La tromperie Flashcards

1
Q

La technique du polygraphe

A

Un polygraphe est un appareil permettant d’enregistrer les réponses du système nerveux autonome d’un individu.
Des appareils de mesure (électrodes) sont fixés à la partie supérieure de la poitrine et à l’abdomen pour mesurer la respiration.
La quantité de sueur sur la peau est mesurée en fixant des électrodes au bout des doigts.
La fréquence cardiaque est mesurée par un brassard de tensiomètre partiellement gonflé attaché à un bras.
Chacune de ces mesures est stockée sur un ordinateur pour être analysée.

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2
Q

Les applications du polygraphe

A

Utiliser dans des enquêtes criminelles, si l’individu échoue, elle peut subir des pressions pour avouer = preuve de charge
Compagnies d’assurances pour vérifier les réclamations de l’assuré
Pour évaluer et surveiller les délinquants sexuels en probation

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3
Q

Le test de la question de comparaison

A

Le plus commun
Questions répétées trois à cinq fois dans un ordre différent
Trois types de questions
1. Question hors sujet - servent de barème de départ
2. Questions pertinentes et de comparaison - établissent la culpabilité ou l’innocence
3. Questions de comparaison de mensonges probables - Conçues pour susciter l’émotion et se concentrer sur l’honnêteté
Les suspects coupables réagissent davantage aux questions pertinentes
Les suspects innocents réagissent davantage aux questions de comparaisons

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4
Q

Problèmes avec le test de la question de comparaison

A

Les personnes innocentes peuvent réagit davantage aux questions relatives au crime pour lequel elles pourraient être faussement accusées
Les suspects coupables pourraient ne pas réagir aux questions relatives au crime, car ils cachent un autre crime ou puisqu’ils ont été interrogés à plusieurs reprises sur le crime en question (désensibilisation)

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5
Q

Le test de l’information cachée

A

Cherche à déterminer si le suspect connaît des détails sur un crime que seule la personne qui a commis le crime connaîtrait
Série de questions à choix multiples : chaque question à un choix correct et 4 faux… des alternatives qui pourraient correspondre au crime mais que non
Le coupable est sensé avoir une réponse physiologique plus importante à l’option correcte
Une personne innocente montrera la même réponse physiologique à toutes les options

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6
Q

Problèmes avec le test de l’information cachée

A

ça fonctionne juste si le suspect se souvient des détails du crime

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7
Q

La validité des tests

A

Efficace pour identifier les participants innocents (jusqu’à 95%) mais moins efficaces pour identifier les participants coupables (76-85%)
Vulnérables aux faux négatifs (suspects coupables dit innocent) ou aux faux positifs (suspects innocents dit coupables)
Pas admissible dans les tribunaux pénaux canadiens

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8
Q

Recherche sur la tromperie basée sur le cerveau (mesure la mémoire)

A

Les potentiels cérébraux liés aux événements sont une activité cérébrale mesurée en plaçant des électrodes sur le cuir chevelu et en enregistrant des schémas électriques liés à la présentation d’un stimulus
Suspects coupables : réagit aux événements liés au crime avec une activité électrique importante par rapport à leur réaction aux événements non liés au crime
Chez les innocents il y a aucune différence d’activité électrique

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9
Q

Imagerie magnétique fonctionnelle (mesure la tromperie)

A

Mesure le flux sanguin cérébral dans différentes zones du cerveau
Grande activation dans les régions préfrontales et cingulaires antérieures par rapport aux conditions de vérité
Peut différencier les parties du cerveau impliquées dans le mensonge
Pas valable devant les tribunaux car le fait de voir des images cérébrales fait croire aux gens que les résultats scientifiques sont plus valables.

