Psychologie #2 Flashcards
1 - Influences sociales
Quelles sont les 5 modalités d’influences sociales ?
- La normalisation
- Le conformisme
- L’innovation
- L’acquiescement
- L’obéissance
1 - Influences sociales
Qu’est-ce que le conformisme ? Peut-il être le résultat de la pression d’une minorité/d’une seule personne ?
Le conformisme amène un CHANGEMENT de croyances ou de comportements en raison d’une PRESSION à faire COMME les autres. Normalement c’est une majorité sur une minorité, mais exceptionnellement ce pourrait être une une personne ayant beaucoup d’importance qui aura le même effet que si c’était un groupe/une majorité
1 - Influences sociales
Dans le conformisme, la pression peut être évidente ou subtil et elle peut réelle ou imaginée. Expliquez.
- évidente (ex. : les amis d’un adolescent qui incite pour q0u’il fume)
- subtil, soit on s’en rend pas compte sur le coup (réaction spontanée de rire quand les autres rient, mais finalement on se demande ce qui était drôle)
- elle est réelle (ex. : quand nos amis nous incite explicitement à fumer)
- imaginée (ex. : je pense que mes amies aimeraient que je les invite chez moi, ressentir une pression pour se faire, alors même que ses amies lui ont rien dit directement)
1 - Influences sociales
Quand on se conforme, on le fait souvent dans 3 niveaux de contexte, quels sont-ils ? Expliquez brièvement chacun. Qu’arrive-t-il si le groupe qui nous a influencé change ? (et ce, toujours selon la perception de l’individu influencé)
- L’intériorisation : on est CONVAINCU (changement profond) que c’est ce qu’il faut faire, même si le groupe change, on ne change pas = C’EST INTÉRIORISÉ, À LONG TERME
- L’identification : on se sent appartenir/ressembler au groupe (moins profond) «si c’est bon pour eux, c’est bon pour moi»), si le groupe change, je vais changer aussi = PAS CONVAINCU
- La soumission : la personne sait que ce n’est pas nécessairement le bon comportement, mais elle fait quand même = PAS DE CHANGEMENT DE CROYANCE EN SOI, LE PLUS SUPERFICIEL
1 - Influences sociales
Quand quelqu’un maintien ses croyances ou ses comportements en dépit des pressions sociales, de quoi s’agit-il ?
C’est l’indépendance.
1 - Influences sociales
Quelle est la différence entre l’indépendance et l’anticonformisme (définissez au fond ce qu’est l’anticonformisme) ?
Dans l’indépendance, on MAINTIENT ses croyances/comportements. Alors que pour l’anticonformisme, on va ADOPTER des croyances/comportements à l’ENCONTRE de celles des autres.
1 - Influences sociales
Qu’est-ce que l’uniformité, le conventionnalisme et la déviance ont en COMMUN ? Et définissez chacun en donnant un exemple notamment.
Les 3 ne sont PAS reliés à une situation de pression sociale, ce sont plus des comportements «d’habitude» entre autres
Uniformité : tous réagissent de la même façon à un stimulus ; ex. du spectacle : les gens se lèvent et applaudissent, car ils sont affectés de la même façon, ils sont tous émus
Conventionnalisme : relève de comment on a appris à se comporter dans une société, de notre socialisation, ex. : dire merci
Déviance : faire des comportements contraire à la norme, mais par simple choix personnel, par un désir d’exprimer notre individualité, ex. : rouler vite en tout temps, car j’aime rouler vite
Il y a le conformisme, mais nommez les 4 autres modalités d’influence sociale et expliquez les.
