Problème 2 - Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la peur, de l’anxiété et de l’angoisse?

A
  • Peur : réponse émotionnelle face à une menace de l’extérieur, danger connu, externe, défini, ne mettant pas en jeu des facteurs psychologiques individuels. A caractère aigu.
  • Anxiété : appréhension, tension ou malaise venant de l’anticipation d’un danger, la source étant largement inconnue ou non reconnue (menace vague, imprécise ou mal définie). Essentiellement d’origine intrapsychique.
  • Angoisse : Malaise comportant à la fois la crainte imprécise d’un danger imminent, un sentiment de défamiliarisation et des troubles neurovégétatifs divers : striction pharyngée, douleur épigastrique, palpitations, oppression respiratoire, etc.
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2
Q

Quelle est la définition de l’obsession et du délire?

A
  • Obsession : Pensée, impulsion ou représentation s’imposant de façon répétée à la conscience du sujet qui les réprouve ou les reconnaît comme étant excessives et irraisonnées, mais qui ne peut s’en débarrasser.
  • Délire : Une croyance fausse basée sur une déduction incorrecte sur le monde extérieur, fermement soutenue malgré l’évidence du contraire. La croyance ne fait pas partie d’une tradition culturelle tel qu’un article de la foi religieuse.
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3
Q

Quelles sont les deux écoles de pensées par rapport aux théories biologiques de l’anxiété?

A

THÉORIES BIOLOGIQUES : L’ACTIVATION DU SYSTÈME NERVEUX AUTONOME ET LES NEUROTRANSMETTEURS DANS L’ANXIÉTÉ
• 2 écoles de pensée : les réactions biologiques sont le résultat de conflits psychologiques ou les conflits psychologiques sont le résultat de réactions biologiques

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4
Q

Quel est le rôle du SNA dans les théories biologiques de l’anxiété?

A

o Responsable du déclenchement de certains symptômes cardiovasculaires, musculaires, gastro-intestinaux et respiratoires.
o Le SNA de certains patients avec un trouble d’anxiété présente une ↑ de l’implication du sympathique, une adaptation lente à des stimuli répétés et une réponse excessive à des stimuli modérés

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5
Q

Quel est le rôle du neurotransmetteur noradrénaline (NA) dans les théories biologiques du l’anxiété?

A

o ↑ de la fonction NA provoques des symptômes chroniques expérimentés par des patients avec des troubles d’anxiété tels que des attaques de panique, de l’insomnie, des sursauts et une hyperexcitation
o Corps cellulaire des neurones noradrénergiques sont dans le locus ceruleus (protubérance rostrale)
o Le système NA est pauvrement régulé chez les patients avec des troubles anxieux, entraînant occasionnellement des excès d’activité (le système s’emballe!)
o Stimulation du locus ceruleus, agonistes β-adrénergiques ou antagonistes α2-adrénergiques = anxiété, taux élevés de MHPG dans urine et LCR
o Destruction du locus ceruleus ou agonistes α2-adrénergiques = limite ou empêche anxiété/peur.

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6
Q

Quel est le rôle du neurotransmetteur sérotonine (SE) dans les théories biologiques du l’anxiété?

A

o ↓ sérotonine = anxiété
o Corps cellulaires des neurones sérotonergiques dans le noyau raphe médian du tronc cérébral
o Agoniste 5-HT1A et antidépresseurs sérotonergiques ↓ certains troubles anxieux (ex : TOC).
o LSD et MDMA (ecstasy) sont sérotonergique et provoquent manifestations anxieuses aiguës ou chroniques

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7
Q

Quel est le rôle du neurotransmetteur GABA (SNC) dans les théories biologiques du l’anxiété?

A

o Principal neurotransmetteur des neurones intrinsèques servant de médiateurs locaux des boucles de rétrocontrôle inhibiteur.
o Supposé supprimer l’activité convulsive, l’anxiété et la manie.
o 3 types de récepteurs : GABAA, GABAB et GABAC, dont le GABAA est l’espèce prédominante (action des benzodiazépines : ↑ l’affinité du récepteur GABAA pour le GABA).
o Les agonistes inverses et les antagonistes du GABA induisent les symptômes neurovégétatifs de l’anxiété.
o Hypothèse : dysfonctionnement des récepteurs GABAergiques dans la pathologie anxieuse.

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8
Q

Quelle est la théorie comportementale de l’anxiété?

A

THÉORIE COMPORTEMENTALE : L’ANXIÉTÉ COMME RÉPONSE ÉMOTIONNELLE APPRISE
• La théorie comportementale laisse entendre qu’on apprend à associer la peur ressentie lors d’un événement stressant ou traumatisant de la vie à certains signaux comme un endroit, un bruit, un sentiment ou une pensée. Lorsque ces signaux se manifestent à nouveau, ils réactivent la peur. Lorsqu’une association entre la peur et le signal est apprise (dans la logique privée du patient), la peur est automatique, immédiate et ne peut être maîtrisée de façon consciente.

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9
Q

Qu’est-ce que l’anxiété dans la théorie comportementale? Quel est le traitement? Quelle est l’alternative au modèle traditionnel?

A
  • Anxiété = réponse émotionnelle acquise par apprentissage, survenu au gré des expériences personnelles / réponse conditionnée à des stimuli environnementaux spécifiques
  • Parfois, le phénomène s’étend à des situations de moins en moins comparables.
  • Traitement : désensibilisation par séances d’exposition progressive aux stimuli anxiogènes + thérapie cognitive
  • Alternative au modèle traditionnel : existence de schéma de pensées dysfonctionnels → sujet anxieux ont tendance à surestimer le caractère menaçant d’une situation donnée
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10
Q

Qu’est-ce que la théorie psychanalytique de l’anxiété?

A

THÉORIE PSYCHANALYTIQUE : NOTION DE CONFLIT INCONSCIENT
• Anxiété (névrose) = signal de la présence d’un danger dans l’inconscient.
• L’anxiété est le résultat d’un conflit psychique inconscient opposant les pulsions (sexuels, agressifs) du ça et les interdits du surmoi/réalité externe.
• En réponse au signal, le Moi mobilise des mécanismes de défense (répression) pour empêcher l’émergence dans la conscience de pensées ou sentiments inacceptables.
• Selon Freud, les symptômes des patients sont destinés à neutraliser l’anxiété. Celle-ci reste flottante dans la névrose d’angoisse; elle se déplace sur le corps dans la névrose hystérique, sur un objet ou une situation dans la névrose phobique ou sur une idée dans la névrose obsessionnelle.

