Problème de conduite Flashcards

1
Q

Qui entre les adultes et les jeunes commettent le plus de délits?

A

Moins de proportion d’adulte que de jeune qui fait des délits

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2
Q

À travers les années comment le taux de délit évolue-t-il chez les adolescents?

A

À travers les années, c’est à la baisse chez les adolescents le taux de délit

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3
Q

En quoi consiste la loi sur la protection de la jeunesse?

A

38f) trouble de comportement sérieux « Lorsque l’enfant, de façon grave, se comporte de manière à porter atteinte à son intégrité physique/psychologique ou à celle d’autrui et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires ou que l’enfant de 14 ans et plus s’y oppose. »

On peut intervenir auprès d’un jeune en trouble du comportement avant qu’il soit dans le système de justice

Surtout qu’en arrive l’adolescence qu’on voit des troubles de comportement sérieux

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4
Q

Auprès de quelle population s’applique la LSJPA?

A

Ados de 12-17 ans

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5
Q

Vrai ou Faux

Le Québec est la province ou les peines sont les moins sévère et où il y a le moins de crimes commis par les jeunes

A

Vrai

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6
Q

Vrai ou Faux

C’est les filles qui ont le plus de causes réglées par les tribunaux et le taux augmente avec l’âge

A

Faux, c’est les garçons

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7
Q

Vrai ou Faux
Les délits qui sont le plus souvent entendues dans les tribunaux jeunesse sont les vols et les voies de fait simple (à l’autre extrémité la drogue et les menaces)

A

Vrai

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8
Q

Quel est le but de la LSJPA?

A

Favoriser le recours aux mesures extrajudiciaires (ex: quand le jeune reconnaît sa culpabilité: indemniser la victime, bénévolat, participation à un programme individualisé)

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9
Q

Pourquoi la LSJPA existe-elle?

A

La loi existe parce que : Jeunes considérés comme moins coupable que les adultes (développement et autonomie) donc possible d’intervenir avant la justice

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10
Q

Quels sont les objectifs de la LSJPA?

A

Assurer la protection du public

Donner une mesure/peine juste

Responsabiliser le jeune

Favoriser la réadaptation et la réinsertion sociales

Répondre aux besoins du jeune

Obliger les adolescents à répondre de leurs actes en leur imposant des conséquences (justes et qui favorisent la réparation des dommages causés)

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11
Q

Avant d’engager une poursuite, le policier doit déterminer s’il est préférable de … (3)?

A

Ne prendre aucune mesure

Donner à l’adolescent un simple avertissement

Demander le renvoi à un programme ou un organisme communautaire

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12
Q

Si le policier décide de transmettre le dossier d’un adolescent au Directeur des poursuites criminelles et pénales, celui-ci peut décider … (3)?

A

D’abandonner les poursuites

D’effectuer une mise en garde à l’adolescent

D’entamer des poursuites judiciaires

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13
Q

Quelles sont les sanctions extrajudiciaires qui peuvent être mises en places pour un adolescent?

A

La réparation des torts causés constitue l’un des meilleurs moyens de responsabiliser les adolescents en faute.

Sans peine ou cadre

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14
Q

Quelles sont les peines spécifiques purgées communauté ou dans le cadre d’un placement pour un adolescent?

A

Les peines peuvent être en communauté ou en cadre

Juge qui donne la peine

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15
Q

De façon générale, comment se traduit délinquance des adolescents lors de la 1er infraction?

A

Lors de la 1e infraction, 74 % des mesures appliquées sont des sanctions extrajudiciaires
ET parmi ceux-ci, 82 % n’ont aucune récidive (efficacité de la réhabilitation de ce système)

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16
Q

Comment est la délinquance féminine par rapport à celle des garçons?

A

Pas si différentes que celle des garçons

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17
Q

Comment se situe la délinquance féminine par rapport à la justice? Quel loi les représentent-elles le plus?

A

Demeurent minoritaires dans le système de justice juvénile

On les voit plus en protection de la jeunesse qu’en LSJPA (justice) : on les voit moins responsable de leurs actes / considère pas qu’elles puissent faire des actes délinquants

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18
Q

Qu’est-ce qu’il manque au niveau de la délinquance féminine et qui pourrait expliquer pourquoi on associe plus les garçons à la délinquance?

