Psychopatho - 1204 cours 4 Flashcards

1
Q

Comment peut-on définir l’anxiété

A

On peut définir l’anxiété comme un état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.

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2
Q

Quels sont les deux types de menace?

A

Diffuse (peur de tout) ou spécifique (peur particuliere comme les chiens)

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3
Q

L’amxiété peut avoir une fonction positive, quelle est cette fonction?

A

L’anxiété possède une fonction adaptative, elle oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace

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4
Q

Qu’est-ce que une reaction de flight or fight? donner quelques exemples de symptomes

A
  • Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace
  • Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, augmentation de la tension artérielle et du glucose sanguin, irrigation sanguine des muscles, hypervigilance, concentration, attention.
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5
Q

Nomme quelques exemples de manifestations comportementales de l’anxiété?

A
  • Agitation ou diminution des gestes
  • Tremblements
  • Mouvements stéréotypés,
  • compulsions
  • Évitement et fuite!! (situation dans lesquelles nous
    sommes inconfortable)
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6
Q

Nomme quelques exemples de manifestations physiologiques de l’anxiété?

A
  • Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
  • Tension musculaire
  • Serrement dans la poitrine
  • Boule dans la gorge
  • Rougeur ou pâleur dans le visage
  • Mains moites
  • Extrémités froides
  • Crampes d’estomac et problèmes digestifs
  • Difficultés de sommeil
  • Transpiration
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7
Q

Nomme quelques exemples de manifestations cognitives de l’anxiété?

A
  • Estimation plus ou moins réaliste du danger
  • Estimation plus ou moins réaliste de la capacité à faire face à la situation
  • Pensées irrationnelles ou catastrophiques
  • Ruminations anxieuses et obsessions
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8
Q

Nomme quelques exemples de manifestations affectives de l’anxiété?

A
  • Inquiétude
  • Irritabilité
  • Nervosité
  • Appréhensions
  • Panique et détresse
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9
Q

Combien de differnets troubles anxieux existe-t-il et sur quel base les distingue-t-on?

A

Sept (7) différents troubles anxieux
leur différences se situent dans l’objet de la peur

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10
Q

Donne une brève description du trouble de phobie spécifique et donne la duree minimum des symptomes

A
  • C’est la spécificité de l’objet ou de la situation phobogène qui distingue ce trouble
  • Peur d’objets ou de situations particuliers et bien circonscrits
  • Les sujets sont habituellement appréhensifs et hypervigilants (recherche constante de l’objet ou la situation qu’il doit éviter).
  • Durée d’au moins 6 mois.
  • Plus de filles que de garçons
  • Même si la prévalence est relativement fréquente, il n’y a qu’un petit pourcentage de sujets qui consultent (plusieurs développent une grande habileté à éviter les stimuli anxiogènes)
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11
Q

Donne une brève description du trouble d’anxiété de séparation et la duree minimum des symptomes.

A
  • Peur ou préoccupations excessive de l’enfant d’être séparé des personnes auxquelles il est attaché ou de devoir quitter la maison sans ces personnes.
  • Enfants sont malheureux, retirés socialement et non fonctionnels en l’absence de leur parents.
  • À la maison, enfants présentent une dépendance extrême à leur parents (toujours dans la jupe de leur mère, recherche soutenue de l’attention et de l’approbation des parents).
    -Durée d’au moins 4 semaines
  • Plus de filles que de garçons
  • Débute en moyenne vers 7,5 ans
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12
Q

Donne une brève description du trouble d’anxiété sociale et la durée minimum des symptomes.

A
  • Peur prononcée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles le sujet pourrait faire l’objet de l’observation attentive et de l’évaluation négative d’autrui.
    Ex.: prendre la parole en publique
  • Constamment peur de dire ou de faire une bêtise et se soucie d’une façon maladive de ce que son entourage peut penser de lui. Sa vie sentimentale, sociale et professionnelle est marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.
  • Doit survenir avec des jeunes du même âge (pas seulement des adultes).
    -Capacité d’avoir des relations sociales satisfaisantes avec les membres de son entourage.
  • Durée d’au moins 6 mois.