- La normalisation : c’est le processus par lequel une norme se développe
- L’innovation : c’est le changement de croyances/comportements d’une majorité résultant de la pression d’un personne ou d’une minorité
- L’acquiescement : soumission suite à une demande formulée d’une manière qui utilise des stratégies/des procédés pour augmenter la chance d’influence
- Obéissance : soumission suite à une demande formelle venant le plus souvent (mais pas tout le temps) d’une autorité
1 - Influences sociales
Dans le processus d’influence social, il existerait 5 réactions possibles de l’individu suite à l’influence des autres, quelles sont elles ? (ex. de l’individu se trouvant dans un ascenseur)
- L’individu peut garder son comportement de départ (R1 ou R0) = INDÉPENDANCE
- L’individu peut faire un comportement tout à fait différent avec son comportement de départ (R1 ou R0) et du comportement des autres personnes dans l’ascenseur (RA) = ANTICONFORMISME
- L’individu pourrait faire partiellement le comportement des autres (RA) = CONFORMISME PARTIEL
- L’individu pourrait faire complètement le comportement des autres (RA) = CONFORMISME
- L’individu pourrait faire plus que le comportement des autres (RA) = CONFORMISME EXAGÉRÉ
1 - Influences sociales
Dans le processus de l’influence sociale, quelle est la motivation d’une influence informative et de l’influence normative ? Nommez finalement la grande distinction entre les deux influences.
Dans le contexte d’une influence informative ; c’est qu’il y a une incertitude qui nous pousse à vouloir aller chercher la réalité/la bonne réponse auprès des autres, des personnes en qui on a confiance le plus souvent… on veut être exact
Dans le contexte d’une influence normative ; c’est lié au besoin d’approbation, à notre besoin d’être accepté ou approuvé ou pour éviter le rejet ou l’hostilité
Finalement la grande distinction est que dans l’influence normative, contrairement à celle informative, il n’y a pas nécessairement un changement intérieurement, la personne ne pense pas nécessairement comme la norme… c’est seulement un «consentement apparent» = CHANGEMENTS sont plus forts et plus durables pour l’influence informative
1 - Influences sociales
Est-ce qu’il peut il y avoir une influence normative et une influence informative au MÊME MOMENT ?
Oui !!
1 - Influences sociales
Expliquer le processus de la normalisation (les 3 critères).
- À la base, il y a plusieurs personnes qui se retrouvent dans une situation où personne ne sait comment faire ou du moins incertain de comment bien faire la chose = situation ambiguïté pour tout le monde
- Le seul point de référence = tout le monde se réfère aux autres
- comme tout le monde se réfère aux autres = ils en viennent à faire tous la même chose = ça devient la norme
1 - Influences sociales
Les normes sociales sont-elles toujours implicites ? Donnez un exemple d’une norme explicite. Attentes versus ententes
Non, ex. les lois/les panneaux de signalisation/ les contrats …
1 - Influences sociales
Sur quoi portait l’étude de Sherif (1936)/qu’a-t-il mis en lumière ? Expliquez la procédure de son étude et les résultats/conclusions.
Il a mis en lumière le phénomène par lequel les individus s’entendent spontanément sur interprétation «correcte» de la réalité - influence informationnelle : les participants veulent faire l’évaluation la plus juste possible, et ajustent la leur à celle des autres
Donc quand la réalité est floue, tendance de l’être humain à s’empresser de la définir, et il y a parvient en s’entendant avec les autres sur le sens à lui donner.
Contexte : on a utilisé dans l’expérience le mouvement autocinétique, c’est-à-dire l’apparente mobilité d’un point lumineux stationnaire dans l’obscurité totale
Procédure :
- La première étape (session individuelle) : un participant à la fois, on demandait de combien de pouce le point lumineux se déplaçait et plusieurs essais + calcul de la moyenne
- Deuxième étape (regroupement par équipe de 3 – session groupe 1, session groupe 2, session groupe 3) : les personnes étaient côte à côte, on leur demandait leur réponse à tour de rôle, donc ils entendaient les réponses des autres
- Au point final : apparition de la norme (tout le monde dit/fait la même chose)
1 - Influences sociales
Quel est le point de départ du déclenchement de la normalisation (on a conclu à cela notamment dans l’étude de Sherif) ?
