PQRST des pathologies courantes Flashcards
Décrire : Douleur viscérale (ou profonde) (7)
- Survient quand des organes abdominaux creux comme l’intestin ou les voies biliaires se contractent avec une force inhabituelle, ou sont distendus ou étirés. Des organes pleins comme le foie peuvent aussi devenir douloureux quand leurs capsules sont étirées. Type : torsion, distension, blocage.
- Difficile à localiser, dlr vague, diffuse dans l’abdomen.
- Typiquement perçue à la ligne médiane à des niveaux variables suivant l’organe intéressé.
- L’ischémie stimule aussi les fibres viscérales de la douleur.
- De qualité variable : tiraillement, brûlure, crampe ou douleur sourde.
- Lorsqu’elle devient intense, elle peut être associée à des sueurs, une pâleur, des nausées, des vomissements, une agitation.
- Irradiation parfois sans lien avec l’organe atteint.
Décrire : La douleur pariétale (ou somatique) (6)
- Provient d’une inflammation du péritoine pariétal.
- C’est une dlr permanente, pénible, habituellement + intense qu’une douleur viscérale.
- Localisée + précisément au-dessus de l’organe atteint.
- Aggravée par le mvt2, la toux.
- Intensifiée à la palpation.
- Les patients souffrant de ce type de douleur préfèrent être étendus, au calme.
Décrire : La douleur projetée (ou référée) (4)
- Ressentie à distance, dans un site innervé environ au même niveau que l’organe atteint.
- Apparaît souvent quand la douleur initiale augmente d’intensité.
- Bien localisée.
- Ressentie profondément ou superficiellement.
Décrire : La douleur neuropathique (3)
- Sensation lancinante de type brûlure, choc électrique, coup de poignard.
- Suit généralement un territoire neurologique (dermatome).
- Difficile à soulager avec les analgésiques classiques.
R : Prostatite aiguë
Dlr pelvienne/abdominale ou rectale
Provoqué : Prostatite aiguë
Sensibilité exquise au TR (touché rectal)
S : Prostatite aiguë (6)
- Fièvre et dysurie sont les sx les + fréquents
- Hématurie
- Hématospermie
- pollakiurie
- frissons
- Sx urinaire obstructif.
Facteurs de risque : Prostatite aiguë (2)
Facteur risque d’ITSS et manipulation urologique récente.
Éléments discriminants : Prostatite aiguë
Toucher rectal :
- Dlr exquise
- Prostate chaude et enflée
R : Épididymite aiguë
Dlr et gonflement de l’épididyme +/- testis
Q : Épididymite aiguë
Modérée
T : Épididymite aiguë
Dlr rapide progressive qui débute au niveau de l’épididyme
Pallié : Épididymite aiguë
- Élévation des testicules
- Repos
- Glace
- Analgésie
S : Épididymite aiguë (1)
Sx urinaire
Facteurs de risque : Épididymite aiguë (3)
- Comportements sexuels à risque
- Sonde vésicale
- Après puberté
Éléments discriminants : Épididymite aiguë (2)
- Signe de Prehn
- Réflexe crémastérien normal (préservé)
R : Cancer du testicule
Nodule/masse induré au niveau du testis
Q : Cancer du testicule
Indolore ou Sensation de pression au bas ventre ou scrotum
S : Cancer du testicule (4)
- Parfois hydrocèle secondaire
- Adénopathies inguinales ou supraclaviculaire
- Gynécomastie
- Œdème du scrotum
Cancer du testicule touche surtout qui?
