Psychopharmacologie Examen 2 Flashcards
est-ce que la psychose est un trouble du DSM et pourquoi
Non
il s’agit d’un élément clinique pour plusieurs troubles dont la schizophrénie
Sx positifs de la schizophrénie
idées délirantes
hallucinations
discours désorganisé
Sx négatifs de la schizophrénie et présent quand
présent = phase prodromique
émoussement et retrait émotionnel
pauvres relations interpersonnelles
retrait social
passif
aboulie = perte volonté
alogie = perte capacité parler
Sx cognitifs sz
pensée stéréotypée
déficit pensée abstraites
hypofrontalité = mémoire travail, fonctions exécutives, inhibition
sx affectifs sz
anxiété
sx dépressifs
irritabilité
(être en psychose fait très peur = se sent menacée = humeur triste et suicidaire)
sx psychologiques (agressifs)
agressivité
propos injurieux
violence délibérée
pourquoi il est important qu’une personne avec la sz maintienne sa médication hors psychose
car la personne a tout de même des sx hors psychose = sx cognitifs, affectifs, agressifs
quelles sont les étapes d’une psychose ainsi que les types de sx présents
prodrome (négatifs et cognitifs) = phase aigue (positifs et affectifs) = stabilisation (négatifs et cognitifs)
à quoi ressemble le prodrome sz
signes psychose moindre intensité
changement dans pensées, émotions, et perception = plus vague
diminution graduelle fonctionnement
sx négatifs cognitifs
pensées surinvesties
à quoi ressemble la phase aigue sz
sx psychotiques clairs
tx par antipsychotique
hospitalisation parfois
bris fonctionnement
sx positifs et affectifs
à quoi ressemble la stabilisation sz
pas entièrement retour au niveau antérieur
risque haut de rechute 80% sans rx
sx négatifs + sx cognitifs
reprise graduelle fonctionnement
pourquoi la stabilisation est graduelle pour la sz
car bien que les sx positifs sont diminués avec la médication pas ceux négatifs et cognitifs
vers quel âge la sz est diagnostiqué
18 ans
différence dx sz entre homme et la femme
jusqu’à 36 ans = plus l’homme
36 et plus = femmes
chez qui l’homme ou la femme que l’on observe dx sz le plus tôt et à quoi les sx ressemblent
Homme = sévère sx négatifs + troubles cognitifs + rechutes fréquentes
dépendant des premiers sx apparaissant (positifs ou négatifs) à quoi ressemble la suite des choses
positifs = âge apparition plus tardif + bonne réponde au rx
négatifs = apparaisse précoce + détérioration du fonctionnement
quelles sont les anomalies structurales de la sz 7
- anomalie taille et structure des neurones = diminution arborisation dendritiques et axonales
- diminution gliose
- réduction volume matière grise
- réduction de l’asymétrie hémisphérique
- atrophie ganglions base, régions limbiques hippocampe, cx temporal, cx préfrontal
- élargissement des ventricules
- anomalie matière blanche surtout sur voies de projection frontales, temporales et pariétales
la sz est vue comme une maladie neurodéveloppementale ou neurodégénérative
neurodéveloppementale
quelles sont les voies dopaminergiques
a. Voie dopaminergique nigrostriée = substance noire vers striatum
b. Voie dopaminergique mésolimbique : de l’ATV au noyau accumbens
c. Voie dopaminergique mésocorticale : de l’ATV au cxPréF dorsolatéral et ventromédian
d. Voie dopaminergique tubéroinfundibulaire = hypothalamus vers hypophyse
e. Voie dopaminergique thalamique = projette dans tous le thalamus
Quelle est hypothèse dopaminergique mésolimbique
Excès de la dopamine dans la voie mésolimbique associé aux sx positifs = délire et hallucinations
Quelle est hypothèse dopaminergique mésocorticale
