psychologie social Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychologie sociale selon Allport (1954) ?

A

La psychologie sociale est une tentative de comprendre et d’expliquer comment les pensées, sentiments et comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autres êtres humains

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2
Q

Quels sont les quatre niveaux d’analyse en psychologie sociale selon Doise (1982) ?

A

Intra-individuel (processus internes)
Interindividuel (interactions entre individus)
Positionnel (rôles et hiérarchies)
Sociétal (normes et idéologies partagées)

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3
Q

Qu’est-ce que la normalisation selon Sherif (1935) ?

A

La normalisation est le processus par lequel les individus, en situation d’incertitude, convergent vers une norme collective sous l’influence du groupe, comme observé dans l’effet autocinétique.

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4
Q

Quelle est l’importance de l’expérience de Milgram sur la soumission à l’autorité ?

A

Elle démontre que la majorité des individus sont prêts à obéir aux ordres d’une autorité, même si cela va à l’encontre de leur morale personnelle

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5
Q

Quel rôle joue l’effet “bystander” (Darley & Latané, 1968) ?

A

Il décrit le phénomène par lequel les individus sont moins enclins à porter secours à une victime en présence d’autres témoins, chacun comptant sur les autres pour agir, diminuant ainsi la prise de responsabilité individuelle

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6
Q

Qu’est-ce que la “théorie de la dissonance cognitive” ?

A

Elle explique la tension ressentie lorsqu’il y a un conflit entre croyances et comportements, poussant l’individu à ajuster l’un des deux pour retrouver l’équilibre.

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7
Q

Quels sont les trois composants de l’attitude selon Rosenberg & Hovland (1960) ?

A

Cognitif (connaissances sur l’objet)
Affectif (réaction émotionnelle envers l’objet)
Conatif (prédisposition à agir envers l’objet)

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8
Q

Qu’est-ce que le “triangle psychosocial” de Moscovici ?

A

C’est un modèle où les interactions sociales sont médiatisées par un alter (autrui), entre “ego” (soi) et un objet social ou non-social.

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9
Q

Que montre l’expérience des cartes de Wason (1968) sur la logique humaine ?

A

Elle montre que les individus tendent à vérifier les règles en cherchant à les confirmer plutôt qu’à les infirmer, illustrant un biais de confirmation.

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10
Q

Comment l’expérience de Hawthorne a-t-elle contribué à la psychologie sociale ?

A

Elle a révélé que la productivité des travailleurs augmentait sous observation, mettant en lumière l’importance des interactions sociales et de l’attention pour le bien-être et la performance au travail.

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11
Q

Qu’est-ce que la “privation relative” et comment affecte-t-elle la satisfaction et le comportement ?

A

La privation relative, due aux comparaisons sociales, est le sentiment d’être désavantagé, ce qui réduit la satisfaction et influence le comportement envers les groupes perçus comme avantagés.

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12
Q

Que démontre l’expérience de Bruner et Goodman (1947) avec les enfants et les pièces de monnaie ?

A

Les enfants de milieux pauvres surestiment la taille des pièces de monnaie, illustrant comment la valeur symbolique influence la perception.

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13
Q

Comment distingue-t-on la “présence implicite” de la “présence réelle” en psychologie sociale ?

A

La présence implicite –> l’influence de normes ou valeurs sociales
La présence réelle–> la présence physique d’autres personnes influençant directement le comportement.

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14
Q

L’influence des “phénomènes idéologiques” sur les comportements (Moscovici) ?

A

Moscovici décrit les phénomènes idéologiques comme des systèmes de croyances et valeurs collectives qui influencent les cognitions, représentations sociales et comportements des individus dans une société.

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15
Q

En quoi consiste la “modération des jugements” selon Allport (1924) ?

A

En présence des autres, les individus tendent à éviter les opinions extrêmes, ajustant leurs jugements pour se conformer aux normes perçues du groupe.

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16
Q

Quelle est la différence entre la “perspective individualiste taxonomique” et la “perspective individualiste différentielle” en psychologie sociale ?

