Évaluation des risques Flashcards

1
Q

Prédiction

A

décrit la probabilité qu’un individu commette de futurs actes criminels ou violents. L’objectif de cette composante est d’identifier les facteurs de risque qui sont liés à cette probabilité de violence future.
age, antécédents criminels, stabilité d’emplois, éducation, etc.

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1
Q

Le risque

A

Est considéré sur un spectre
Dépend selon le contexte
L’individu peut varier dans le degré auquel il considéré comme dangereux

Dimension de probabilité dans le temps
Contexte avantageux ou désavantageux

Composante de prévision et de gestion

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2
Q

Gestion

A

décrit le développement d’interventions pour gérer ou réduire la probabilité de violence future. L’accent est mis sur l’identification des traitements susceptibles de réduire le niveau de risque de l’individu ou des conditions à mettre en œuvre.
Concentrer sur les programmes, les traitements

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3
Q

Quand sont-ils réalisés

A

Régulièrement menées dans des contextes civils et pénaux
Contextes civils renvoient aux droits privés des individus et aux procédures judiciaires liées à ces droits
Les contextes criminels font référence à des situations dans lesquelles une personne a été accusée d’un crime

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4
Q

Cadre criminel

A

Évaluation des risques se font avant le procès, la détermination de la peine et la libération
La divulgation d’information :
Secret professionnel mais correct de le dire quand ça met en danger la personne elle-même ou les autres gens de la société

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5
Q

Types de résultats de prédiction : Un vrai positif

A

Représente une prédiction correcte et se produit lorsqu’une personne dont on prédit qu’elle est violente se livre à la violence

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6
Q

Types de résultats de prédiction : Un vrai négatif

A

Représente une prédiction correcte et se produit lorsqu’une personne dont on prédit qu’elle ne sera pas violente n’agit pas violemment

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7
Q

Types de résultats de prédiction : Un faux positif

A

Représente une prédiction incorrecte et se produit lorsqu’une personne est prédite comme violente mais ne l’ai pas

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8
Q

Types de résultats de prédiction : Un faux négatif

A

Représente une prédiction incorrecte et se produit lorsqu’une personne est prédite comme non violente mais agit avec violence

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9
Q

Problèmes méthodologiques

A

Concerne le nombre limité de facteurs de risque étudiés

Concerne la façon dont la variable critère est mesurée
Utilisent les casiers judiciaires officiels comme critère de mesure

Concerne la façon dont la variable critère définie est une préoccupation
Gravité, types de violence, cibles de violence, motivation, etc.

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10
Q

Erreur de jugement

A

les outils ne sont pas les meilleurs et ils sont juste humains (erreur humaine)

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11
Q

Heuristiques

A

raccourcis que les gens utilisent pour aider à prendre des décisions, incluant des traits qu’ils croient intuitivement importants ou qu’ils supposent être associés au risque mais qui ne le sont pas.

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12
Q

Corrélation illusoire

A

la croyance qu’il existe une corrélation entre deux événements qui en réalité ne sont pas corrélés ou sont corrélés à un degré bien moindre qu’on ne le croyait (ex : maladie mentale et violence).

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13
Q

Les gens ont tendance à être trop confiant dans leur jugement

A

Les cliniciens très confiants dans leurs évaluations des risques vont être susceptibles de recommander et de mettre en œuvre des stratégies d’intervention. Mais même s’ils sont confiants, ça ne veut pas dire qu’elles seront exactes.

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14
Q

Approche de l’évaluation des risques : Le jugement clinique non structuré

A

Quantité substantielle de discrétion professionnelle et un manque de lignes directes.
Pas de règles prédéfinies sur les facteurs de risque à considérer ; les facteurs de risques pris en compte varient selon les cliniciens et selon les cas
“Free for all”
Mise sur le professionnel pour utiliser sa discrétion

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15
Q

Approche de l’évaluation des risques : La prédiction mécanique

A

Règles prédéfinies sur les facteurs de risque à prendre en compte, la manière dont l’info doit être collecté et la manière dont les infos doivent être combinées pour prendre une décision en matière de risques
Les facteurs de risque ne varient PAS en fonction du clinicien et les mêmes facteurs sont considérés pour chaque cas
Bien encadré
Moins de discrétion professionnelle

16
Q

Approche de l’évaluation des risques : Le jugement professionnel structuré

A

Guidé par une liste déterminée de facteurs de risques qui ont été sélectionnés à partir de la recherche et de la littérature professionnelle
Le professionnel considère la présence et la gravité de chaque facteur de risque mais le jugement final du niveau de risque est basé sur le jugement professionnel de l’évaluateur

17
Q

Facteur de risque

A

caractéristique mesurable d’un individu qui prédit le comportement d’intérêt tel que la violence.