déficit de l’activité dopaminergique dans la voie mésocorticale = sx négatif cognitif et affectif
Glutamate est X
excitateur
5 voies du glutamate
a) Cortico-tronc cérébral : cxPréF au tronc
cérébral = rôle de régulation de la
neurotransmission
b) Cortico-striée : du cxPréF au striatum
c) Thalamo-corticale : du thalamus aux
neurones pyramidaux du cortex
d) Cortico-thalamique : du cxPréF au thalamus
e) Cortico-corticale : les neurones pyramidaux intracorticaux peuvent communiquer entre eux
rôle hypnotique du glutamate dans les sx de la sz
hypofonctionnement des récepteurs NMDA du glutamate = le glutamate ne peut exercer son action excitatrice sur le GABA qui lui viendrait diminuer la DA = expliquerait hyperactivité voie DA mésolimbique
DONC hypofonctionnement NMDA pourrait être impliqué dans l’ensemble des sx de la sz
de quelle manière (hypothèse) les voies glutamatergique et dopaminergique interagissent elles au niveau mésolimbique pour entraîner les sx positifs de la sz
Habituellement = voie GLUT cortico-tronc cérébral freine la voie DA mésolimbique par biais interneurones GABA au niveau de l’ATV = inhibition voie DA mésolimbique
Si voie glutaminergique est hypoactive = pas inhibition voie DA mésolimbique = hyperactivité DA niveau mésolimbique = sx positifs
De quelle manière (hypothèse) les voies glutamatermique et dopaminergique interagissent-elles au niveau mésocortical pour entraîner les sx négatifs de la sz
habituellement = projections GLU cortico-tronc cérébral ont des synapses directes avec les neurones DA au niveau de l’ATV = excitation de la voie DA mésocorticale
hypoactivité GLU = moins d’activation mésocroticale DA = sx négatifs, cognitifs et affectifs
quelle est la cible de traitement pour la sz
Dopamine
- augmentation DA dans voie mésolimbique = sx positifs
- diminution DA dans voie mésocorticale = sx négatifs, cognitifs et affectifs
quel est l’antipsychotique considéré comme celui de référence pour le traitement de la sz
halopéridol
mode de fonctionnement des antipsychotiques de première génération
antagoniste (bloque) récepteurs D2 = diminution hyperactivité dans la voie mésolimbique = diminution sx positifs
quel est le grand problème des antipsychotiques de première génération
blocage massif récepteurs D2 de toutes les voies dopaminergiques =
- augmentation sx négatifs de la SZ
- effets secondaires reliés au blocage des D2 dans les autres voies DA
nommer 1 phénothiazines
largactil
nommer un neuroleptique variée
halopéridol
3 indications des phénothiazines
1 = antipsychotique = pas première ligne sauf si hx
2 = anxiolytique ou tranquilisant
3 = antiémétique = prévention nausée/vomissement
3 indications thioxanthènes
1 = antipsychotique = pas première ligne sauf si sx positifs
2 = patients résistants autres tx
3 = patient sz avec profil apathique
6 indications neuroleptiques vairés
1 = antipsychotique = pas première ligne sauf si HX positif
2 = agitation
3 = anxiété sévère
4 = violence
5 = tics
6 = nausée
antipsychotique première génération bloque quels récepteurs
- blocage massif récepteurs D2 et autres récepteurs DA
- blocage M1, H1, alpha 1, parfois alpha 2
- certains = effets sur récepteurs 5-Ht
quels sont les 4 effets secondaires indésirables liés au blocage D2 des antipsychotique
et leurs sx
et quel type de catégorie sx
SNC
- augmentation des sx négatifs = diminution énergique, intérêt, motivation, retrait social et sx cognitifs (attention/concentration)
- sx extra-pyramidaux = tremblement au repos, rigidité, sx moteurs ressemblant à ceux maladie Parkinson = bradykinésie, akathisie, dystonie