On retrouve souvent:
- Une hypersensibilité à la critique ou au rejet
- Manque d’assurance et faible estime de soi
- Un réseau social réduit, célibataire
- Difficultés scolaires et professionnelles
- Attention centrée soi et sur leurs performances, fortement autocritique (public self-consciousness)

  • Femmes > Hommes (adolescence et adulte)
  • Plus fréquente chez les personnes moins instruites et SSE plus faible
    Se développe surtout à l’adolescence mais peut se manifester avant l’âge de dix ans
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13
Q

Donne une brève description d’une attaque panique et donne quelques exemples de symptomes

A
  • Ce n’est pas un trouble mental, mais un symptôme commun à plusieurs troubles anxieux (phobie sociale, phobie spécifique, état de stress post-traumatique et trouble panique).
  • Ces crises atteignent leur paroxysme rapidement habituellement en moins de 10 minutes. Malgré leur brièveté, elles sont souvent décrites comme une expérience terrifiante et laissent la personne vidée d’émotion et anxieuse à propos de sa santé. Pour elle, la peur d’avoir une nouvelle crise devient une préoccupation angoissante.
  • Car contrairement aux phobies, les attaques de panique peuvent se produire en l’absence de stimuli extérieurs particuliers. Elles seraient plutôt initiées par des réactions physiologiques internes.

Symptomes:
- Palpitations
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Impression d’étouffement ou souffle coupé
- Sensation d’étranglement
- Douleur thoracique
- Nausée
- Impression de: vertige, instabilité, tête vide
- évanouissement
- Déréalisation
- Peur de perdre le contrôle de soi
- Peur de mourir
- Paresthésies
- Frissons ou bouffées de chaleur

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14
Q

Donne une brève description du trouble panique et la durée minimum des symptomes.

A
  • Attaques de panique soudaines et récurrentes.
  • Une des attaques a été suivie d’un ou des deux critères ci dessous pendant un minimum d’un mois:
    –> Une préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de leurs conséquences.
    –> Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques.
  • Attaque de panique plus rare à l’enfance mais
    relativement fréquentes à l’adolescence.
  • Age moyen: 14 ans
  • filles > garçons
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15
Q

Donne une brève description du trouble d’agoraphobie et la durée minimum des symptomes.

A
  • Peur ou anxiété marquée à propos de deux des cinq situations:
    –> Transport public;
    –> Être dans des endroits ouverts;
    –> Être dans des endroits clos;
    –> Être en ligne ou dans une foule;
    –> Être en dehors de la maison seul.
  • Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de ces situation peut être difficile ou impossible en cas de symptômes de panique ou autre symptôme.
  • Durée de 6 mois ou plus.
  • Peut apparaître durant l’enfance, mais rare.
    Plus fréquent à partir de l’adolescence, âge moyen: 17 ans
  • filles > garçons
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16
Q

Donne une brève description du trouble d’anxiété généralisé (TGA)

A
  • L’anxiété généralisée se traduit par des préoccupations excessives pendant de longues périodes au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.
  • La personne qui en souffre se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir.
  • Enfants hyperanxieux: soucis extrêmes et irréalistes. Se préoccupent de la santé, du travail, des finances des membres de leur famille. Doutent de leurs compétences personnelles et s’imposent des exigences extrêmes.
    Ex.: peur d’être en retard à un rendez-vous: “ si je perds mon travail à cause de ce retard, je ne sais pas comment je ferais pour arriver financièrement, je serais pris à la gorge, je ne pourrais peut-être pas garder mon auto “
  • De telles ruminations créent de véritables chaînes de pensées qui peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures. La personne souffrant d’anxiété généralisée, en se repassant ainsi d’innombrables scénarios négatifs devient hypervigilante et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.
  • Intolérance à l’incertitude
    Tendance excessive à considérer inacceptable la possibilité, si minime soit-elle, qu’un évènement indésirable puisse se produire (ex.: la séparation est préférable à l’idée de ne pas savoir ce que le futur réserve).
  • Enfants: filles = garçons
  • Adolescence: filles >garçons
  • Peu de gens consultent pour ce trouble. Perçoivent souvent leurs symptômes comme des traits immuables de leur personnalité.
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17
Q

