Problème 1 - Troubles de l'adaptation Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du stress selon Selye?

A

• « Le stress est la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est faite. »
• Toute une diversité d’affects peuvent intervenir : tristes ou gais, exaltés ou dépressifs, deuils, succès, etc.
• À chaque situation, le corps répond de façon stéréotypée, par des changements biochimiques identiques.
• En fonction de la circonstance (terrain, conditionnement, stress antérieurs) l’issue peut être différente en:
o Durée
o Intensité
o Répétition

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2
Q

Que sont les agents stresseurs?

A
  • divers, mais la réponse comporte une partie commune, identique entre les individus et une partie façonnée par l’individu lui-même, c’est un style individuel de réponse (coping).
  • Ex : froid, chaleur, fatigue, agents toxiques ou infectieux, rayons solaire, rayons X, anoxie, choc opératoire, traumatismes, brûlures, hémorragies, jeûne, auto-intoxication, exercices musculaires exagérés, ébranlement nerveux fonctionnel (peur, colère, …)
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3
Q

Qu’est-ce que le stress physiologique? Comment différencie-t-on un stress normal d’un stress pathologique?

A

• nécessaire au rythme biologique; chaque individu a un capital d’É biologique différent.
Stress normal :
• les stratégies modulent une réponse adaptée.
Stress pathologique :
• les capacités d’adaptation sont dépassées et deviennent inopérantes et alors, les troubles de l’adaptation, transitoires ou durables, se manifestent.

• Donc, la différence entre le stress normal et le stress pathologique s’établit sur l’efficience de la phase d’adaptation.

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4
Q

Quelles peuvent être les réactions au stress?

A

Acné, allergies, asthme, céphalées, colon irritable, hyperthyroïdie, maladie coronarienne, maladie de Crohn, obésité, dysménorrhée, tachycardie, ulcères, urticaires, verrues, vomissements…

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une réponse spécifique à un agent stresseur?

A
  • Ce qui est spécifique est exclusivement propre à une espèce, à une stimulation.
  • Tous les agents stresseurs provoquent dans l’organisme une réponse qui leur est propre.
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6
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une réponse non-spécifique à un agent stresseur?

A
  • Des agents différents (physiques, chimiques, psychologiques) provoquent dans le corps la même réaction non spécifique, une sorte de réponse biologique stéréotypée, hormonale, immunitaire et cellulaire.
  • L’organisme s’adapte à des conditions nouvelles, adaptation nécessaire à la vie (but : maintenir l’homéostasie)
  • Est l’originalité et l’essence du stress.
  • Le fait que l’agent ou la situation soit agréable/désagréable n’a aucune importance. La seule chose qui compte est l’intensité de la demande de réajustement ou d’adaptation.
  • Dans les manifestations cliniques du stress, des facteurs personnels peuvent intervenir : hérédité, nourriture, stress antérieurs.
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7
Q

Qu’est-ce que le syndrome général d’adaptation (SGA)?

A

Si le stress est le complexe action-réaction, le SGA est quant à lui l’aspect physiologique, humoral, endocrinien de la réaction. SGA est donc la réponse de l’organisme aux agressions auxquelles il est exposé, mis à part les réactions spécifiques propres aux agents stressants. Se divise en 3 phases.

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8
Q

Quelles sont les 3 phases du SGA?

A
  1. Réaction d’alarme; choc et contre-choc
  2. Phase de résistance
  3. Phase d’épuisement
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9
Q

Quelle est la définition de la réaction d’alarme?

A

Ensemble des phénomènes généraux non spécifiques provoqués par l’exposition soudaine de l’organisme à un stimulus auquel cet organisme n’est pas adapté.

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques du choc?

A

• Choc : État de surprise. Symptômes d’altération passive de l’équilibre fonctionnel, traduisant un état de souffrance générale intense.
o Ex : tachycardie, diminution du tonus musculaire, hypothermie, hypotension, ulcérations gastro-intestinales, hémoconcentration, anurie, formation d’œdèmes, chute de la chlorémie, acidose, élévation transitoire de la glycémie qui va s’abaisser, leucopénie suivie de leucocytose, dépression du SN.
o Peut durer de quelques minutes à 24 heures.
o Si pas mortelle, est suivie du contre-choc.

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques du contre-choc?

