Psychopatho cours 5 ( pas qcm, explique notions) Flashcards
Passage à l’acte et prises de risque à l’adol
Le statut du symptôme
Le symptôme est-il une solution ou un pb ?
L’adol est un barometre du lien social. Le barometre ne mesure pas la température mais la pression atmosphérique.
Culture = céder sa volonté de jouissance pr supporter de vivre avec l’autre.
Ça crée un symptôme de compromis. Je cède pr cohabiter.
Le symptôme existe par la signature de l’entrée du sujet ds le discours.
On peut défendre que le symptôme soit tt à la fois un pb et une solution. Un pb qui cloche, qui ne tourne pas rond, qui dérange et dépasse le sujet. Le sujet peut parler en termes de « c’est + fort que moi ».
Dim. pb
Dim de solution : c’est ainsi que le sujet répond du réel qu’il affronte, des diff injonctions contradictoires auquel il est soumis. Compromis.
Q de l’ado = comment parvenir à se séparer tt en restant en lien ?
Ds la séparation, il y a qq ch de la relation intérieure qui perdure. Une articulation avec l’aliénation qui la précède ; une période de constitution d’un symptôme avec des essais, des tentatives.
Est-ce qu’il n’y a que les mots qui sont valeur de signifiant.
La parole ne se réduit pas aux mots : on peut dire par l’acte sans les mots.
Acte ≠ une articulation langagière comme telle et pourtant il y a des actes tt à fait parlant.
Il est susceptible d’interprétations amenées par le sujet lui-même sur ce qui lui arrive.
Ex : qd ils disent « ap coup, je sais pq j’ai fait ça ».
Qu’est-ce qu’un acte ?
Pls dimensions ds la clinique : affecte, humeur, attachement, parole, langage, corps, l’agir.
Ce que font les sujets = un matériel comme tel.
L’agir : registre particulier car ne passe pas par la parole articulée.
( insulte pt consister un geste, par exemple)
L’envers = des fois où peut plus parler et donc va agir.
Qd on ne peut plus parler, on peut agir. La condition pr agir est de cesser de parler ou plutôt, la condition pr agir est de cesser de penser.
Lacan reprend : « je pense là où je ne suis pas et je suis là où je ne pense pas » :
le sujet est divisé entre sa pensée et son ê.
Pr ê, il ne faut pas penser, pr agir il ne faut pas penser et pr penser il faut cesser d’agir.
Qd on pose un acte, on ne pense pas.
Le sujet propose un acte et arrête de penser. Subtilité : tt action ne fait pas acte.
Un acte a ses csqs
Entité clinique : la manie comme fuite des idées
Il ne peut pas s’empêcher de penser à des choses qui le font agir sur des choses qui l’empêchent de penser. Ça ne cesse jamais.
Des cas de manie qui ne s’arrête que grâce à des tranquillisants.
La qualité d’un acte se mesure que par ses csq. On peut dire qu’un acte = un franchissement
L’acte manifeste une dimension de coupure
Y a un av/ap, le sujet s’en voit modifié.
On peut l’entendre ds la clinique : « ça y est, je lui ai dit », les 1e fois.
Tt les ch qu’on fait ne sont pas des actes : sortir de chez soi ≠ un acte mais si ça faisait + de 10 mois que pas sorti : devient un acte.
A l’adol, ces conduites à risques, passages à l’actes qui sont des actes de passage peuvent se présenter ds le mode du défit et du pari.
Ex : Si j’avale tt cette bouteille d’alcool, qu’est ce qui se passe ?
Une clinique freudienne concernant l’ordalie ( vise à faire intervenir un tiers divin pr statuer sur la culpabilité ou le droit réclamé par 2 parties en conflit) :
hpt de rapprocher les passages à l’acte des conduites ordaliques : si l’adol perd ses repères du fait de la puberté, il perd ses propres repères, ces passages à l’acte peuvent s’entendre comme la tentative de trouver une limite ailleurs sur le mode « advienne que pourra ».
Dieu, le hasard, la chance, le malheur qui décidera avec l’espoir de retrouver une limite, une autorité, un pt fixe depuis lequel le sujet ado va se représenter comme celui qui l’a fait.
Ds ce cadre, parle de conduites ordaliques avec +/- d’ics ds ses déterminations
Csq peuvent ê tragiques : Expl
Nolan, 19 ans et déscolarisé depuis ses 16 ans.
Il veut évaluer l’interaction entre plusieurs molécules de drogue mais veut revenir car parle de son été à voler et à cambrioler souvent pour pas grand-chose. A visité des habitations de personnes en vacances. Risque d’ê arrêté = partie de son intérêt.
Il est surpris car ne fait pas ça pr l’argent. Il ne prend que des petits objets : il ne comprend pas.
Il remarque qu’il veille à ce que les objets de l’autre perdu puissent ê remarqué par l’absence mais peu regrettable. Faut que ça se remarque mais pas de trop grande valeur.
Il n’en parle pas à ses collègues, il fait ça tt seul. Il met en av la recherche de sensation mais il remarque que cette pratique a cessé depuis le départ de son père qd il avait 8 ans. Il trouvait bien qu’il parte mais pas vu depuis un certain tps de son départ de la maison mais il est parti en emmenant tt les jouets avec.