H 15 à 35 ans + risque si cryptorchidie
Éléments discriminants : Cancer du testicule (2)
- Symptômes B
- Masse ferme indolore à E/p
R : Torsion testiculaire
Testicule –> diffuse
Q : Torsion testiculaire
Dlr intense +++
T : Torsion testiculaire (2)
- Dlr soudaine
- Début svt la nuit
S : Torsion testiculaire (1)
No/Vo 90%
Quelle est la position du testicule dans la torsion testiculaire ? (2)
- Axe testicule : transverse
- Testicule haut situé ↑volume
Éléments discriminants : Torsion testiculaire (2)
- Signe Prehn –
- Réflexe crémastérien aboli
R : Hypertrophie bénigne de la prostate
Bas appareil urinaire
T : Hypertrophie bénigne de la prostate
- Chronique
- Progressif
Provoqué : Hypertrophie bénigne de la prostate
↑ avec âge
S : Hypertrophie bénigne de la prostate (10)
- ↓ majesté du jet Impériosité
- Goutte à goutte
- Sensation vidange incomplète
- Effort pour initier miction
- ↓ quantité sperme éjecté
- Dysfonction érectile
- Nycturie
- Hématurie
- Jet intermittent
- Prolongation de la miction
Dans l’hypertrophie bénigne de la prostate, qu’est-ce qu’on peut retrouver à l’examen physique? (2)
- Hypertrophie de la prostate au TR
- Peut avoir un globe vésical
Éléments discriminants : Hypertrophie bénigne de la prostate (8)
- SBAU
- Sx de vidange
- Sx de remplissage
- Urgence mictionnelle
- Nycturie
- Polakiurie
- Incontinence par impériosité
- Dysfonction érectile
R : Cancer de la prostate
Bas appareil urinaire
T : Cancer de la prostate
Insidieux
Provoqué : Cancer de la prostate
Voir les facteurs de risque (âge, race noire, hx familiale positive, diète riche en lipides)
S : Cancer de la prostate (11)
- ↓ majesté du jet
- Impériosité et incontinence
- Goutte à goutte
- Effort pour initier miction
- ↓ quantité sperme éjecté
- Dysfonction érectile
- Nycturie
- Dlr osseuses (métastase)
- Œdème MI (métastase)
- Hématurie
- → La grande majorité des patients sont asx
Qu’est-ce qu’on peut retrouver à l’examen physique pour le cancer de la prostate?
- Présence d’induration et/ou nodules au TR
Éléments discriminants : Cancer de la prostate (3)
- SBAU
- Dysfonction érectile
- Toucher rectal anormal + APS élevé
R : Pancréatite (2)
- Épigastrique
- Irradiation dorsale
Q : Pancréatite
Variable, intense
T : Pancréatite
(Subit)
Heures
Constant
Provoqué : Pancréatite
↑ avec alimentation
Palié : Pancréatite
TNT
S : Pancréatite (10)
- No/V
- Signe de Cullen
- Signe Grey-Turner
- Déshydratation
- Perturbation SV
- Défense volontaire
- Tachycardie
- HypoTA
- Fièvre
- Choc
Autres : Pancréatite (4)
- Souvent associé à prise d’alcool chronique (ROH) ou présence de cholélithiases
- Manipulations endoscopique des VB
- ↑lipase
- Dx : TDM
Éléments discriminants : Pancréatite (2)
- Irradiation dorsale
- Ecchymose péri- ombilicale (Signe Cullen)
R : Appendicite (3)
- FID
- Point McBurney
- Dlr pariétale (bien localisée)
Q : Appendicite (3)
- Variable
- Peu intense au début
- Crampiforme –> constante
T : Appendicite
- Progressif
- Plusieurs jours
S : Appendicite (6)
- Au début : peu de sx
- ↓ Appétit
- Nausée
- Fièvre
- Leucocytose
- Peut aller jusqu’à la péritonite
Quelle est la pertinence du test rovsing et du Rebond pour l’appendicite?
- Rovsing +
- Rebond +
Le dx de l’appendicite se fait comment?
Dx : TDM
R : Diverticulite
FIG
Q : Diverticulite
- V ariable
- Peu intense au début
- Crampiforme –> constante
T : Diverticulite
- Progressif
- Plusieurs jours
S : Diverticulite (6)
- Au début : peu de sx
- ↓ Appétit
- Nausée
- Fièvre
- Leucocytose
- Peut aller jusqu’à la péritonite
Quelle est la pertinence du test de Rovsing et de Rebond pour la diverticulite?
