Problème 2 - Troubles anxieux Flashcards
Quelle est la définition de la peur, de l’anxiété et de l’angoisse?
- Peur : réponse émotionnelle face à une menace de l’extérieur, danger connu, externe, défini, ne mettant pas en jeu des facteurs psychologiques individuels. A caractère aigu.
- Anxiété : appréhension, tension ou malaise venant de l’anticipation d’un danger, la source étant largement inconnue ou non reconnue (menace vague, imprécise ou mal définie). Essentiellement d’origine intrapsychique.
- Angoisse : Malaise comportant à la fois la crainte imprécise d’un danger imminent, un sentiment de défamiliarisation et des troubles neurovégétatifs divers : striction pharyngée, douleur épigastrique, palpitations, oppression respiratoire, etc.
Quelle est la définition de l’obsession et du délire?
- Obsession : Pensée, impulsion ou représentation s’imposant de façon répétée à la conscience du sujet qui les réprouve ou les reconnaît comme étant excessives et irraisonnées, mais qui ne peut s’en débarrasser.
- Délire : Une croyance fausse basée sur une déduction incorrecte sur le monde extérieur, fermement soutenue malgré l’évidence du contraire. La croyance ne fait pas partie d’une tradition culturelle tel qu’un article de la foi religieuse.
Quelles sont les deux écoles de pensées par rapport aux théories biologiques de l’anxiété?
THÉORIES BIOLOGIQUES : L’ACTIVATION DU SYSTÈME NERVEUX AUTONOME ET LES NEUROTRANSMETTEURS DANS L’ANXIÉTÉ
• 2 écoles de pensée : les réactions biologiques sont le résultat de conflits psychologiques ou les conflits psychologiques sont le résultat de réactions biologiques
Quel est le rôle du SNA dans les théories biologiques de l’anxiété?
o Responsable du déclenchement de certains symptômes cardiovasculaires, musculaires, gastro-intestinaux et respiratoires.
o Le SNA de certains patients avec un trouble d’anxiété présente une ↑ de l’implication du sympathique, une adaptation lente à des stimuli répétés et une réponse excessive à des stimuli modérés
Quel est le rôle du neurotransmetteur noradrénaline (NA) dans les théories biologiques du l’anxiété?
o ↑ de la fonction NA provoques des symptômes chroniques expérimentés par des patients avec des troubles d’anxiété tels que des attaques de panique, de l’insomnie, des sursauts et une hyperexcitation
o Corps cellulaire des neurones noradrénergiques sont dans le locus ceruleus (protubérance rostrale)
o Le système NA est pauvrement régulé chez les patients avec des troubles anxieux, entraînant occasionnellement des excès d’activité (le système s’emballe!)
o Stimulation du locus ceruleus, agonistes β-adrénergiques ou antagonistes α2-adrénergiques = anxiété, taux élevés de MHPG dans urine et LCR
o Destruction du locus ceruleus ou agonistes α2-adrénergiques = limite ou empêche anxiété/peur.
Quel est le rôle du neurotransmetteur sérotonine (SE) dans les théories biologiques du l’anxiété?
o ↓ sérotonine = anxiété
o Corps cellulaires des neurones sérotonergiques dans le noyau raphe médian du tronc cérébral
o Agoniste 5-HT1A et antidépresseurs sérotonergiques ↓ certains troubles anxieux (ex : TOC).
o LSD et MDMA (ecstasy) sont sérotonergique et provoquent manifestations anxieuses aiguës ou chroniques
Quel est le rôle du neurotransmetteur GABA (SNC) dans les théories biologiques du l’anxiété?
o Principal neurotransmetteur des neurones intrinsèques servant de médiateurs locaux des boucles de rétrocontrôle inhibiteur.
o Supposé supprimer l’activité convulsive, l’anxiété et la manie.
o 3 types de récepteurs : GABAA, GABAB et GABAC, dont le GABAA est l’espèce prédominante (action des benzodiazépines : ↑ l’affinité du récepteur GABAA pour le GABA).
o Les agonistes inverses et les antagonistes du GABA induisent les symptômes neurovégétatifs de l’anxiété.
o Hypothèse : dysfonctionnement des récepteurs GABAergiques dans la pathologie anxieuse.