- dyskinésie tardive = mouvement chorée-athétosique des lèvres/langue/muscles visage,tronc, membres + grimaces, mouvement rapides
Hormonal
- hyperprolactinémie =
Femmes = arrêt ovulation, diminution libido, dysfonction orgasme
Hommes = impuissance et impotence, infertilité
effets secondaires FGA ainsi que blocage récepteur relié
anti-cholinergique = bouche sèche et vision trouble = AchM1
SNC = SEP, dyskinésie tardive, sx négatifs, tr cognitifs = D2 et H1
cardiovasculaire = tachycardie, diminution pression artérielle = alpha 1
gastroinstestinaux = prise poids = H1
hormonal = hyperprolactine = D2
mécanismes neurochimiques causant augmentation des sx négatifs FGA
blocage massif D2 = baisse massive DA dans voie mésocorticale déjà déficitaire = augmentation sx négatifs
mécanismes neurochimiques causant sx extra-pyramidaux
blocage massif D2 dans voie nigrostriatale = baisse DA dans voie = sx moteurs
mécanismes neurochimiques causant dyskinésie tardive
blocage récepteurs D2 sur longue période = régulation à la hausse des récepteurs D2 dans la voie nigrostriatale
mécanismes neurochimiques causant hyperprolactinémie FGA
blocage D2 voie tubéroinfundibulaire = diminution DA normalement inhibant production prolactine via stimulation de son D2 dans hypothalamus = dérèglement hormones sexuelles
vrai ou faux, pour les sx scondaire de la hyperprolactinémie, ils sont souvent asymptomatique ou présent de manière légère
vrai, détectable par prise de sang
impact du sexe sur le dosage et pourquoi
Femmes pré-ménopausée dosage plus petit que les hommes
- femmes ont plus de tissus adipeux que les hommes = demie-vie plus longue
- estrogène module sensibilité des récepteurs DA
- souvent hommes avec sz prennent tabac = augmentation dose
- plus prescription antidépresseur en concomitance avec neuroleptique chez femmes
qui est le principal responsable des effets psychoactifs associés au cannabis
THC
effet cannabis sur développement sz
- cannabis augmente libération DA dans voie mésolimbique = sx positifs sz associées excès DA dans voie mésolimbique + diminution efficacité antipsychotiques
- augmente vulnérabilité = rechute des sx = augmentation sx affectifs, tr cognitifs, sx négatifs
- rechute à répétition = plus difficiles à traiter
Liens entre psychose et THC
risque de psychose et que ceux-ci augmentent sans cesse = plus de THC mène à plus de risque de psychose
le cannabis est un X sur le cerveau, le X de X entraîne X donc consommer c’est X
le cannabis est un stresseur sur le cerveau et le cumulatif de stresseurs entraîne une psychose donc consommer c’est presque un risque à chaque fois
lien entre le cannabis et la psychose
- consommation de cannabis est un facteur de risque important pour les sx psychotiques et les tr psychotiques chez les gens vulnérables
- conso quotidienne associée à 2x plus de risque d’avoir au moins 1 sx psychotique
- conso avant 16 ans = plus grande probabilité de présenter sx psychotiques 10 ans plus tard
- précipite survenue de début de la psychose de 2,7 années
vrai ou faux, une psychose induite peut ne pas être associée ultérieurement à un dx du spectre de la sz
faux
comment faire la différence entre psychose induite et sz
psychose induite = hallucinations visuelles sévères, moins de sx négatifs associés, sx cessent avec sobriété + antipsychotique
pourquoi est-ce qu’il s’appelle les antipsychotique atypique
atypique, car ne font pas la même chose que les antipsychotique typique (première génération) = en plus de l’antagonisme sur récepteurs D2 il l’est aussi sur les récepteurs 5-Ht2a
quels sont les taux d’occupation des FGA et SGA sur les récepteurs 5-Ht2a