A

• Contre-choc : L’organisme s’est ressaisi, il met en jeu ses moyens de défense active.
o Ex. : hypertrophie du cortex surrénal, involution aiguë du thymus et des autres organes lymphatiques et inversion de la plupart des signes de la phase de choc (dilution et ↑du V plasmatique du sang, ↑ de la diurèse et souvent ↑de la T⁰, modifications du lobe antérieur de l’hypophyse).
• Souvent, phases de choc et contre-choc sont intimement liés. Si les stimuli qui ont provoqué la réaction d’alarme se prolongent, l’organisme entre dans la phase de résistance.
• ***Activation du système hypothalamo-sympathico-adrénergique → immédiate et brève.

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques de la phase de résistance?

A
  • Constitue l’ensemble des réactions non spécifiques provoquées par l’exposition prolongée de l’organisme à des stimuli nocifs auxquels il s’est adapté au cours de la réaction d’alarme. Il prolonge et accentue les phénomènes amorcés au cours de la phase de contre-choc.
  • La résistance vis-à-vis de l’agent particulier qui a éveillé la réaction d’alarme s’accentue, mais l’organisme devient plus sensible à l’influence d’autres agents alarmants.
  • Si le stimulus se prolonge davantage encore, l’organisme atteint la phase d’épuisement.
  • ***Activation du système hypothalamo-hypophyso-surrénalien → lente et continue.
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13
Q

Quelles sont les caractéristiques de la phase d’épuisement?

A
  • Constitue l’ensemble des réactions non spécifiques qui caractérisent le moment où l’organisme cesse de pouvoir s’adapter au stimulus auquel il est soumis.
  • Elle répète en gros la phase initiale, mais cette fois-ci, les phénomènes passifs d’épuisement l’emportent sur les manifestations de défense active et conduisent à la mort.
  • En pathologie humaine, correspond au stade de marasme et de cachexie terminale des maladies chroniques.
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14
Q

Jusqu’à combien de temps une réponse aiguë au stress peut-elle durer?

A
  • Durée : heures, jours, jusqu’à un mois

* Exemple : examen scolaire, nouvelle inattendue, etc.

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15
Q

Quelles sont les caractéristiques de la réponse chronique au stress?

A
  • Durée > 1 mois
  • Exemple : deuil, chômage, soin à des personnes atteintes de façon chronique (démence ou schizophrénie)
  • état émotionnel inconscient
  • état intégré dans le système limbique qui activera de façon permanente l’hypothalamus
  • Réaction d’adaptation n’atteint pas son but→ désordres organiques : ulcères, hypertension, réaction du tissu conjonctif, etc.
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16
Q

Quels sont les 3 systèmes impliqués dans la réponse au stress?

A
  1. Système sympathique : sécrétion d’adrénaline dans la phase d’alarme
  2. Système hypothalamo-hypophyso-surrénal : pour phase d’adaptation
  3. SNC : le psychisme est impliqué dans le stress, soit comme cause/conséquence.
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17
Q

Quels sont les centres (SNC) mobilisés dans la réaction d’adaptation?

A

Plusieurs centres sont mobilisés dans la réaction d’adaptation, soient :
• Formation réticulée
• Hypothalamus
• Rhinencéphale
• Cortex
•Système limbique, amygdale, hippocampe, septum
• Locus coeruleus

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18
Q

Quel est le rôle du SNA dans la réaction au stress?

A

• intervient dès la phase d’alarme; immédiat et bref
• Système hypothalamo-sympathico-adrénergique : Hypothalamus envoie influx nerveux sympathique à la médullosurrénale (libération de catécholamines)
o adrénaline (surrénale)
o noradrénaline NA (issue des fibres post-ganglionnaires)

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19
Q

Quel est l’effet du SNA dans la réaction au stress?

A
o ↑du RC
o ↑de la pression artérielle
o Conversion du glycogène en glucose dans le foie pour libérer du glucose dans le sang
o Dilatation des bronchioles
o ↓de l’activité du système digestif
o ↓de la diurèse
o Modification de la circulation sanguine
o ↑de la vigilance
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20
Q

Quel est le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien?

A
  • réponse lente et continue
  • Voies afférentes stimulent hypothalamus qui relâche « releasing factors » (ACTC-RH) qui stimulent le lobe antérieur de l’hypophyse → libération d’ACTH & STH qui stimule cortex surrénal produisant des corticostéroïdes (ACTH= glucocorticoïdes et STH= minéralocorticoïdes)
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21
Q

Quel est l’effet de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien?