A

La perspective taxonomique–> traite le sujet et l’objet comme indifférenciés
La perspective (optique) différentielle–> se focalise sur les différences entre les individus, considérant le “sujet” comme différencier, tandis que l’objet reste indifférencié

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17
Q

Pourquoi l’effet de la “facilitation sociale” dépend-il de la complexité de la tâche ?

A

Les tâches simples sont facilitées par la présence d’autrui
Les tâches complexes ou nouvelles, augmente la pression, menant à des performances réduites

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18
Q

Comment le concept de “dissonance cognitive” s’applique-t-il dans l’engagement des ménagères américaines pour le foie ?

A

En s’engageant à faire goûter du foie, les ménagères ressentent une dissonance cognitive entre leur comportement et leur opinion initiale, ce qui les amène à rationaliser leur choix et à défendre l’idée.

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19
Q

En quoi l’expérience de la tâche de Wason est-elle différente lorsque l’objet est social, comme avec les enveloppes ?

A

Avec un objet social (enveloppes avec cachet), les participants sont plus enclins à vérifier la règle correctement, car la tâche leur semble plus concrète et pragmatique.

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20
Q

Que révèle l’effet de “risky shift” sur les décisions prises en groupe ?

A

L’effet montre que les individus, influencés par la dynamique de groupe, prennent des décisions plus risquées qu’ils ne le feraient seuls, en raison de la dilution de la responsabilité individuelle mais aussi sous l’influence de la pression du groupe.

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21
Q

En quoi la notion d’”altérité” est-elle essentielle dans le modèle du triangle psychosocial ?

A

L’alter (autrui) sert de médiateur entre l’ego et l’objet, même de manière imaginaire, et influence la perception et le comportement de l’individu envers cet objet.

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22
Q

Qu’est-ce que l’optique individualiste différenciée en psychologie sociale ?

A

Elle se focalise sur les différences entre les individus, considérant le “sujet” comme différencié, tandis que l’objet reste indifférencié

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23
Q

Comment la psychologie sociale interprète-t-elle les phénomènes de communication selon Moscovici ?

A

Moscovici décrit la psychologie sociale comme la science des conflits entre l’individu et la société, y compris les phénomènes de communication influencés par les idéologies

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24
Q

Comment Triplett (1898) a-t-il démontré la facilitation sociale ?

A

En observant que les performances des individus s’amélioraient lorsqu’ils étaient en compétition ou simplement observés, notamment pour des tâches simples.

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25
Q

Quelle est la signification de l’état “agentique” dans l’expérience de Milgram ?

A

L’état agentique est l’état dans lequel les individus agissent comme de simples exécutants des ordres d’une autorité, abandonnant leur autonomie morale.

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26
Q

Quelle est la définition d’une attitude en psychologie sociale ?

A

Une attitude est une disposition à réagir favorablement ou défavorablement à un objet particulier, avec des dimensions cognitives, affectives et comportementales.

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27
Q

Comment les normes diffèrent-elles des lois en psychologie sociale ?

A

Les normes ne sont pas imposées comme des lois mais régulent les comportements par la pression sociale, indiquant ce qui est acceptable dans une situation donnée.

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28
Q

Quel est le but de la “tâche de sélection” de Wason ?

A

Tester la logique humaine en vérifiant des règles abstraites, la plupart des participants cherchant des preuves confirmatoires plutôt que de tenter de falsifier la règle.

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29
Q

Comment le concept de “privation relative” affecte-t-il les comportements sociaux ?

A

Le sentiment d’injustice lié à la privation relative motive des actions pour restaurer un sentiment d’égalité, influençant notamment les relations intergroupes.

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30
Q

Pourquoi l’expérience de Zimbardo (SPE) est-elle significative pour comprendre la soumission aux rôles ?

A

Elle montre comment des rôles assignés (prisonnier ou gardien) peuvent drastiquement modifier le comportement et la personnalité des individus dans un contexte donné.

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31
Q

Comment les normes influencent-elles la perception dans l’expérience de l’effet autocinétique de Sherif ?

A

En situation d’incertitude (point lumineux), les participants convergent vers une norme collective, montrant que les normes aident à structurer la perception et à réduire l’ambiguïté (construction sociale de la réalité).