A

Modèles théoriques adaptés au sexe féminin (manque de modèles spécifiques: trajectoires et facteurs de risque spécifiques et d’interventions spécifiques après)

Considération des modes d’expression féminins (pas les mêmes comportements et délits)

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19
Q

Que cherche-t-on à faire aujourd’hui au niveau de la délinquance féminine?

A

On cherche à appliquer aux filles des parties de modèles et d’intervention validés pour les garçons

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20
Q

Au niveau de la réception de services, quel est le pourcentage associé à chaque sexe?

A

20% de filles ont reçu des services comparer à 80% pour les gars

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21
Q

Pourquoi la délinquance féminine est-elle moins documentée que celle des garçons?

A

Pas beaucoup de donnée parce qu’avant ont voyait pas les filles comme délinquante

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22
Q

Quelles sont les 4 catégories de conséquences de la délinquance pour les autres?

A

Pour le quartier

Pour les écoles

Pour les amis

Pour les familles

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23
Q

Quelles sont les conséquences de la délinquance pour le quartier?

A

Sentiment d’insécurité accru => Présences et interventions fréquentes de la police

Absence de modèles positifs => Déménagements fréquents et peu d’entraide

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24
Q

Quelles sont les conséquences de la délinquance pour les écoles?

A

Intimidation

Climat scolaire négatif

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25
Q

Quelles sont les conséquences de la délinquance pour les amis?

A

Rejet par les pairs positifs

Fréquentation de pairs délinquants => Consommation drogue/alcool accentuée ET risques d’arrestations

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26
Q

Quelles sont les conséquences de la délinquance pour les familles?

A

Parents « sous le choc»

Policiers et arrestations

Parents bouleversés

Sentiment de honte ou culpabilité

Sentiment d’impuissance

Tensions familiales ou conjugales

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27
Q

Quelles sont les conséquences de la délinquance pour le jeune?

A

Marginalisation (par le jeune)

Exclusion (par les autres)

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28
Q

Quelles sont les perceptions de la société au sujet des jeunes contrevenants ?

A

Voit comme si le crime augmentait chez les jeunes (faux) et qu’il fallait intervenir sévèrement

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29
Q

Est-ce que tout délits méritent une intervention?

A

Les intervenants interviennent sans arrêt (intensité) => à chaque conflit pour apprendre la résolution de problème

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30
Q

Quels sont les éléments du développement normal des adolescents vs les éléments plus problématiques qui peuvent être identifiés ?

A

Agressivité

Résolution de conflit

Régulation émotionnelle

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31
Q

Quel impact peut avoir l’arrivée en centre de réadaptation, sous garde, pour l’adolescent?

A

Choc et anxiété chez les jeunes

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32
Q

Comment Guay, Fredette et Dubois définissent-ils la gang de rue?

A

Regroupement plus ou moins structuré d’adolescents qui privilégient l’utilisation de la force, de l’intimidation du groupe et de la violence pour arriver à des fins (reconnaissance ou faire de l’argent)

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33
Q

Comment le Ministère de la Sécurité Publique (Québec) définissent-ils la gang de rue?

A

L’expression « gangs de rue » fait référence à des groupes d’adolescents et de jeunes adultes qui partagent une identité commune et affichent des comportements antisociaux ou criminels.

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34
Q

Selon quoi la définition de gang de rue peut varier?

A

Souvent défini différemment selon le milieu d’intervention des experts. Les différents organismes impliqués peuvent mettre au point une grande diversité d’initiatives et d’interventions pour agir sur le phénomène des gangs de rue.
(Police = criminelle et répression / Autres intervenants = veulent aider le jeune en gang de rue)

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35
Q

Quels sont les 4 types de membres qu’on peut retrouver dans une gang de rue?

A

Membres centraux

Associés ou membres périphériques

Recrues

Vétérans

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36
Q

À quoi fait référence un membre central?

A

Chefs, membres réguliers

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37
Q

À quoi fait référence un associés ou membres périphériques?

A

Collaborateurs ou adjoints. Pas reconnus comme des membres officiels

Participation irrégulière (gens qu’on va aller chercher pour une activité en particulier)

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38
Q

À quoi fait référence un vétéran?

A

Maintiennent leur nom dans le gang, mais n’a pu vraiment d’activité là-dedans, du fait de son âge

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39
Q

La typologie des gangs suit une tendance particulière. Quelle est cette tendance?

