qcm Flashcards
les liens entre les éléments de la mémoire sémantique sont de mêmes forces ?
faux
Au sein d’un réseau certaines relations sont prioritaires (déterminées par la typicalité, le niveau de base ou les relations - en particulier causales entre traits). C’est certainement la force relative de ces liens qui détermine la rapidité des traitements cognitifs.
L’encodage sémantique produit une performance mnésique plus importante que celle qui résulte d’un encodage perceptif ?
vrai
Cet encodage sémantique prend plus de temps environ 200 millisecondes que l’encodage perceptif.
L’auto répétition est le meilleur moyen pour encoder les informations ?
Faux
La méthode de l’auto répétition est moins performante que l’attention portée à la signification et à la formation d’une image mentale. Afin d’améliorer la mémorisation il faut favoriser un traitement en profondeur du matériel.
La mémoire épisodique comme la mémoire sémantique sont déclaratives ?
vrai
La mémoire sémantique stocke des connaissances générales, atemporelles et indépendantes du contexte comme « le carré à quatre cotés égaux »),
la mémoire épisodique contient des événements particuliers et datés qui surviennent au cours de la vie (naissance, décès).
Selon le modèle de l’attention de Cowan, une information peut être présente dans plusieurs composantes en même temps ?
vrai
Lorsqu’un stimulus est présenté, il accède au stockage sensoriel qui préserve toutes ses propriétés physiques ou seulement quelques unes durant une courte période (quelques millisecondes). Pendant ce temps, l’information commence à être activée dans la MLT, produisant le codage du stimulus et le stockage à court terme de la partie activée des codes fournis par la MLT.
Pour avoir les meilleures performances de rappel il est nécessaire de regrouper les informations par catégorie sémantique ?
vrai
vrai
Bousfield (1953) utilise une liste de 60 mots, appartenant à 4 catégories (animaux, profession, légumes, vêtements) de 15 mots chacune.
Les mots sont présentés dans un ordre aléatoire. La tache des sujets est de rappeler chacun de ces mots. L’analyse des rappels des mots montre que les sujets ont tendance à regrouper les mots par catégorie et ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui rappellent par catégorie.
Les caractéristiques des représentations en mémoire sémantique sont identiques chez les novices et experts ?
faux
Les experts ont une meilleure qualité d’organisation et une meilleure quantité d’information. Les experts utilisent des catégories plus abstraites et les novices vont davantage se baser sur des traitements de surface.
L’encodage spécifique correspond à l’encodage en mémoire sémantique ?
faux
L’encodage spécifique correspond à l’encodage en mémoire épisodique qui est réalisé avec des indices pris dans le contexte de l’information à mémoriser au moment de sa présentation.
Cf. l’expérience de Smith, 1979.
L’amnésie rétrograde (= amnésie d’évocation) est un déficit du rappel d’informations acquises après l’épisode pathologique. Elle n’est jamais totale (la période couverte peut-être plus ou moins longue) ?
faux
La réponse correcte est : L’amnésie rétrograde (= amnésie d’évocation) est un déficit du rappel d’informations acquises avant l’épisode pathologique. Elle n’est jamais totale (la période couverte peut-être plus ou moins longue).
Le phénomène d’amorçage se produit de la même façon chez les sujets amnésiques que chez les sujets normaux, ce qui suggère que
les amnésiques ont conservé une trace des mots présentés auparavant alors même qu’ils ont une performance déficiente en rappel ou en reconnaissance ?
vrai
Certaines formes de mémoire sont préservées dans le syndrome amnésique alors que d’autres sont touchées. La mémoire épisodique,
est généralement très perturbée dans le syndrome amnésique, alors que la mémoire procédurale reste intacte.
vrai
L’amnésie rétrograde correspond à la perte du souvenir des événements qui suivent le traumatisme ?
faux
Certaines formes de mémoire sont préservées dans le syndrome amnésique alors que d’autres sont touchées. La mémoire procédurale est généralement très perturbée dans le syndrome amnésique, alors que la mémoire épisodique reste intacte ?
faux
Mémoire sémantique et mémoire épisodique dans le syndrome amnésique)
Le syndrome amnésique est un trouble de la mémoire d’étiologie variée, d’évolution relativement stable, lié à des lésions cérébrales, qui se caractérise par une amnésie antérograde et une amnésie rétrograde alors que les autres aspects de la mémoire sont préservés (mémoire implicite, mémoire procédurale, mémoire à court terme) ainsi que les autres fonctions cognitives. Les troubles ne concernent donc que les aspects épisodiques de la mémoire. Donc, en effet, la première partie de l’affirmation est correcte, mais la seconde est fausse car c’est principalement la mémoire explicite qui est atteinte dans l’amnésie, c’est à dire la mémoire épisodique comme par exemple : le souvenir de
son adresse, du nom de sa ville natale ou du nom de la capitale de l’Espagne.
Les catégories du niveau de base sont caractérisées par: (i) une forte homogénéité interne c’est-à-dire qu’il y a beaucoup de traits communs entre les éléments de la catégorie et (ii) une bonne discriminabilité par rapport aux autres catégories ?
vrai
Une modélisation de la mémoire sémantique organisée autour de deux propriétés : le degré de typicalité des
représentations et leur niveau de base)
Le niveau de base est le niveau de catégorisation auquel les individus vont naturellement : niveau auquel les objets partagent des attributs distinctifs communs.
Selon la théorie de Rosch sur les catégories naturelles, niveau catégoriel privilégié de traitement des informations.
Les siamois, persan, angora, chat de gouttière ont beaucoup de traits en commun. Une catégorie de cette sorte, très homogène dans sa composition interne, sera considérée comme étant au niveau de base. Mais ce niveau d’abstraction privilégié a aussi une autre qualité: les discriminations entre les catégories contrastées (qui renvoient au même super-ordonne) sont très faciles au niveau de base. Ainsi, entre chat, cheval, vache, chien, il y a plus de traits différents que de traits communs. Forte homogénéité interne, bonne discriminabilité par
rapport aux autres catégories, ces deux caractéristiques font des catégories du niveau de base des catégories privilégiées. Ce qui conduit, la encore, a des temps de traitement beaucoup plus rapides. Un des indicateurs de ce que la catégorie est au niveau de base est la
dénomination spontanée des objets de notre environnement: « c’est un arbre », « c’est un poisson », « c’est une robe », « c’est une fleur ».
Les spécifications « c’est un peuplier », « c’est un crocus », ou les dénominations abstraites « c’est un vêtement » viennent ensuite.
Dans le vocabulaire d’un enfant de 2 ans, une proportion très importante de noms correspond a des catégories du niveau de base. Cette dénomination spontanée est encore repérable chez l’individu adulte.