Le point de départ est un fort degré d’incertitude qui poussera/motivera à écouter les autres pour essayer d’avoir la meilleure/bonne réponse.
1 - Influences sociales
Sur quoi portait l’étude d’Asch (1951) ? Expliquez la procédure de son étude et les résultats/conclusions.
*pour les résultats, lire au moins le début des réponses, sans dire les pourcentages
Il s’est intéressé au conformisme : donc le fait de ne pas avoir à la base la même croyance/le même comportement que les autres, mais finir par l’ADAPTER étant influencé.
Déroulement de l’expérience :
- 7 participants assis d’un côté, et de l’autre côté, le chercheur
- 1 seul des participants est un vrai participant, «participant naif» - toujours l’avant-dernier
- Les complices arrivent toujours d’avance, comme ça il reste une place
- Tâche : on leur montre un carton, doit dire quelle ligne de comparaison est identique à la ligne critère
- Le droit de parole (réponse) est toujours dans le même ordre (pour qu’il ait le temps de subir une influence des autres) - le participant naïf est l’avant-dernier à répondre
Résultats :
- Lorsque les participants complices donnent une réponse incorrecte, combien en pourcentages des réponses des participants naïfs font preuve de conformisme ? : 37%
- Parmi les particpants naifs, combien en pourcentage …
Se conforment jamais ? 25%
Se conforment au moins une fois sur deux ? 50%
Se conforment occasionnellement (entre 0 fois et 1 fois sur deux) ? 25%
1 - Influences sociales
Quelques explications au conformisme reliées au CONTEXTE et qui vont avoir un impact sur le pourcentage de conformisme…pour chacun dites s’il y a aura PLUS ou MOINS de conformise
*il faut donc lire une partie des réponses
- Impact plus l’ambigüité de la tâche est grande : PLUS de conformisme
- Impact de la grandeur d’une majorité, plus il y a de personnes : PLUS de conformisme, jusqu’à 3-4 personnes où ça se stabilise (=nombre optimal, soit le plus petit nombre de complices pour atteindre la plus grande influence)
- Impact de personnes attrayantes, plus les personnes sont attrayantes… : PLUS il y a de conformisme
- Impact d’un allié (quelqu’un qui dira les mêmes réponses que nous) : MOINS de conformisme
- Impact de donner une réponse privée au lieu de public : MOINS de conformisme
- Impact de la saillance d’une norme (plus on remarque une norme) : PLUS de conformisme
1 - Influences sociales
Quelles sont les deux façons dont la saillance d’une norme peut se présenter ? Expliquez chacune brièvement avec un exemple.
La norme descriptive et la norme prescriptive.
Descriptive : en VOYANT les gens ou EN VOUS DÉCRIVANT ce que les gens font généralement, on vous rappelle la norme, ex. : dans une bibliothèque, le fait que personne parle ou le fait de dire que généralement les personnes ne parlent pas dans une bibliothèque
Prescriptive : on vous DIT EXACTEMENT quoi faire, quel comportement adopter, ex. : un panneau sur lequel il serait écrit de garder le silence
1 - Influences sociales
Quelques explications au conformisme reliées à L’INDIVIDU et qui vont avoir un impact sur le pourcentage de conformisme…pour chacun dites s’il y a aura PLUS ou MOINS de conformise
*il faut donc lire une partie des réponses
- Impact d’une estime de soi faible : PLUS de conformisme
- Impact d’un fort besoin d’affiliation : PLUS de conformisme
- Impact du monitorage de soi (vif besoin d’adapter son comportement aux exigences sociales), plus il est élevé : PLUS de conformisme
- Impact d’une personnalité autoritaire : PLUS de conformisme
- Impact du besoin de maintenir une individualité : MOINS de conformisme
- Impact d’un besoin de garder le contrôle sur sa vie : MOINS de conformisme
- L’âge : l’adolescent : PLUS de conformisme, tout le monde se conforme, mais c’est particulier aux adolescents
- Entre les hommes et les femmes : Dans un contexte neutre conformisme n’est pas différent, mais en société, le conformisme est PLUS élevé pour les femmes puisqu’elles privilégie l’harmonie sociale aux dépens de leur propre perception
- Impact de la culture : PLUS de conformisme dans les cultures collectivistes versus MOINS de conformisme dans les cultures individualistes
1 - Influences sociales
Qu’est-ce qu’une personnalité autoritaire ? Est-ce la même chose qu’une figure d’autorité ?