A

Se positionner sur ces deux axes (comme un continuum):

Évolution entre la délinquance juvénile (qui est normal à l’adolescence) et le crime organisé

Évolution entre la logique du marché (gang qui fait des activités pour acquérir de l’argent ou les bénéfices de ses activités) et la logique des territoires (gang affiliée à un territoire précis (protège le territoire)

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40
Q

Que voit-on plus dans une gang de marché?

A

Plus qu’on va vers des gangs de marché, plus on voit de crime organisé

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41
Q

Qu’est-il possible de constater quand c’est plus difficile d’intervenir?

A

Plus c’est difficile d’intervenir plus il y a de l’argent en jeux

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42
Q

Quels sont les 3 types de gang?

A

Bandes de jeunes

Gangs émergents

Gangs majeurs

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43
Q

À quoi fait référence la bande de jeunes?

A

Plus dans la prévention (groupe visé par LSJPA)

Groupes non organisés

Majoritairement des adolescents

Criminalité n’est pas à temps plein (ne fait pas ces activités nécessairement pour les bénéfices de ces activités)

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44
Q

À quoi fait référence la gang émergente?

A

Implication plus active dans les activités criminelles

Composés d’adolescents et de jeunes adultes

Identification à un territoire (plus marqué que pour la bande de jeunes)

Possibles recrues pour les gangs majeurs

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45
Q

À quoi fait référence la gang majeure?

A

Groupes criminalisés

Direction de ces groupes assurée par des adultes

Agissent en fonction de bénéfices liés aux activités criminelles (logique de marché)

Implication dans le crime organisé et la criminalité de réseau

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46
Q

Qu’est-ce que la majorité des typologies de membres de gang de rue propose?

A

Catégorisation basée sur le rôle, l’influence et l’implication dans les gangs

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47
Q

Quelle est la typologie de membres de gang de rue la plus connue et utilisée?

A

Sans doute celle de Spergel (1995)

48
Q

Dans les interventions auprès des gangs de rue, qu’est-il important de ne pas tenir compte et pourquoi?

A

On ne doit pas tenir en compte la position d’un membre puisqu’il est extrêmement difficile de connaître sa vraie position

49
Q

Vrai ou Faux

Il est utile de distinguer le type de gang et le membres de gang, car on intervient de façon plus spécifique.

A

Faux. Il n’est pas vraiment utile de distinguer le type de gang et les membres de gangs finalement, car on intervient de la même manière

50
Q

Comment peut-on définir la culture de gang?

A

Un univers de significations partagées, transmis de génération en génération, qui inclut des symboles et des signes de reconnaissance, des règles et des rituels, ainsi que des normes et des valeurs (aide à reconnaître un membre de gang)

51
Q

À quoi fait référence un symbole et/ou de reconnaissance dans une gang de rue?

A

Attributs visibles ou marques matérielles

52
Q

Donnez des exemples symbole et/ou de reconnaissance dans une gang de rue?

A

Le groupe a un nom

Les membres du groupe ont un surnom

Le groupe s’identifie à un regroupement de gangs connus

Le groupe est représenté par des couleurs et emblèmes spécifiques

Les membres portent des vêtements aux couleurs du groupe et des tatouages qui les identifient à celui-ci

Les membres du groupe utilisent un jargon pour communiquer entre eux

53
Q

À quoi fait référence les règles/rituels dans une gang de rue?

A

Prescriptions qui régissent la vie de groupe, de même que l’ensemble des habitudes fixées par la tradition

54
Q

Donnez des

exemples de règles/rituels dans une gang de rue au niveau du groupe?

A

Défend un territoire précis

A des critères de membership

Initie les nouveaux membres

À un code d’honneur

Est visible

Est composé de vétérans

55
Q

Donnez des

exemples de règles/rituels dans une gang de rue au niveau des membres du groupe?

A

Se couvrent et se protègent

Vengent la mort d’un des leurs

Utilisent la violence (spontanée) pour régler leurs conflits

Passent du temps à faire la fête

Exploitent les femmes

Possèdent une arme

Défendent l’honneur du quartier

56
Q

Quelle est la principale raison d’être du groupe?

A

Faire de l’$$$

57
Q

À quoi fait référence les normes/valeurs dans une gang de rue?

A

Honneur, suprématie masculine, loyauté, cohésion, argent, gains matériels

58
Q

Donnez des

exemples de normes/valeurs dans une gang de rue au niveau du groupe?