Donne une brève description du trouble obsessionel compulsif (TOC) et la durée minimum des symptomes

A
  • Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère significativement le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de l’individu:
  • La peur d’être contaminé par la saleté, la poussière, les germes, les microbes (le lavage des mains, du corps entier ou le nettoyage excessif d’objets)
  • Le sentiment d’avoir oublié de faire quelque chose d’important (les vérifications répétées, jusqu’à des centaines de fois)
  • La crainte d’avoir des pensées répugnantes, violentes, à caractère sexuel ou blasphématoires (la répétition de chiffres, de nom ou d’expression. Ex.: compter jusqu’à 10 en arrière puis en avant cent fois pour chasser une pensée blasphématoire).
  • Le souci de symétrie, d’ordonner et de conserver des objets, même les plus inutiles (faire le ménage et ranger les choses selon un certain ordre;les conserver sans être capable de jeter)
  • Affectent la liberté de pensée et d’agir, les TOCs sont considérés comme une véritable « prison de l’esprit ». Contrairement aux boulimiques ou aux joueurs compulsifs qui ont aussi une envie irrépressible de s’exécuter, les victimes de TOCs, eux, n’en retirent aucun plaisir. Ils en souffrent même énormément, conscients du caractère irrationnel et ridicule de leurs compulsions. Pour cette raison, beaucoup de gestes obsessionnels sont d’ailleurs accomplis en secret, ce qui renforce le stress associé à cette affection.
  • Filles=garçons
  • Débute plus tôt chez les garçons
  • Dès que les premiers symptômes se manifestent, ils progressent souvent vers la chronicité, avec des périodes plus aiguës lors des périodes de stress.
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18
Q

Donne une brève description du trouble obsessionel compulsif (TOC) et la durée minimum des symptomes

A
  • Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère significativement le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de l’individu:
  • La peur d’être contaminé par la saleté, la poussière, les germes, les microbes (le lavage des mains, du corps entier ou le nettoyage excessif d’objets)
  • Le sentiment d’avoir oublié de faire quelque chose d’important (les vérifications répétées, jusqu’à des centaines de fois)
  • La crainte d’avoir des pensées répugnantes, violentes, à caractère sexuel ou blasphématoires (la répétition de chiffres, de nom ou d’expression. Ex.: compter jusqu’à 10 en arrière puis en avant cent fois pour chasser une pensée blasphématoire).
  • Le souci de symétrie, d’ordonner et de conserver des objets, même les plus inutiles (faire le ménage et ranger les choses selon un certain ordre;les conserver sans être capable de jeter)
  • Affectent la liberté de pensée et d’agir, les TOCs sont considérés comme une véritable « prison de l’esprit ». Contrairement aux boulimiques ou aux joueurs compulsifs qui ont aussi une envie irrépressible de s’exécuter, les victimes de TOCs, eux, n’en retirent aucun plaisir.
  • Ils en souffrent même énormément, conscients du caractère irrationnel et ridicule de leurs compulsions. Pour cette raison, beaucoup de gestes obsessionnels sont d’ailleurs accomplis en secret, ce qui renforce le stress associé à cette affection.
  • Filles=garçons
  • Débute plus tôt chez les garçons
  • Dès que les premiers symptômes se manifestent, ils progressent souvent vers la chronicité, avec des périodes plus aiguës lors des périodes de stress.
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19
Q

Qu’est-ce qu’une obsession (TOC)?

A

Pensées persistantes et intrusives qui entraînent une anxiété ou une détresse importante. L’enfant fait des efforts pour les ignorer ou les neutraliser.

