Les témoins oculaires Flashcards

1
Q

Mémoire de rappel

A

fait référence aux détails d’un événement ou d’une personne précédemment observé (description)
Ex : décris moi à quoi il ressemblait

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2
Q

Mémoire de reconnaissance

A

déterminer si un élément ou une personne précédemment vu est le même que ce qui est actuellement vu (identification)
Ex : je te présente une image, est-ce que c’est pareil, différent?

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3
Q

Conformité de la mémoire

A

(problème avec témoignage oculaire) lorsqu’un témoignage d’un témoin influence ce qu’un autre témoin rapporte
Contamination quand ils savent ce que les autres témoins ont rapportés

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4
Q

Effet de désinformation

A

(problème de témoignage oculaire) phénomène dans lequel un témoin à qui l’on présente des informations inexactes après un événement intégrera cette désinformation dans une tâche de rappel ultérieure
Peut amener l’information pendant la tâche de rappel et lui faire oublier l’histoire originale
Sous effet de la conformité de la mémoire

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5
Q

Hypothèse de l’acceptation de la désinformation

A

Explication de l’effet de la désinformation lorsque l’information incorrecte est fournie parce que le témoin devine ce que l’agent ou l’expérimentateur veut que la réponse soit.

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6
Q

Hypothèse d’attribution erronée de la source

A

Explication de l’effet de désinformation lorsque le témoin a deux souvenirs, l’original et la désinformation ; cependant, le témoin ne peut pas se rappeler où provient chaque souvenir ou la source de chacun. Il ne peut pas savoir lequel des deux est le bon et l’original.

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7
Q

Hypothèse d’altération de la mémoire

A

Explication de l’effet de désinformation où la mémoire d’origine est remplacée par l’information incorrecte. On se souvient juste du nouveau souvenir créé et on ne se souvient plus de la source.

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8
Q

Hypnose

A

(procédure qui aide la police à intérroger les témoins oculaires) Certains témoins oculaires peuvent être incapables de se souvenir de grand-chose parce qu’ils ont été traumatisés.
Des études montrent que les informations visuelles et auditives reviennent plus facilement lorsque les individus ferment leurs yeux que lorsqu’ils gardent les yeux ouverts.
À rapporter un bon taux de réussite dans le cas des victimes d’agression sexuel
Pas admissible en cours

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9
Q

L’entretien cognitif

A

(procédure qui aide la police à intérroger les témoins oculaires) basé sur quatre techniques de récupération pour augmenter le rappel,
rétablir le contexte
Ex: nous étions telle date tu étais à telle endroit, dit moi ce que tu as vue.,
tout rapporter
Ex : dis moi ce que tu as vue
inverser l’ordre
changer de perspective.
Ex: se remémorer s’il y avait d’autre gens dans la pièce pour avoir d’autre point de vue
En plus d’une description de ce qui s’est passé, le témoin sera invité à décrire l’apparence de l’agresseur. La recherche examinant les descriptions fournies par les témoins révèle que celles-ci sont limitées dans les détails et l’exactitude.
Il semble que la couleur des cheveux et la coiffure aient été rapportées avec la plus grande précision, tandis que les témoins ont eu des difficultés à rapporter correctement le poids, la couleur des yeux et le type de chaussures.

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10
Q

Mémoire de reconnaissance

A

La mémoire de reconnaissance intervient à savoir si un objet ou la personne précédemment vu est celui qui est actuellement visualisé.
La mémoire de reconnaissance d’un témoin peut être testée de plusieurs manières :
1) Les files d’attente en direct ou les tableaux de photos
2) Enregistrement de surveillance vidéo
3) Identification vocale

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11
Q

Les fils d’attente

A

La méthode typique pour obtenir la preuve de l’identité de l’agresseur consiste à procéder à une identification en file d’attente, au cours de laquelle un témoin examine un groupe de suspects potentiels et détermine si l’un d’eux est l’agresseur.
Cela réduit l’incertitude quant à savoir si un suspect est l’auteur de l’infraction au-delà de la description verbale fournie. Un témoin identifiant le suspect augmente la probabilité que le suspect soit l’auteur.
Elle fournit à la police des informations sur la similitude physique entre le membre de la file choisi et l’agresseur.

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12
Q

L’identification d’un distracteur

A

(finalité fautive de la file d’attente) (ex : gilet de couleur flashy) comme coupable est une erreur connue de la police, de sorte que la personne identifiée ne sera pas poursuivie.
Le témoin peut cependant être perçu comme ayant une mémoire défaillante.
Les autres détails fournis par ce témoin peuvent être considérés avec un certain scepticisme.