Quelle est la théorie comportementale de l’anxiété?
THÉORIE COMPORTEMENTALE : L’ANXIÉTÉ COMME RÉPONSE ÉMOTIONNELLE APPRISE
• La théorie comportementale laisse entendre qu’on apprend à associer la peur ressentie lors d’un événement stressant ou traumatisant de la vie à certains signaux comme un endroit, un bruit, un sentiment ou une pensée. Lorsque ces signaux se manifestent à nouveau, ils réactivent la peur. Lorsqu’une association entre la peur et le signal est apprise (dans la logique privée du patient), la peur est automatique, immédiate et ne peut être maîtrisée de façon consciente.
Qu’est-ce que l’anxiété dans la théorie comportementale? Quel est le traitement? Quelle est l’alternative au modèle traditionnel?
- Anxiété = réponse émotionnelle acquise par apprentissage, survenu au gré des expériences personnelles / réponse conditionnée à des stimuli environnementaux spécifiques
- Parfois, le phénomène s’étend à des situations de moins en moins comparables.
- Traitement : désensibilisation par séances d’exposition progressive aux stimuli anxiogènes + thérapie cognitive
- Alternative au modèle traditionnel : existence de schéma de pensées dysfonctionnels → sujet anxieux ont tendance à surestimer le caractère menaçant d’une situation donnée
Qu’est-ce que la théorie psychanalytique de l’anxiété?
THÉORIE PSYCHANALYTIQUE : NOTION DE CONFLIT INCONSCIENT
• Anxiété (névrose) = signal de la présence d’un danger dans l’inconscient.
• L’anxiété est le résultat d’un conflit psychique inconscient opposant les pulsions (sexuels, agressifs) du ça et les interdits du surmoi/réalité externe.
• En réponse au signal, le Moi mobilise des mécanismes de défense (répression) pour empêcher l’émergence dans la conscience de pensées ou sentiments inacceptables.
• Selon Freud, les symptômes des patients sont destinés à neutraliser l’anxiété. Celle-ci reste flottante dans la névrose d’angoisse; elle se déplace sur le corps dans la névrose hystérique, sur un objet ou une situation dans la névrose phobique ou sur une idée dans la névrose obsessionnelle.
Quel est le traitement de l’anxiété dans la théorie psychanalytique?
• Traitement : thérapie psychodynamique
o ↑ la tolérance à l’anxiété, soit la ressentir puis l’utiliser pour analyser le conflit sous-jacent, comprendre ce que l’anxiété représente
Que;s sont les types d’anxiété selon la théorie psychanalytique?
- Anxiété primaire : l’anxiété dérive de la peur du Moi d’être fragmenté, de cesser d’exister parce que les autres ne valident par et n’affirment pas que t’existe.
- Anxiété persécutrice : perception du Moi qui est en train de se faire annihiler par des forces malveillantes
- L’anxiété du Surmoi est associé au sentiment de culpabilité de ne pas vivre des dans des standards élevés de la morale qui est dérivé de ses parents
Quels sont les types de troubles anxieux selon le DSM-V?
À quel «type de crainte» chaque trouble anxieux est lié :
Trouble panique : catastrophes physiques (mourir, devenir fou)
TAG (anxiété généralisée) : conséquences futures négatives (incertitudes)
TOC (obsessif-compulsif) : que mes pensées deviennent vraies, responsabilité des conséquences
TAS (anxiété sociale) : humiliation, être au centre de l’attention des autres
TSPT (stress post-traumatique) : que l’expérience traumatique se reproduise
Peur commune à tous les troubles anxieux : «perdre le contrôle»
Quels sont les critères diagnostiques d’un trouble panique selon le DSM-V?