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11
Q

Quel est le traitement de l’anxiété dans la théorie psychanalytique?

A

• Traitement : thérapie psychodynamique
o ↑ la tolérance à l’anxiété, soit la ressentir puis l’utiliser pour analyser le conflit sous-jacent, comprendre ce que l’anxiété représente

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12
Q

Que;s sont les types d’anxiété selon la théorie psychanalytique?

A
  1. Anxiété primaire : l’anxiété dérive de la peur du Moi d’être fragmenté, de cesser d’exister parce que les autres ne valident par et n’affirment pas que t’existe.
  2. Anxiété persécutrice : perception du Moi qui est en train de se faire annihiler par des forces malveillantes
  3. L’anxiété du Surmoi est associé au sentiment de culpabilité de ne pas vivre des dans des standards élevés de la morale qui est dérivé de ses parents
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13
Q

Quels sont les types de troubles anxieux selon le DSM-V?

A

À quel «type de crainte» chaque trouble anxieux est lié :
Trouble panique : catastrophes physiques (mourir, devenir fou)
TAG (anxiété généralisée) : conséquences futures négatives (incertitudes)
TOC (obsessif-compulsif) : que mes pensées deviennent vraies, responsabilité des conséquences
TAS (anxiété sociale) : humiliation, être au centre de l’attention des autres
TSPT (stress post-traumatique) : que l’expérience traumatique se reproduise
Peur commune à tous les troubles anxieux : «perdre le contrôle»

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14
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’un trouble panique selon le DSM-V?

A

A. Attaques de paniques récurrentes et non prévues. Une attaque de panique est une période abrupte de peur intense ou d’inconfort dans lequel 4 ou plus des Sx suivants se développent rapidement et atteignent un peak en quelques minutes :
Note : Le début abrupt peut survenir d’un état calme ou anxieux.
1) Palpitation ou tachycardie
2) Transpiration
3) Tremblements ou secousses musculaires
4) Sentiment d’étouffement ou de manque d’air
5) Sensation d’étranglement
6) Douleur ou inconfort thoracique
7) Nausées ou troubles digestifs
8) Sensation de vertige ou d’instabilité
9) Frissons ou bouffées de chaleur
10) Paresthésies (engourdissement ou picotements)
11) Sentiment d’irréalité ou de dépersonnalisation
12) Peur de la perte de contrôle ou de devenir fou
13) Peur de mourir
B. Dans le mois suivant l’attaque, le patient a présenté 1 ou 2 des effets suivants
1) Préoccupations persistantes ou inquiétude à propos d’autres attaques de panique ou leur conséquences (perte contrôle, avoir crise cardiaque, devenir fou)
2) Changement significatif maladapté de comportement par rapport aux attaques (conduite pour éviter attaques de panique comme éviter l’exercice ou les situations non familières)
C. Le trouble n’est pas attribuable à un effet physiologique dû à une substance (abus de drogue, médication) ou une autre condition médicale (hyperthyroïdie, problèmes cardiopulmunaires)
D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble psychiatrique (les attaques de panique ne surviennent pas seulement en réponse à des situations sociales craintes, comme dans le trouble d’anxiété social, en réponse à la peur des objets ou des situations, en réponse à des obsessions comme pour le TOC, en réponse à un souvenir d’évènements traumatisants comme dans ESPT ou en réponse à la séparation de figures d’attachement comme dans le trouble anxiété de séparation)

  • Attaque de panique récurrente et inattendue accompagnée d’une persistance d’au moins 1 mois de peur d’avoir une autre attaque, d’inquiétudes à propos des implications d’avoir une attaque, ou un changement significativement mal adapté relié aux attaques (éviter des endroits)
  • L’individu souffrant de TP développe une anticipation et une hypervigilance par rapport à ses sensations physiques. Le TP serait donc causé par l’existence d’une «réaction d’alarme apprise» ou fausse alarme.
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15
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du trouble panique?

A
  • Se produit soudainement, atteint un sommet en 10 minutes, et dure 5-20 minutes.
  • Durant les attaques, les patients hyper ventilent, ont l’air apeurés, pâles, en sueur et agités.
  • Le trouble de panique est chronique, une rémission totale n’est pas commune, mais il peut y avoir amélioration
  • Plus haut risque d’ulcère, de maladies cardiovasculaires (hypertension), plus haut taux de décès, de suicides
  • Même s’il peut varier, l’apparition du trouble de panique se fait typiquement vers la mi-vingtaine. Il n’y a habituellement pas de facteurs précipitants. Parmi les hypothèses du mécanisme biologique, on retrouve une ↑ de catécholamines dans le SNC, une anomalie du locus coeruleus, hypersensibilité au CO2, défaut du métabolisme du lactate, anomalies du système GABA.
    Même s’il peut varier, l’apparition du trouble de panique se fait typiquement vers la mi-vingtaine.
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16
Q

Quels sont les Dx différentiels du trouble panique?

A

Les symptômes des attaques de panique sont parfois dus à des conditions médicales : hyperthyroïdisme, pheochromotoma, maladie du nerf vestibulaire, hypoglycémie et tachycardie supraventriculaire : ces diagnostics doivent être écartés. D’autres maladies mentales doivent être écartées : dépression majeure, GAD, schizophrénie, trouble de dépersonnalisation, trouble somatoforme, trouble de personnalité limite. Si les symptômes anxieux apparaissent à un stresseur, mais est disproportionné, un diagnostic de trouble d’adaptation avec anxiété peut être approprié.

L’attaque de panique n’est pas une maladie en soi et peut se manifester dans tous les troubles anxieux, dans d’autres troubles mentaux (dépression, PTSD, trouble lié à l’utilisation d’une substance) et dans certaines conditions médicales (atteinte cardiaque, respiratoire, vestibulaire…); Si présence d’attaques de panique, cela doit être indiqué comme spécification du trouble mental (exemple : trouble d’anxiété sociale avec attaques de panique). L’attaque de panique peut aussi arrivé de façon isolée.

Donc:
	Conditions médicales
	Hyperthyroïdie
	Phéochromocytoma
	Trouble du nerf vestibulaire
	Hypoglycémie
	Tachycardie supraventriculaire
	Dépression majeure peut entraîner attaques de panique et anxiété
	Trouble d’anxiété généralisé
	Schizophrénie
	Trouble de dépersonnalisation
	Trouble de somatisation
	Trouble de personnalité borderline

Comorbidité
 Dépression et abus d’alcool
 Phobie sociale ou trouble d’anxiété généralisé

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17
Q

Quels sont les principes du traitement du trouble panique?

