisager de nouvelles formes d’accès à la paternité.

22
Q

Comment la sexualité du couple est-elle mise à mal par les traitements de fertilité?

A

Souvent, le problème est que quand les couples commencent les traitements de fertilité, ils se désinvestissent de leur sexualité qui devient très pauvre par la suite. et ils n’osent pas en parler

23
Q

Que veut dire Geneviève Delaisi de Parseval lorsqu’elle mentionne que l’infertilité n’est pas une maladie mais plutôt un mal à dire?

A

Elle veut dire quels sont les mots que les patients infertiles emploient, et quels sont les mots qu’elle-même emploie. Elle explique qu’il y a une difficulté à dire des mots qui ne seraient pas forcément ceux à quoi on s’attendrait.

24
Q

Comment certaines femmes en viennent-elles à réparer une IVG passée?

A

Elles en viennent à la réparer en donnant des ovocytes. Donc à la fois elles se réparent elle-même et à la fois elles sont assez contentes de leurs « coups ». Et des fois elles se sentent mal face à leur mari, mais puisque le don est anonyme c’est mieux.