encodage et recuperation des informations Flashcards
troubles de l’encodage et de la récupération ?
Syndrome amnésique
Mémoire épisodique perturbée alors que mémoire sémantique ok : vers : déficit du traitement contextuel des infos ?
Tâche complétion mots avec instruction d’utiliser mots déjà vus ⇒ déficit / si pas d’instruction : devoir faire recherche = source difficultés.
Vieillissement normal
Capacités mnésiques affectées différemment par âge. Capacités implicites et automatiques préservées ≠ capacités déclenchées de
manière contrôlée et intentionnelle sont affectées. Cause : encodage « moins profond ». Mémoire épisodique + affectées, car mémoire du contexte moindre. Contexte = pré-frontal / contenu = hippocampe.
Démence d’Alzheimer
Troubles mémoire = symptôme révélateur maladie (75% cas). Surtout difficulté acquérir nouveaux souvenirs. Mémoire déclarative touchée
tôt. Diagnostic différentiel avec déclin lié à l’âge difficile, mais dans MA, pas d’amélioration en rappel indicé et mauvais en reconnaissance.
Conscience des troubles et plainte fréquente en début de maladie.
définition encodage ?
Encodage = processus de transformation des infos pour que leur rappel ultérieur soit efficace ; doivent favoriser organisation des connaissances, notamment mise en relation avec connaissances déjà établies.
Expérience pour l’encodage et niveau de traitement ?
Craik et Tulving (1975) : expérience en 2 temps :
1. Tâche de jugement impliquant niveau de traitement différent : perceptif (en majuscules ?), phonétique (rime avec lion ?), sémantique
® temps de réponse , indice d’un traitement de + en + profond.
2. Epreuve de reconnaissance ® % reconnaissance = effet bénéfique de la profondeur de traitement sur la mémorisation.
rôle du contexte en mémoire épisodique ?
Mémoire épisodique = mémoire déclarative : biographie + événements survenus dans le monde. Souvenirs particuliers, datés et contextualisés.
Encodage spécifique = encodage en mémoire épisodique réalisé avec des indices pris dans le contexte.
À la récupération, contexte agit comme indice d’accès au contenu donc facilite récupération.
Exp (Smith, 1979) : liste de mot apprise dans pièce orange ® rappel meilleur avec contexte de récupération semblable (même pièce, ou
autre pièce mais avec rappel de la pièce orange).
mémoire sémantique ?
Traitements ⇒ récupération liste 20 mots : autorépétition < noter signification et relations < image mentale < composer une histoire.
Regroupement des informations par catégorie
Bousfield (1953) : 60 mots de 4 catégories présentés en ordre aléatoire ® au rappel, sujets ont tendance à les regrouper par catégorie et
ceux qui procèdent ainsi ont un meilleur rappel. Hypothèse : catégories = unités en mémoire, d’où le meilleur rappel.
Rôle de l’image mentale et hypothèse du double codage
Effet facilitateur de l’utilisation d’un encodage figuratif (image mentale) expliqué par 2 hypothèses :
· Hypothèse du double codage (sémantique + imagé) ⇒ rappel possible à partir de représentation verbale ou imagée.
· Image = analogique, synthétique et intégrée ⇒ adaptée à l’organisation des infos.
Exp (Holyoak et al, 1972) : mémorisation de paires de noms concrets via dessins ou instruction de former images mentales ® rappel indicé par un des objets meilleurs quand image réunissant les 2 objets en interaction que images séparées.
Encodage et expertise
Dinosaures : experts utilisent caractéristiques anatomiques vs novices utilisent traits de surface (taille)
Experts = dénomination spontanée à niveau + spécifique (orme vs arbre).
Joueurs d’échecs capables rappeler positions de pièces déjà rencontrées dans des parties.
Radiologues : expertise favorise reconnaissance radios anormales et défavorise radios normales.
Utilisation de chunks = unités de connaissance intégrant éléments sémantiques et stratégiques (règles pour agir).