A
  • Combinaison de médication et de psychothérapie
  • ISRS (Inhibiteurs Spécifiques de Recaptages de la Sérotonine) bloquent les attaques de panique de 70-80% de patients → fluoxetine, paroxetine, sertraline
  • ISRSN (sérotonine et noradrénaline)
  • ATC et IMAO aussi utilisés mais moins que ISRS
  • Benzodiazépines peuvent aussi bloquer attaques mais dépendance rapide
  • Éviter caféine (café, thé, cola, chocolat chaud)
  • Thérapie cognitivo-comportementale fréquemment combinée à médication
  • Distraction
  • Respiration
  • Comprendre que douleur thoracique égale pas crise cardiaque
  • Thérapie psychodynamique
  • Aider à augmenter moral bas et faible estime de soi
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18
Q

Quels sont les étapes du traitement du trouble panique?

A
  1. Éducation : Contrer les craintes reliées aux symptômes des attaques de panique (AP) qui constituent le premier facteur de maintien du trouble. Informer le patient :
    A- Il ne souffre d’aucune maladie physique grave, il n’est pas en train de devenir fou, d’autres personnes éprouvent les mêmes difficultés. Ses symptômes, bien que désagréables, ne sont pas dangereux.
    B- L’anxiété et la panique sont des réactions physiques normales ayant pour but de protéger l’organisme et non de lui faire du tort.
  2. Gestion des malaises physiques qu’il ressent par rééducation respiratoire. Souvent, l’anxiété entraîne l’hyperventilation. Cette façon inadéquate de respirer peut déclencher des malaises que les pensées catastrophiques ont tôt fait d’amplifier. En plus de respirer trop rapidement, la personne souffrant de panique a tendance à respirer uniquement à l’aide des muscles de la poitrine (vs diaphragme, abdomen) : ce qui favorise l’essoufflement et les douleurs thoraciques.
  3. Restructuration cognitive : Reconnaître les interprétations catastrophiques de danger et les croyances erronées que le sujet entretient et les remettre en question.
    A- Identifier les pensées automatiques et les croyances qu’il associe aux symptômes de panique et qui augmentent ses malaises en déclenchant la réponse d’urgence.
    B- Confronter les pensées automatiques en amenant le sujet à rechercher des preuves concrètes qui supportent ses hypothèses au sujet des conséquences des AP. Lui faire voir ses erreurs de logique ou distorsions cognitives (surestimation des probabilités et dramatisation qui biaisent son analyse des symptômes).
    C- Formuler des pensées plus réalistes, probables, qui aideront le sujet à affronter la situation redoutée.
  4. Exposition aux stimuli intéroceptifs dans un endroit sécuritaire en vue de :
    A- Comprendre la provenance des symptômes, i.e. le processus physiologique qui les explique.
    B- S’habituer graduellement à ces sensations et développer un sentiment de contrôle en réalisant qu’il peut les provoquer volontairement et en constatant au cours de l’exercice qu’aucune des conséquences redoutées ne se produit et que la panique, si elle survient, se dissipe en quelques minutes.
  5. Exposition progressive in vivo aux situations redoutées afin de briser le cycle de la peur d’avoir peur.
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19
Q

Quel est le pronostic du trouble panique?

A
  • Souvent chronique et dure généralement toute une vie
  • La fréquence et la sévérité des attaques peuvent varier (de qq fois par années à plusieurs fois par jour)
  • Dépression complique le syndrome (40 à 80% des cas) et ↑ les risques de suicide
  • Symptôme court et bon fonctionnement permet un bon pronostic
  • Une rémission totale n’est pas commune. Néanmoins, 50% à 70% des patients démontrent une amélioration à travers le temps
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20
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’agoraphobie?

A

A. Peur ou anxiété marquée de 2 ou plus des situations suivantes
1) Utiliser transports publics (automobiles, bus, trains, bateaux, avions)
2) Être dans espaces ouverts (parkings, marchés, ponts)
3) Être dans endroits fermés (boutiques, cinémas, théâtres)
4) Être en ligne ou dans une foule
5) Être seul à l’extérieur de la maison
B. L’individu a peur ou évite ces situations à cause de pensées telle que ou que de l’aide n’y serait pas disponible et pourraient entraîner des symptômes similaire à ceux des attaques de panique ou autres symptômes incapacitants ou embarrassants (peur de tomber sur un âgé, peur d’incontinence)
C. Les situations agoraphobiques provoquent presque toujours de la peur ou de l’anxiété
D. Les situations agoraphobiques sont activement évitées, nécessitent la présence d’un compagnon ou sont endurées avec une peur intense ou anxiété
E. La peur ou l’anxiété est disproportionnelle au danger actuel posé et dans le contexte socioculturel
F. La peur, anxiété ou évitement sont persistants typiquement durant pour 6 mois ou plus
G. La peur, anxiété ou évitement cause trouble cliniquement significatif ou une atteinte sociale, occupationnelle ou autre aire importante
H. Si autre condition médicale (maladie inflammatoire intestinale, maladie de Parkinson) est présente, la peur, anxiété ou évitement deviennent clairement excessifs
I. La peur, anxiété ou évitement n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble psychiatrique
Note : Agoraphobie est diagnostiquée sans la présence d’un trouble panique. Si l’individu a les critères pour les deux, il doit avoir les deux dx.

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’agoraphobie?

A
  • Pas de stressant précipitant avant le début du trouble de panique et de l’agoraphobie
  • Examens physiques, cliniques et paracliniques normaux
  • Début d’une attaque avec pic en quelques minutes, ne dure qu’entre 5-30 minutes
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22
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de l’agoraphobie?

A

Maladie médicale
- Angine, arythmie, insuffisance cardiaque, hypoglycémie, hypoxie, embolie pulmonaire, douleur sévère, infections, neurologique, etc.
Maladie psychiatrique
- Dépression
- Schizophrénie
- Troubles de l’humeur (ex. borderline)
- Troubles de personnalité
- Troubles de l’adaptation avec humeur anxieuse
Drogue/médicament
- Intox ou sevrage
- Caféine, sevrage d’alcool, psychostimulants, sympathomimétique, antipsychotique, et plusieurs autres

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23
Q

Quelle est la comorbidité, l’évolution et le pronostic de l’agoraphobie?