FGA = presque 0%
SGA = 90%
la sérotonine est un X et agit sur
excitateur
diminution DA
augmentation GLU et GABA
où se trouve les récepteurs 5-ht2a
neurones post-synaptique pyramidaux
effet blocage ou stimulation récepteurs 5-ht2a
régulera la libération de DA via les effets de la sérotonine sur GLU et GABA
- si stimulé = diminution DA
- si bloquer = augmentation DA
quels sont les aspects responsables de l’efficacité des SGA
-les différents taux de récepteurs d’une région cérébrale à l’autre
-différences régionales dans les interactions sérotonine/dopamine
expliquer le mécanisme de diminution des symptômes positifs (comparaison entre avant et avec médication) des SGA
AVANT MÉDICATION:
Stimulation (agonisme) 5-HT2A (cortical) par 5-HT
= ↑ glutamate (neurone descendant) → hyperstimulation DA (↑) dans la voie mésolimbique (ATV)
= psychose (sx positifs)
AVEC MÉDICATION:
BLOCAGE 5-Ht2a cortical
= diminution glutamate
= diminution dopamine dans l’ATV voie DA mésolimbique
= diminution des sx positifs psychose
vrai ou faux, dans la SZ, la voie mésolimbique est hyperstimulée par le glutamate
vrai
3 hypothèses derrière modification quantité DA avec et sans SGA
-le manque de DA peur être primaire
-manque de DA peut être secondaire à un excès de sérotonine, car la sérotonine inhibe la libération de DA
- blocage 5-ht2a par SGA = augmentation niveaux DA dans voie mésocorticale = amélioration sx négatifs, affectifs, cognitifs
avec quels autress récepteurs les SGA interagissent et ses effets
agoniste partiel ou total des récepteurs 5-Ht1a
- augmentation libération DA = amélioration cognitifs, affects, négatifs et risque EPS
- dans cx préfrontal = augmente libération DA et NA dans cx préfrontal = amélioration sx négatifs
- diminuer libération GLU = réduire indirectement les sx positifs
blocage récepteurs D2 (moins massif FGA) = diminution sx positifs
agonisme et antagonisme de plusieurs autres récepteurs 5-Ht = contribue à l’efficacité du traitement des sx cognitifs, agressifs, dépressifs
vrai ou faux, plus on augmente la dose de SGA moins il y a d’effets secondaires
au contraire plus la dose de SGA est augmenté, plus il y a de risques de forts effets secondaires, atteignant presque le niveau des FGA
différences entre SGA et FGA
- SGA et FGA efficacité semblables pour les sx positifs ET utiles pour le tx de la psychose chez des troubles non SZ
- SGA meilleur pour sx négatifs
- SGA meilleur profil d’effets secondaires
expliquer interaction normale entre la dopamine et la sérotonine dans le striatum
- sérotonine inhibe la libération de dopamine dans striatum
- via récepteurs 5-ht2a situés sur les neurones DA = agissent comme des autorécepteurs avec un rôle de contrôle sur la libération de la DA
lien entre sérotonine et dopamine SZ
sérotonine sur 5-Ht2a = empêche libération dopamine
expliquer fonctionnement antagoniste des SGA sur la sérotonine et dopamine
Bloque récepteur 5-Ht2a dans voie nigrostriée
= blocage moins massif récepteurs D2 + empêche sérotonine de se lier au récepteur 5-Ht2a donc empêche inhibition libération DA
= augmentation DA dans voie nigrostriée
= diminution EPS, dyskinésie tardive
Comparatif effets entre FGA et SGA sur
1 = SEP/dyskinésie tardive
2 = sx négatifs
3 = hyperprolactine
FGA:
1 = blocage D2 voie nigrostriée = augmentation
2 = blocage D2 voie mésocorticale = augmentation
3 = blocage D2 voie tubéro = augmente
SGA
1:
-antagoniste 5-ht2a voie nigrostriatale = empêche 5-ht sur 5-ht2a = empêche inhibition dopamine + blocage D2 = effet modulateur = diminution sx car plus de DA
