Psychologie policière Flashcards
Étapes de la carrière policière
0-5 ans
Idéaliste. Ils veulent attraper le criminel a tout coup.
5-10 ans
Désenchantement face à ses fonctions et de la réalité, attitude cynique apparaît. Impuissant, ne convient pas à ses attentes initiales.
10-20 ans
Encore plus de cynisme. L’agressivité augmente et il ressentes beaucoup de frustration quant à la société, la cour et les patrons
20 ans et +
Détachement émotionnel et une certaine acceptation face à la réalité policière, accepte ce qu’ils ne peuvent pas contrôler.
Défi de la profession de policier
Environnement négatif
Hypervigilance, anticipation de danger toujours présente
Quarts de travail complexes. Tu sais à l’heure que tu commence, mais ne sait pas toujours à quelle heure tu auras terminé
Appels à haut niveau de stress. Ex: annoncer le décès à une famille, répondre à des appels de santé mentale…
Critique du public. Les policiers sont les mal aimés du service d’urgence, car ils sont capables de nous brimer de nos droits.
Déontologie policière. Plusieurs plaintes du publique
Code et discipline
BEI (bureau des enquêtes indépendantes)
Poursuite criminelles et civiles contre la police
Un stress quotidien d’être parfait au point de vue des citoyens
Différence entre les femmes et les hommes
Seulement 25% d’entre elle patrouille
Elles doivent quitter pour un minimum de 2 ans lorsqu’elle tombe enceinte
Un lien de confiance plus fluide au niveau des agressions sexuel
Elles sont formées de la même façon que les hommes au niveau d’emploie de force.
Les qualités d’un bon policier
Résilience
Capacité d’adaptation
Un bon comédien
Vite d’esprit
Un bon sens de l’humour
Être positif
Bienveillant
Courageux
Intègre
Bon sens de l’éthique
Psychologie policière
Elle comprend la recherche et l’application des connaissances psychologiques à tout contexte lié à l’application de la loi et au maintien de la sécurité publique.
Sélection policière
Le but est d’identifier les candidats avec certaines caractéristiques désirables au niveau de la forme physique, des habiletés cognitives et de la personnalité.
Les psychologues aident depuis le début du 20ᵉ siècle en créant une gamme de tests de capacité cognitive et de personnalité dans leur processus
Ex : tests de capacités cognitives + tests de personnalité
Développement des instruments de sélection policière
Analyse de l’emploi
Identification des connaissances et habiletés nécessaires chez un agent de police. Ex: sens de l’humour, rapidité d’esprit…
Élaboration et validation des instruments de sélection
Un instrument doit être développé pour déterminer si les candidats possèdent les connaissances et habiletés nécessaires.
*Pour s’assurer que cet instrument se rapporte aux mesures de rendement de la police (validation), la validité prédictive est évaluée.
La validité prédictive
Elle nous dit s’il existe une relation entre les scores obtenus à partir d’un instrument de sélection et les mesures du rendement réel au travail
Par exemple, les scores d’un test d’aptitudes cognitives prédisent les scores d’une autre mesure telle que les notes du superviseur sur le rendement du policier.
La discrétion policière
Leur jugement dans les décisions prises
La capacité d’être en mesure de faire la différence entre les circonstances qui nécessitent une observation absolue de la loi et celles où une certaine latitude est justifiable.
Les agents de police sont tenus d’exercer leur pouvoir discrétionnaire dans une grande partie de leur travail quotidien. Par exemple, considérez les décisions suivantes qui doivent être prises régulièrement :
Dans quelle rue dois-je patrouiller ce soir ?
Dois-je arrêter ce véhicule pour une infraction au code de la route ?
Dois-je courir après ce suspect ou attendre la relève?
Dois-je emmener cette personne dans un hôpital psychiatrique ou au poste de police ?
Latitude
pour déterminer s’ils vont suivre la loi à la lettre ou non - ça dépend des situations
Pourquoi la discrétion policière est-elle nécessaire
Il est impossible d’établir des lois ou des politiques qui englobent adéquatement toutes les situations possibles auxquelles un agent peut être confronté et, par conséquent, un certain degré de discrétion est inévitable. Un policier qui essaie d’appliquer toutes les lois en tout temps serait au poste de police et au tribunal tout le temps, et donc de peu d’utilité lorsque de graves problèmes surviennent dans la communauté.
Discrétion inconveniente
Exercé de manière discriminatoire (ex : profilage raciale, basé sur la race plutôt que sur les preuves d’actes répréhensibles)
Ex du documentaire : le policier tire sur l’homme noir car il croyait que c’était une menace, mais avec les témoignnages de sa famille on peut voir que ce ne l’était pas.
Domaine ou le pouvoir discrétionnaire de la police est utilisé
Maladie mentale
Plusieurs facteurs ont augmenté la probabilité de rencontrer des personnes atteintes de maladie mentale, dont le récent mouvement vers la désinstitutionnalisation des personnes atteintes.
Trois options sont présentées à eux:
1) ils peuvent transporter cette personne dans un établissement psychiatrique quelconque
2) ils peuvent arrêter la personne et l’emmener en prison, ou
3) ils peuvent résoudre le problème de manière informelle. Ex: communication
Les personnes atteintes de maladies mentales sont 10% plus susceptibles d’être inculpées et arrêtées que les personnes sans maladie mentale.
Le recours à la force
Ils peuvent utiliser la force lorsqu’il est nécessaire de supprimer une situation, mais uniquement dans la mesure nécessaire pour atteindre cet objectif. La décision revient à la discrétion du policier.
Les problèmes associés avec la latitude :
Pas systématique d’un policier à l’autre
Leurs croyances et leurs valeurs personnelles peuvent influencer leur jugement
En fonction de notre vécu (notre bagage)
Contrôler le pouvoir discrétionnaire de la police
Politique départementale
Au Canada, diverses politiques ont été mises en place dans le but de restreindre diverses options de recours à la force.
Ex: les politiques restreignent quand les officiers peuvent utiliser l’arme.
Modèles de recours à la force
Au Canada, les services de police ont investi beaucoup de temps et d’énergie dans l’élaboration de modèles de recours à la force.
L’un de ces modèles est le Modèle d’intervention pour la gestion des incidents (MIGI) de la GRC. Ce modèle a été élaboré pour aider les agents de la GRC à prendre des décisions dans les situations potentielles de recours à la force et à articuler ces décisions une fois l’incident terminé.
Modèle d’intervention pour la gestion des incidents (MIGI)
1) Présence policière
2) Communication verbale et non verbale
3) Contrôle physique (menotte)
4) Arme intermédiaire (Taser)
5) Force létale (Son arme)
Le policier doit évaluer ses choix et son environnement (le contexte et les facteurs) avant de prendre une décision