A

o Glucocorticoïdes (cortisol) ont effet sur :
- Sang : ↓ des éosinophiles et lymphocytes (inhibition réactions inflammatoires allergiques)
- Thymus et ganglions : ↓ de V
- Système réticulo-endothélial : ↑ de la phagocytose
- ↑ glycémie (néoglucogenèse)
- Dégradation des protéines et des lipides pour produire de l’énergie
o Minéralocorticoïdes (aldostérone) ont effet sur :
- Action défavorable sur tissu conjonctif
- ↑ vitesse de sédimentation
- ↑ rétention d’eau et sodium = favorisent hypertension par leur action sur les tubes contournés du rein et par la vasoconstriction des vaisseaux

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22
Q

Qu’est-ce que la vasopressine? Par quoi est-elle sécrétée?

A

**Hypophyse postérieure sécrète vasopressine, une hormone antidiurétique et hypertensive qui participe à la reconstruction du volume plasmatique.

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23
Q

Quelle est la définition de l’empathie?

A

L’empathie (du grec ancien εν, dans, à l’intérieur et πάθoς, souffrance, ce qu’on éprouve) consiste à comprendre ce que d’autres éprouvent et à entrer en résonance avec eux. Ce n’est pas une capacité humaine universelle ; elle est centrale dans certains troubles de la personnalité, comme les troubles antisociales et les personnalités narcissiques. Même si l’empathie ne peut être créée, elle peut être approfondie.

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24
Q

Quelle est la définition de la sympathie?

A

La sympathie du grec syn- :« avec » et pathos :«souffrance » consiste aussi à comprendre les émotions d’une autre personne mais elle comporte une dimension affective supplémentaire. Il ne s’agit donc pas là d’être sympathique avec quelqu’un, mais de s’impliquer en intégrant les émotions de l’autre et en se les appropriant. L’empathie tend vers l’objectivité (sans y prétendre) quand la sympathie est bien plus subjective (plus dangereux, on ne veut pas se ramasser dans le même trou que la personne!)

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25
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A

C’est généralement défini comme étant les attentes, croyances et réponses émotionnelles que le patient apporte à la relation patient-médecin. Ils ne sont pas nécessairement basé sur qui est le médecin ou comment il agit, mais plutôt sur des expériences répétées que le patient a eu avec d’autres figures d’autorité dans sa vie. L’attitude du patient peut aller d’une confiance de base réaliste où il croit que le médecin a son bien-être à cœur jusqu’à une idéalisation et même une érotisation ou un manque de confiance où il croit que le médecin veut abuser de lui.

L’établissement de ce lien affectif intense est automatique, incontournable et indépendant de tout contexte de réalité. En dehors du cadre de l’analyse, c’est un phénomène omniprésent, constant qui s’actualise dans toutes les relations professionnelles, hiérarchiques, amoureuses, thérapeutiques, etc.

26
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A

Le médecin peut aussi avoir des réactions de contre-transfert vis-à-vis le patient. Ces contre-transferts peut être négatifs ou disproportionnellement positifs. (ce que le médecin éprouve/perçoit inconsciemment de ce le patient éprouve inconsciemment)

27
Q

Quels sont les trois points de vue de l’appareil psychique selon Freud?

A

économique, topographique et dynamique

28
Q

Quelles sont les caractéristiques du point de vue économique selon Freud?

A

Il indique que l’appareil psychique humain ne peut fonctionner qu’à partir d’une certaine qt d’énergie qui émane des motivations de l’individu et le porte à employer différents moyens pour atteindre ses buts. Le résultat est l’élimination des tensions nées des diverses excitations ce qui permet à l’organisme de revenir à un certain état de quiétude.

29
Q

Quelles sont les caractéristiques du point de vue topographique selon Freud?