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32
Q

Comment la théorie des représentations sociales de Moscovici contribue-t-elle à la psychologie sociale ?

A

Elle explique comment les idées et croyances collectives (comme la perception d’une maladie) influencent les attitudes et les comportements individuels dans une culture.

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33
Q

Comment la soumission à l’autorité est-elle affectée par la proximité avec la victime ?

A

Milgram a montré que plus la proximité avec la victime était grande (physique ou émotionnelle), plus le taux d’obéissance diminuait.

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34
Q

Quel rôle joue la “co-action” dans la facilitation sociale ?

A

La co-action (faire une tâche en même temps que d’autres) peut améliorer les performances en créant un sentiment de compétition ou de soutien social.

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35
Q

Quel est l’objectif de la psychologie sociale selon Smith et Mackie (2007) ?

A

La psychologie sociale vise à étudier les effets des processus sociaux et cognitifs sur la manière dont les individus perçoivent, influencent et interagissent les uns avec les autres.

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36
Q

Qu’est-ce que la “pression de conformité” dans le cadre des normes sociales ?

A

La pression de conformité est le phénomène où les individus adoptent les comportements, opinions ou croyances du groupe pour éviter le rejet social ou obtenir une validation

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37
Q

Modèle longitudinal de Bauer et Gaskell (1999) ?

A

Ce modèle décrit comment les représentations sociales et les perceptions évoluent dans le temps, influencées par des interactions avec autrui et des changements culturels.

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38
Q

Quelle est la portée de l’influence de l’idéologie en psychologie sociale ?

A

L’idéologie structure les normes, croyances et valeurs collectives d’une société, influençant les comportements sociaux, les hiérarchies et les relations entre groupes

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39
Q

Quel est le lien entre l’expérience de l’effet Hawthorne et le concept de facilitation sociale ?

A

Les deux démontrent que l’attention et l’observation par autrui peuvent motiver les individus à améliorer leurs performances, que ce soit au travail ou dans des tâches simples.

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40
Q

Comment l’approche positionnelle explique-t-elle le comportement en psychologie sociale ?

A

Elle analyse les comportements en fonction des rôles sociaux et des positions dans la hiérarchie sociale, tenant compte des attentes et des normes associées aux groupes d’appartenance

41
Q

Qu’est-ce que l’illusion d’autocinèse utilisée par Sherif dans ses expériences ?

A

C’est une illusion perceptive où un point lumineux immobile semble bouger dans le noir, utilisée pour montrer comment des normes sociales se forment en contexte d’incertitude

42
Q

A quoi sert l’étude de l’attraction interpersonnelle ?

A

Elle examine comment des facteurs sociaux et contextuels (la proximité, la familiarité et la similarité) influencent les relations entre individus.

43
Q

Pourquoi les expériences sur les rumeurs sont-elles importantes en psychologie sociale ?

A

Elles montrent comment les informations se déforment par transmission sociale, influencées par les biais, croyances et attentes collectives, surtout en contexte d’incertitude

44
Q

Comment la théorie de la dissonance cognitive est-elle appliquée dans les interventions sociales ?

A

En induisant une dissonance entre croyances et comportements (comme dans l’expérience sur les ménagères et le foie), elle motive les individus à changer pour réduire leur inconfort

45
Q

Comment le “bystander effect” se rapporte-t-il à la diffusion de responsabilité ?

A

En situation d’urgence, plus il y a de témoins, moins chacun se sent individuellement responsable, entraînant une inertie collective

46
Q

Quelle distinction est faite entre les niveaux d’analyse interindividuel et positionnel ?

A

Le niveau interindividuel—> examine les interactions directes entre individus indépendants
Le positionnel—> se concentre sur les rôles et positions sociales qui influencent les comportements

47
Q

Quelle est la différence entre risky shift et polarisation ?

A

Le risky shift se concentre sur les décisions plus risquées
La polarisation: déplacement vers un extrême, quel qu’il soit, lors de discussions en groupe, indépendamment du thème

48
Q

Effet de polarisation selon Moscovici et Zavalloni (1969) ?

