Psychologie et Vieillissement

Question 1

Étymologie du mot “dépendance”?

Answer 1

Latin “dependere” = “être suspendu à”

Question 2

Quel est le rôle des liens de dépendance?

Answer 2

Ils tissent la toile des relations sociales entre les personnes + contribuent à la construction et au maintien de l’autonomie.

Question 3

Quelles sont les dimensions de la dépendance souvent oubliées par la médecine?

Answer 3

• Environnementales (où je vis, quel est mon voisinage, etc.),
• Psychologiques (personnes à personnalité dépendante),
• Économiques (plus on a de moyens, plus on peut trouver des pourvoyeurs d’aide)

Question 4

Définition de l’autonomie?

Answer 4

Possibilité de poser par soi-même ses choix de vie selon ses propres règles (auto-nomos = la loi que l’on se donne à soi-même). La perte d’autonomie, c’est laisser les clés de sa vie à d’autres.

Question 5

Quelles peuvent être les conséquences d’une relation de dépendance?

Answer 5

• Conflits de fratrie, le retour de jalousie ancienne, l’impression de ne pas être aidé ou compris par les frères et sœurs qui provoque de la rancœur.
• Impact sur les générations suivantes qui peuvent ne pas comprendre que le parent soit aussi impliqué dans la relation d’aide, au détriment d’une relation avec eux, + sur la vie du couple.
• Impact sur l’environnement social et amical : quand on doit s’occuper d’une personne, cela prend du temps, limite les interactions sociales et le temps passé à cultiver les amis.
• Difficilement compatible avec une vie professionnelle.

Question 6

Quels types d’aide pour l’accompagnement de personnes dépendantes?

Answer 6

• Une aide professionnelle au domicile : aide à domicile, auxiliaire de vie sociale, aide-soignante, infirmière… Cela peut permettre d’être soulagé de certaines tâches qui nous sont pénibles (gros ménage, repassage) et ainsi alléger un peu le quotidien.
• Une aide professionnelle en établissement : accueil de jour, hôpital de jour, hébergement temporaire… Cela offre la possibilité pour l’aidant d’avoir des temps de repos, mais aussi de rester socialisé.
• Une aide par l’information : être informé sur la maladie, le handicap, peut permettre de mieux comprendre et aider, mais aussi de mieux percevoir ses limites.
• Un soutien psychologique : ces mêmes associations proposent régulièrement des lieux et des temps d’écoute > directement un soutien par un psychologue, par des bénévoles formés, ou dans le cadre de dispositifs de groupe : groupe de paroles ou encore bistrot mémoire ou café des aidants. Cela permet de ne pas rester seul dans l’accompagnement, de pouvoir mettre en mot ce que l’on vit parfois douloureusement, de se rendre compte que l’on n’est pas seul à ressentir des difficultés.