A
  • Dépression → 50% des patients
  • Abus d’alcool
  • Substances pour diminuer effets peuvent compliquer le problème
  • Peut avoir d’autres phobies comme sociale ou TAG
  • ↑ Risques de
    → Ulcères peptidiques
    → Hypertension
    → Suicide
    Pronostic:
  • Rémission totale est presque impossible mais une diminution arrive souvent (50-70%)
  • Souvent chronique et pour la vie
  • Attaques fluctuent en intensité, sévérité et en fréquence
  • Quand le trouble de panique associé est traité, agoraphobie s’améliore avec le temps
  • Sans histoire de panique est souvent chronique
  • Souvent dépendance alcool et drogues et dépression compliquent
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24
Q

Quelles sont les caractéristiques du traitement par médicament de l’agoraphobie?

A

 Inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) (70-80% d’efficacité)
 Inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine (ISRNS) (venlafaxine)
 Benzodiazépine → Bloque les attaques de panique en haute dose, mais crée dépendance
 Bétabloquants (moins efficaces)
 Ceux qui réagissent sont souvent plus légers comme atteintes, qui sont également survenus plus tardivement dans la vie et qui ont une personnalité relativement normale
 Continuer à en prendre pour au moins 6-12 mois après la dernière attaque, ensuite un sevrage est recommandé
 Éviter caféine (café, thé, cola, chocolat au lait)

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25
Q

Quelles sont les caractéristiques du traitement par psychothérapie de l’agoraphobie?

A

 Cognitivo-comportementale
 Agoraphobie : Thérapie d’exposition → affronter les peur graduellement (certains nécessitent une supervision pour ce genre d’intervention)
 Thérapie :
o Éducation : Contrer les craintes reliées aux symptômes des attaques de panique qui constituent le premier facteur de maintien du trouble. → Informer le patient qu’il ne souffre d’aucune maladie physique grave, il n’est pas en train de devenir fou, d’autres personnes éprouvent les mêmes difficultés. L’anxiété et la panique sont des réactions physiques normales ayant pour but de protéger l’organisme et non de lui faire du tort.
o Gestion des malaises physiques qu’il ressent par rééducation respiratoire → anxiété entraîne l’hyperventilation, des techniques de respiration permettent d’éviter cela.
o Restructuration cognitive : reconnaître les interprétations catastrophiques de danger et les croyances erronées que le sujet entretient
1. Identifier les pensées automatiques et les croyances qu’il associe aux symptômes de panique.
2. Confronter les pensées automatiques en amenant le patient à rechercher des preuves concrètes sur ses hypothèses de conséquences d’attaque de panique et lui faire voir ses erreurs de logique ou distorsions cognitives.
3. Formuler des pensées plus réalistes, probables, qui aideront le patient à affronter la situation redoutée
o Aider le patient à comprendre la provenance des symptômes (processus physiologique qui les explique). Le patient peut s’habituer graduellement aux sensations du trouble panique, développer un sentiment de contrôle et constater que la panique se dissipe en quelques minutes

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26
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble d’anxiété généralisée?

A

A. Angoisse et anxiété excessive (expectation appréhensive) survenant plus que 50% des jours pour au moins 6 mois, à propos de plusieurs événements ou activités (comme le travail ou la performance scolaire)
B. La personne trouve difficile de contrôler l’angoisse
C. L’angoisse et anxiété est associé à au moins 3 des 6 Sx suivants (avec au moins certains Sx présents dans la plupart des jours (+ que 50% des jours). (Note : 1 seul Sx suffit chez les enfants) :
1) Agitation ou sentiment d’être survolté ou à bout
2) Fatigabilité
3) Difficulté de se concentrer
4) Irritabilité
5) Tension musculaire
6) Perturbation du sommeil (difficulté de s’endormir ou de rester endormi, sommeil insatisfaisant)
D. Anxiété, angoisse ou Sx physique entraînent détresse significative ou des problèmes sociaux, occupationnels ou dans d’autres aires importantes de fonctionnement.
E. Le trouble n’est pas dû à des effets physiologiques directs d’une substance (abus de drogues, médication) ou d’une condition médicale générale (ex hypothyroïdisme).
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental.

  • Anxiété excessive à propos des circonstances de la vie, comme leur santé, leurs finances, l’acceptation sociale, leur performance au travail, ainsi que leur relation maritale
  • Se préoccuper d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir sous forme d’un monologue interne que le sujet répète sans cesse pour composer une histoire sans fin.
  • Dans le TAG, l’inquiétude favorise le développement de croyances erronées. : Les patients souffrant de TAG s’imaginent que leurs inquiétudes permettent d’éviter les déceptions, aident à trouver la meilleure façon d’agir, empêchent les événements fâcheux de se produire. De telles croyances sont renforcées lorsque l’événement redouté ne se produit pas.
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27
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’examen mental dans le TAG?

A
  • Préoccupations du patient n’ont pas de thèmes précis.
  • Il anticipe plein de problèmes ou difficultés dans l’avenir.
  • Anxiété accompagné avec Sx physiques (insomnie, tension musculaire, irritabilité Prob concentration)
  • Il trouve difficile de contrôler ses craintes.
  • Vérifier pour voir s’il n’y aurait pas trouble de panique, phobies spécifiques et sociales, TOC, schizophrénie et dépression majeure
28
Q

Quels sont les diagnostics différentiels du TAG?

A
  • Similaire au trouble de panique
  • Important de vérifier substance, condition médicale
  • Phobie sociale
  • Phobie spécifique
  • Schizophrénie
  • Dépression majeure
  • TOC
29
Q

Quelles sont les comorbidités, l’évolution et le pronostic du TAG?

A
  • Complications principales
    → Dépression : Plusieurs en développent tout au long de la maladie
    → Abus d’alcool/drogues : au début pour contrôler Sx → mène à la dépendance
  • Plusieurs patients rencontrent le diagnostic de phobie sociale ou spécifique
  • ¼ développera des attaques de paniques
  • Chronique qui fluctue en sévérité
  • Le trouble survient souvent dans le début vingtaine. Plus les femmes et les afro-americains. Plusieurs voies de neurotransmetteurs (incluant noadrénaline, GABA, sérotonine dans le lobe frontal et limbique) jouent un rôle dans ce trouble.
    Pronostic
  • Difficile à évaluer, car peu de patients consultent (1/3) et plusieurs comorbidités possibles
  • Souvent chronique et dure toute la vie
30
Q

Quelles sont les caractéristiques de la psychothérapie dans le traitement du TAG?

A
  • Comportementale → Aide le patient à reconnaître et contrôler les Sx d’anxiété
  • Relaxation, respiration, relaxation progressive des muscles → Avant médication si modérée
  • L’objectif de la thérapie n’est pas d’éliminer toute source d’anxiété mais d’amener le patient à les reconnaître et à accepter l’existence de situations incertaines et de développer des stratégies lui permettant de mieux composer avec ce type d’évènements
  • Le patient en s’exposant davantage à l’incertitude augmente sa tolérance progressivement
  • A aussi pour but de contrer l’évitement cognitif et la neutralisation (plus on tente de ne pas penser à quelque chose, plus cette pensée revient avec force)
31
Q

Quelles sont les caractéristiques du traitement pharmacologique du TAG?