-antagoniste 5-ht2a sur neurones corticaux glutamate - empêche libération glutamate dans tronc cérébral et GABA substance noire = empêche inhibition DA = diminution sx car plus de DA
2: blocage 5-ht2a permet augmentation DA voie méso-corticale = diminution sx car plus de DA
3: antagonisme 5-ht2a voie dopaminergique tubéro-infundibulaire = diminution effet stimulateur de la 5-ht sur sécrétion prolactine + module effets blocage récepteurs D2 = diminution sx
Différence d’effets sur la prolactine entre DA et sérotonine
DA = diminue prolactine
5-Ht = augmente prolactine
les deux ensembles = retour niveau normal
effet FGA sur DA dans voie tubéroinfundibulaire
- FGA bloquent les récepteurs D2 et s’opposent au rôle inhibiteur de la DA sur la prolactine
- FGA augmente taux de prolactine
5 SGA
Ados = Abilify et Latuda
Clozapine
Olanzapine
Quétiapine
vrai ou faux, il n’y a pas deux SGA ayant des propriétés réceptologiques identiques
vrai
vrai ou faux, les SGA sont parmi les rx avec la réceptologique le plus simple
faux
mode d’action des SGA
-antagonisme D2 et 5-Ht2a = diminution sx +
-blocage Achm = effets secondaires anticholinergiques
-blocage H1 = effets secondaires dont sédation
-blocage a1 et a2 = effets secondaires cardiovasculaire = adrénergique
-agonisme récepteur 5-Ht1a = augmentation DA voie nigrostriée
indications générales SGA
- tx première ligne épisode SZ sx positifs
- tx première ligne épisode SZ sx négatifs
- tx rechutes
- tx alternatif re-stabilisation pour patients traités avec FGA souffrand d’effets secondaires invalidants
- tx maintien à long terme pour prévenir les rechutes
indication clozapine
traitement de la SZ réfractaire en 2e ou 3e ligne
quel est le premier médicament à recevoir l’indication d’antipsychotique atypique
clozapine
cas spécial de la clozapine
-seul antipsychotique ne provoquant pas de dyskinésie tardive, sx extra-pyramidaux et hyperprolactine
- mais effets secondaires dangereux sur le plan sanguin = même mort
- spéciale car faible blocage D2, un peu plus 5-ht2a mais surtout histaminergique et cholinergique = explique effets secondaires
indications pour adolescents Abilify et Latuda
traitement de la sz chez les adolescents de 15 à 17 ans
deux seuls approuvés pour cette catégorie d’âge au Canada
effets secondaires SGA
SCGAD
- SNC = sédation et akathisie
- cardiovasculaire = tachycardie et hypotension
- gastrointestinaux = gain poids et nausée
- autres = anomalie nb globule blanc et hyperglycémie
- dermatologique = photosensibilité et dermatite allergique
- peu anticholinergique
expliquer effet secondaire de la sédation
- causée par blocage récepteurs D2, ach M1, H1, alpha 1 adrénergique
- effets secondaires le plus présents
- peut être utile au début de l’épisode psychotique aigu mais à éviter à long terme pour la réinsertion sociale
expliquer effet secondaire cardiométabolique des SGA
- augmentation des taux de glycémie sanguin = résistance élevée à l’insuline
- mécanisme pharmacologique inconnu
quels sont les 2 médicaments ayant un risque élevé de prise de poids
clozapine et olanzapine
expliquer l’effet secondaire de prise de poids des SGA
- blocage des 5-Ht2c et H1
- altération insuline par blocage Ach M3
qu’est-ce que l’autoroute métabolique
il s’agit d’un cercle vicieux entre les différents impacts menant à une diminution de l’espérance de vie en santé et décès prématuré
pourquoi est-ce important de s’intéresser à l’autoroute métabolique
- impact sur la santé physique et espérance de vie
- raisons d’abandon du traitement les plus fréquentes = prise de poids, présence SEP, sédation