A

La première topique distingue 3 niveaux :
• L’inconscient : qui est constitué par tout ce qui échappe au champ de la conscience même si la personne s’efforce de se remémorer le fait ou l’évènement avec toute son attention.
• Le préconscient : ce qui n’est pas présent dans le champ de la conscience immédiate mais qui est accessible si la personne lui accorde toute son attention.
• Le conscient : ce qui correspond à ce qui est immédiatement présent dans le champ de la connaissance.
La seconde topique distingue 3 instances :
• Le Ça : qui constitue le pôle pulsionnel de l’individu. Le contenu a soit une base biologique marquée par l’hérédité, soit une base acquise marquée par le vécu, mais pour toutes sortes de raison, il a été refoulé. Le Ça constitue la principale réserve d’énergie psychique. C’est le centre de motivation et de désir de l’individu, il tend à obéir aux principes du plaisir et se trouve de ce fait là confronté aux autres instances dont nous allons parler.
• Le Surmoi : c’est le juge, le «censeur», l’interdicteur ; cette instance est le véhicule des valeurs du milieu. Le Surmoi se constitue par l’assimilation des exigences et des interdits de la société transmis par les parents d’abord comme première figure d’identification puis par toutes les personnes significatives.
• Le Moi : qui corresponds à l’instance médiatrice chargée de la totalité des intérêts de la personne. De ce fait, le Moi est en relation autant avec les pulsions du Ça (principe de plaisir) qu’avec les exigences du Surmoi et de la réalité (principes de réalité).

30
Q

Quelles sont les caractéristiques du point de vue dynamique selon Freud?

A

Comme écrit ci-haut, il résulte des forces en interactions dans l’individu. D’où la possibilité de conflits. Le Moi pour protéger l’individu d’une trop grande anxiété fait intervenir des mécanismes de défense ou d’adaptation qui donnent à la personnalité et au comportement d’un individu une allure qui lui est propre.

31
Q

Chez quels individus peut-on retrouver des troubles de stress post-traumatique?

A

Cela survient chez les individus qui ont été exposés à ou menacés de mort, blessure physique grave ou violence sexuelle. L’âge de la personne, son histoire de maladies psychiatriques, son niveau de support social et la proximité du stresseur sont tous des facteurs qui affectent le développement de ce trouble.

32
Q

Quels sont les éléments majeurs des troubles de stress post-traumatique?

A

Les éléments majeurs sont 1) revivre le trauma dans les rêves ou dans des pensées récurrentes et intrusives, 2) évitement persistant de stimulus associés à l’événement, 3) altérations négatives dans l’humeur et 4) altérations dans l’éveil et réactivité comme l’irritabilité et explosion de colère.

33
Q

Quels sont les facteurs prédisposants au trouble de stress post-traumatique?

A

Facteurs prédisposants : présence avant l’événement de troubles mentaux concomitants, fragilité biologique, c.-à.d. prédisposition génétique du sujet à répondre au stress par une hypervigilance et une hyperactivité chronique du SNA et/ou une labilité noradrénergique, sa vulnérabilité psychologique (ex : son style cognitif, sa façon de percevoir et d’interpréter les évènements de la vie courante, ses croyances, sa structure de personnalité), des violences corporelles ou sexuelles subies durant l’enfance, des troubles de comportement des stresseurs chroniques ou autres traumatismes antérieurs.

34
Q

Quels sont les facteurs aggravants des troubles de stress post-traumatique?

A

Facteurs aggravants : l’intensité, l’imprévisibilité, l’arbitraire de l’évènement traumatique, son caractère incontrôlable, son potentiel de dangerosité et le fait qu’il soit causé volontairement par la main de l’homme

35
Q

Quelles sont les grandes catégories du diagnostic du trouble de stress post-traumatique dans le DSM-V?

A

A. Exposition à une menace de mort, de blessure sérieuse ou de violence sexuelle. (au moins 1)
B. Présence de un ou plus des symptômes intrusifs suivants associés à l’événement traumatique, débutant après l’événement traumatique. (ex. flashback)
C. Évitement persistant de stimuli associés à l’événement traumatique, débutant après l’événement traumatique. (au moins 1)
D. Altérations négatives dans la cognition et l’humeur associées avec l’événement traumatique, débutant ou empirant après l’événement traumatique (au moins 2)
E. Altération marquée dans l’éveil et la réactivité associé avec l’événement traumatique, débutant ou s’empirant après l’événement traumatique (au moins 2).
F. La durée du dérangement (critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.
G. Le dérangement cause une détresse cliniquement signification ou une altération sociale, occupationnelle ou autre du fonctionnement.
H. Le dérangement n’est pas attribuable à l’effet physiologique d’une substance ou d’une autre condition médicale.