A

Phénomène par lequel les opinions des groupes deviennent plus extrêmes que les positions initiales, particulièrement lorsqu’il y a un fort sentiment d’implication et un conflit.

49
Q

Le biais de confirmation dans les décisions de groupe ?

A

C’est la tendance à privilégier les informations qui confirment une décision déjà prise, renforcée par l’homogénéité du groupe, l’engagement dans la décision, et la confiance dans son exactitude.

50
Q

Comment Frey (1986) a-t-il démontré le biais de confirmation ?

A

Après une décision, les participants avaient le choix entre des articles confirmant ou contredisant leur décision. La majorité choisit des informations confirmatives, surtout si la décision était libre et engageante.

51
Q

Quels sont les facteurs qui réduisent le biais de confirmation dans les groupes ?

A

L’hétérogénéité des opinions
des règles favorisant l’expression de différents points de vue
un leader démocratique
et la justification des processus plus que des résultats

52
Q

Quelle est l’explication derrière l’effet bystander (Darley & Latané, 1968) ?

A

La diffusion de la responsabilité et l’ambiguïté de la situation. Plus le nombre de témoins augmente, moins chacun se sent personnellement responsable d’intervenir.

53
Q

Quelle est la différence entre la soumission librement consentie et la dissonance cognitive ?

A

La soumission librement consentie implique que l’individu perçoit ses actions comme volontaires, ce qui peut créer une dissonance cognitive si ses actes sont en contradiction avec ses croyances.

54
Q

Qu’est-ce que la technique du “pied dans la porte” ?

A

Obtenir un accord sur une petite requête pour augmenter la probabilité d’acceptation d’une demande plus importante ensuite, basée sur l’engagement initial.

55
Q

En quoi consiste la technique de la “porte au nez” ?

A

Demander d’abord une requête excessive, puis une demande plus modeste, basée sur le principe de réciprocité : l’autre se sentira obligé d’accepter la seconde demande après avoir refusé la première.

56
Q

Quel est le concept d’amorçage selon Cialdini et al. (1978) ?

A

C’est une manipulation où un individu est attiré par une offre attrayante, puis, après son engagement, les conditions changent (leurre ou coup bas).

57
Q

Comment se manifeste l’effet Lucifer selon Zimbardo ?

A

Il explique comment des individus ordinaires peuvent devenir cruels sous certaines conditions sociales et situationnelles, comme dans le scandale d’Abou Ghraïb ou l’expérience de Stanford.

58
Q

Qu’est-ce que l’expérience du “Stanford Prison Experiment” a démontré ?

A

Que des rôles sociaux peuvent transformer les comportements des individus, où les gardiens sont devenus abusifs et les prisonniers dépressifs, indépendamment de leurs personnalités initiales.

59
Q

En quoi l’hétérogénéité d’un groupe influence-t-elle ses décisions ?

A

Les groupes hétérogènes sont moins sujets au biais de confirmation et prennent souvent des décisions plus équilibrées, car les perspectives divergentes sont davantage prises en compte.

60
Q

Que montre la théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954) ?

A

Les individus comparent leurs opinions et aptitudes à celles des autres pour réduire l’incertitude, ce qui entraîne une pression vers l’uniformité au sein des groupes de référence.

61
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive selon Festinger (1957) ?

A

C’est un état d’inconfort psychologique provoqué par une contradiction entre croyances et comportements, motivant l’individu à rétablir une cohérence.

62
Q

Qu’est-ce que l’effet autocinétique (Sherif, 1935) démontre sur la formation des normes ?

A

Il montre que les individus en situation d’incertitude créent une norme collective pour réduire cette incertitude, illustrant la pression sociale à la conformité.

63
Q

Qu’est-ce que la modération dans une relation entre deux variables ?

A

La modération se produit lorsque l’intensité ou la direction de la relation entre deux variables change en fonction du niveau d’une troisième variable

64
Q

Donnez un exemple de modération dans un groupe homogène.

A

Si le leadership a moins d’influence dans un groupe homogène par rapport à un groupe hétérogène, la variable “homogénéité” modère l’effet du leadership sur la prise de décision

65
Q

Qu’est-ce que la médiation dans une relation entre deux variables ?

