Psychosoc Flashcards

1
Q

qu’est ce que le Le rétablissement

A

• Processus non linéaire et unique (il va avoir des rechutes, mais ça fait partie du rétablissement
ne pas voir l’échec comme une perte de contrôle du PI)

  • Donner un nouveau sens à sa vie et se reconstruire une identité positive
  • Orienté vers l’inclusion sociale, la reprise de rôles
  • Support par les pairs (la personne aller chercher elle-même des ress dans la société)
  • Motivé par l’espoir
  • Les forces et les responsabilités de l’individu sont mises à contribution (redonner le contrôle et le pouvoir d’agir)
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2
Q

Les impacts positifs dans changements dans la vision des troubles de SM

A

Approche plus humaine
Meilleure inclusion dans la société
Diminution de la stigmatisation
Diminution de l’enfermement

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3
Q

Les impacts négatifs dans changements dans la vision des troubles de SM

A
les services offerts n'étaient pas à la hauteur
Itinérance
Criminalité
Fardeau pour les familles
Syndrome de la porte tournante

les gens viennent à l’urgence ils n’ont pas une bonne prise en charge et retourne dans la communauté puis sont réhospitalisé

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4
Q

Principes de base du soutien dans la communauté

A

♦il se fait dans le milieu de vie choisi par la personne ;
♦il permet à la personne d’exercer une activité significative ;
♦il accompagne la personne dans l’exercice de sa citoyenneté ;
♦il tient compte de la présence des membres de l’entourage.

ergo doit s’adapter au mode de vie et au choix de vie doit être flexible

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5
Q

Le soutien dans la communauté donne lieu à divers types d’intervention lesquelles

A

• axées sur l’aide ou l’accompagnement : exemple : accompagnement chez le dentiste
• d’enseignement ou d’apprentissage, exemple : psychoéducation sur la prévention des ITSS
• de réadaptation : exemple : entrainement à l’utilisation du transport en commun, intégration
socioprofessionnelle, etc.
• de traitement : exemple: supervision de la prise de la médication, supervision des effets
secondaires, etc.
• de protection sociale ; exemple : faire reconnaitre les droits du patient auprès des propriétaires de logement
• de nature palliative, ce qui consiste à agir à la place et avec la personne, par l’ajout d’une ressource ou d’un service, afin d’accompagner le développement de son autonomie, tout en consolidant le lien
établi avec elle.

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6
Q

Critères d’exclusion SIM

A

• Diagnostic principal de handicap intellectuel ou de traumatisme
crânien*
• Diagnostic principal de TP*
• Personne en perte d’autonomie, non reliée au trouble de santé
mentale*
• Le client entretient des liens actifs avec le crime organisé
compromettant la sécurité des membres de l’équipe

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7
Q

Effets positifs des SIM

A
Amélioration de la qualité de vie
Diminution des symptômes positifs
Diminution du nombre d’hospitalisations
Moins d’itinérance et de judiciarisation
Augmentation du retour au travail

le fait que les intervenants viennent ch jour pour rappeler de prendre md
est suffisant pour la personne

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8
Q

qu’est ce que le SIV

A
  • liaison avec les professionnels de la santé assurant le
    traitement médical de la personne et les autres
    intervenants impliqués (réseau public ou
    communautaire, famille, entourage;
  • suivi psychosocial selon une approche de
    rétablissement, pour l’acquisition et le maintien
    d’habiletés fonctionnelles, personnelles et
    relationnelles;
  • soutien et accompagnement en lien avec les besoins
    de base (logement, alimentation, vêtement,
    médication);
  • liaison et accompagnement vers les services requis.
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9
Q

Différence entre SIM et SIV

A

Dans SIM il ya des traitements: il ya un psychiatre donc on ajuste le traitement
on peut rejoindre le psychiatre pour une nouvelle md
gestion de sy, de traitement, inf. peut faire les prises de sang
8-9 intervenants avec un psychiatre (SIM)

SIV: traitement: il ya un psychiatre donc on ajuste le traitement
on peut rejoindre le psychiatre pour une nouvelle md
gestion de sy, de traitement, inf. peut faire les prises de sang
c’est un intervenant il n’y a pas d’équipe interdisciplinaire

