Psychopatho - 1204 cours 1 Flashcards
Comment distingue-t-on le normal de la pathologie? Donne des exemples
Il y a
- un excès ou insuffisance sur le plan de la fréquence ou de l’intensité. Écart par rapport à la normale. ex: frapper les amis á la garderie est un comportement normatif, problématique quand c’est largement plus fréquent
- Un retard ou décalage développemental
- Une enfreintes aux normes. Ne répondent pas aux attentes familiales, sociales ou culturelles
Exemples:
- Timidité VS Anxiété sociale
- Excité ou énervé VS Hyperactivité
- Triste et fatigué VS Dépression
Quels sont les deux critères qui définissent un trouble mentale?
1) Une détresse psychologique concomitante
2) Une altération dans un ou plusieurs domaines de fonctionnement (scolaire, professionnel, social ou relationnel)
Pourquoi est-il important de s’attarder à la recherche des psychopathologie et des difficultés d’adaptation chez les enfants?
Dans les pays industrialisés, environ 10% des enfants et adolescents répondent aux critères diagnostiques d’au moins un trouble psychopathologique.
10 à 15% d’enfants ont des difficultés affectives, cognitives ou sociales sans pour autant être atteints d’un trouble au sens strict du terme.
Ces pourcentages sont plus élevés dans certaines populations (ex.: milieux défavorisés car resources moins grandes plus d’adversité, etc)
Forte stabilité des problèmes d’adaptation…. Les problèmes d’adaptation à l’enfance ou à l’adolescence sont les meilleurs prédicteurs des problèmes d’adaptation ultérieurs. 50% des troubles de santé mentale à l’âge adulte ont fait leur apparition à l’adolescence
Comment peut-on définir la psychopasthologie du développement?
Elle peut être définie comme une approche scientifique qui cherche à rendre compte de l’origine des différences individuelles relatives au développement de l’inadaptation psychosociale.
Elle sert a expliquer les différences individuelles qui ont un impact sur le developpement.
Quels sont les trois volets de l’étude de la psychopathologie du développement?
1) Identifier les facteurs de risque qui augmentent la probabilité de développer des difficultés d’adaptation et les facteurs de protection associés à l’émergence, au maintien (ou transitoire) et à la résorption des difficultés d’ajustement psychosocial.
2) Comprendre les processus par l’entremise desquels ces différents facteurs permettent de rendre compte du développement de l’inadaptation.
→ Le pourquoi un enfant a plus de chance des developper un problème quand il a tel ou tel facteurs\situation
3) Évaluer dans quelle mesure ces processus diffèrent selon le sexe et l’âge des sujets, le contexte familial, interpersonnel, communautaire et culturel.
Quelles sont les trois perspectives de la psychopathologie développementale?
- Descriptive
- Développementale
- Relationnelle
Quelles sont les trois perspectives de la psychopathologie développementale?
- Descriptive
- Développementale
- Relationnelle
Qu’est-ce que la perspective descriptive de la psychopathologie developpementale?
- Chaque enfant ou adolescent a sa réalité propre et individuelle. Il existe cependant des similarités importantes dans la façon dont les difficultés d’adaptation se manifestent.
- Importance d’une classification précise comme celle du DSM afin de documenter de façon détaillée la manifestation des différents troubles psychopathologiques.
- Approche à la base de toute démarche scientifique car tous les individus avec le même diagnostique n’ont cependant pas la même histoire (trajectoire développementale) et le même pronostic.
Qu’est-ce que la perspective developpementale de la psychopathologie developementale?
les difficultés d’adaptation des enfants sont relativement stables, même si les symptômes et leurs manifestations peuvent évoluer:
Exemple:
Hyperactivité > Trouble d’opposition > Délinquance
Anxiété de séparation > Phobie sociale > Dépression
→ dans beaucoup de cas ce n’était pas transitoire même si on attribue beaucoup de choses seulement à l’adolescence et à la crise d’adolescence
- Une compréhension approfondie des processus normatifs de développement est essentielle à toute compréhension des phénomènes psychopathologiques. Ex.: phobies spécifiques entre 3 et 5 ans comme la peur du noir ne sont plus normaticve si elle persiste jusqua 16 ans .
- Les troubles psychopathologiques s’inscrivent toujours dans un contexte développemental qui influence leurs manifestations (ex.: âge et le sexe des enfants).
- Les manifestations des troubles décrient dans le DSM peuvent varier selon le sexe et l’âge, les critères diagnostiques en tiennent rarement compte. Ex.: (TDAH et agressivité) symptômes plus caractéristiques des garçons que des filles, et plus fréquents à certains âges qu’à d’autres.
- L’enfant présentant un trouble psychopathologique développe un mode de fonctionnement dans lequel les symptômes de ce trouble deviennent de plus en plus caractéristiques de son comportement et évoluent en fonction des conséquences multiples qu’ils entraînent .