On doit spécifier si:
- Présence de symptômes dissociatifs
o Dépersonnalisation (avoir l’impression de regarder son corps de l’extérieur)
o Déréalisation (avoir l’impression que le monde autour n’est pas réel, comme dans un rêve)
- Présence d’expression délayée (si les critères diagnostics en entier ne sont pas atteints avant 6 mois après l’événement, bien que certains aient été présents immédiatement)

36
Q

Quelle est la définition du trouble de stress aigu?

A

Ce trouble survient chez certaines personnes après un événement traumatique et est considéré comme un précurseur des troubles de stress post-traumatique. Par définition, l’individu doit avoir 9 ou + des 14 symptômes des 5 catégories : symptômes intrusifs, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil (voir tableau DSM-V). Ces symptômes doivent causer des difficultés de fonctionnement et durer entre 3 jours et 1 mois.

37
Q

Quelle est la définition du trouble d’adaptation?

A

Certaines personnes développent des symptômes qui sont une conséquence directe d’une situation stressante non menaçante pour la vie de la personne. Le DSM-5 spécifie que les symptômes émotionnels ou comportementaux doivent survenir dans les 3 mois suivant le stresseur et doivent être cliniquement significatifs. De plus, la réaction de mauvaise adaptation ne doivent pas persister plus de 6 mois après la fin du stresseur et de ses conséquences. (voir tableau DSM-V)

38
Q

Quelle est la prévalence du trouble de stress post-traumatique?

A

Ce trouble a une prévalence de près de 7% dans la population en général. Chez les hommes, c’est souvent dû à une expérience de combat, alors que chez les femmes, c’est souvent dû à une attaque physique ou un viol. Ce trouble peut survenir à n’importe quel âge.

Ce trouble débute généralement tôt après l’événement stresseur, mais peut arriver des mois ou des années plus tard. Ce trouble est chronique pour plusieurs, mais les symptômes fluctuent et sont typiquement pires durant une période de stress. Plusieurs patients développe des troubles psychiatriques comorbide, comme des dépressions majeures, des troubles d’anxiété ou des abus de drogues ou d’alcool.
Le facteur étiologique majeure menant à ce trouble est un événement traumatique, qui doit être sévère et hors des expériences humaines normales. Des recherches suggèrent que des niveaux élevés soutenus peuvent mener à la dérégulation de l’axe hypothalamic-pituitary-adrenal. Les voies noradrénergiques et sérotoniques dans le SNC sont aussi impliquées.

39
Q

Quelle est la prévalence d’un trouble de stress aigu?

A

Ce trouble survient dans moins de 20% des cas suivant un événement traumatique. Le taux est supérieur dans des événements traumatiques interpersonnels : attaques, viols, tuerie de masse. Les femmes sont plus à risques de développer un trouble de stress aigu.

40
Q

Quelle est la prévalence du trouble d’adaptation?

A

Ce trouble survient dans dans 5-20% de la population psychiatrique. Un des stress qui causent souvent ce trouble est les maladies (cancer, diabète, chirurgie cardiaque). Ce trouble est plus commun chez les femmes, des personnes non-mariées, et chez les jeunes. Il peut se passer à n’importe quel âge, mais tendance dans la vingtaine-trentaine. Chez les adolescents→ changements comportementaux & « acting out » (extériorisation). Chez les adultes→ symptômes de l’humeur et anxiété.

Étiologie la plus importante chez les adolescents: Problèmes scolaires
Étiologie la plus importante chez les adulte: Problèmes matrimoniaux

41
Q

Quels sont les diagnostics différentiels du trouble de stress post-traumatique?

A

Les diagnostics différentiels comprennent les dépressions majeures, les troubles d’adaptation, les troubles de panique, les troubles d’anxiété généralisés, les troubles de stress aigu, les troubles obsessifs-compulsifs, les troubles de dépersonnalisation/déréalisation, les troubles artificiels ou la simulation.

42
Q

Quels sont les diagnostics différentiels du trouble de stress aigu?

A

Les diagnostics différentiels sont le trouble de stress post-traumatique, trouble psychiatrique bref, troubles dissociatifs ou troubles d’adaptation. Le trouble de stress post-traumatique dure plus d’un mois, et même s’il peut y avoir des symptômes dissociatifs, ils ne sont habituellement pas proéminents.