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20
Q

Qu’est-ce qu’une compulsion (TOC)?

A

Actes répétitifs dont le but est de diminuer l’anxiété liée aux obsessions (rituels). Bien que très dérangeantes, elles dissipent temporairement l’inquiétude encore plus grande suscitée par les obsessions.

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21
Q

Donne une brève description de ce qu’est etre en État de stress post-traumatique

A
  • Le sujet a été exposé à la mort réelle ou sous forme de menace, à une blessure sérieuse ou à de la violence –>sexuelle de façon suivante :
    –>Expérience directe
    –>Témoin
    –>A appris que c’est arrivé à un proche
    –>Expérience répétée ou extrême d’exposition aux détails d’événements traumatiques (exclus les médias électroniques et photos sauf si lié au travail)
  • Présence d’un symptôme d’intrusion ou plus:
    –>Souvenirs répétitifs
    –>Rêves répétitifs
    –>Impression ou agissements soudains «comme si» l’évènement traumatique allait se reproduire
    –>Sentiment de détresse lors d’exposition à des indices rappelant l’évènement
    –>Réactivité physiologique lors de l’exposition à ces indices
  • Évitement des stimuli associés au traumatisme.
  • Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées au traumatisme.
  • Symptômes d’activation neurovégétative (insomnie, irritabilité, sursaut, hypervigilance).
  • Durée d’au moins un mois.
  • Détresse cliniquement significative ou fonctionnement perturbé.
22
Q

Quels sont les troubles plus prévalent chez les filles?

A

Tous sauf le Toc alors:
- anxiete generalisee
- agoraphobie
- Trouble panique
- Anxiete sociale
- Anxiete de separation
- phobie specifique

23
Q

Quels sont les troubles anxieux les plus fréquents chez les enfants?

A

L’anxiété de séparation (4-5%)
Les phobies spécifiques (4-5%)
L’anxiété généralisée (3%)

24
Q

Avec quoi les troubles anxieux sont-t-ils le plus comorbide?

A
  • avec les autre stroubles anxieux (deux tiers des enfants en clinique en ont au moins deux)
  • Troubles de lhumeur ++
  • Trouble de l’attention et d’hyperactivité
  • Trouble de comportement
  • Toxicomanie
25
Q

Quels sont les troubles qui ont tendance a devenir chronique plus tard chez l’enfant au lieu de se résorber?

A

Si certaines peurs et manifestations anxieuses (ex. : peur des étrangers, du noir ou des monstres) disparaissent le plus souvent par elles-mêmes chez le jeune enfant, les problèmes d’anxiété plus graves se résorbent rarement d’eux-mêmes (TOC et ESPT).
Dans beaucoup des cas, les symptômes s’aggravent au fil des ans, pour se transformer en un trouble chronique et plus sévère à l’adolescence et à l’âge adulte.
Certains troubles anxieux de l’enfance évoluent en d’autres troubles anxieux à l’âge adulte

26
Q

Dans quels situations les troubles anxieux sont-ils plus stables?

A
  • Plus stable chez les filles que chez les garçons;
  • Lorsqu’ils s’accompagnent de difficultés comorbides;
  • Lorsqu’ils débutent relativement tôt.
27
Q

Les troubles anxieux évoluent habituellement de facon non continue avec des phases aigues et de rémission, quelle est l’exception?

A

phobie spécifique

28
Q

Quels sont les trois etudes ayant participé à la recherche sur les facteurs génétiques?

A

Études de jumeaux
Études d’agrégation familiale (apparenté du premier degré).
Études en génétique moléculaire

29
Q

Qu’est-ce que les facteurs génétiques suggèrent dans le modèle éthiologique?

A

Ils suggèrent:
- une vulnérabilité sur le plan génétique
- une Influence génétique plus forte pour certains troubles (TOC vs anxiété de séparation) et chez les filles.
- Une vulnérabilité non spécifique aux troubles anxieux (i.e. dépression).
- Héritabilité non pas du trouble mais bien d’une vulnérabilité tempéramentale (inhibition comportementale, affectivité négative).