A

Les membres qui ont beaucoup d’argent ont un statut plus important

Une personne violente est respectée

Les hommes sont supérieurs à la femme

Être un homme, c’est être un Player

59
Q

Donnez des

exemples de normes/valeurs dans une gang de rue au niveau des membres du groupe?

A

Doivent respecter la loi du silence

Sont toujours là les uns pour les autres

Perception dichotomique de la femme

Dénigrent les personnes en autorité

60
Q

L’intervention auprès des contrevenants gagne à quoi?

A

À mettre de côté les stratégies dichotomiques ou taxoniques d’identification des membres de gang

À aborder l’attachement aux règles, rituels, normes et valeurs sociales et de gang

À « faire avec » les signes et les symboles de reconnaissance plutôt que d’uniquement « lutter contre »

61
Q

Quels sont les facteurs de risque associés à l’affiliation à une gang de rue?

A

Adolescents et jeunes hommes

Faible niveau d’autocontrôle

Attitudes positives quant aux comportements violents

Avoir des pairs délinquants

Provenir d’un milieu socioéconomique défavorisé ou d’un quartier problématique (contexte = rencontrer membre de gang)

Vivre dans une famille dysfonctionnelle (le gang augmente beaucoup l’identité de groupe)

Éprouver des difficultés scolaires ou d’intégration au marché de l’emploi

Être immigrant (souvent ils recherchent une identité/adhésion à travers un groupe)

62
Q

Quels sont les facteurs de risque sociaux associés à une gang de rue?

A

Pairs délinquants

Faible supervision parentale

Criminalité parentale

Pauvreté

Mobilité résidentielle

Faible motivation scolaire

63
Q

Quels sont les facteurs de risque personnels associés à une gang de rue?

A

Troubles de comportement

Conduites antisociales

Évènements de vie négatifs

Impulsivité

Irresponsabilité, faible estime de soi

64
Q

Quels sont les traits descriptifs des membres de gang?

A

Souvent décrits comme des personnes qui :
o Trouvent dans ces groupes un environnement compatible avec leur style de vie
o Ont des traits antisociaux et psychopathiques
o Sont manipulateurs, agressifs, impulsifs, colériques
o Ont des affects superficiels et d’importantes difficultés à gérer leurs conflits interpersonnels

65
Q

Dans la relation gang-délinquance, à quoi fait référence le modèle explicatif de la sélection?

A

Gang recrute les jeunes plus délinquants et les plus délinquant vont dans les gangs

66
Q

Dans la relation gang-délinquance, à quoi fait référence le modèle explicatif de la facilitation?

A

Même niveau de délinquance au départ, mais va développer plus de délinquance à cause du gang

67
Q

Dans la relation gang-délinquance, à quoi fait référence le modèle explicatif mixte?

A

Les jeunes les plus délinquants sont plus dans les gangs et il le deviennent encore plus une fois dans le gang

68
Q

Vrai ou Faux.

Les jeunes dans le gang ont plus de risque d’être victimisés.

A

Vrai

69
Q

Sur quoi faut-il travailler pour éviter les récidives de retourner dans la gang?

A

Il faut aller travailler sur les évènement violent que les membres ont pu vivre

70
Q

En quoi l’association aux gangs augmente-elle les risques d’être victime de violence?

A

Plus le gang est organisé, plus le risque est grand

Victime parce que proie de la violence des autres

71
Q

Les filles ont davantage tendance à être victime de quel type de violence?

A

Les filles sont davantage victimes de sévices sexuels

72
Q

Les garçons ont davantage tendance à être victime de quel type de violence?

A

Les gars sont davantage victimes de tentatives d’homicides et d’homicides

73
Q

Que peut-on utiliser pour savoir si un jeune adhère à une gang de rue ou non?

A

Modèle multidimensionnel de l’adhésion aux gangs de rue

74
Q

Quels sont les 4 sphères du modèle multidimensionnel de l’adhésion aux gangs de rue?