C’est un trait de personnalité caractérisé par la rigidité, la soumission à l’autorité… ce n’est donc pas la même chose qu’une figure d’autorité
1 - Influences sociales
Qu’est-ce que le monitorage de soi ?
C’est la tendance à régler son comportement en fonction de la situation et des réactions d’autrui
1 - Influences sociales
Moscovici a étudié quelle modalité d’influence sociale ? Qu’est-ce que le paradigme bleu-vert de Moscovici, le processus ? Quels sont les résultats ?
Il a étudié l’innovation ; donc l’influence d’une minorité sur une majorité.
Processus : série de dispositives bleues qui ne différaient entre elles que par la luminosité… 1. Prétest sur un groupe témoin, on leur démontre d’identifier la couleur = démontre que le stimulus est peu ambigu, pratiquement pas d’erreur
2. On montre ces mêmes diapos à un groupe de participants composé pour un tiers de complices (MINORITÉ) qui répondaient systématiquement que les diapositives étaient vertes au mépris de l’évidence.
3. Malgré les réactions d’abord surprises ou amusées des participants ; 8% des réponses de la majorité ont fini par aller dans le sens de la minorité, et 32% des participants de la majorité ont suivi la minorité à au moins une occasion.
Conclusions :
- Des participants ont modifié leur réponse pour adopter le point de vue de la minorité
- Même si on désapprouve publiquement une minorité, celle-ci exerce une influence sur le jugement
1 - Influences sociales
Comment peut-on qualifier le phénomène d’innovation qui a été constaté par Moscovici ?
Phénomène de «conversion»
1 - Influences sociales
Il existe une sorte de consensus, en psychologie sociale, sur l’influence d’une majorité (conformisme) versus l’influence d’une minorité (innovation), quelle est-elle ?
Les majorités génèrent un changement surtout public et temporaire, tandis que les minorités auraient une influence plus directe et persistante et qui répondrait à ce qu’on appelle l’influence informationnelle
1 - Influences sociales
Quelles sont les 3 choses qui aident une minorité à être persuasive ?
- La cohérence (la constance)
- La confiance en soi
- Défections au sein de la majorité (quand des membres de la majorité se rallie à la minorité)
1 - Influences sociales
Qu’est-ce qui fait surtout qu’une minorité est persuasive (3) ?
- Plus de pression
- Plus de préparation
- Plus d’influence informative
1 - Influences sociales
Dans l’étude de Zdaniuk et Levine (1996), quels ont été les résultats ? Il s’agit d’une étude sur le processus de réflexion. Qui de la minorité ou de la majorité ressent une plus grande pression à trouver de bons arguments ?
Résultats :
- Quand qqn se sent dans une position de minorité, il ressent plus de pression ressentie
- Les gens en position de minorité font plus d’efforts pour trouver de bons arguments pour convaincre les autres
1 - Influences sociales
Est-ce qu’il faut que l’autre personne sache ou non qu’on utilise des techniques d’acquiescement ?
Non, il ne faut pas qu’elle le sache, sinon la personne va résister à l’influence. C’est un peu de la manipulation…
1 - Influences sociales
Quels sont les 4 «façons de faire une demande » utilisées pour l’influence d’acquiescement, donc pour augmenter les chances que la personne accepte? Expliquez brièvement si besoin et les causes.