A
  • ISRS (inhibiteur spécifique des recaptage de sérotonine)
  • ISRNS (inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine-norépinephrine)
  • Anxiolytique non-benziodiazépine
  • Benzodiazépine  quand c’est très sévère, courte période
  • TCA sédatif → à faible dose, plusieurs effets secondaires…
32
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la phobie sociale?

A

A. Peur marquée et persistante dans une ou plusieurs situation sociale ou performante dans laquelle la personne est exposé à un examen par les autres (avoir une conversation, rencontrer de nouvelles personnes, être observé en mangeant ou buvant, performer devant autres, faire un discours.
Note : Chez les enfants, l’anxiété doit se produire dans ses relations avec les autres enfants, et pas seulement durant les interactions avec les adultes.
B. L’individu a peur d’agir d’une certaine façon ou montrer de l’anxiété qui vont être évalués négativement (humilié ou embarrassé, ce qui mènera au rejet ou à offenser les autres)
C. Les situations terrifiantes sociales sont évitées ou endurées avec une détresse ou une anxiété sévère.
D. La peur ou anxiété est disproportionnelle à la menace actuelle posée par la situation sociale et le contexte socioculturel
E. La peur, anxiété ou évitement persistants durent typiquement au moins 6 mois
F. L’évitement, anticipation anxieuse, détresse dans les situations terrifiantes sociales interfèrent de façon significative avec la routine normale du patient, son fonctionnement académique ou au travail, activité sociale ou ses relations
G. La peur ou évitement n’est pas due aux effets psychologiques directs d’une substance ou d’une condition médicale générale
H. La peur, anxiété ou évitement n’est pas mieux expliquée par un autre désordre mental (désordre de panique, désordre de corps dysmorphique, trouble du spectre de l’autisme)
I. Si autre maladie mentale ou condition médicale générale (maladie de Parkinson, obésité, défiguration par brûlures ou blessures) est présente, la peur, anxiété ou évitement est clairement non-relié ou excessive.
Spécifier si
Performance : si la peur est uniquement pour parler ou performer en public.

33
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques de la phobie sociale?

A
  • Personne avec phobie sociale ou spécifique ressent de l’anxiété quand elle est exposée à l’objet ou la situation en question → Manifestations autonomiques ou évitement
  • Initialement : état inconfortable d’anxiété → mène ensuite aux manifestations classiques de l’anxiété (Ex. ↑ FC, respiration difficile, nervosité…)
  • Ils ont peur de faire ou de dire quelque chose risquant de causer de l’humiliation ou de l’embarras dans des situations sociales
  • Certains ont peur que les gens reconnaissent leur anxiété via des signes externes (rougissements, sueurs, tremblements)
  • Cas sévère de phobie sociale → personne complètement isolée
  • Selon le modèle cognitif, la phobie sociale est la conséquence de 3 catégories de croyances dysfonctionnelles du pt :
    → Des critères excessivement élevés d’évaluation de la performance sociale (besoin excessif d’être approuvé par tous)
    → Des croyances concernant l’évaluation sociale (tendance à percevoir les autres comme hautement compétitifs ou même dominants hostiles)
    → Des pressions sur lui-même (cherche à faire une impression particulière sur d’autres personnes tout en doutant de sa capacité de faire l’impression désirée).
34
Q

Quels sont les Dx différentiels de la phobie sociale?

A
  • Autres troubles anxieux (TOC, panique, TAG)
  • Troubles de l’humeur
  • Schizophrénie
  • Troubles de personnalité schizoïde (pas peur des relations sociales, seulement ne voit pas la valeur de ces dernières)
  • Trouble de personnalité d’évitement (insécurité dans les relations sociales sans peur spécifiques)
35
Q

Quels sont l’évolution, le pronostic et la comorbidité de la phobie sociale?

A

Sociale :
- Début souvent en adolescence, presque toujours en bas de 25 ans
- Commence tranquillement, chronique, sans avoir d’événements précipitants
- Gravité dépend de la place que ça prend dans la vie du patient (ex. emploi)
Spécifique
- Débute souvent avant 12 ans
- S’estompe quelque peu avec le temps, contrairement à la phobie sociale, et a rarement des répercussions dans la vie du patient
Comorbidité
- 1/8 auront des problèmes de substances
- 1/2 auront un autre problème psychiatrique (dépression majeure, troubles anxiété…)

36
Q

Quels sont les traitements pour la phobie sociale?

A
  • Médication
    → Habituellement inefficace pour les phobies spécifiques…
    → Médication pour sociale : Fluoxetine, paroxetine, setraline, venlafaxine (ISRS et ISRNS) Toutes approuvées par la FDA
  • Psychothérapie comportementale/behavioriste
    → Spécifique et sociale → désensibilisation graduelle par exposition
    → Pas d’amélioration tant que les patients ne sont pas prêts à faire des efforts
  • Psychothérapie cognitivo-comportementale
    → Pour modifier les schémas et les pensées fausses, humiliation, embarras
  • Thérapie de groupe
    → Permet aux phobiques sociaux d’apprendre les uns des autres (modèles accessibles) et peut-être même plus que du thérapeute.
37
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la phobie spécifique?

A

A. Peur ou anxiété marquée par rapport à un objet spécifique ou situation (voler, hauteurs, animaux, recevoir injections, voir sang) Note : Enfants, peur ou anxiété peut être exprimée par pleurs, freezing, crier.
B. L’objet ou la situation phobique provoque presque tout le temps de la peur ou de l’anxiété immédiate
C. Les situations phobiques sont évitées ou endurées avec une détresse ou une anxiété sévère.
D. La peur ou anxiété est disproportionnelle au danger actuel posé par l’objet spécifique et au contexte socioculturel
E. La peur, anxiété ou évitement est persistante et dure typiquement au moins 6 mois
F. La peur, anxiété ou évitement cause atteinte cliniquement significative sur le fonctionnement social, occupationnel ou autre aire importante
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble psychiatrique.
Spécifier type :
1. Animal (araignées, insectes, chiens)
2. Environnemental (hauteur, tempête, eau)
3. Injection-blessure-sang (aiguilles, transfusions, interventions médicales)
4. Situationnel (ascenseur, avion, endroits fermés)
5. Autre : situations menant à étranglement ou vomissement (enfants : personnage costumé, son fort)

38
Q

Quels sont les Dx différentiels des phobies spécifiques?