A
  • Activités criminelles
  • Adhésion à la culture du gang
  • Position dans le réseau
  • Tendances psychopathiques et impulsivité
75
Q

Donnez des exemples d’activités criminelles

A

Trafic de drogues

Proxénétisme

Délits de groupe

Bagarres

76
Q

Donnez des exemples d’adhésion à la culture du gang

A

Symboles et des signes de reconnaissance

Règles et rituels

Normes et valeurs

77
Q

Donnez des exemples de position dans le réseau

A

Contacts fréquents avec les autres membres

Contacts non-redondants

Reçoit ou donne des ordres

Contacts stratégiques

78
Q

Donnez des exemples de tendances psychopathiques et impulsivité

A

Utilise la menace

Manque d’empathie

Menteur et manipulateur

Impulsif

Violence

79
Q

Vrai ou Faux
Les gangs sont responsables de 80% de la criminalité + risque élevé de récidives (pcq c’est comme faire partie d’une famille)

A

Vrai

80
Q

Que se passe-t-il pour une personne qui occupe une position haute dans la gang? Pourquoi?

A

Plus on est haut, plus c’est difficile d’en sortir (pcq + ils s’identifient, + ils ont une place importante)

81
Q

Quels sont les avantages du modèle multidimensionnel de l’adhésion aux gangs de rue?

A

Identifier les cibles et les approches d’intervention les plus efficaces

Comprendre les éléments qui sont associés à la persistance et à la désaffiliation /

Permet de contourner certains problèmes associés a la mesure de l’appartenance

82
Q

Pourquoi les jeunes s’affilient-ils aux gangs de rue?

A

Stratégie d’adaptation pour combler des besoins fondamentaux

o Se nourrir
o Se loger
o Être en sécurité/se protéger
o Améliorer son estime de soi

83
Q

Vrai ou Faux

Participer ou non à un gang ne représente pas un dilemme. Il s’agit d’une décision tranchée

A

Faux

Participer ou non à un gang demeure un dilemme (souvent un glissement vers le gang, pas une décision tranchée)

84
Q

Quelles sont les 2 principales stratégies d’identification des contrevenants comme gangs de rue?

A

L’auto admission de l’appartenance aux gangs de rue (on lui demande si oui ou non il fait partie d’un gang)

Les données officielles des agences de contrôle social

85
Q

Comment la police au Québec identifie-elle des membres de gang?

A

Doit répondre à 3 des 6 critères suivants:

Renseignements d’une source fiable

Rapport de surveillance confirmant que l’individu entretient des rapports avec des membres de gang connus

Admission de la participation à des activités de gang

Participation directe ou indirecte à un délit de gang *obligatoire

Résultats d’un procès confirmant la participation aux gangs

Marques d’identification au gang, rituels, possession de symboles distinctifs, etc.

86
Q

Vrai ou Faux

L’étiquette membre de gang de rue auto révélée serait d’une plus grande utilité que l’étiquette membre de gang de rue

A

Vrai

87
Q

Quelles sont les différentes pistes d’intervention qui peuvent être utilisées?

A

Sensibilisation

Prévention de l’affiliation aux gangs

Prévention de consommation de SPA (substances psychoactives) ou de la délinquance

Intervention du système de justice (quand activités sont un peu plus ancrées)

Approches communautaires globales (prévenir la récidive et réinsertion)

88
Q

Quels sont les différents indices d’affiliation aux gangs de rue (20)?

A

Modifie son style vestimentaire (couleur et type de vêtements, coiffure, etc.). Une modification de la démarche peut être notée.

  1. Affiche des tatouages (nom, surnom, etc.) ou des marques corporelles (brûlures, blessures) pouvant être associés à un gang
  2. Possède des objets personnels (agenda, sac d’école, etc.) ou des vêtements présentant des marques particulières (graffitis, etc.) ou véhiculant des slogans pouvant être associés à un gang.
  3. Utilise des signaux gestuels (« flash hand signal ») ou un jargon spécifique pour communiquer avec ses amis.
  4. Possède un ou plusieurs téléphones. Vérifier si ses parents ou ses tuteurs savent qu’il ou elle utilise ces appareils.
  5. A en sa possession des objets de valeur qu’il ou elle ne peut s’offrir normalement et/ou qui ne lui appartiennent pas.
  6. Des objets de valeur disparaissent soudainement de sa chambre ou du domicile familial.
  7. A soudainement de nouveaux amis, souvent plus âgés, dont il ou elle ne connaît que les prénoms ou les surnoms. Les jeunes filles recrutées pour la prostitution recevront davantage d’appels de garçons dont elles auront fait la récente connaissance
  8. Se voit attribuer un surnom par ses amis (qui n’est généralement pas un diminutif de son prénom).
  9. S’absente fréquemment de l’école, son rendement scolaire diminue et/ou abandonne ses activités parascolaires ou autres loisirs.
  10. Attire l’attention en compagnie de membres de gangs connus (traîne, flâne et se réunit avec des membres de gangs connus).
  11. Reçoit une attention particulière de la part de membres de gangs connus en occupant des fonctions particulières auprès d’un gang
  12. Adopte des conduites violentes et est victime d’agression (physique ou autre) et/ou a peur de l’être.
  13. Possède une arme blanche et/ou une arme à feu dans le but premier de se protéger.
  14. Aide un ou des membres d’un gang connu à commettre un acte criminel.
  15. Vend ou distribue des drogues pour un gang connu ou des membres de gangs connus.
  16. Est appréhendé(e) par les policiers en compagnie de membres de gangs connus.
  17. Est identifié(e) comme membre d’un gang par un informateur crédible, par les agences officielles et/ou dans des documents
  18. Reconnaît être membre d’un gang.
89
Q