- Utiliser un débit verbal plus rapide : fait paraitre la personne plus intelligente/compétente + l’autre personne a moins le temps de réfléchir
- Utiliser des arguments pour justifier notre demande
- Présenter la demande dans un contexte ou une formulation particulière afin de la faire paraître positive : amorçage et les demandes positives paraissent moins dérangeantes
- Psychologie inversée, c’est-à-dire de dire le contraire que ce que nous souhaitons obtenir afin de faire réagir l’autre dans le sens souhaité : besoin de garder le contrôle (réactance psychologique) + effet de contraste (pour ne pas paraître extrémiste)
1 - Influences sociales
Quelle est la condition à l’utilisation d’arguments pour justifier une demande et pouvoir continuer d’augmenter nos chances que la personne accepte ?
Il faut que la demande soit petite, sinon l’argument n’aura que très peu d’impact (ex. : demander de passer en premier pour imprimer 5 pages versus 200 pages)
1 - Influences sociales
Il y a une variante à l’utilisation de la technique de la psychologie inversée c’est la modification de la réalité. Expliquez la, en donnant un exemple.
Au lieu de dire le contraire que ce l’on veut obtenir, on pourrait modifier la réalité, faire des «mensonges blancs» pour augmenter les chances que la personne accepte.
Ex. : dire que les carottes donnent des beaux yeux
1 - Influences sociales
Dans la modalité d’influence sociale d’acquiescement, il y a des techniques en séquences, qu’est-ce qu’elles ont toutes en commun ? Et quelles sont-elles ? (5) Expliquez les spécificités de chacune.
C’est des techniques en deux étapes précises soit; (1) Mise en place de la manipulation, pour obtenir l’accord (2) La vraie demande
Il y a :
1) Pied dans la porte : DEUX demandes différentes ; en commençant par (1) une très petite pour obtenir l’accord et puis (2) ensuite une plus grande
2) Amorçage : MÊME demande ; en commençant par (1) les aspects neutres/positifs pour obtenir l’accord et (2) soulever les aspects plus négatifs
3) Leurre : (1) ATTIRER la personne avec une offre et qu’elle accepte (2) dire que ce n’est plus disponible et lui offrir autre chose de plus coûtant
4) Porte au nez : DEUX demandes différentes ; en commençant par (1) une demande très grande qui sera rejetée (2) une demande plus modeste
5) Ce n’est pas tout : MÊME demande ; (1) demande dont l’importance est augmentée (2) diminuer l’importance apparente en offrant un rabais ou un bonus
1 - Influences sociales
Qu’est-ce que «l’effet de gel» ? Et dans quelle technique en séquences peut-on l’observer ?
C’est le fait pour l’individu d’adhérer à sa décision et non aux raisons de celle-ci.
Elle s’observe dans la technique du pied dans la porte.
1 - Influences sociales
Qu’est-ce que le «contraste perceptuel» ? Et dans quelle technique en séquences peut-on l’observer ?
Le fait qu’entre deux demandes il y ait une tellement grande différence que ça crée la perception que la 2ème paraisse encore plus petite qu’elle ne l’est déjà
On l’observe dans la technique de la porte au nez
1 - Influences sociales
Il existe d’autres techniques que celles appelées «techniques en séquences» soit ; la réciprocité, la flatterie, la culpabilisation, la similarité et la rareté. Expliquez chacun, en donnant un exemple.
La réciprocité : offrir quelque chose à l’autre avant de lui faire notre demande, ex. une boisson gazeuse ou rendre service à l’autre
La flatterie : consiste à complimenter l’autre avant de lui faire notre demande, ex. serveuse qui dessine un bonhomme sourire sur les factures et qui recevait plus de pourboire
La culpabilisation : rendre responsable l’autre afin d’obtenir quelque chose de lui , ex. : la personne qui vient de se faire réprimander est plus encline à vouloir rendre service
La similarité : faire ressortir des points communs avec l’autre avant de lui faire notre demande, ex. : dire qu’on a le même prénom
La rareté : le fait de décrire quelqu’un/quelque chose comme étant difficile à obtenir, ex. : candidature d’empli où il serait indiquer avoir déjà reçu deux offres = sont plus choisis
1 - Influences sociales
Qu’est-ce qu’une conspiration autistique ? Et dans quel contexte (quelle technique d’acquiescement) est-elle présente ?