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10
Q

Indices comportementaux verbaux et non-verbaux associés au mensonge

A

voir image docs

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11
Q

Indices verbaux liés au mensonge

A

Fournissent moins de détails que ceux qui disent la vérité
Racontent des récits moins convaincants (susceptibles d’avoir moins de sens, moins engageants, moins fluide)
Ceux qui disent la vérité sont plus susceptibles de corriger leurs histoires et plus susceptibles d’admettre un oubli

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12
Q

Mauvaise performance en détection de tromperie

A

Les personnes ont tendance à se fier à des comportements qui manquent de validité prédictive
Stéréotype courant cru : les menteurs éviteraient le contact visuel, mais ce n’est pas lié à la tromperie
La plupart des gens ont un biais de vérité (tendance à juger plus le message comme véridique que trompeur)
Il n’y a que de petites différences entre ceux qui disent la vérité et les menteurs

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13
Q

Désordre factice

A

falsification de signes ou de symptômes physiques ou psychologiques ou l’induction d’une blessure ou d’une maladie

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14
Q

Syndrôme de Munchausen

A

les parents ou les soignants ont falsifié les symptômes de leurs enfants
L’objectif du parent est d’attirer l’attention et la sympathie des autres

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15
Q

Deux composantes clés des maladies

A

Les symptômes physiques ou psychologiques sont sous un contrôle volontaire
Il existe des motivations externes à la production des symptômes
Ex : un criminel qui veut échapper à la peine en prétendant être inapte à subir son procès
Ex : éviter la conscription dans l’armée
Ex : demander l’admission dans un hôpital pour obtenir une chambre et une pension gratuite
Les personnes atteintes de troubles factices et somatoformes encouragent souvent et insistent même pour avoir des tests physiques et des procédures invasives, tandis que ceux qui simulent le trouble refusent souvent de coopérer avec des procédures invasives pour déterminer la véracité de leurs symptômes
Défensive : déni conscient ou minimisation extrême des symptômes physiques ou psychologiques

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16
Q

Modèle pathogène

A

(explicatif de simulation) suppose que les gens sont motivés à simuler en raison d’un trouble mental sous-jacent
Le patient tente de prendre le contrôle de sa pathologie en créant des faux symptômes
Au fil du temps, ces patients souffrent de troubles mentaux plus graves et les vrais symptômes apparaissent

17
Q

Modèle criminologique

A

(explicatif de simulation) se concentre sur la méchanceté
La simulation doit être suspectée dans toute évaluation médico-légale, lorsqu’il existe des différences substantielles entre ce qu’une personne rapporte et ce que les autres observent, lorsqu’une personne refuse de se conformer à une évaluation et lorsque la personne reçoit un diagnostic de trouble de la personnalité antisociale.

18
Q

Modèle d’adaptation

A

(explicatif de simulation) la simulation est susceptible de se produire quand
Il s’agit d’un contexte conflictuel perçu
Les enjeux personnels sont très élevés
Aucune autre alternative viable n’est perçue

19
Q

Psychose simulée

A

Ceux qui simule ont tendance à trop en faire, ils croient que plus ils sont bizarre, plus ils apparaîtront psychotiques
Disposés à parler de leurs symptômes (Vs. les vrais schizo veulent pas en parler)
Signalent des symptômes rares ou atypiques, symptômes flagrants ou des symptômes absurdes (pas approuver par les vrais patients)
Plus susceptible de signaler des symptômes positifs de la schizo, tels que les idées délirantes (fausse croyance persistante) ou des hallucinations
Signaler des hallucinations de commande auditive atypiques (ex : “va commettre une infraction sexuelle”)

20
Q

Méthode basé sur l’entretien

A

(pour détecter la psychose simulée) entretien structuré des symptômes signalés se compose de 172 éléments, organisé dans huit échelles qui représentent différentes stratégies qu’une personne peut utiliser lors de la simulation :
Symptômes rares : symptômes que les vrais patients approuvent rarement
Associations de symptômes : appariement de symptômes peu fréquent
Symptômes improbables ou absurdes : symptômes probablement pas vrai parce que les vrais patients les ont rarement approuvés
Symptômes flagrants : éléments qui sont des signs évidents de troubles mentaux
Symptômes subtils : articles qui contiennent ce que la plupart des gens considèrent comme des problèmes quotidiens
Sélectivité des symptômes : ratio des symptômes approuvés par rapport à ceux non approuvés
Gravité des symptômes : nombre de symptômes graves signalés
Symptômes rapportés versus observés : écart entre l’auto-évaluation et les symptômes observables

21
Q

Questionnaire auto-rapporté

A

L’inventaire de personnalité le plus largement utilisé pour évaluer les non-délinquants et les délinquants est le MMPI-2.

22
Q

MMPI-2

A

comprend plusieurs échelles cliniques pour évaluer la psychopathologie mais comprend également plusieurs échelles spécifiquement conçues pour tester la simulation

23
Q
A