43
Q

Quels sont les diagnostics différentiels du trouble d’adaptation?

A

La première question à se poser est «Avec quoi le patient a de la difficulté à s’adapter ?». Sans un stresseur, il ne peut pas y avoir de trouble d’adaptation. De plus, la patient conserve des intérêts dans divers aspects de sa vie et une bonne capacité de plaisir.

Un autre trouble mental plus spécifique a priorité sur le diagnostic de trouble d’adaptation. Les diagnostics différentiels reflètent la variété de symptômes possibles dans les troubles d’adaptation :
• Désordres de l’humeur (ex : dépression majeure)
• Désordres de l’anxiété (désordre de panique ou désordre d’anxiété généralisée)
• Désordres de la conduite (enfant/adolescent)
• Désordres de la personnalité (souvent associé à l’instabilité de l’humeur & à des problèmes comportementaux)
• Désordres psychotiques (souvent précédés par un retrait social, de l’inhibition académique ou du travail, de la dysphorie)
• Deuil
• Stress post-traumatique

44
Q

Quelle est l’évolution et le pronostic des troubles d’adaptation?

A

• Bon pronostic
• Souvent transitoire, dure des jours à des semaines (*certains cas plus chronique)
• Chez les adultes :
o relativement bon pronostic
o hospitalisation + court et moins de réadmissions que les autres populations psychiatriques.
o Les adultes, avec un « onset » aigu, guérissent rapidement et n’ont pas de psychopathologie sous-jacente qui cause un mal ajustement chronique.
• Chez les adolescents :
o près de la moitié ont un désordre mental (schizophrénie, dépression majeure, abus d’alcool ou de drogue, désordre de personnalité antisociale); outcome varié
• Évolue parfois en un autre trouble mieux défini, comme la dépression majeure (**être alerte au changement de statut mental et à l’évolution & durée des sx)

45
Q

Par quoi les trouble d’attachement réactif et le trouble de désinhibition sociale sont-ils caractérisés?

A

Le trouble d’attachement réactif et le trouble de désinhibition sociale sont caractérisés par des troubles dans les comportements d’attachement qui surviennent normalement entre un enfant et un parent ou tuteur. Ces troubles résultent de négligence ou abus parental. Le premier est caractérisé par une absence ou un manque d’attachement, alors que le second se caractérise par une approche inappropriée et trop familière envers les inconnus.

46
Q

Qu’est-ce que la psychothérapie de support?

A

• Psychothérapie de support : aider le patient à s’adapter à l’agent stresseur pendant qu’il est présent, ou à mieux le comprendre une fois qu’il est passé.

47
Q

Quel est le principe des thérapies de groupe?

A

• Thérapies de groupe : avec gens ayant expérimenté le même stresseur (ex : SIDA, mal de dos chronique, rupture amoureuse)

48
Q

V ou F? La médication psychotropique doit souvent être prise à long terme.

A

Faux.
• Médication psychotropique : prise à court terme (jours/semaines) et doit être ciblée sur sx prédominants :
o Insomnie : Hypnotiques (ex : zolpidem avant le coucher)
o Anxiété : Benzodiazepines (ex : lorazepam 2x/jour)
o Humeur dépressive : antidépresseur
Si une thérapie à long terme est nécessaire, reconsidérer le diagnostic.

49
Q

Quels sont les médicaments recommandés pour le trouble de stress post-traumatique? Comment peut-on également aborder le traitement?

A

Paroxetine (20-50 mg/jr) et sertraline (50-200 mg/jr) sont tous 2 approuvés aux USA. Ces drogues aident à réduire les symptômes dépressifs, à réduire les symptômes intrusifs et à normaliser le sommeil. Les benzodiazépines peuvent réduire l’anxiété, mais doivent être utilisés à court-terme vu le potentiel de dépendance. Les thérapies cognitivo-comportementales sont efficaces pour ces troubles.

50
Q

Quels sont les buts des thérapies cognitivo-comportementales pour les troubles de stress post-traumatique?