→ son environnement peut influencer l’évolution des manifestations d’un trouble - Trajectoires développementales. Les troubles psychopathologiques correspondent à des déviations développementales en constante évolution.
Qu’est-ce que la perspective relationelle de la psychopathologie developementale?
- La psychopathologie n’est pas tant «à l’intérieur» de l’enfant lui-même que dans ses relations avec son entourage (contexte relationnel.
(→ ex: le tempérament difficile d’un enfant peut influencer les conduites parentales par exemple en étant fatigué ou plus contrôlant et affecter la régulation émotionnelle de l’enfant par lui-même, cela pourra influencer ses relations avec ses pairs et il développe des lacunes sur le plan social…
→ les difficultés sont en interaction avec l’environnement, le comportement de l’enfant influe lui aussi l’environnement qui influe aussi sur lui à son tour
–> ex.:Tempérament difficile > conduites parentales contrôlantes > difficultés dans la régulation des affects > rejet par les pairs) - L’enfant n’est pas «victime» ou «atteint» d’un problème d’adaptation, comme il est atteint d’une maladie physique. L’enfant joue un rôle actif dans le développement de ses difficultés. ( il est influencé par son entourage qui est influence par lui-meme)
- Le développement de l’enfant est le produit des transactions entre l’enfant, ses parents et son environnement extrafamilial. Les caractéristiques de chacun de ces sous-systèmes contribuent au développement de l’enfant.
- La continuité des troubles d’adaptation reflète le maintien à travers le temps d’un fonctionnement inadéquat dans les transactions qui s’exercent entre l’enfant et son environnement interpersonnel.
→ un enfant a un problème d’agressivité qui est affecté par le milieu familial, l’on peut tenter de changer son comportement sans succès tant que l’on interviendra pas dans le milieu familial aussi, pour avoir un changement qui persiste dans le temps, il fait travailler les difficultés personnels de l’enfant MAIS aussi avec les pairs et al relation qu’ils entretiennent qui influe les problèmes de comportement
- La psychopathologie est la plupart du temps l’expression, à un moment donné, de l’adaptation optimale de l’enfant à des facteurs internes (biologiques, cognitifs) et/ou
environnementaux qui ne le sont pas.
→ même si les comportements sont problématiques, ils sont quand même la manifestation d’une tentative d’adaptation
Qu’est-ce que le modele transactionnel?
En gros (voir graphique)
Cycle:
L’enfant est agressif, donc il est rejeté, alors il devient plus agressif, alors il vit des expériences relationnelles plus négatives (rejeté), donc plus d’agression, etc…
- Boucles de feedback par lesquelles les caractéristiques de l’enfant interagissent avec les propriétés du comportement parental
- L’interaction entre l’enfant et son environnement y est donc envisagée comme un système auto-organisateur dont les propriétés émergentes ne peuvent être attribuées ni à l’enfant ni au parent, mais à une forme de causalité circulaire.
En somme:
Les phénomènes pathologiques n’obéissent pas à des relations de causalité directes et linéaires : ils dérivent d’une spirale de transactions entre les caractéristiques de
l’individu et celles de son environnement, qui se transforment mutuellement dans le temps.
Quels difference y-a-t-il entre le DSM 4 et le DSM 5?
- Approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la personnalité)
Ex.: autisme. On évalue maintenant le niveau de sévérité (requiert un niveau de soutien minimal, important très important) pour des dimensions comme « communication sociale » et « comportements répétitifs et restreints » - Disparition du système multiaxial
Peu de professionnels documentent les cinq axes. Le DSM-5 combines ainsi les axes I, II et III et supprime les axes IV et V.
Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le fonctionnement. - Nombreux changements spécifiques pour certains diagnostics (Déficience intellectuelle, troubles de la communication, troubles du spectre de l’autisme, TDA/H, trouble spécifique des apprentissages, troubles bipolaires et autres troubles reliés,etc.)
Quels sont les 5 axes du DSM? (DSM du passé)
Axe I : Troubles mentaux
Axe II: Troubles de personnalité/Retard mental
Axe III: Affections médicales
Axe IV: Problèmes psychosociaux et environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants)
Axe V: Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple évaluation en cours de traitement.
Quels sont les avantages de l’évaluation multiaxiale?
- Facilite la communication des informations cliniques
- Permet de saisir leur complexité
- Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostic
-Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial
Quels sont les controverses liés aux DSM-5?
- Craintes de surdiagnostic:
les minimums de certains critères ont diminués pour plusieurs troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme) - De nouveaux troubles ont été introduits.
Moins de fondements scientifiques pour ces nouveaux diagnostics.
→ ajouter un trouble peu fondée dans le but de pouvoir l’étudier et le fonder