A

La médiation se produit lorsqu’une variable tierce explique pourquoi ou comment une relation entre deux variables existe, clarifiant le lien entre elles.

66
Q

Quel rôle joue la confiance dans la prise de décision en tant que variable médiatrice ?

A

La confiance dans la décision agit comme médiateur, renforçant la relation entre l’engagement envers la décision et la tendance à la confirmation.

67
Q

Comment la présence d’un leader peut-elle affecter la modération et la médiation dans un groupe ?

A

Un leader directif renforce la confirmation dans les groupes hétérogènes
Tandis que dans un groupe homogène, son influence peut être réduite, jouant ainsi un rôle de modérateur.

68
Q

Pourquoi la tendance à la confirmation est-elle parfois fonctionnelle ?

A

Elle permet de rationaliser une décision et de trouver rapidement des arguments en contexte de pression temporelle, aidant ainsi à maintenir une cohésion de groupe.

69
Q

Quels sont les dangers d’une tendance excessive à la confirmation ?

A

Cela peut mener à l’ignorance des informations contradictoires, à des décisions sous-optimales, et à la “pensée de groupe”, où le consensus prime sur la qualité des décisions.

70
Q

Comment l’hétérogénéité des opinions initiales réduit-elle la confirmation ?

A

La diversité des perspectives force le groupe à considérer différents points de vue, réduisant la pression à la conformité et encourageant l’exploration des alternatives.

71
Q

Quel rôle joue le leader démocratique dans la réduction de la confirmation ?

A

Un leader démocratique favorise la discussion ouverte, permettant à chaque membre d’exprimer ses opinions sans crainte, réduisant ainsi la pression à la conformité.

72
Q

Pourquoi est-il essentiel de rendre compte des processus de décision ?

A

Cela encourage une réflexion approfondie sur les méthodes utilisées et diminue la tendance à se concentrer uniquement sur le résultat final, évitant les décisions biaisées.

73
Q

Comment la création de règles facilite-t-elle la réduction du biais de confirmation ?

A

Des règles formelles garantissent l’expression de divers points de vue, empêchant la suppression des opinions divergentes et favorisant une meilleure circulation de l’information.

74
Q

Quelle est la définition de la dissonance cognitive selon Festinger (1957) ?

A

C’est un état d’inconfort psychologique provoqué par la coexistence de croyances ou comportements contradictoires, poussant l’individu à rétablir une cohérence.

75
Q

Donnez un exemple de dissonance cognitive dans une décision quotidienne.

A

Acheter un produit coûteux et réaliser ensuite qu’il n’est pas aussi performant que prévu peut créer une dissonance entre l’investissement et la qualité perçue.

76
Q

Quelles sont les trois stratégies pour réduire la dissonance cognitive ?

A

Modifier ses croyances (changer d’avis sur le produit).
Justifier son comportement par des raisons externes (c’était en promotion).
Minimiser l’importance de la dissonance (ce n’est pas si grave).

77
Q

Comment la soumission librement consentie est-elle liée à la dissonance cognitive ?

A

Lorsque quelqu’un se sent libre d’accepter une tâche, il rationalise ensuite son comportement pour réduire l’inconfort causé par des actions contraires à ses croyances initiales.

78
Q

En quoi la dissonance cognitive est-elle impliquée dans les interdictions faibles ?

A

Une interdiction faible provoque moins de justification externe, poussant l’individu à ajuster ses croyances pour expliquer son obéissance, réduisant ainsi la dissonance.

79
Q

Comment l’expérience de Festinger sur la secte démontre-t-elle la réduction de la dissonance ?

A

Lorsque la prophétie ne s’est pas réalisée, les membres de la secte ont rationalisé leur croyance en affirmant que leur foi avait sauvé le monde, réduisant ainsi leur dissonance cognitive.

80
Q

Quelles sont les deux formes principales de facilitation sociale identifiées par Triplett (1897) et Meumann (1904) ?

A

Co-action : Meilleure performance en présence d’autres individus effectuant la même tâche.
Effet d’audience : Amélioration des performances en présence d’observateurs passifs.