30
Q

Qu’est-ce que les facteurs neurobiologiques suggèrent dans le modèle éthiologique?

A

Ils suggerent:
- une hyperactivité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA): axe reliant l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales.
- que les causes se trouveraient dans lien entre le cerveau et le système hormonal qui joue un rôle central dans l’expression et la gestion des émotions. Étroitement relié au système d’inhibition comportementale
- que les événements de vie pénibles ou traumatiques peuvent prédisposer un enfant à devenir anxieux en déstabilisant l’axe HPA et le système limbique.
- Dans le cas des troubles anxieux, les multiples connexions nerveuses entre les différents noyaux de l’amygdale (voir fiche sur lamydale) semblent être le lieu où s’inscrivent les peurs conditionnées à l’origine des différentes manifestations excessives de l’anxiété

31
Q

Qu’est-ce que l’amygdale et quelle role joue-t-elle par rapport aux facteurs neurobiologiques?

A
  • L’amygdale est une structure du système limbique qui nous avertit de la présence d’un danger dans notre environnement et déclenche la réaction de peur puis de fuite ou de lutte pour nous y soustraire.
  • c’est dans l’amygdale que se fait le renforcement de la peur par la modification de ses structures
  • Des études d’imagerie cérébrale sur des anciens combattants montrent que ceux qui souffrent d’un état de stress post traumatique voient leurs amygdales s’activer davantage que les autres lorsqu’ils écoutent des enregistrements leur rappelant leurs pires souvenirs.
  • L’amygdale serait aussi impliquée dans le déclenchement des crises de panique par l’entremise de son noyau central. Celuici entretient des connexions avec plusieurs structures cérébrales qui contrôlent les réponses autonomes (respiration, fréquence cardiaque, etc.).
  • On a pu démontrer que la stimulation électrique du noyau central de l’amygdale produit effectivement des comportements associés à la panique chez l’animal.
    Les tranquillisants sont des médicaments qui vont diminuer l’activité cérébrale trop intense dans l’amygdale, ramenant le niveau d’anxiété de la personne à un niveau acceptable.
32
Q

À quoi réfère le tempérament dans le modèle éthiologique?

A
  • Réfère aux différences individuelles sur le plan des émotions et des comportements qui apparaissent tôt dans la vie et s’avèrent relativement stables à travers le temps et les situations.
  • Prémisse inhérente à la majorité des théories du tempérament: Certaines prédispositions génétiques sont à la base du tempérament.
    -L’expression du tempérament est cependant sensible aux conditions de l’environnement et aux expériences passées
  • 4 dispositions (voir fiche)
  • inhibition comportementale influe le comportement (voir fiche)
33
Q

Quels sont les 4 dispositions tempéramentales?

A
  • Activité (intensité, vigueur et vitesse du mouvement, de la parole et de la pensée)
  • Réactivité: (le seuil de réponse à des stimuli, l’attention et l’intérêt pour une stimulation, approche et évitement)
  • Émotivité: (affectivité plus ou moins négative)
  • Sociabilité: (intérêts pour les stimuli sociaux)
34
Q

Quels sont les differneces entre les enfants inhibés et les enfants non inhibés?

A
  • Enfants inhibés:
    Timidité extrême, plus craintifs, tendance à se retirer sur le plan émotionnel et comportemental lorsque placés dans des nouvelles situations ou mis en présence de nouvelles personnes.
  • Enfants non inhibés:
    plutôt sociables, spontanés émotivement et peu effrayé dans un contexte de nouveauté.
35
Q

Donne un exemple de patrons de réactivité

A

Patrons de réactivité persistent au cours du développement….
Les enfants fortement réactifs à 4 mois sont fortement réactifs à 14 et 21 mois.
Méfiance et réticence lors des interactions avec les pairs inconnus à 4 ans
Silencieux et évitants en présence d’adultes et d’enfants étrangers à 7 ans.

