les mémoires déclaratives Flashcards
définition mémoires déclaratives ?
Mémoire sémantique = connaissances sur le monde, verbalisables, notamment sens des mots. Sur-apprises, permettent que le monde prenne sens. Organisation conceptuelle des informations en mémoire. Permet inférence et généralisation de propriétés à une catégorie.
Exploration par tâches chronométriques (temps de vérification d’une phrase, d’identification d’un mot selon amorce, etc)
Stockage (encodage) et récupération en mémoire = processus + ou – automatisés rend compte ≠ mémoire implicite / explicite, sans besoin de structures de mémoires différentes ® approche structurale remise en cause, au profit d’approches fonctionnelles.
modèle Collins et Quillian 1969 ? (modèlisation hiérarchisée)
Arbre hiérarchique de catégories emboîtées, des + générales (super-ordonnées, animal) aux + spécifiques (sous-ordonnées, autruche).
Extension = individus de la catégorie. Traits = propriétés communes des objets de la catégorie, stockés au niveau le + général (principe d’économie cognitive) et hérités par sous-catégories (principe d’héritage).
Vérification de « le requin est un animal » demande propagation de l’activation de requin à animal ⇒ temps dépend distance sémantique.
Remises en question expérimentale de ce principe (Rips et al, 1973) :
· Modélisation de la distance sémantique fausse : X = mammifère + long que X = animal
· Tous concepts sous-ordonnés pas traités de façon identique : ours = animal + court que vache = animal
modèle de Rosch et Mervis 1975 ? (modèlisation selon degré de typicalité et niveau de base)
Membres d’une catégorie présentent degrés de typicalité différents. Les + typiques sont traités + rapidement (explique résultats de Rips) et découverts les premiers par les enfants (catégorie initialement en sous-extension).
Eléments les + typiques =
1 présentent propriétés qui ont + de relief (ex oiseaux petits, chantent, volent),
2 se ressemblent + entre eux et différent des non typiques (théorie de « l’air de famille »),
3 familiers.
Niveau de base = niveau d’abstraction catégoriel intermédiaire (ex chat), très homogène dans sa composition interne, avec bonne discriminabilité par rapport aux autres catégories (ex chat très ≠ cheval), utilisation spontanée en dénomination (« c’est une fleur»)
Distinction entre traits perceptifs et structuraux (couleur, forme…), + utilisés pour objets naturels, et traits fonctionnels (usage des objets, comportement des animés), + utilisés pour objets fabriqués.
Existence, chez patients cérébrolésés, de déficits catégoriels spécifiques touchant vivant ou non-vivant (- fréquent), avec exceptions (nourriture, instruments de musique…). Hypothèses : catégories touchées ou non selon
1 traits le + en relief (perceptif pour vivant,
fonction pour fabriqué)
2 concordance entre traits perceptifs et fonctionnels ou non : si corrélation, compensation possible (non-vivant)
théories fondées sur les connaissances et relations causales ?
Théories fondées sur les connaissances prennent en compte : connaissances préalables des individus, relations causales entre traits (oiseau vole grâce ailes) et façon dont objets interagissent (épuisette – poisson) = connaissances d’arrière-plan ⇒ réseau de relations.
Exp (Murphy et Allopenna, 1994) : catégories, intégrées ou non, décrites par listes de traits. Sujet doit les apprendre puis classer des exemplaires nouveaux (traits des catégories + autres)
classement + facile pour catégorie intégrée, grâce aux relations causales et corrélations entre ses traits. La force relative des liens entre concepts et entre traits est ce qui détermine la vitesse de traitement.
activation et inhibition des modèles ?
Modèles d’organisation tous associés, pour les processus, à des modèles d’activation :
1 récupération item en mémoire = activation de sa
représentation
2 propagation de l’activation aux concepts liés
3 activation résiduelle facilite récupération ultérieure (amorçage).
2 sources d’activation : externe (ex : voir mot) et interne (diffusion de l’activation, automatique = mémoire implicite).
Exp (Neely, 1977): décision lexicale facilitée en cas de lien sémantique amorce-cible /amorce neutre (XXX) vs ralentie si pas de lien (inhibition / suppression = amorce ⇒ activations autres qu’il faut ensuite inhiber pour accéder au sens de la cible).