A

Les diagnostics différentiels des troubles phobiques incluent les autres troubles d’anxiété (trouble de panique), TOC, trouble de l’humeur, schizophrénie et personnalité schizoïde et évitante. Les peurs irrationnelles qui caractérisent les phobies doivent être distinguées des illusions. Les TOC entraînent aussi des peurs et phobies.

39
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’origine du problème dans les phobies spécifiques?

A
  • Modèle du conditionnement qui implique :
    1. présence contiguë d’un stimulus conditionné et d’un stimulus aversif qui produit de la douleur;
    2. évitement du stimulus conditionné diminue la peur, ce qui a pour effet de renforcer les comportements d’évitement.
    • commun chez les femmes. La plupart des phobies spécifiques se développent avant l’âge de 12 ans. Elles tendent à s’améliorer en vieillissant.
40
Q

Quelle est la thérapie pour les phobies spécifiques?

A

Exposition in vivo ou en imagination et désensibilisation systématique.

41
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble obsessif-compulsif (TOC)?

A

A. soit obsession ou compulsion, ou les 2
Obsession est définie par 1 et 2
1. Pensée récurrente et persistante, impulsion ou image expérimentée comme étant intrusive et inappropriée et qui donne de l’anxiété et détresse
2. La personne tente d’ignorer et de supprimer ces pensée, images, impulsions ou de les neutraliser avec d’autre pensée ou action (compulsion)
Compulsion est définie par 1 et 2
1. Comportement répétitif (lavage main, vérifier, ordonner) ou des actes mentaux (prier, compter, répéter des mots) que la personne se sent obligée de performer en réponse à une obsession ou en y accordant des règles qui doivent être strictes
2. Actes comportementaux ou mentaux sont faits pour prévenir ou réduire la détresse ou la peur de l’événement ou la situation. Par contre, ces actes ne sont pas reliés dans de façon réaliste avec ce que le patient veut neutraliser ou prévenir.
Note : enfants peuvent ne pas être capables d’articuler les buts de ces comportements ou actes mentaux
B. Obsession et compulsion entraîne perte de temps (+ d’une heure /jour) ou interfère de façon signifiante dans le fonctionnement occupationnel, académique social ou dans ses relations
C. Le trouble n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance ou condition médicale
D. Tr n’est pas mieux expliqué par autre tr psychiatrique
Spécifier si
 Avec bon insight : individu reconnait que croyances de son TOC sont définitivement ou probablement pas vraies ou qu’elles peuvent être vraies ou non
 Avec faible insight : individu pense que croyances de son TOC sont probablement vraies
 Avec insight absent ou croyances délusoires : individu complètement convaincu que croyances de son TOC sont vraies
Spécifier si:
- Le patient a présentement ou a une historique de tics.

42
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du trouble obsessif compulsif?

A
  • Consomme du temps (> 1h)-
  • Interfère avec la vie sociale
  • Patient reconnaît que c’est obsessif et non raisonnables (aide à distinguer de trouble de personnalité obsessive-compulsive)
  • On a tous des routines et des rituels mais elles sont habituellement modulables. Dans le cas d’un TOC → angoissant et des habitudes de vie inévitables
  • Propension du sujet à se sentir responsable de façon excessive des éventuelles suites néfastes d’un événement → croyance de posséder le pouvoir unique de provoquer ou de prévenir des conséquences néfastes
  • Le contenu des pensées intrusives est relativement peu important p/r aux significations erronées et alarmantes que le sujet lui attribue
  • Le perfectionnisme amplifie les interprétations erronées du patient → la perfection étant un idéal inaccessible, toute volonté d’atteindre cet absolu est nécessairement irréaliste
  • L’état émotionnel négatif du patient influence plusieurs dimensions de l’obsession → ↑ de la fréquence et de la durée, interprétation erronée des conséquences néfastes anticipées, ↓ de l’efficacité de la neutralisation, attention ↑ aux stimuli suscitant l’obsession et ↓ de l’habileté à mettre en pratique des stratégies apprises pendant le traitement
43
Q

Quels sont les Dx différentiels du trouble obsessif-compulsif?

A
  • Plusieurs syndromes psychiatriques qui y ressemblent doivent être éliminés
  • Schizophrénie
    o TOC → réalise que c’est non raisonnable, et que les délusions sont d’origines internes
    o Schizophrène → ne fait pas de distinction avec la réalité, ils croient que la source est originalement externe.
  • Dépression majeure
    o TOC → Prévient des événements futurs
    o Dépressifs → Préoccupations morbides et ruminations de culpabilité, surtout des événements du passé, qui semblent raisonnables selon le patient même si exagérées, rarement résistés
  • Hypochondriaque
  • Tourette
    o Tics moteurs et verbaux et peut coexister
  • Trouble de stress post-traumatique
    o pensées récurrentes peuvent faire penser à ça
  • Anorexie nerveuse
    o Semblable → Comportements de rituels
    o Différents → Rituels est désirables et ne tentent pas d’y résister
    o Anorexie peuvent avoir même critères qu’un TOC + les rituels reliés à la nourriture
  • Trouble de personnalité obsessif-compulsif
    o Perfectionnisme, obstineux (pas présent dans TOC), caractère dépendant, d’évitement ou passif-agressif
    o Distinction parfois difficile
44
Q

Quelle est l’évolution et le pronostic du TOC?

A
  • Commence fin adolescence, début vingtaine. La majorité des personnes atteintes verront leur trouble apparaître avant 30 ans.
  • Après 5 ans, la plupart ont toujours des symptômes mais moins sévères et 6% montrent une rémission complète
  • Trouble de personnalité et apparition très jeune donne un très mauvais pronostic
  • Symptômes légers ou typiques sans comorbidité ont un bon avenir
  • Sx de TOC empirés par les agents stresseurs et les humeurs dépressives. Les épisodes de dépression majeure arrivent dans 70-80% des patients avec un trouble obsessionnel-compulsif.
45
Q

Quelles sont les caractéristiques du traitement du TOC en ce qui a trait à la psychothérapie comportementale, individuelle, familiale et à la psychochirurgie?