36
Q

Qu’est-ce les corollaires physologiques dans le modele éthiologique?

A

Rythme cardiaque plus élevé et moins variable en situation de nouveauté;
Tonus vagal plus faible (capacité du système nerveux parasympathique à gérer la réactivité physiologique).
Activité adrénocorticale plus intense (cortisol salivaire).
Au repos, activité supérieure du lobe frontal droit (plus enclin à exprimer des affects négatifs et plus de difficultés à régulariser leurs émotions).

37
Q

POur la majorite des enfants, les comportements d’inhibition sont __________ et ____________.

A

Momentanés, adaptifs

38
Q

Enfants inhibés apparaissent très _________ face à des évènements non familiers. Ils ont recours à des processus __________ et dépendent davantage des agents extérieurs afin de ____________.

A

réactifs
d’évitement
gérer leurs états émotifs

39
Q

L’inhibition comportementale est précurseur et facteur de _____________ des __________ à l’enfance

A

risque, troubles d’anxiété

40
Q

Quelles caractéristiques familiales sont souvent observées chez les enfants anxieux?

A
  • Présence de patrons d’interaction mère-enfant dysfonctionnels chez les enfants anxieux.
  • Mère plus contrôlante, plus critique, plus intrusive et moins affectueuse car…
    Enfants anxieux: plus d’affects négatifs que les enfants normatifs et prosociaux
    Mères d’enfants anxieux: Contrôlent l’enfant dans le but de le protéger ou de lui éviter de faire des bêtises. Moins grande réciprocité à l’égard des affects et comportements positifs de leur enfant. Moins cohérentes dans leurs pratiques éducatives (comportements contrôlants, critique et affects négatifs en réponse aux comportements de désobéissance et d’obéissance).

Mères d’enfants prosociaux: plus grande réciprocité (plaisir ensemble, renforcement positif) et plus grande cohérence dans leurs pratiques éducatives.

41
Q

Qu’est-ce que caractérisent les conduites parentales des enfants anxieux?

A

Les conduites parentales caractérisent le fonctionnement de la dyade mère-enfant et non pas la mère. Ex: une mère contrôlante ne le sera pas dans un autre contexte ou d’autre enfants que a la maison ou seul avec son enfant
Les conduites parentales permettent de rendre compte de l’émergence, du maintien et de l’accroissement des symptômes anxieux.
De la même façon, l’établissement d’une relation d’attachement insécurisant-ambivalent est associé à l’inhibition comportementale et au développement des troubles anxieux.

42
Q

Explique en quoi il y a une interacton complexe entre les caractéristiques de l’enfant et celle de son environnement.

A

Les enfants hautement réactifs à la nouveauté et confrontés à des pratiques éducatives caractérisées par une absence de sensibilité et un haut niveau de contrôle et d’intrusion, perçoivent leur environnement comme menaçant et imprévisible et sont alors plus enclins à adopter un style de régulation affective caractérisé par une forte tendance à l’évitement.
Les enfants présentant initialement une propension à régir négativement aux stimuli étrangers peuvent toutefois être en mesure de développer les habiletés d’autorégulation affective adéquates lorsqu’ils peuvent compter sur des parents sensibles à leur besoins….

43
Q

Qu’est-ce que les facteurs psychologiques suggèrent dans le modèle éthiologique?

A

De la même façon qu’elle le fait pour expliquer le développement des troubles de l’humeur, la perspective cognitive souligne l’importance de:
- l’affectivité négative
-les sentiments d’impuissance acquise
- le faible sentiment de contrôle et les interprétations erronées de la réalité dans le développement des troubles anxieux.