Quelles sont les 6 étapes du processus d’engagement des jeunes filles dans l’exploitation sexuelle?

A

L’anticipation des avantages

La lune de miel

Situation de crise

La réflexion, le dilemme

La distance, la coupure

La reprise des activités

90
Q

À quoi fait référence l’anticipation des avantages dans l’exploitation sexuelle?

A

Gratifications matérielles importantes et possibilité d’obtenir une réponse à des besoins fondamentaux (sécurité, affection, appartenance, valorisation, reconnaissance)

91
Q

À quoi fait référence la lune de miel

dans l’exploitation sexuelle?

A

La jeune fille est exclusivement centrée sur les avantages liés à la prostitution par les gangs. La jeune fille n’a pas envie de penser à ses problèmes. Elle éprouve un sentiment de liberté et d’autonomie. Elle est fermée à l’adulte et peu réceptive à l’intervention. Mais, malgré les apparences, elle entend les paroles de l’intervenant, est consciente de ses gestes et est touchée par sa préoccupation à son sujet. Pour les adultes, cette période est marquée d’un fort sentiment d’impuissance

92
Q

À quoi fait référence la situation de crise

dans l’exploitation sexuelle?

A

Les malaises sont prédominants. La jeune fille rencontre des difficultés liées à ses activités tel que la violence, l’abus de drogues, la grossesse précoce ou non désirée ou les ITS. Elle ressent de l’angoisse, de la peur et de l’insécurité. Les activités de prostitution ou de gangs semblent offrir une réponse moins satisfaisante à ses besoins. La jeune fille vit une période de déséquilibre. Elle a donc besoin de sentir que l’intervenant est en possession de ses moyens et en mesure de la protéger

93
Q

À quoi fait référence la réflexion, le dilemme

dans l’exploitation sexuelle?

A

Enclenchée par une situation de crise, teintée d’ambivalence, besoin de changer ou d’améliorer sa condition. L’ambivalence est créée par l’évaluation des coûts et des bénéfices liés aux options qui semblent s’offrir à elle. La jeune fille craint d’arrêter, mais craint aussi de continuer

94
Q

À quoi fait référence la distance, la coupure dans l’exploitation sexuelle?

A

Les relations sociales et amoureuses sont ici centrales dans les difficultés éprouvées. Les risques d’être victime de menaces et d’agressions sont à prendre en considération

95
Q

À quoi fait référence la reprise des activités dans l’exploitation sexuelle?

A

La jeune fille peut reprendre ses activités (excuses du souteneur, nouvelle relation amoureuse ou peur de menaces). Ce retour n’est pas un échec, il fait partie du processus graduel de distanciation et de désaffiliation

96
Q

Quels sont les indices d’implication dans l’exploitation sexuelle chez les jeunes filles?

A
  1. Découche, rentre tard et/ou fugue régulièrement.
  2. Se montre évasif sur ses lieux de sortie et fréquente régulièrement les parcs, les centres commerciaux, les bars…
  3. Fréquente des jeunes reconnus comme faisant de la prostitution.
  4. A toujours de l’argent de poche, possède de beaux vêtements alors que ses parents n’ont pas les moyens et/ou accorde une importance démesurée à son apparence.
  5. Consomme beaucoup de psychotropes compte tenu de ses moyens financiers.
  6. Adopte un nouveau langage issu du jargon du milieu de la rue, de la prostitution
97
Q

Selon la LPJ, quel est les portrait d’une fugue chez un jeune?