18
Q

Types de facteurs de risque : Statiques

A

Facteurs qui ne fluctuent pas dans le temps et ne sont pas modifiés par le traitement
Ex : âge

19
Q

Types de facteurs de risque : Dynamiques

A

Facteurs qui fluctuent pas le temps et son susceptibles de changer
Ex : attitude antisociale (traitement qui peut modifier cette variable)
Des recherches récents ont montré que les facteurs de risque dynamiques sont liés à l’imminence de s’engager dans la violence.

20
Q

Facteurs de risque important : Facteurs de risque historiques

A

Événements vécus dans le passé et comprennent les antécédents sociaux généraux et des variables spécifiques aux antécédents criminels, tels que les problèmes d’emploi et des antécédents de violence.

Comportement passé : le prédicteur le plus précis du comportement futur (cercle vicieux)

âge d’apparition : Les personnes qui commencent leur comportement antisocial à un plus jeune âge sont des délinquants plus chroniques et plus graves. L’âge d’apparition n’est pas un bon prédicteur pour les délinquantes.

Antécédents de maltraitance pendant l’enfance : Avoir des antécédents de violence physique ou de négligence pendant l’enfance est associé à un risque accru de violence. (risque de récidive)

21
Q

Facteurs de risque important : Facteurs de risque de disposition

A

reflètent les traits, les tendances ou le style de la personne et incluent des variables démographiques, comportementales et de personnalité, telles que le sexe, l’âge, les attitudes criminelles et la psychopathologie.

Le jeune âge comme facteur de violence (plus facile à moduler, plus influençable)

Les hommes plus de délinquance que les femmes

Personnalité :

Impulsivité : mal répondre à des impulsions ou à des pensées

Psychopathie : manque d’empathie, manipulation, absence de remords, impulsivité, irresponsabilité

22
Q

Facteurs de risque important : Facteurs de risque clinique

A

symptômes de troubles mentaux pouvant contribuer à la violence tels que la toxicomanie ou les psychoses majeures.

Consommation de substances : La consommation de drogues et d’alcool a été associée au comportement criminel et à la violence. La drogue la plus associée au crime est l’héroïne.

Trouble mental : un diagnostic de troubles affectifs et de schizophrénie a été associé à des taux plus élevés de violence. (plus grande impulsivité)

23
Q

Facteurs de risque important : Facteurs de risque contextuels

A

aspects de l’environnement actuel de la personne qui peuvent augmenter le risque, tels que l’accès aux victimes ou aux armes, le manque de soutien social et le stress perçu.

Manque de soutien social :

instrumental : pourvoir aux nécessités de la vie
pas capable de subvenir à ses besoins ou les besoins à sa famille

émotionnel : donner de la force à
pas d’entourage qui lui donne la force de persévérer

appréciation : apporter aide ou courage à
Adopter des comportements prosociaux ou l’on aide autrui

information : en fournissant de nouveaux faits
si l’individu ne connaît pas les ressources et les allocations auquel il a droit après sa sortie de prison, ça peut devenir frustrant, il manque certaines ressources, il retombe dans la criminalité

Accès aux armes ou aux victimes : Si le délinquant est libéré dans un environnement qui permet un accès facile aux armes ou aux victimes, le risque d’un autre acte de violence augmente.
EX: si un pédophile travaille dans une école, il est proche de ses victimes

24
Q

Les délinquantes

A

Les femmes ont beaucoup moins de comportements criminels que les hommes.
Les femmes sont arrêtées pour des crimes différents de ceux des hommes. Le seul crime que les femmes commettent plus souvent que les hommes est la prostitution.
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de cibler les membres de la famille.
Les femmes récidivent moins que les hommes.
La victimisation pendant l’enfance est plus fréquente chez les délinquantes que chez les délinquants.
maltraitance, abus sexuels, etc.
Les délinquantes sont plus susceptibles de souffrir de troubles mentaux graves.

25
Q

Les délinquants autochtones

A

La surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale canadien a mis en évidence le besoin de mieux comprendre cette sous-population.
Ils représentent 22 % de la population carcérale totale.

26
Q

Facteurs de protection

A

Les facteurs de protection sont des facteurs qui atténuent ou réduisent la probabilité d’actes antisociaux ou de violence chez les délinquants à risque élevé.

Les facteurs suivants ont été identifiés comme facteurs de protection : implication prosociale, soutiens sociaux solides, orientation sociale positive (école, travail, etc.), attachements forts et intelligence.

Une variable identifiée comme un facteur de protection potentiel pour les délinquants à risque élevé est la stabilité d’emploi, tandis que les liens familiaux solides semblent être un facteur de protection pour les délinquants de sexe féminin à faible risque.