C’est dans la technique de la flatterie.
C’est deux personnes (le flatteur et le flatté) qui se créent une réalité et cette réalité tourne autour du compliment ; les deux trouvent un intérêt à ne pas voir la réalité telle qu’elle est
1 - Influences sociales
Est-ce que l’obéissance est toujours par rapport à une autorité ?
NON, souvent, mais pas toujours
1 - Influences sociales
En quoi consiste l’étude de Milgram (1963) ? Quels sont les résultats ?
- Contexte : il recevait à chaque fois deux participants (dont un participant naïf : donc qui n’était pas au courant de l’étude et l’autre un complice). On voulait toujours que le participant naïf soit le professeur. À la base donc, trois personnes. À chaque fois que le professeur posait une question et que le complice faisait une erreur, le professeur devait administrer un choc électrique. Ça a commencé à 15 volt jusqu’à 450 volt, augmentant graduellement. On voulait jusqu’où le participant naïf allait aller, alors qu’il était avertie qu’il pouvait partir à tout moment. La figure d’autorité va rappeler la direction (sans menacer, ton très neutre) : «continuez», «l’expérience exige que vous continuez». Le participant naïf ne voyait pas l’élève, mais il l’entendait.
Résultats :
-63% des participants adultes de sexe masculin se soumirent jusqu’au bout aux injonctions de continuer faites par l’expérimentateur.
-chez les femmes, 65% qui se sont rendues jusqu’à la fin = pas de différence significative sur le plan statistique
1 - Influences sociales
Dans l’expérience de Milgram ; qu’est-ce qui amène le plus d’obéissance et le moins d’obéissance, dans les différents contextes inscrits dans les réponses ?
-Quant à la proximité de la victime : Plus d’obéissance quand la victime est ni vue, ni entendue - moins quand on touche la main de la victime
-Quant à la proximité de l’autorité : Plus d’obéissance quand l’autorité est présente - moins quand il y a aucune autorité
- Quant au type d’environnement : Plus quand c’est à l’Université Yale, moins dans un local au centre-ville
1 - Influences sociales
Dans l’expérience de Milgram qu’elle est l’excuse la plus souvent utilisée par les participants pour expliquer leur comportement ?
La déresponsabilisation en attribuant la responsabilité à l’autorité (lien avec la dissonance cognitive)
1 - Influences sociales
Quelles sont les deux grandes catégories de processus qui expliquent que l’individu obéisse à un ordre?
- Facteurs de maintenance (facteurs psychosociaux, car ça se passe entre la personne qui obéit et la personne qui donne l’ordre) ex. Politesse, maintenir sa promesse, sentiment d’embarras
- Processus d’adaptation (facteurs psychocognitifs, car ça se passe plus dans la tête des personnes qui continuent à obéir) ex. Se laisser absorber par la tache, dévalorisation de la victime
2 Processus de groupe
Qui a étudié le phénomène de la facilitation sociale ? Quel est ce phénomène ? Expliquer son étude était sur quel sport versus son observation initiale.
Norman Triplett.
Le phénomène : il s’agit d’avoir une meilleure performance personnelle lorsque l’on est en groupe que tout seul
Son étude était sur la vitesse d’enroulement d’un fil à moulinet.