44
Q

Nomme quelques exemples de caractéristiques psychologiques propres aux personnes anxieuses

A
  • Sens limité de contrôle personnel (Barlow) Aucun - contrôle: dépression Contrôle limité: anxiété
  • Intolérance à l’incertitude.
  • Biais sélectif négatifs
  • Propension à percevoir les événements de façon catastrophique, à surestimer que des événements malheureux surviennent.
  • Tendance à surestimer les conséquences négatives.
  • Affectivité négative
45
Q

Les principes du conditionnement _________ et ____________ et de l’apprentissage _________ (par observation) permettent d’expliquer __________ des troubles anxieux et permettent également de les ________.

A

classique
opérant
vicariant
l’origine
traiter

46
Q

Quelles sont les deux types de réaction pouvant etre observé lors du conditionnement classique?

A

1) La présence d’un stimulus inconditionnel (SI) entraîne naturellement une réaction inconditionnelle (RI). Ex.: la vue de la nourriture entraîne la production de salive.
2)Réponse conditionnée (RC): processus par lequel un stimulus neutre est associé à un stimulus inconditionnel. Ex.: le son d’une cloche déclenche la production salivaire.

47
Q

L’anxiete peut se développer de deux facon selon le conditionnement classique, quelles sont-elles?

A

L’anxiété peut se développer:
1) En une seule occasion, lorsque le SI est assez fort (ex.: piqûre d’abeille, stress post-traumatique).
2) Graduellement (ex.: une personne qui doit aller régulièrement à l’hôpital. Au départ l’hôpital est un SN. Le traitement (SI) cause de la douleur (RI). Après les traitements la personne se mettra à éviter les hôpitaux (RC)).

48
Q

Quest-ce que le conditionnement intéroceptif?

A

L’anxiété peut être associée par conditionnement à des sensations physiologiques internes
ex.: stimulation du colon rectal d’un chien et chocs électriques. Réactions anxieuses associées à chaque selle.
Ce type de conditionnement joue un rôle important dans le modèle explicatif du trouble panique.

49
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’extinction?

A
  • Après un conditionnement, si on présente le stimulus neutre sans le pairer au stimulus inconditionnel, la réaction conditionnelle finit par disparaître. Ex.: Son de la cloche sans nourriture, à la longue le son de la cloche n’élicitera plus de réactions salivaires.
  • L’extinction est l’affaiblissement progressif d’une peur conditionnée lorsque le stimulus neutre (le coup de tonnerre) n’est plus associé au SI (l’horreur du champ de bataille).
  • L’extinction est donc un phénomène adaptatif au sens où si la situation menaçante ne se reproduise plus, il devient inutile d’avoir peur quand on se retrouve dans son contexte.
50
Q

Comment est-ce que ne pas etre exposer au stimuli relié à la peut pourrait empecher l’extinction?

A
  • Les comportements d’évitement contribuent au maintien de la réaction d’anxiété. En n’étant pas confronté au stimulus anxiogène, l’individu n’a pas l’occasion de l’apprivoiser, ce qui ne permet pas le phénomène d’extinction de l’anxiété conditionnée.
    Par ailleurs, les comportements d’évitement sont renforcés négativement en permettant à l’individu de ne pas ressentir l’anxiété (conditionnement opérant: réponse apprise)
51
Q

Comment est-ce que les apprentissages vicariant augmente la possibilité de developper un trouble anxieux?

A

L’anxiété se transmet facilement par observation. Ex.: Un bébé singe élevé en captivité n’a pas peur des serpents. Mais s’il voit un film montrant un singe apeuré devant un serpent, celui-ci devient immédiatement pour lui un objet de terreur.
Les processus d’imitation et de renforcement réciproque entre les parents et l’enfant pourraient jouer un rôle important dans le développement des troubles anxieux

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Q

Selon le modèle de Barlow, l’anxiété provient de l’interaction entre trois forces majeures, quelles sont-t-elles?

A
  • Vulnérabilités biologiques: prédisposent l’individu à une plus grande sensibilité et une plus grande réactivité à des situations nouvelles ou stressantes.
  • Vulnérabilités psychologiques: caractéristiques cognitives.
  • Événements de vie négatifs