A. Attaques de paniques récurrentes et non prévues. Une attaque de panique est une période abrupte de peur intense ou d’inconfort dans lequel 4 ou plus des Sx suivants se développent rapidement et atteignent un peak en quelques minutes :
Note : Le début abrupt peut survenir d’un état calme ou anxieux.
1) Palpitation ou tachycardie
2) Transpiration
3) Tremblements ou secousses musculaires
4) Sentiment d’étouffement ou de manque d’air
5) Sensation d’étranglement
6) Douleur ou inconfort thoracique
7) Nausées ou troubles digestifs
8) Sensation de vertige ou d’instabilité
9) Frissons ou bouffées de chaleur
10) Paresthésies (engourdissement ou picotements)
11) Sentiment d’irréalité ou de dépersonnalisation
12) Peur de la perte de contrôle ou de devenir fou
13) Peur de mourir
B. Dans le mois suivant l’attaque, le patient a présenté 1 ou 2 des effets suivants
1) Préoccupations persistantes ou inquiétude à propos d’autres attaques de panique ou leur conséquences (perte contrôle, avoir crise cardiaque, devenir fou)
2) Changement significatif maladapté de comportement par rapport aux attaques (conduite pour éviter attaques de panique comme éviter l’exercice ou les situations non familières)
C. Le trouble n’est pas attribuable à un effet physiologique dû à une substance (abus de drogue, médication) ou une autre condition médicale (hyperthyroïdie, problèmes cardiopulmunaires)
D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble psychiatrique (les attaques de panique ne surviennent pas seulement en réponse à des situations sociales craintes, comme dans le trouble d’anxiété social, en réponse à la peur des objets ou des situations, en réponse à des obsessions comme pour le TOC, en réponse à un souvenir d’évènements traumatisants comme dans ESPT ou en réponse à la séparation de figures d’attachement comme dans le trouble anxiété de séparation)
- Attaque de panique récurrente et inattendue accompagnée d’une persistance d’au moins 1 mois de peur d’avoir une autre attaque, d’inquiétudes à propos des implications d’avoir une attaque, ou un changement significativement mal adapté relié aux attaques (éviter des endroits)
- L’individu souffrant de TP développe une anticipation et une hypervigilance par rapport à ses sensations physiques. Le TP serait donc causé par l’existence d’une «réaction d’alarme apprise» ou fausse alarme.
Quelles sont les caractéristiques cliniques du trouble panique?
- Se produit soudainement, atteint un sommet en 10 minutes, et dure 5-20 minutes.
- Durant les attaques, les patients hyper ventilent, ont l’air apeurés, pâles, en sueur et agités.
- Le trouble de panique est chronique, une rémission totale n’est pas commune, mais il peut y avoir amélioration
- Plus haut risque d’ulcère, de maladies cardiovasculaires (hypertension), plus haut taux de décès, de suicides
- Même s’il peut varier, l’apparition du trouble de panique se fait typiquement vers la mi-vingtaine. Il n’y a habituellement pas de facteurs précipitants. Parmi les hypothèses du mécanisme biologique, on retrouve une ↑ de catécholamines dans le SNC, une anomalie du locus coeruleus, hypersensibilité au CO2, défaut du métabolisme du lactate, anomalies du système GABA.
Même s’il peut varier, l’apparition du trouble de panique se fait typiquement vers la mi-vingtaine.
Quels sont les Dx différentiels du trouble panique?
Les symptômes des attaques de panique sont parfois dus à des conditions médicales : hyperthyroïdisme, pheochromotoma, maladie du nerf vestibulaire, hypoglycémie et tachycardie supraventriculaire : ces diagnostics doivent être écartés. D’autres maladies mentales doivent être écartées : dépression majeure, GAD, schizophrénie, trouble de dépersonnalisation, trouble somatoforme, trouble de personnalité limite. Si les symptômes anxieux apparaissent à un stresseur, mais est disproportionné, un diagnostic de trouble d’adaptation avec anxiété peut être approprié.