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Perfectly
13
Q

Un faux rejet (aucune identification)

A

(finalité fautive de la file d’attente) est une erreur inconnue et peut entraîner la libération du suspect coupable et la possibilité de commettre d’autres crimes.

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14
Q

Une fausse identification

A

(finalité fautive de la file d’attente) est une erreur inconnue et peut entraîner la poursuite et la condamnation d’un suspect innocent pour un crime qu’il n’a pas commis. De plus, le vrai criminel reste libre de commettre d’autres crimes

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15
Q

Les tableaux de photos sont plus communs que les files d’attente

A

Moins de temps à construire
Portable
Le suspect n’a pas le droit d’être assisté d’un avocat lorsqu’un témoin regarde un ensemble de photos. Ce droit est présent avec les files d’attente en direct.
Parce que les photos sont statiques, la police n’a pas à craindre que le comportement du suspect attire l’attention sur lui
Un témoin peut être moins anxieux en examinant un ensemble de photos qu’en examinant une file d’attente en direct.

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Perfectly
16
Q

Procédures de présentation de la file d’attente

A

Elles peuvent prendre différents formats :
1)La plus courante procédure est l’alignement simultané.
1)Cette procédure présente tous les membres de l’alignement en même temps au témoin.
2)Cela encourage le témoin à porter un jugement relatif, dans lequel les membres de la file sont comparés les uns aux autres et la personne qui ressemble le plus à l’agresseur est identifiée.
2) Une procédure d’alignement alternative est l’alignement séquentiel.
1) Cette procédure consiste à présenter les membres de l’alignement en séquence au témoin (un à la suite de l’autre, individuellement).
2) Le témoin doit décider si chaque membre est l’auteur de l’infraction avant de voir le prochain membre de l’alignement.
3) Cela réduit la probabilité que le témoin puisse porter un jugement relatif. Au lieu, les témoins peuvent être plus susceptibles de porter un jugement absolu en comparant chaque membre de la file d’attente avec la mémoire du témoin de l’auteur du crime.
*Les identifications correctes sont plus fréquentes avec les alignements simultanés.

17
Q

Alternatives à la file d’attente

A

Une procédure d’identification alternative à la file d’attente montre une personne au témoin : le suspect. Cette procédure se nomme le “showup’’. On demande tout simplement au témoin si la personne est l’auteur de l’infraction.
Pour l’instant, cette procédure n’est utilisée que lorsque le témoin est sur son lit de mort, lorsqu’il y a une crainte que ce dernier ne soit pas en vie au moment où une file d’attente est rassemblée.

Une dernière procédure d’identification est le “walk-by’’. L’identification se fait dans un environnement naturel.
La police amène le témoin dans un lieu public où le suspect est susceptible de se trouver. Une fois le suspect en vue, on demande au témoin s’il voit l’agresseur.

18
Q

Biais déjoué (biais de la file d’attente)

A

Le suspect est le seul membre de la formation qui correspond à la description physique de l’agresseur.
Ex: le témoin a dit que l’agresseur avait les cheveux blancs, et dans la file d’attente il y a seulement une personne avec les cheveux blancs.

19
Q

Préjugés vestimentaires (biais de la file d’attente)

A

Le suspect est le seul membre de la file à porter des vêtements similaires à ceux portés par l’agresseur.

20
Q

Biais d’instruction (biais de la file d’attente)

A

La police omet de mentionner au témoin que l’agresseur peut ne pas être présent ; la police laisse plutôt entendre que l’agresseur est présent et que le témoin doit le repérer. Alors il ressent une pression de nommer une des personnes comme l’agresseur.

21
Q

Trois variables ont reçu beaucoup d’attention dans la recherche sur les témoins oculaires

A

l’âge, la race et la concentration sur l’arme.

Âge : Les adultes plus âgés (plus de 60 ans) semblent moins susceptibles que les adultes plus jeunes d’identifier correctement l’agresseur.

Race : L’effet interracial est le phénomène selon lequel les témoins se souviennent des visages de personnes de leur propre race avec une plus grande précision qu’ils ne se souviennent des visages de personnes d’autres races. Par conséquent, lorsque exposés à des visages de leur propre race, les témoins produisent plus d’identifications correctes et moins de faux positifs qu’avec des visages d’autres races.

Concentration sur l’arme : terme utilisé pour décrire le phénomène selon lequel l’attention d’un témoin est focalisée sur l’arme de l’agresseur plutôt que sur l’agresseur. Le témoin se souviendra moins du crime et de l’auteur lorsqu’une arme est présente.