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10
Q

Les caractéristiques des SIM

A

Clientèle avec besoin de traitement, de réadaptation et de soutien
-Fréquence des contacts : 4 et plus par semaine
-Plan d’intervention interdisciplinaire
-L’équipe offre la majorité ou la totalité des services
-Caseload partagé
-Ratio 1:8
-Services 24/7 (liens avec centre de crise, garde téléphonique, etc.)
-Services In Vivo dans le milieu de vie du client
-Priorise la gestion des symptômes et la gestion des
problèmes du quotidien
-Services non limités dans le temps

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11
Q

Les caractéristiques des SIV

A

-Clientèle avec besoin de réadaptation et de
soutien
-Fréquence : 1 à 4 par semaine
-Plan d’intervention multidisciplinaire
-Offre les services en collaboration avec les partenaires
-Intervenant pivot/casemanager
-pivot/casemanager
-Ratio 1:18 à 1:25
-Services 5 jours/semaine
-Services In Vivo dans le milieu de vie du client
-Priorise la réadaptation et le soutien au quotidien
-Services limités dans le temps (moyenne = 2 ans)
si pas de gain, référer à un autre service peut être que
suivi dans la communauté n’est pas idéal pour la pers
pour la supervision de la prise de md, il n’y pas un intervenant
qui est habileté à la faire plus qu’un autre

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12
Q

Les spécialistes en SIM

A

L’équipe SIM bénéficie de la présence de
spécialiste en dépendance,

Spécialiste en toxicomanie.
Spécialiste en rétablissement (généralement un pair aidant)
Spécialiste en réinsertion socioprofessionnelle

La présence de spécialistes intégrés à
l’équipe n’exclut pas le recours aux ressources disponibles dans la communauté.

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13
Q

Formation IPS
: Individual
Placement
and Support

A
  1. l’éligibilité se fait sur le choix des usagers : zéro exclusion
  2. le spécialiste en emploi collabore avec l’équipe clinique
  3. l’objectif est un emploi compétitif.
  4. la recherche d’un emploi débute dès que l’usager exprime son intérêt
    pour le travail.
  5. le soutien est continu tout au long du suivi.
  6. les préférences de l’usager sont prises en compte
  7. Informations sur les avantages financiers
  8. Développement d’un réseau d’employeur
    Exemple : vous avez un client qui consomme quotidiennement du
    cannabis et souhaite aller travailler … qu’est-ce que vous faites ?
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14
Q

IPS dans la littérature

A

Le IPS est beaucoup plus efficace, au niveau de l’obtention d’un emploi.
Si la durée moyenne des emplois obtenus grâce à l’IPS semble à peu près
semblable à celle atteinte par d’autres approches, la proportion de
clients obtenant un emploi est beaucoup plus élevée.
Le respect des principes du modèle IPS est associé à une plus grande
efficacité.

Trois limites principales sont souvent attribuées au modèle IPS :
- Le 1/3 ou la moitié des clients d’un programme IPS ne parviennent pas à
trouver un emploi régulier;
- dans la majorité des cas, ceux qui trouvent un emploi ne réussissent pas
à le conserver plus longtemps qu’avec d’autres approches d’intégration
professionnelle;
- la plupart des emplois obtenus n’exigent pas d’habiletés particulières.

efficace mais pas prédictif de la rétention d’un emploi

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15
Q

2 grand principes de la réduction des méfaits

A

Approche qui vise à réduire les impacts négatifs de la consommation
Basé sur 2 grands principes :
- Le pragmatisme : les drogues sont là pour rester et nous devons
nous attaquer aux conséquences de la consommation en fonction
d’objectifs prioritaires (abstinence n’est pas réaliste)
- L’humanisme : les personnes qui font l’usage de drogues méritent
des soins et des services de proximité, dans une approche qui
respecte leurs droits et leur pouvoir d’agir.