A
  • Psychothérapie comportementale
    o Exposition (ex. saleté et ensuite prévenir de se laver les mains)
  • Psychothérapie individuelle
    o Moral, confiance en soi, aide à résoudre les problèmes un jour à la fois, compliance aux traitements
  • Psychothérapie familiale
    o Accepter la maladie
    o Apprendre à dealer avec les manifestations
    o Apprendre à ne pas encourager les comportements obsessifs compulsifs
  • Psychochirurgie
    o si vraiment grave et pas de réponse aux médicaments → Cingulectomie, Deep brain stimulation (DBS)
46
Q

Quelles sont les caractéristiques du traitement pharmacologique du TOC?

A

Médication

  • ISRS (inhibiteur spécifiques de recapture de la sérotonine) très efficace
  • Comprennent fluoxetine, fluvoxamine, paroxetine, et sertraline
  • Plus grosses doses que pour la dépression majeure
  • Clomipramine (TCA)
  • Antipsychotique en plus pourrait aider
47
Q

Quelles sont les caractéristiques de la thérapie dans le traitement du TOC?

A
  • Exposition en imagination → le patient enregistre son scénario obsessionnel anxiogène et s’y expose de façon répétée en auto-évaluant son anxiété. Il s’habituera aux pensées intrusives lorsqu’elles surviennent sans chercher à les neutraliser.
  • Prévenir les compulsions ou les stratégies de neutralisation → car si une compulsion persiste, elle risque de renforcer le cercle vicieux et de maintenir les obsessions
  • Modification cognitive → le thérapeute favorise la mise en doute des croyances erronées
  • Évaluation subjective du danger : réévaluer la chaîne des événements négatifs potentiels et aider le patient à déterminer la probabilité objective des conséquences anticipées
  • Responsabilité excessive : faire la liste de tous les agents qui ont une influence potentielle dans la survenue des conséquences néfastes liées à une obsession et établir sur un graphique la part des responsabilités des autres et la sienne
  • Tendances perfectionnistes : patient dresse une liste des avantages et inconvénients qui caractérisent son perfectionnisme et est amené à mettre en doute sa conviction s’il ne parvient pas à atteindre son but ultime. Stratégies établies visant à contourner la pensée dichotomique (tout ou rien) pour rendre le patient plus efficace dans son quotidien.
  • Surestimation de la présence ou du contenu des pensées : pensée magique visant à renverser les croyances erronées (ex : penser très fort à briser un appareil électrique domestique) et contrer la conviction du patient selon laquelle il peut modifier le cours des événements par ses pensées
48
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble d’anxiété de séparation?

A
  • Anxiété d’être séparé d’endroits ou de personnes avec qui il ou elle a un fort attachement émotionnel
  • À ne pas confondre avec l’anxiété de séparation qui se produit à un stade normal du développement pour des enfants sains.
    o L’anxiété liée aux inconnus apparaît vers 9 mois
    o Quand l’enfant grandit, il expérimente la peur d’être laissé avec des inconnus (gardiens, prématernelle, garderie). Les pleurs, la tension, ou des plaintes physiques peuvent apparaître et rester pendant plusieurs minutes, heures, ou jours dans ces situations.
  • Le trouble d’anxiété de séparation est défini par la persistance de ces symptômes suffisamment longtemps pour être considéré pathologique.
  • Au moins 3 des 8 symptômes doivent être présents pour au moins 4 semaines chez les enfants, et 6 mois chez les adultes
49
Q

Quels sont les 8 symptômes possibles du trouble de séparation? Quels sont les autres critères diagnostiques selon le DSM-V?

A

A. Developmentally inappropriate and excessive fear or anxiety concerning separation from those to whom the individual is attached, as evidenced by at least three of the following:
1. Recurrent excessive distress when anticipating or experiencing separation from home or from major attachment figures.
2. Persistent and excessive worry about losing major attachment figures or about possible harm to them, such as illness, injury, disasters, or death.
3. Persistent and excessive worry about experiencing an untoward event (e.g., getting lost, being kidnapped, having an accident, becoming ill) that causes separation from a major attachment figure.
4. Persistent reluctance or refusal to go out, away from home, to school, to work, or elsewhere because of fear of separation
5. Persistent and excessive fear of or reluctance about being alone or without major attachment figures at home or in other settings.
6. Persistent reluctance or refusal to sleep away from home or to go to sleep without being near a major attachment figure.
7. Repeated nightmares involving the theme of separation.
8. Repeated complaints of physical symptoms (e.g., headaches, stomachaches, nausea, vomiting) when separation from major attachment figures occurs or is anticipated.
B. The fear, anxiety, or avoidance is persistent, lasting at least 4 weeks in children and adolescents and typically 6 months or more in adults
C. The disturbance causes clinically significant distress or impairment in social, academic, occupational, or other important areas of functioning.
D. The disturbance is not better explained by another mental disorder, such as refusing to leave home because of excessive resistance to change in autism spectrum disorder; delusions or hallucinations concerning separation in psychotic disorders; refusal to go outside without a trusted companion in agoraphobia; worries about ill health or other harm befalling significant others in generalized anxiety disorder; or concerns about having an illness in illness anxiety disorder.

50
Q

Qu’est-ce que le mutisme sélectif? Quelles sont ses caractéristiques?

A
  • Le mutisme sélectif est l’incapacité persistante de parler dans des situations sociales spécifiques, où parler est attendu, en dépit de la capacité de parler dans d’autres situations (ex : à la maison)
  • Plus commun chez les jeunes enfants
  • À distinguer de la gêne, et d’autres raisons la réticence à parler (être non familier avec la langue)
  • N’initient pas la conversation quand les autres leur parlent.
    o Peuvent interagir normalement à la maison
  • Le mutisme sélectif est associé avec un dysfonctionnement significatif. En grandissant, ces enfants font face à une isolation sociale plus importante et des problèmes académiques.
51
Q

Quels sont les critères diagnostiques du mutisme sélectif?

A

A. Consistent failure to speak in specific social situations in which there is an expectation for speaking (e.g., at school) despite speaking in other situations.
B. The disturbance interferes with educational or occupational achievement or with social communication.
C. The duration of the disturbance is at least 1 month (not limited to the first month of school).
D. The failure to speak is not attributable to a lack of knowledge of, or comfort with, the spoken language required in the social situation.
E. The disturbance is not better explained by a communication disorder (e.g., childhood-onset fluency disorder) and does not occur exclusively during the course of autism spectrum disorder, schizophrenia, or another psychotic disorder.

52
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble anxieux induit par une substance ou par la médication?

A
  • critères significatifs de panique, phobie, angoisse ou obsession résultant de l’utilisation d’une substance prescrite ou illicite.
  • Le médicament ou la substance doit être précisé (exemple : trouble anxieux induit par la cocaïne).
53
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble anxieux dû à une autre affection médicale?