quelles sont les conséquences associées à l’utilisation de l’autoroute métabolique
augmentation appétit et poids
obésité
résistance insuline = diabète
hyperlipidémie ou dyslipidémie
risque maladie cardiaque ou cardiovasculaire
quelle est la première recommandation du guide canadien de pratique clinique du tx de la SZ pour la PSYCHOSE
1 = recommandation rx premier épisode de psychose/schizophrénie
- SGA et FGA possibles pour tr sx positifs mais SGA préférable pour premier épisode à cause des risques plus élevé d’effets secondaires FGA + commencer avec dose minimale
- introduction graduelle de l’agent = début à la dose la plus efficace la plus faible possible et augmenter au besoin
- tr minimum 2 semaines avec monitoring étroit + vérifier l’adhérance et consommation substance avant de conclure non-réponse + si réponse partielle à 4 semaine réévalués à 8 semaines, mais si non réponse à 4 semaine changement rx
- durée du traitement de maintien avec antipsychotique au moins durant 18 mois
quelles sont les recommandations 2,3,4,5 du guide de pratique clinique du tx de la SCHYZO
- recommandation rx pour exacerbation aigue = augmenter ou changer la médication = durant minimum 4 semaines puis si réponse réévaluée après 8 semaines
- recommandation pour prévention de la récurrence et maintien du Rx = doses petites à modéré + offrir un tr de maintien pendant 2 à 5 ans suivant la résolution des sx = peut être oral ou par injection = recommandé à tous pour diminuer rechute
- recommandation pour sz resistante ou tr = clozapine pour patients sans réponse à 2 autres antipsychotiques = c’est le cas de 25 à 30%
- recommandation pour sz résistante à la clozapine = aucune recommandation par manque de données = possibilité ajout d’antipsychotique ou ECT
traitement d’entretien de la sz
- pourquoi = le tx d’entretien même après un premier épisode pourrait modifier favorablement le cours de la maladie
- SGA première intention pour la SZ = risque réduite de DT + amélioration des fonctions cognitives et plus grande efficacité sur les sx négatifs, mais peuvent entraîner une prise de poids et risque cardiométabolique
- raisons inefficacité antipsychotique = mauvaise observance = solution les injections à libération prolongée = prévention rechutes
vrai ou faux, la SZ est associée à une plus faible prévalence de tabagisme que dans la population saine et d’autres tr mentaux
faux = 60 à 90% sz en utilise
pourquoi les sz fument-ils autant
- automédication des sx négatifs et cognitifs ET des effets indésirables
- rôle modulateur de la nicotine sur le système dopaminergique = médication antipsychotique diminue dopamine ainsi cherche a compenser les effets
- fumée augmente clairance = moins rx dans le sang = moins effets secondaires et d’efficacité
impact consommation tabac sur traitement antipsychotique
induit le métabolisme de plusieurs antipsychotique
- induction du cytochrome P450-1A2 = impliqué dans métabolisme oxydatif = augmentation métabolisme d’élimination des antipsychotiques
- augmentation de l’élimination des antipsychotiques = diminution des taux plasmatiques et par le fait même de leurs effets indésirables et leur efficacité
quelle est la potentielle explication du syndrome malin des neuroleptiques
blocage D2 dans voie nigrostriée
sx du syndrome malin des neuroleptiques
DHHFTIROCAAL
- transpiration abondante = diaphorèse intense
- fièvre ou hyperthermie
- hypertension
- tachycardie
- incontinence, rétention, obstruction urinaire
- confusion, agitation, altération conscience
- leucocytose
facteurs de risques du syndrome malin des neuroleptiques
- atteintes cérébrale