A

La sécurité ou le développement d’un enfant peut être considéré comme compromis s’il quitte sans autorisation son propre foyer, une famille d’accueil ou une installation maintenue par un établissement alors que sa situation n’est pas prise en charge par le directeur de la protection de la jeunesse

98
Q

Quelles sont les motivations de la fugue?

A

Acte de révolte

Recherche d’autonomie

Désir de changement

Recherche de solution

Croyance d’un meilleur bien-être ailleurs

La recherche de sensations fortes

Le besoin de contact avec des personne

99
Q

Vrai Faux

La fugue peut répondre à des besoins d’autonomie et être perçue positif par le jeune qui peut se prouver sa valeur

A

Vrai

100
Q

Qu’est-il le plus inquiétant entre les comportements pendant la fugue ou la fugue

A

Ce sont les comportements pendant la fugue plutôt que la fugue en tant que telle qui sont inquiétants (met à risque)

101
Q

Combien de temps dure généralement les fugues? Qu’est-ce qui fait que le temps peut varier?

A

La plupart des fugues sont de courte durée: varient selon le niveau de planification vs décision impulsive

102
Q

Comment se définit une fugue institutionnelle?

A

Une fugue survient lorsqu’un enfant quitte volontairement et sans autorisation de la personne en autorité, un centre jeunesse. Cela inclut les non-retours de sortie autorisée où l’enfant, de façon délibérée et non justifiée, ne respecte pas l’heure prévue de retour. En ce sens, toute situation où on ne peut, dans un délai d’au plus une heure, statuer sur la situation de l’enfant, ce dernier est en fugue

103
Q

Quel est la moyenne d’âge des jeunes qui fuguent? Quel sexe est le plus touché?

A

15,4 ans en moyenne

57% de garçons (représente la proportion de garçons pris en charge)

104
Q

Vrai ou Faux
La fugue répond à divers besoins du jeune et l’intervention doit être cohérente: besoins d’autonomie vs besoins de protection

A

Vrai

105
Q

Quels sont les 4 types de fugueurs?

A

Fugueurs interceptés

Fugueurs uniques

Fugueur chroniques

Fugueur retardataires

106
Q

Que distingue un fugueur intercepté des autres?

A

Nombre de fugues: 1 ou 2-3

Temps: durée variée

Retour de la fugue: avec les policiers

107
Q

Que distingue un fugueur unique des autres?

A

Nombre de fugues: 1

Temps: durée moyenne à longue

Retour de la fugue: avec un parent ou une autre personne

108
Q

Que distingue un fugueur chronique des autres?

A

Nombre de fugues: plusieurs

Temps: une moins une de longue durée

Retour de la fugue: seul ou avec des policiers

109
Q

Que distingue un fugueur retardataire des autres?

A

Nombre de fugues: 1 ou 2-3

Temps: courte durée

Retour de la fugue: par eux-mêmes

110
Q

Quels sont les facteurs de risques et les motivations d’une fugue? Que permettent-ils?

A

Différentes études ont permis de statuer sur les facteurs de risque (âge, relation parentale conflictuelle) et les motivations (fuir de/fuir vers) associés à la fugue = permet de mieux diriger l’intervention

111
Q

Pour quelle raison la fugue inquiète-elle les gens?

A

La fugue inquiète principalement en raison des dangers encourus par les jeunes lors de ces épisodes

Consommation d’alcool et de drogue,

Prostitution,

Délinquance,

Comportements sexuels à risque.

112
Q

À quels moments peut-on faire de l’intervention auprès des jeunes fugueurs?

A

En prévention

Pendant la fugue

Retour de fugue

113
Q

Quel genre d’approche faut-il suivre en intervention de fugue?

A

Approche bienveillante plutôt que punitive

114
Q

Qu’est-il bon de faire lors du retour de la fugue en intervention?

A

Aider le jeune à trouver le sens et les motifs de sa fugue et les moyens de répondre à ses besoins

115
Q

Vrai ou faux

Lors d’une fugue il est favorable de tenter de maintenir les contacts avec le jeune

A

Vrai

116
Q

Quels sont les deux portraits de jeunes à risque de présenter des conduites à risque de fugue? Comment se distinguent-ils?

A

Les jeunes contrevenants associées au Gang de rue: Intensité de la prise de risque est plus problématique chez les jeunes associés aux gangs de rue

Les fugueurs : plus jeunes / ne sont pas des jeunes contrevenants / Pourtant, 42,9 % des fugueurs se disent associés aux gangs de rue