A
  • Les critères sont les mêmes que ceux du DSM-IV;
  • On ne spécifie plus si avec anxiété, attaque de panique ou symptômes obsessionnels-compulsifs;
  • L’affection médicale générale doit être précisée (exemple : trouble anxieux dû à un phéochromocytome).
  • Les symptômes des attaques de panique sont parfois dus à des conditions médicales : hyperthyroïdisme, pheochromotoma, maladie du nerf vestibulaire, hypoglycémie et tachycardie supraventriculaire
54
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble anxieux autrement spécifié?

A
  • Ce diagnostic est réservé à un tableau clinique dans lequel les symptômes sont caractéristiques d’un trouble anxieux qui entraîne une atteinte fonctionnelle ou une souffrance cliniquement significative, mais ne remplit pas tous les critères pour aucun autre trouble anxieux;
  • Les raisons pour lesquelles le tableau clinique ne remplit pas les critères sont spécifiées; • Exemples : symptômes d’attaque de panique limités, anxiété généralisée qui ne survient pas la majorité du temps.
55
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble anxieux non-spécifié?

A
  • Ce diagnostic est réservé à un tableau clinique dans lequel les symptômes sont caractéristiques d’un trouble anxieux qui entraîne une atteinte fonctionnelle ou une souffrance cliniquement significative, mais ne remplit pas tous les critères pour aucun autre trouble anxieux;
  • Les raisons pour lesquelles le tableau clinique ne remplit pas les critères ne sont pas spécifiées.
56
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble d’accumulation compulsive?

A

• Difficulté persistante à se départir de ses biens, peu importe leur valeur actuelle, cette difficulté est secondaire à un besoin perçu de « sauver » ces biens et d’éviter la détresse qui serait secondaire à l’action de s’en départir, résulte en une accumulation de biens qui congestionne le milieu de vie du patient au point de les rendre potentiellement inutilisables (si le milieu de vie demeure salubre, ce n’est que via l’intervention d’une tierce personne);
• Spécificateurs :
‣ Avec acquisition excessive de nouveaux biens;
‣ Avec bon insight;
‣ Avec insight pauvre.
‣ Avec insight absent/croyance délirante.

57
Q

Quelles sont les caractéristiques du trouble d’excoriation?

A

Grattage cutané récurrent résultant en des lésions cutanées, efforts répétés pour diminuer ou cesser le grattage, non attribuable aux effets d’une substance (ex. : cocaïne) ou d’une condition médicale générale (ex. : infection), le grattage n’est pas mieux expliqué comme faisant partie d’un autre trouble mental (par exemple : hallucinations tactiles chez un patient psychotique), cause détresse/perte fonctionnelle.

58
Q

Quelles sont les caractéristiques de la trichotillomanie?

A

Arrachement récurrent de cheveux/poils/cils. C’est généralement lié à une augmentation de tension avec d’arracher le cheveu/poil et du plaisir/gratification/apaisement lorsqu’il est arraché. Efforts répétés d’arrêter, mais n’en ai pas capable. N’est pas due à une condition médicale (condition dermatologique), ni due à un autre trouble mental (trouble de dysmorphie corporelle). Cause détresse/perte fonctionnelle

59
Q

Quelles sont les caractéristiques et les spécifications du trouble de dysmorphie corporelle (dysmorphophobie)?

A

Le pt est préoccupé par un défaut imaginaire dans son apparence physique qui n’est pas observable ou très peu par les autres.
Spécificateurs au trouble :
- Avec dysmorphie musculaire : L’individu est préoccupé par l’idée que sa masse musculaire est trop petite ou insuffisante. Ce spécificateur peut être utilisé même si l’individu est préoccupé par d’autres parties de son corps, ce qui est souvent le cas.

  • Avec bon « insight ».
  • Avec « insight » pauvre.
  • Avec « insight » absent/croyance délirante.
60
Q

Quelles sont les caractéristiques du TOC et trouble associés induits par une substance ou une médication?

A

Caractéristiques : la symptomatologie obsessive-compulsive domine le tableau clinique, il y a un lien chronologique entre le développement de la symptomatologie et la prise ou le retrait d’une substance (ou médication) et cette substance est potentiellement la cause de la symptomatologie, n’est pas mieux expliqué par un autre trouble obsessionnel-compulsif ou une condition associée, ne survient pas exclusivement dans le cours d’un délirium, cause détresse/perte fonctionnelle.

61
Q

Quelles sont les caractéristiques et les spécifications du TOC avec troubles associés induits par une autre condition médicale?

A

• Caractéristiques : la symptomatologie obsessive-compulsive domine le tableau clinique, évidence que le tableau est une conséquence pathophysiologique directe d’une autre condition médicale, n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental, ne survient pas exclusivement dans le cours d’un délirium, cause dé- tresse/perte fonctionnelle.
• Spécifier si :
‣ Avec symptomatoligie de type obsessionnelle-compulsive qui domine le tableau;
‣ Avec préoccupations sur l’apparence;
‣ Avec symptômes de ramassage;
‣ Avec arrachage de cheveux;
‣ Avec excoriation.

62
Q

Quelles sont les caractéristiques des TOC avec troubles associés autrement spécifiés?

A

• Inclus par exemple les troubles de comportements répétitifs axés sur le corps et la jalousie obsessionnelle. Changements dans le trouble obsessionnel-compulsif

63
Q

Quelles sont les différentes conditions médicales pouvant pouvant aggraver ou imiter les symptômes de l’anxiété?

A

Condition endocrines, cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques, SNC ou neurologiques, exposition chimique occupationnelle, désordres gastrointestinaux, conditions gématologiques, conditions gastrointestinales, autres conditions, maladies terminales, conditions induites par des médicaments ou par des drogues..

64
Q

Quelles sont les investigations de laboratoire pour patients avec trouble d’anxiété?

A

Décompte sanguin, analyse d’urine, glucose en jeûne, toxicologie d’urine pour abus de substance, profil de lipides, clairance de créatinine pour 24h (si histoire de Mx énale), électrolytes, TSH (thyroïde stimulating hormone), enzymes hépatiques, ECG si > 40 ans ou si indiqué, bilirubine du sérum, test de grossesse (si nécessaire), créatinine du sérum, prolactine.

65
Q

Quels sont les aspects d’éducation sur lesquels on peut travailler dans l’anxiété?

A

style de vie sain, activités préventives ou réductrices d’anxiété, relaxation, respiration abdominale, activités physiques, méditation, développement de liens sociaux significatifs, loisirs et intérêts variés, réduction de consommation de psychostimulants, tabac, caféine.