Son observation initiale sur la course à vélo : contre-la-montre versus course contre d’autres cyclistes
2 Processus de groupe
Selon le modèle de Zajonc (1965), il y a des raisons qui explique pourquoi la facilitation sociale n’est pas un phénomène qui «fonctionne» toujours. Parfois il mène à l’amélioration du rendement, parfois plutôt à une détérioration du rendement, pourquoi ? Expliquez dans les deux cas, les trois étapes (en commençant par la présence d’autrui)
(1) Présence d’autrui - (2) Activation accrue - (3) Renforcement de la réponse dominante (soit le comportement qui nous vient plus spontanément)
Pour ce qui est de la conclusion ; cela va dépendre s’il s’agit «d’une tâche simple ou familière» OU «d’une tâche complexe ou nouvelle»
-S’il s’agit d’une tâche simple ou familière = AMÉLIORATION (facilitation sociale)
-S’il s’agit d’une tâche complexe ou nouvelle = DÉTÉRIORATION (inhibition sociale)
2 Processus de groupe
Comment appelle-t-on le phénomène contraire de la facilitation sociale ? Soit que notre performance personnelle serait détériorée en présence d’un groupe
C’est l’inhibition sociale
2 Processus de groupe
Dans la facilitation sociale, quand il y a déclenchement par la présence d’autrui, on dit soit qu’il y un «auditoire», soit qu’il y a «coaction», quelle est la différence entre les deux ? Donnez un exemple pour chacun.
- auditoire : si quelqu’un nous regarde, ex. : un superviseur qui nous regarde, si quelqu’un passe pendant qu’on est entrain de s’entrainer dans un parc
- coaction : si on fait tous la même tâche en même temps ,ex. : cubicules, danseurs
2 Processus de groupe
Zajonc a fait une expérience avec des coquerelles (1969) (chez des insectes) par rapport au phénomène de la facilitation sociale, avec une tâche simple et une autre plus complexe. Quels ont été les résultats ? Quelle est la grande conclusion ?
Résultats : pour la tâche complexe, les coquerelles performaient moins bien (ça leur prenait plus de temps à aller se cacher) en présence des autres = inhibition social // versus pour la tâche simple = facilitation sociale
Conclusion : la facilitation sociale et l’inhibition sociale sont des phénomènes universels selon lui
2 Processus de groupe
Par rapport à la facilitation sociale, on a vu dans une autre étude (celle de Zajonc) qu’il y a une activation accrue en raison de la présence d’autrui (auditoire ou coaction) qui serait impacté par la suite par rapport à la facilité/difficulté de la tâche. Il existe deux explications alternatives, quelles sont-elles ? Expliquez les brièvement.
(1) Appréhension de l’évaluation : le fait d’avoir peur d’être jugé/évalué
(2) Distraction cognitive : le fait d’avoir notre attention sur les gens aussi qui nous observe + la tâche
2 Processus de groupe
Est-ce que les explications alternatives : distraction cognitive et appréhension de l’évaluation sont elles aussi universelles ?
NON, juste pour les humains
2 Processus de groupe
Qui a étudié le phénomène de la paresse sociale ? Qu’est-ce que ça signifie ?
C’est Max Ringelmann.
Il s’agit du fait que dans une tâche collective additive, plus on rajoute de personnes dans une tâche, moins les personnes font des efforts individuellement
2 Processus de groupe
Quelle est la condition essentielle pour observer de la paresse sociale ? Peut-on en observer quand même le cas échéant ?
Il faut qu’il soit impossible de savoir qu’une personne fournit moins d’efforts. Autrement, la paresse sociale va diminuer plus la personne pense pense que les autres vont s’en rendre compte.
2 Processus de groupe
Dans le contexte de la paresse sociale, il y a une explication qui est la «diffusion de la responsabilité», qu’est-ce que cela signifie ?
Exemple d’u groupe de 5 personnes. Les autres devraient fournir aussi de l’effort, j’ai l’impression que j’ai pas besoin de donner mon 100%, on donne chacun notre 20% et ça fera 100%… Alors que tout le monde devrait donner son 100%
2 Processus de groupe
Quelles sont les 3 exceptions à la paresse sociale ? (contexte où il y en aura moins)
- Contribution de chacun est identifiable
- Tâche pose un défi
- Tâche est attrayante