- états hypermétaboliques = hyperthyroidie
- dx psychiatrique
- maladie dégénérative (Parkinson, Lewy)
- agitation
- déshydratation
- catatonie
- doses élevée antipsychotique
- récente augmentation antipsychotique
facteurs précipitants du syndrome malin des neuroleptiques
- FGA ou SGA
- titration rapide et dosage rx
- retrait antipsychotique
- antidépresseur incluant ISRS
- cessation abrupte agonistes dopamine
- abus drogue
comprendre gravité du syndrome malin des neuroleptiques
cause des complication rénale jusqu’à l’insuffisance,
cardiovasculaire (arrêt cardiaque, AVC),
respiratoire (insuffisance, embolie),
insuffisance hépatique
quels sont les défis de la pharmacologie avec un jeune patient +
1 effet pharmacodynamique
1 effet pharmacocinétique
- 75% médicaments commercialisés aux US ne le sont pas pour l’utilisation pédiatrique par la FDA
- crucial de connaître différence entre enfant et adulte avant de prescrire un médicament
PHARMACODYNAMIQUE - Se sont les mêmes mécanismes d’action MAIS la taille d’effet peut varier selon le stade de développement = densité récepteurs DA effets euphorisants plus intense des amphétamines chez les adultes vs enfants
PHARMACOCINÉTIQUE - comparativement aux adultes, les enfants ont plus d’eau et moins de tissus adipeux = plus grande élimination = donner des dosses plus petites mais plus fréquentes
prévalence du TDAH chez les adultes vs enfants et chez les élèves de 3e année au Québec
ADULTES
- 2 à 5%
ENFANTS
- 3 à 4% (40% continueront d’éprouver des sx à l’âge adulte)
QUÉBEC
- 18% (pour avoir des services au Qc il faut un dx)
à quoi ressemble le profil symptomatique tant chez les enfants que les adultes
ENFANT
- difficulté d’attention
- fatigabilité (soutenir l’attention)
- difficulté organisation et respect règles
- procrastination
- oublis
- ne tient pas en place, interrompt, difficulté attendre son tour (hyperactivité & impulsivité)
ADULTE
- au lieu que les manifestation soit à l’école/durant le jeu = au travail
- demande 5 manifestations au lieu de 6 (enfant)
expliquer à des parents ce qu’est le TDA(H)
TOUCHE 3 SPHÈRES
- développement = condition neurodéveloppementale (cerveau différent) + manifeste dès l’enfance
- fonctionnement du cerveau = difficulté à moduler son attention (sélective, soutenue, mémoire travail) + difficulté exécutives (inhibition, planification, rigidité)
- comportement = inattention, activité, impulsivité supérieure à la moyenne pour l’âge
FACTEUR DE RISQUES
- génétique + environnement précoce prénatal et post-natal + environnement dans lequel l’enfant est élevé = TDA(H)
- risque tardif et facteurs protecteurs environnement familial et social + génétique
= profil hétérogènes du TDAH
anomalies neurochimiques, neurofonctionnelles et neuroanatomique du TDA(H) +
pourquoi médicamenter un enfant
neuroanatomique/neurofonctionnelle
DYSFONCTIONNEMENT CX PRÉFRONTAL
- cx moteur préfrontal = hyperactivité
- cx préfrontal dorsolatéral = attention soutenue et résolution de problèmes
- cx orbitofrontal = impulsivité
DYSFONCTIONNEMENT CX CINGULAIRE ANTÉRIEUR
- cx cingulaire antérieur dorsal = attention sélective
neurochimique
- dysfonctionnement surtout dopaminergique, noradrénergique et moins sérotoninergique
quel est le point commun des sx du TDA(H)
circuits dépendants du fonctionnement de la DA et NA
quels sont les sx ciblés du TDA(H) en connaître 2 et le but central
- difficulté à se concentrer sur une chose en ignorant les distractions = attention sélective
- hyperactivité = bougeotte
BUT = minimiser les impacts sur les relations sociales et la vie scolaire/professionnelle