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16
Q

Les interventions de l’approche de réduction des méfaits

A

– Fournir du matériel sécuritaire seringue, pipe + stericup, embouts
– Changer de substance
– Traitement de substitution : méthadone,
– Wet shelter
– Services d’injection supervisée (SIS) : Cactus, Dopamine, L’anonyme (bus)
– Changement des politiques : décriminalisation, déjudiciarisation
– Outreach
– Éducation/psychoéducation
– Approche motivationnelle

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17
Q

Les défis de la

pratique

A

– Encore un petit nombre d’ergothérapeutes font une pratique dans
la communauté, mais les besoins sont importants
– Valoriser le rôle de l’ergothérapeute au sein des équipes
– Difficulté au niveau de l’identité professionnelle, mais pas exclusive
aux ergothérapeutes
– Enjeux entourant la supervision clinique
– Clients qui sont souvent en contexte non volontaire
– Enjeux entourant la sécurité
– Nombreuses taches associées à la gestion de cas qui escamotent
certaines interventions de réadaptation
– Approche biomédicale est encore bien ancrée dans la pratique

18
Q

Quelques pistes pour nourrir la relation thérapeutique

A

• L’écoute active
• Utilisation du silence : rester attentif au non-verbal
• Exprimer de l’empathie (le verbaliser, car la personne n’est pas tjr à même de décoder le langage non verbal
verbaliser ++ notre empathie)
• Utiliser l’humour
• Utiliser l’occupation

19
Q

Comment diriger la conversation

A

• Ouvrir la discussion : « Est-ce qu’il y a un sujet qui te préoccupe et
donc tu voudrais discuter avec moi aujourd’hui ?»
• Encourager les échanges : encourager à élaborer, demander des
exemples
• Demander des clarifications
• Demander de préciser leurs perceptions
• Confrontation douce : lorsque la relation thérapeutique est bien
établie (pour des gens qui ont des projets grandioses ou ne se présente jamais à des RDV)
• Recadrage (mettre fin à des propos qui visent à attirer l’attention)

20
Q

Comment donner du feedback

A
  • Utiliser le reflet
  • Résumer les propos
  • Orienter vers la réalité
  • Donner de l’information

nomme comment on se sent lorsque la personne devient agressive et hausse le temps. Nommer qu’on ne se sent pas bien,
qu’on a peur et refléter ce que la personne fait (je vois que tu es fébrile est-ce un bon moment pour terminer l’intervention)

21
Q

Comment donner du Feedback sur les émotions/comportements

A
  • Reconnaitre et valider les émotions
  • Faire des observations
  • Dévoiler nos propres émotions
22
Q

Quoi éviter

A
  • Ignorer ou changer de sujet
  • Fausse réassurance (aller rapidement dans les recherches de solutions (ça va aller, inquiète toi pas)
  • Réponses stéréotypées
  • Donner son approbation ou sa désapprobation
  • Donner des conseils
  • Le clivage
23
Q

critère pour le volet civil et criminel

A

Volet civil
– Présence d’un risque pour autrui ou pour soi-même

Volet criminel
– Présence de danger pour la sécurité du public
– Fait suite à une infraction criminelle

Le critère : la dangerosité

24
Q

Qu’est ce que la dangerosité

A

– Probabilité élevée d’un passage à l’acte dangereux
– État mental perturbé
– Risque d’entraîner des dommages considérables à l’intégrité de la personne ou à autrui (si il pense que la voisine lit dans ses pensées ce n’est pas dangereux. Importance de faire
la distinction entre le rouble de santé mental et l fait d’être dangereux.)
– «La dangerosité ne doit pas reposer sur le préjugé qu’une personne qui présente une maladie mentale doit être dangereuse

25
Q

les types de garde en milieu hospitalier

A
Volet civil 
– Hospitalisation volontaire
– Garde préventive
– Garde provisoire
– Garde en établissement

code civil diapo 50

26
Q

ode civil du Qc art 26

A

• Code civil. Art 26 : Nul ne peut être gardé dans un établissement de santé
ou de services sociaux, en vue d’une évaluation psychiatrique ou à la suite
d’une évaluation psychiatrique concluant à la nécessité d’une garde, sans
son consentement ou sans que la loi ou le tribunal l’autorise.
• S’il a des motifs sérieux de croire qu’une personne représente un danger
pour elle-même ou pour autrui en raison de son état mental, le tribunal
peut, à la demande d’un médecin ou d’un intéressé, ordonner qu’elle soit,
malgré l’absence de consentement, gardée provisoirement dans un
établissement de santé ou de services sociaux pour y subir une
évaluation psychiatrique.
• Si le danger est grave et immédiat, la personne peut être mise sous garde
préventive, sans l’autorisation du tribunal, comme il est prévu par la Loi
sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger
pour elles-mêmes ou pour autrui