A
  • Transmettre de l’info sur le TSPT : comprendre ses symptômes et normaliser son expérience. Il s’agit de réactions normales à la suite d’un événement anormal.
  • Effectuer une restructuration cognitive des pensées irrationnelles qui favorisent le maintien des symptômes post-traumatiques.
  • Nommer et favoriser l’expression et l’appropriation des émotions associées à l’expérience traumatique.
  • Outiller le sujet pour mieux gérer un niveau plus élevé d’anxiété (ex : techniques de relaxation).
  • Pratiquer l’exposition in vivo ou en imagination (désensibilisation systématique) à des situations objectivement sécuritaires, bien que similaires à la situation traumatique.
51
Q

Quel est le traitement recommandé pour le trouble de stress aigu?

A

Les thérapies cognitivo-comportementales impliquant de l’exposition et de la gestion d’anxiété sont efficaces. si l’anxiété est sévère, un court traitement avec benzodiazépine peut être utile.

52
Q

Quel est le traitement recommandé pour le trouble de l’adaptation?

A

Les thérapies de support sont le traitement le plus répandu. On peut donner des médicaments à court-terme selon les symptômes.
Thérapie :
1. Travail sur le(s) facteur(s) déclenchant(s) : Identifier, Discuter et normaliser les impacts, Faire ventiler et valider les émotions vécues
2. Travail parallèle sur l’estime de soi : Investiguer les secteurs de la vie du patient qui vont bien, Inviter le patient à évaluer son estime de soi sur une échelle de 1 à 10, Poursuivre l’évaluation de ses ressources cognitives et affectives en lui demandant de nommer 3 qualités et 3 défauts, Identifier son réseau de soutien
3. Soutien au travail de deuil et de redécision : Faire préciser les impacts, Faciliter l’expression des émotions du deuil, Bilan des + et des -, Restructuration cognitive pour pensées automatiques au besoin, Encourager processus de deuil menant à prendre de nouvelles décisions et à se réinvestir dans sa nouvelle vie

53
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitivo-comportementale? Chez quel type de patients est-elle efficace? Quels en sont les différents volets?

A

• Approche basée sur l’hypothèse que les structures cognitives (schémas) forment la façon qu’a le patient de réagir & de s’adapter à une variété de situations qu’il peut rencontrer dans la vie. Les structures cognitives dépendent d’une variété de facteurs constitutionnel et expérimentaux (apparence physique, perte d’un parent tôt, réussites ou échecs scolaires, sociales, etc.).
• Une personne développe un syndrome psychiatrique quand ces schémas deviennent trop actifs et la prédispose à développer une réponse négative (pathologique).
• Efficace chez les dépressifs, mais aussi pour d’autres désordres d’anxiété; chez les désordres légers comme pour ceux qui nécessite aussi de la médication ; ont souvent des schémas qui mènent à des interprétations négatives
• Technique basée sur l’apprentissage du patient des nouvelles façons de changer leurs « schémas » ou « structures cognitives » pathologiques.
• Thérapie de court terme et très bien structurée.
• But : Aider les patients à restructurer leurs cognitions négatives pour qu’ils perçoivent la réalité d’une façon moins distordue.
• Comprend 2 volets :
o Comportementale : comprend des devoirs, un programme d’activités gradé dans le but d’accomplir des succès et de les considérer comme tel
o Cognitif : identifier & corriger le « schéma » pathologique, traiter 6 distorsions cognitives typiques

54
Q

Quelles sont les 6 distorsions cognitives typiques?

A
  1. Inférence arbitraire: arriver à la mauvaise conclusion à partir d’une expérience
  2. Abstraction sélective: Prendre un détail hors contexte et l’utiliser pour dénigrer l’expérience entière
  3. Surgénéralisation: Arriver avec des conclusions générales à propos d’expériences et de relations à partir d’un seul exemple
  4. Magnification et minimisation: Altérer l’importance d’événement spécifiques d’une façon structurée par des interprétations négatives
  5. Personnalisation: Interpréter les événements comme reflétant sur le patient alors qu’ils n’ont aucun lien avec lui.
  6. Pensée dichotomique: Voir la vie en tout-ou-rien
55
Q

Quelles sont les étapes de la restructuration cognitive?