L’attaque de panique n’est pas une maladie en soi et peut se manifester dans tous les troubles anxieux, dans d’autres troubles mentaux (dépression, PTSD, trouble lié à l’utilisation d’une substance) et dans certaines conditions médicales (atteinte cardiaque, respiratoire, vestibulaire…); Si présence d’attaques de panique, cela doit être indiqué comme spécification du trouble mental (exemple : trouble d’anxiété sociale avec attaques de panique). L’attaque de panique peut aussi arrivé de façon isolée.
Donc: Conditions médicales Hyperthyroïdie Phéochromocytoma Trouble du nerf vestibulaire Hypoglycémie Tachycardie supraventriculaire Dépression majeure peut entraîner attaques de panique et anxiété Trouble d’anxiété généralisé Schizophrénie Trouble de dépersonnalisation Trouble de somatisation Trouble de personnalité borderline
Comorbidité
Dépression et abus d’alcool
Phobie sociale ou trouble d’anxiété généralisé
Quels sont les principes du traitement du trouble panique?
- Combinaison de médication et de psychothérapie
- ISRS (Inhibiteurs Spécifiques de Recaptages de la Sérotonine) bloquent les attaques de panique de 70-80% de patients → fluoxetine, paroxetine, sertraline
- ISRSN (sérotonine et noradrénaline)
- ATC et IMAO aussi utilisés mais moins que ISRS
- Benzodiazépines peuvent aussi bloquer attaques mais dépendance rapide
- Éviter caféine (café, thé, cola, chocolat chaud)
- Thérapie cognitivo-comportementale fréquemment combinée à médication
- Distraction
- Respiration
- Comprendre que douleur thoracique égale pas crise cardiaque
- Thérapie psychodynamique
- Aider à augmenter moral bas et faible estime de soi
Quels sont les étapes du traitement du trouble panique?
- Éducation : Contrer les craintes reliées aux symptômes des attaques de panique (AP) qui constituent le premier facteur de maintien du trouble. Informer le patient :
A- Il ne souffre d’aucune maladie physique grave, il n’est pas en train de devenir fou, d’autres personnes éprouvent les mêmes difficultés. Ses symptômes, bien que désagréables, ne sont pas dangereux.
B- L’anxiété et la panique sont des réactions physiques normales ayant pour but de protéger l’organisme et non de lui faire du tort. - Gestion des malaises physiques qu’il ressent par rééducation respiratoire. Souvent, l’anxiété entraîne l’hyperventilation. Cette façon inadéquate de respirer peut déclencher des malaises que les pensées catastrophiques ont tôt fait d’amplifier. En plus de respirer trop rapidement, la personne souffrant de panique a tendance à respirer uniquement à l’aide des muscles de la poitrine (vs diaphragme, abdomen) : ce qui favorise l’essoufflement et les douleurs thoraciques.
- Restructuration cognitive : Reconnaître les interprétations catastrophiques de danger et les croyances erronées que le sujet entretient et les remettre en question.
A- Identifier les pensées automatiques et les croyances qu’il associe aux symptômes de panique et qui augmentent ses malaises en déclenchant la réponse d’urgence.
B- Confronter les pensées automatiques en amenant le sujet à rechercher des preuves concrètes qui supportent ses hypothèses au sujet des conséquences des AP. Lui faire voir ses erreurs de logique ou distorsions cognitives (surestimation des probabilités et dramatisation qui biaisent son analyse des symptômes).
C- Formuler des pensées plus réalistes, probables, qui aideront le sujet à affronter la situation redoutée. - Exposition aux stimuli intéroceptifs dans un endroit sécuritaire en vue de :
A- Comprendre la provenance des symptômes, i.e. le processus physiologique qui les explique.
B- S’habituer graduellement à ces sensations et développer un sentiment de contrôle en réalisant qu’il peut les provoquer volontairement et en constatant au cours de l’exercice qu’aucune des conséquences redoutées ne se produit et que la panique, si elle survient, se dissipe en quelques minutes. - Exposition progressive in vivo aux situations redoutées afin de briser le cycle de la peur d’avoir peur.