27
Q

La loi p38

A

• La loi sur la protection des personnes identifie la notion de dangerosité comme
étant l’unique condition permettant de garder une personne en établissement
contre son gré.
• Vient complémenter les dispositifs du code civil
• Un agent de la paix peut, sans l’autorisation du tribunal, amener contre son gré
une personne auprès d’un établissement visé à la demande d’un intervenant
d’un service d’aide en situation de crise qui estime que l’état mental de cette
personne présente un danger grave et immédiat pour elle-même ou pour autrui

lorsque la personne est suicidaire
2 éléments : Pour elle-même ou autrui ET le danger doit être grave et immédiat (prochain 48h)
Exemple : Un client en crise vous dit qu’il tuer son père et se suicider et il quitte
votre bureau sans que vous soyez en mesure de l’empêcher de quitter… vous
faites le 911

– On privilégie toujours un accompagnement volontaire à l’urgence
si le client est en mesure de collaborer
– Si un appel au 911 est nécessaire, on doit identifier le type de
dangerosité : propos suicidaires, menaces, perceptions altérées
– L’intervenant peut communiquer un renseignement dans une
situation où il existe un motif raisonnable de croire qu’un danger
imminent de mort ou de blessures graves menace une personne ou
un groupe de personnes identifiables;
– L’intervenant ne communique que les renseignements
nécessaires aux fins poursuivies
– Collaboration avec les policiers, les ambulanciers, le centre
hospitalier et les victimes potentielles
lorsqu’il y a des menaces contre un tiers on peut contacter le tiers

28
Q

La garde préventive

A

atteinte à la liberté
– La garde préventive : permet au médecin d’hospitaliser une
personne contre son gré, car elle représente un dangerosité jugée
grave et immédiate
– Peut être mise en place sans ordonnance judiciaire
– Maximum de 72 heures
– Ne permet ni le traitement contre le gré ni l’évaluation psychiatrique

pas besoin de passer devant le juge, pas de traitement ou d’évaluation contre le gré de la personne

29
Q

La garde provisoire

A

– La garde provisoire : d’une durée maximale de 144 heures, faite
sous ordonnance de la Cour et visant à soumettre une personne à
une évaluation psychiatrique
– Cette garde peut être demandée par un intervenant ou toute
personne qui a des motifs importants de croire que l’état mental de
la personne nécessite une évaluation psychiatrique
Exemple : un jeune homme que vous suivez en clinique externe vous
rapporte que son jeune frère se parle seul, ne mange pas, reste
enfermé dans sa chambre, a des comportements bizarres, etc.

les policiers n’ont pas de pouvoir discrétionnaire.
Le pt doit se soumettre à l’évaluation

30
Q

La garde en établissement ou la garde autorisée

A

– Ordonnance judiciaire par la Cour du Québec qui en fixe la durée
– Révision périodique après 21 jours à compter du jugement et tous
les 3 mois par la suite
– La garde peut être levée à tout moment si elle n’est plus nécessaire
– La dangerosité demeure le fondement
– 2 évaluations par des psychiatres différents doivent être faites
– Le patient peut contester sa garde
Peu importe la garde, la personne conserve le droit de consentir ou
non à ses soins
mesure de dernier recours. La garde ne permet pas de traiter contre le gré

31
Q

Le
consentement
aux soins

A

– La liberté de consentir à des soins est un droit reconnu à chaque
personne. L’exercice de ce droit permet d’accepter ou de refuser
des soins. Ce droit de consentir à des soins ou de les refuser relève
de deux principes juridiques fondamentaux qui expriment ceci:
– la personne humaine est inviolable et elle a droit à son intégrité;
– sauf dans les cas prévus par la loi, nul ne peut porter atteinte à
l’intégrité de la personne sans avoir obtenu son consentement libre
et éclairé

32
Q

L’aptitude à

consentir

A

médicale.
Dans le domaine de la santé mentale, l’aptitude d’une personne à
consentir à des soins peut varier dans le temps.
Pour évaluer cette aptitude, le professionnel de la santé doit
apprécier le degré d’autonomie et de conscience de la personne. Une
personne est jugée apte à consentir si:
– elle comprend bien la nature et l’objet de son traitement;
– elle est capable d’en évaluer les conséquences ;
– elle est en mesure d’exprimer sa décision;
– sa capacité de comprendre n’est pas affectée par sa maladie.