A
  1. Offrir au patient un temps pour discuter des pensées automatiques et obtenir son accord (10-15 min)
  2. Annoncer comment nous allons procéder : Faire une liste et élaborer les faits qui confirment sa pensée, puis les faits qui contre cette pensée et obtenir son accord.
  3. Parler des faits qui vont dans le sens de cette pensée.
  4. Écouter (noter) et reformuler au fur et à mesure les faits en lui permettant d’élaborer (nommer les sentiments et les impacts des faits qu’il évoque spontanément sans chercher à les contredire). S’il énonce de nouveau les pensées automatiques, les nommer et reporter la discussion à plus tard. Rester centré sur une pensée à la fois.
  5. Une fois les « faits pour » complétés, demander au patient de se centrer sur les faits qui vont à l’encontre de sa pensée. Le faire élaborer sur ce qu’il énonce.
  6. Au besoin, le faire préciser les termes généraux inclus dans sa pensée automatique (c’est quoi vivre/normal pour lui?) Faire préciser comment c’était avant. Connait-il d’autres personnes dans la même situation? Comment les perçoit-il?
  7. Formuler une nouvelle pensée qui tient compte des faits pour et contre= Le plus probable c’est…
56
Q

Qu’est-ce que l’approche de support dans la thérapie individuelle?

A

• Pour tous les types de désordres
• Le thérapeute aide le patient à passer à travers des situations, des expériences et des périodes difficiles.
• Thérapeute :
o Attitude de sympathie, d’intérêt, et de préoccupations
o Donne des encouragements et des techniques spécifiques selon le problème.

57
Q

Qu’est-ce que l’approche psychodynamique (insight) dans la thérapie individuelle?

A

• Durée du traitement: 1-2X/semaine pendant 2-5 ans
• Chez les patients avec une variété de problèmes : désordres de personnalité, dysfonctions sexuelles, désordres d’anxiété et dépression légère.
• Face à face
• Thérapeute :
o neutre, mais d’une façon empathique
o Encourage le patient à réviser ses relations ses parents et autres personnes significatives de son enfance, mais aussi à se concentrer sur « l’ici et maintenant ».
o Comme dans la psychoanalyse classique, le patient parle la majorité du temps, mais le psychothérapeute fait plusieurs clarifications durant la séance pour faire comprendre au patient les dynamiques sous-jacentes qui ont modelé son comportement.

58
Q

Qu’est-ce que le burn-out? Quelles sont les 6 dimensions du travail en lien avec le burnout?

A
  • L’épuisement professionnel est un état de fatigue/frustration ressenti comme étant en lien avec le travail
  • Est à différencier des maladies physiques et psychiatriques se manifestant par de la fatigue
  • Les 6 dimensions du travail en lien avec le burnout sont : 1) la surcharge de travail, 2)la faible autonomie, 3)reconnaissance insuffisante, 4) soutien social inadéquat, 5) sentiment d’iniquité, 6)conflits de valeurs
59
Q

Quels sont les éléments de la cascade du burnout?

A
  1. Hyperactivité : idéaliste, consciencieux, perfectionniste
  2. Fatigue/épuisement : attribuable au travail, frustration par rapport au travail, fatigue matinale à l’évocation du travail, manque d’énergie pour le reste
  3. Détérioration fonctionnelle : isolement et résignation, cynisme et agressivité, baisse de rendement, alcool et drogue
  4. Détérioration psychologique et mentale : perte de confiance en soi et de motivation, troubles de mémoire/concentration, réactions anxiodépressives, réactions psychosomatiques
  5. Désespoir : absences prolongées, sentiment d’incompétence, suicide.
60
Q

Quels sont les conseils à donner en cas de burn-out?

A

Techniques de relaxation, trouver un passe-temps, consultation en psychologie, assouplir attitudes rigides, accepter que tout ne peut être parfait, travailler davantage en équipe, etc.
• Pas de médication particulière

61
Q

Quels sont les Dx différentiels du burn-out?

A

o La majorité des personnes vues en 1ère ligne pour un état de fatigue chronique ont un diagnostic de troubles psychiatriques principalement troubles obsessifs-compulsifs, anxieux ou somatoformes
o maladies somatiques
 infectieuses (hépatite, mononucléose, etc.)
 maladies endocrinopathies (troubles thyroïdiens, maladie d’Addison)
 anémie
 syndrome de fatigue chronique
 maladies auto-immunes
 tumeurs

62
Q

Quel est l’effet physiologique de situations stressantes ou exigeantes? Comment peut-on les traiter?

A

entraînent ↓ de neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine et norépinéphrine) → antidépresseurs sur courte période permettent au cerveau de refaire ses réserves en neurotransmetteurs (4-6 sem à agir, puis prendre pendant 6-9 mois pour éviter rechute)