Quel est le pronostic du trouble panique?
- Souvent chronique et dure généralement toute une vie
- La fréquence et la sévérité des attaques peuvent varier (de qq fois par années à plusieurs fois par jour)
- Dépression complique le syndrome (40 à 80% des cas) et ↑ les risques de suicide
- Symptôme court et bon fonctionnement permet un bon pronostic
- Une rémission totale n’est pas commune. Néanmoins, 50% à 70% des patients démontrent une amélioration à travers le temps
Quels sont les critères diagnostiques de l’agoraphobie?
A. Peur ou anxiété marquée de 2 ou plus des situations suivantes
1) Utiliser transports publics (automobiles, bus, trains, bateaux, avions)
2) Être dans espaces ouverts (parkings, marchés, ponts)
3) Être dans endroits fermés (boutiques, cinémas, théâtres)
4) Être en ligne ou dans une foule
5) Être seul à l’extérieur de la maison
B. L’individu a peur ou évite ces situations à cause de pensées telle que ou que de l’aide n’y serait pas disponible et pourraient entraîner des symptômes similaire à ceux des attaques de panique ou autres symptômes incapacitants ou embarrassants (peur de tomber sur un âgé, peur d’incontinence)
C. Les situations agoraphobiques provoquent presque toujours de la peur ou de l’anxiété
D. Les situations agoraphobiques sont activement évitées, nécessitent la présence d’un compagnon ou sont endurées avec une peur intense ou anxiété
E. La peur ou l’anxiété est disproportionnelle au danger actuel posé et dans le contexte socioculturel
F. La peur, anxiété ou évitement sont persistants typiquement durant pour 6 mois ou plus
G. La peur, anxiété ou évitement cause trouble cliniquement significatif ou une atteinte sociale, occupationnelle ou autre aire importante
H. Si autre condition médicale (maladie inflammatoire intestinale, maladie de Parkinson) est présente, la peur, anxiété ou évitement deviennent clairement excessifs
I. La peur, anxiété ou évitement n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble psychiatrique
Note : Agoraphobie est diagnostiquée sans la présence d’un trouble panique. Si l’individu a les critères pour les deux, il doit avoir les deux dx.
Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’agoraphobie?
- Pas de stressant précipitant avant le début du trouble de panique et de l’agoraphobie
- Examens physiques, cliniques et paracliniques normaux
- Début d’une attaque avec pic en quelques minutes, ne dure qu’entre 5-30 minutes
Quels sont les diagnostics différentiels de l’agoraphobie?
Maladie médicale
- Angine, arythmie, insuffisance cardiaque, hypoglycémie, hypoxie, embolie pulmonaire, douleur sévère, infections, neurologique, etc.
Maladie psychiatrique
- Dépression
- Schizophrénie
- Troubles de l’humeur (ex. borderline)
- Troubles de personnalité
- Troubles de l’adaptation avec humeur anxieuse
Drogue/médicament
- Intox ou sevrage
- Caféine, sevrage d’alcool, psychostimulants, sympathomimétique, antipsychotique, et plusieurs autres
Quelle est la comorbidité, l’évolution et le pronostic de l’agoraphobie?
- Dépression → 50% des patients
- Abus d’alcool
- Substances pour diminuer effets peuvent compliquer le problème
- Peut avoir d’autres phobies comme sociale ou TAG
- ↑ Risques de
→ Ulcères peptidiques
→ Hypertension
→ Suicide
Pronostic: - Rémission totale est presque impossible mais une diminution arrive souvent (50-70%)
- Souvent chronique et pour la vie
- Attaques fluctuent en intensité, sévérité et en fréquence
- Quand le trouble de panique associé est traité, agoraphobie s’améliore avec le temps
- Sans histoire de panique est souvent chronique
- Souvent dépendance alcool et drogues et dépression compliquent
Quelles sont les caractéristiques du traitement par médicament de l’agoraphobie?
Inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) (70-80% d’efficacité)
Inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine (ISRNS) (venlafaxine)
Benzodiazépine → Bloque les attaques de panique en haute dose, mais crée dépendance
Bétabloquants (moins efficaces)
Ceux qui réagissent sont souvent plus légers comme atteintes, qui sont également survenus plus tardivement dans la vie et qui ont une personnalité relativement normale
Continuer à en prendre pour au moins 6-12 mois après la dernière attaque, ensuite un sevrage est recommandé
Éviter caféine (café, thé, cola, chocolat au lait)
Quelles sont les caractéristiques du traitement par psychothérapie de l’agoraphobie?
Cognitivo-comportementale
Agoraphobie : Thérapie d’exposition → affronter les peur graduellement (certains nécessitent une supervision pour ce genre d’intervention)
Thérapie :
o Éducation : Contrer les craintes reliées aux symptômes des attaques de panique qui constituent le premier facteur de maintien du trouble. → Informer le patient qu’il ne souffre d’aucune maladie physique grave, il n’est pas en train de devenir fou, d’autres personnes éprouvent les mêmes difficultés. L’anxiété et la panique sont des réactions physiques normales ayant pour but de protéger l’organisme et non de lui faire du tort.
o Gestion des malaises physiques qu’il ressent par rééducation respiratoire → anxiété entraîne l’hyperventilation, des techniques de respiration permettent d’éviter cela.
o Restructuration cognitive : reconnaître les interprétations catastrophiques de danger et les croyances erronées que le sujet entretient
1. Identifier les pensées automatiques et les croyances qu’il associe aux symptômes de panique.
2. Confronter les pensées automatiques en amenant le patient à rechercher des preuves concrètes sur ses hypothèses de conséquences d’attaque de panique et lui faire voir ses erreurs de logique ou distorsions cognitives.
3. Formuler des pensées plus réalistes, probables, qui aideront le patient à affronter la situation redoutée
o Aider le patient à comprendre la provenance des symptômes (processus physiologique qui les explique). Le patient peut s’habituer graduellement aux sensations du trouble panique, développer un sentiment de contrôle et constater que la panique se dissipe en quelques minutes
Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble d’anxiété généralisée?
A. Angoisse et anxiété excessive (expectation appréhensive) survenant plus que 50% des jours pour au moins 6 mois, à propos de plusieurs événements ou activités (comme le travail ou la performance scolaire)
B. La personne trouve difficile de contrôler l’angoisse
C. L’angoisse et anxiété est associé à au moins 3 des 6 Sx suivants (avec au moins certains Sx présents dans la plupart des jours (+ que 50% des jours). (Note : 1 seul Sx suffit chez les enfants) :
1) Agitation ou sentiment d’être survolté ou à bout
2) Fatigabilité
3) Difficulté de se concentrer
4) Irritabilité
5) Tension musculaire
6) Perturbation du sommeil (difficulté de s’endormir ou de rester endormi, sommeil insatisfaisant)
D. Anxiété, angoisse ou Sx physique entraînent détresse significative ou des problèmes sociaux, occupationnels ou dans d’autres aires importantes de fonctionnement.
E. Le trouble n’est pas dû à des effets physiologiques directs d’une substance (abus de drogues, médication) ou d’une condition médicale générale (ex hypothyroïdisme).
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental.
- Anxiété excessive à propos des circonstances de la vie, comme leur santé, leurs finances, l’acceptation sociale, leur performance au travail, ainsi que leur relation maritale
- Se préoccuper d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir sous forme d’un monologue interne que le sujet répète sans cesse pour composer une histoire sans fin.
- Dans le TAG, l’inquiétude favorise le développement de croyances erronées. : Les patients souffrant de TAG s’imaginent que leurs inquiétudes permettent d’éviter les déceptions, aident à trouver la meilleure façon d’agir, empêchent les événements fâcheux de se produire. De telles croyances sont renforcées lorsque l’événement redouté ne se produit pas.