81
Q

Quels sont les deux facteurs influençant l’effet de co-action selon Allport ?

A

Imitation : Observer les mouvements d’autrui stimule les propres mouvements du sujet.
Rivalité : La présence d’un autre sujet crée une compétition, améliorant les performances.

82
Q

Qu’est-ce qu’une rumeur selon Allport et Postman (1944) ?

A

Une affirmation présentée comme vraie sans preuve suffisante pour en vérifier l’exactitude.

83
Q

Quels sont les trois processus des rumeurs ?

A

Réduction : Le message devient plus court et perd des détails.
Accentuation : Certains détails, souvent choquants, sont amplifiés.
Assimilation : Les détails sont modifiés pour correspondre aux intérêts, habitudes ou sentiments du groupe.

84
Q

Quelles sont les fonctions principales des rumeurs ?

A

Cognitive : Donner un sens à la réalité.
Émotionnelle : Exprimer des tensions ou frustrations.
Sociale : Renforcer les attitudes ou opinions d’un groupe.

85
Q

Quel est l’objectif de la grille de Bales ?

A

Coder les interactions verbales dans un groupe en 12 catégories pour analyser les dynamiques de groupe.

86
Q

Quels sont les trois domaines principaux dans la grille de Bales ?

A

Domaine des tâches.
Domaine des émotions positives.
Domaine des émotions négatives.

87
Q

Quels sont les deux types de leaders identifiés dans les groupes selon Bales ?

A

Spécialiste de la tâche : Focalisé sur la résolution du problème.
Spécialiste socio-affectif : Maintient une bonne ambiance et inspire la sympathie

88
Q

En quoi consiste la soumission librement consentie selon Festinger et Carlsmith (1959) ?

A

Les individus ajustent leurs attitudes pour aligner leurs actions avec leurs croyances, surtout lorsqu’ils perçoivent qu’ils ont agi volontairement.

89
Q

Donnez un exemple de justification de l’effort en lien avec la dissonance cognitive.

A

Un individu valorise davantage une activité ou un objet pour lequel il a investi beaucoup d’efforts, même si le résultat est décevant.

90
Q

Quelle est la différence entre causalité et corrélation ?

A

Causalité : Une variable en influence directement une autre.
Corrélation : Les deux variables sont liées, mais un troisième facteur peut être la cause de cette relation.

91
Q

Qu’est-ce que la co-action selon Triplett (1897) ?

A

C’est le fait que la performance s’améliore lorsque plusieurs individus exécutent simultanément la même tâche.

92
Q

Comment l’effet d’audience influence-t-il les performances selon Meumann (1904) ?

A

La simple présence d’observateurs passifs augmente les performances dans les tâches physiques, même sans interaction directe.

93
Q

Qu’est-ce que le processus de réduction dans la diffusion des rumeurs ?

A

Le message devient plus court et perd environ 70 % des informations initiales, le rendant plus facile à raconter.

94
Q

Donnez un exemple d’assimilation par anticipation.

A

“Il fait beau ce matin à Brest” devient “Je vais prendre un parapluie car il pleut ce soir”, en anticipant un détail par habitude.

95
Q

En quoi consiste l’assimilation à des sentiments hostiles ?

A

La transformation des détails du message pour refléter des émotions négatives ou haineuses visant un groupe extérieur.

96
Q

Quelle est la différence entre une observation libre et une observation “armée” ?

A

Observation libre : Exploratoire et subjective, adaptée à des situations nouvelles.
Observation armée : Utilise des outils standardisés pour une analyse objective et systématique.

97
Q

Comment les individus à faible participation contribuent-ils à la dynamique de groupe ?

A

Ils interviennent souvent par des réactions positives ou négatives et posent des questions, jouant un rôle clé dans l’équilibre du groupe.

98
Q

Qu’est-ce que le “jeu d’alliance” dans une discussion de groupe ?

A

Lorsqu’une troisième personne rejoint une discussion pour soutenir l’un des deux interlocuteurs initiaux, modifiant ainsi l’équilibre du pouvoir.