Ap avoir raconté ça, il a arrêté de cambrioler. Mais a trouvé une activité connexe : logiciel de transactions boursières et fait des placements boursiers : ça s’est déplacé.
Sites de placement boursier hébergent ses conduites de pari.
Réduction des risques
Dans l’usage des drogues et la visite des maisons, il cherche à mettre sa vie en jeu.
Suivi psy a permis de mettre en jeu sa vie différemment en passant par la parole.
Ex 2 :
Jeune homme, 13 ans à l’HP
Grp qui fait 1 fugue. La psychiatre de garde enquête. Ts ont qq ch à dire.
« Je n’ai rien fait », « c’est pas moi », « j’ai suivi les autres ».
1 jeune homme n’avait rien à dire, pr lui pas de av ni de ap, pas de fugue pr lui, pas d’acte, rien ne s’était inscrit.
Acte si le sujet est plus le même et séparé de ce qu’il était auparavant. Pq j’ai fait ça ? Pas tjr de réponses.
Il s’agit tjr d’interroger la logique de l’autre : qu’est-ce qu’il s’est passé à ce moment-là ?
Logique de l’institution:
Souvent, actes fascinés par l’acte et le raconte : parlent de ce qu’il s’est passé mais difficile à l’assimiler. On peut avoir un levier sur ce qui a poussé le sujet à l’acte avec idée de changer les coordonnées qui ont poussé le sujet à cet acte-là.
Ex : jeune qui faisait des crises dès qu’un soignant partait du service
L’objet subjectif de l’acte : Ex 3
Matériel clinique sur des observations en psychiatrie ds un HP spécialisé pr ado entre 13 et 16 ans. Équipe décide de parler d’Alexandre car ds la semaine, 2 épisodes compliqués en lien avec son respect de son emploi du tps et de l’utilisation de sa console.
1er épisode ?
2e épisode ?
1e épisode
Demande à Alexandre d’arrêter l’ordi : ne peut pas
Lui laisse 5 min puis revient : même scène
Qd le collègue revient 10 min + tard, la vidéo dure + d’1 h.
« Bon t’arAlexandre = 13 ans, en HP depuis ses 5 ans (psychose infantile avec symptômes de schz voix etc) : n’habite pas le tps d’une façon consensuelle.
Aiguilles tournent du mauvais sens, absence de repère total du tps.
rête mnt » : clash advient et Alexandre décompense
2e épisode
2j + tard : devant sa console av d’aller à l’école
Que 5 min pr aller à l’école : cris et comprend pas ce qu’il se passe, décompense.
Alexandre = 13 ans, en HP depuis ses 5 ans (psychose infantile avec symptômes de schz voix etc) : n’habite pas le tps d’une façon consensuelle.
Aiguilles tournent du mauvais sens, absence de repère total du tps.
Solutions pour alexandre ?
pas le laisser avec la console
- Travailler un pt d’arrêt acceptable pr s’arrêter. Il avait proposé de s’arrêter qd la vidéo s’arrêtait. On ne peut pas poser ce tps d’arrêt à sa place.
- Planning : tableau avec les diff tps de ch à faire ds la journée qui marchait bien. La mesure du travail ≠ le tps mais les activités.
- Qd passe un tps avec lui en faisant une activité, peut consentir à ce que ça s’arrête. Tt seul, n’arrive pas à s’arrêter. Besoin de passer par le corps de l’autre pr que ça s’arrête chez lui.
La logique subjective de l’acte : Ex 4
Leïla , en HP depuis 1 mois.
Crises qui déstabilisent le service et les autres jeunes.
Trouver des solutions pr prévenir les crises et pr les appréhender pr réduire les dégâts.
L. nécessite un accompagnement ds son hospitalisation car dès que seule, essayait de se tuer.
A ts les regards, elle passe à l’acte.
Présente des vécus difficilement supportables, dès qu’elle est valorisée, elle met en échec tt tentative de guidance éducative.
Désir de mort, scarifications importantes et à des endroits inhabituels (le front), se qualifie de « dépressive résistante ».
Symptômes revêtent d’adresse voire d’appel à l’aide. Qd tentatives de suicide, la paracétamolémie très faible : elle avait dit avoir avalé 6 plaquettes de paracétamol mais en avait avalé que 2 cachets.
Une fois le geste fait, conduite aux urgences. Ap coup, avait expliqué son geste car une amie à elle s’était scarifiée.
Leila a pls comptes sur les mêmes réseaux pr s’envoyer des messages entre les comptes et se sentir – seule.
Entend des voix depuis ses 6 ans : envisage éventualité d’ê déjà morte.
Leïla ne se lave jamais mais prend soin de son apparence : corps radicalement délaissé.
Son sac renferme des doudous dont elle ne souhaite pas se séparer. Leïla avait des sentiments de persécution : pas vouloir prendre le bus car tt le monde allait la regarder.
Témoigne de harcèlement mais de façon + généralisé encore que la réalité
Fait de l’autre son esclave : accepte à ce qu’on obéisse à ses ordres.
Notamment autour de l’atelier couture et esthétique.
Commence alors à se laver
Il n’a jamais fallu d’ê trop enthousiaste ou trop demandeur mais essayer de maitre des petits freins sur la pente morbide engagée.