ordonnance de traitement peut se demander lorsque le pt est hospitalisé ou lorsqu’il est dans la communauté

33
Q

L’ordonnance

de traitement

A

Quand ? Lorsque le majeur inapte refuse catégoriquement les soins
qu’on veut lui donner. L’établissement pourra alors s’adresser à la
Cour supérieure afin d’obtenir une ordonnance de traitement.
Pour obtenir l’autorisation, il faut démontrer à la cour que le majeur
est inapte à prendre une décision éclairée quant aux soins qu’on lui
propose que la personne souffre d’une pathologie qui justifie qu’on la
traite, même contre son gré.
Le juge rend sa décision dans le respect des critères décrits par la loi:
- Va dans l’intérêt de la personne d’être traitée, même contre son
gré
- Les soins sont bénéfiques malgré leurs effets
- Les soins sont utiles dans les circonstances
- Les soins comportent plus d’avantages que d’inconvénients
Le juge détermine la durée de l’ordonnance, généralement 2 ou 3
ans.
le pt pourrait accepter de prendre un md plutôt qu’un autre (ce n’est pas un refus catégorique)

34
Q

Tribunal administratif du Québec -Commission

d’examen des troubles mentaux (CETM)

A

Article 2 : Une personne ne peut subir son procès que si elle est apte à subir son
procès. La personne doit comprendre la nature ou l’objet des accusations, les
conséquences de ses accusations et être en mesure de communiquer avec son
avocat. Si la personne est reconnue inapte à subir son procès, elle est placée sous
la juridiction du Tribunal administratif du Québec, section de la Commission
d’examen des Troubles mentaux (CETM –TAQ) jusqu’à ce qu’elle soit reconnue
apte.
fausse croyance qui dit que c’est une défense pour éviter la prison

35
Q

Évaluation de
la
responsabilité
criminelle

A

– Article 16 du code criminel : a responsabilité criminelle d’une
personne n’est pas engagée à l’égard d’un acte ou d’une omission
de sa part survenu alors qu’elle était atteinte de troubles mentaux
qui la rendaient incapable de juger de la nature et de la qualité de
l’acte ou de l’omission, ou de savoir que l’acte ou l’omission était
mauvais

36
Q

La CETM -

particularités

A

– La commission d’examen des troubles mentaux évalue
l’importance du risque et détermine les mesures de protection à
mettre en place pour les individus inaptes à subir leur procès ou qui
ont été reconnues non criminellement responsable.
– Siège dans les hôpitaux désignés
– Tribunal inquisitoire
– Composé de 3 membres de la Section des affaires sociales du TAQ :
1 psychiatre, 1 avocat et un intervenant psychosocial
(généralement un psychologue ou un travailleur social)
– Les statuts : détention stricte, détention avec modalités, libération
avec modalité et libération inconditionnelle
– La décision se prend en fonction : de la gravité du délit, le risque
que l’individu représente pour le public, l’état mental, les besoins
de réadaptation et le potentiel de l’usager

c’est pas pcq le délit est moins que la personne restera moins longtemps

sont en détention mais peut aller travailler ou dormir ailleurs, si démontre engagement dans le PI peut être en libération avec modalité

37
Q

L’inaptitude

A

– Une personne est inapte lorsqu’elle est incapable de prendre soin
d’elle-même ou d’administrer ses biens.
– Différente de l’inaptitude à subir son procès ou à consentir à ses
soins
– L’inaptitude peut être partielle ou totale, temporaire ou
permanente
– Il faut des évaluations médicales et psychosociales pour
déterminer l’inaptitude

38
Q

Les régimes de

protection: La curatelle

A

– La curatelle : on procède à l’ouverture d’un régime de curatelle
lorsque l’inaptitude d’une personne à prendre soin d’elle-même et
de ses biens est totale et permanente.

39
Q

Les régimes de

protection: la tutelle

A

– La tutelle : on ouvre plutôt un régime de tutelle lorsque

l’inaptitude n’est que partielle ou temporaire.

40
Q

Les régimes de

protection: conseiller au majeur

A

– Le conseiller au majeur : on ouvre le régime de conseiller au
majeur lorsque la personne est généralement capable de prendre
soin d’elle-même et de ses biens, mais qu’elle a besoin d’assistance
pour réaliser certains actes.