- Rovsing +
- Rebond +
Éléments discriminants : Diverticulite (1)
Dx : TDM
R : Ulcère peptique (2)
- Épigastre
- Irradiation dorsale
Q : Ulcère peptique (3)
- Brûlure (faim intense)
- Intensité variable
- Devient plus sévère
T : Ulcère peptique (4)
- Progressif
- Chronique
- Les complications sont aigües
- Peut survenir la nuit
Provoqué : Ulcère peptique (6)
- 2hrs postprandiale ou jeûne
- Aspirine
- AINS
- Alcool
- Tabac
- Hélicobacter Pylori
Palié : Ulcère peptique (2)
- Aliments
- Antiacides
S : Ulcère peptique (10)
- Dyspepsie
- RGO
- Nausée
- Satiété précoce
- Vomissements (noirâtres)
- Méléna
- Instabilité
- Choc
- Anémie si hémorragie
- Éruction
L’ulcère peptique touche qui? (2)
- Chez l’adulte d’âge moyen
- Porteur H. Pylori ou prise d’AINS, +/- tabac, ASA, ROH
Éléments discriminants : Ulcère peptique (2)
- Hélicobacter pylori
- Dlr réveille la nuit
R : Dyspepsie fonctionnelle
Épigastre
Q : Dyspepsie fonctionnelle (2)
- Brulure
- Sensation de faim
T :Dyspepsie fonctionnelle
Intermitent
Provoqué : Dyspepsie fonctionnelle
- Variable
- Aliments acides (Tabac,alcool)
Palié : Dyspepsie fonctionnelle (2)
- Aliments
- Antiacides
S : Dyspepsie fonctionnelle (4)
- Nausée
- RGO
- Éructation
- Ballonnement
La dyspepsie fonctionnelle est difficile de différencier avec quoi?
avec ulcère peptique (besoin d’éléments de laboratoire)
La dyspepsie fonctionnelle touche surtout qui?
Plus commun chez les jeune adultes
R : Rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale (RAAA)
- Épigastre
- Irradiation lombaire
Q : Rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale (RAAA)
- Douleur intense, déchirante
- Masse abdominale pulsatile
T : Rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale (RAAA)
(Subit) Heures
S : Rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale (8)
- Pâleur
- Syncope
- HypoTA
- Tachycardie
- Dyspnée
- Diaphorèse
- Instabilité hémodynamique
- Parfois baisse des pouls au MI
La rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale touche surtout qui?
- H 60ans
- hypertendu (risque vasculaire)
Éléments discriminants : Rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale (3)
- Masse pulsatile
- Dlr lombaire subite
- Dx : écho
R : Syndrome du côlon irritable
- Péri-ombilical
- Dlr viscérale (diffuse)
Q : Syndrome du côlon irritable (3)
- Crampiforme
- Inconfort abdominal
- Variable
T : Syndrome du côlon irritable (3)
- Chronique
- Début associé à un changement dans la fréquence et forme des selles
- ∅ sx la nuit
Provoqué : Syndrome du côlon irritable (3)
- Variable
- Stress/anxiété
- Diète
Palié : Syndrome du côlon irritable (2)
- Passage de gaz/selles
- Post- défécation
S : Syndrome du côlon irritable (6)
- Selles ø constantes (constipation/ diarrhée)
- Crampes
- Ballonnements
- Flatulences
- Nausée
- Sensation de vidange incomplète
Dans le syndrome du côlon irritable, les selles sont comment?
- Mucus dans selles mais JAMAIS sang
- Dlr avec selles + molles et + fréquentes
Éléments discriminants : Syndrome du côlon irritable (1)
Dx d’exclusion
Le SCI touche surtout qui?
Adultes d’âge moyen, en particulier chez femmes
R : Colite infectieuse (2)
- Péri-ombilical et/ou basse
- Dlr viscérale (diffuse)
Q : Colite infectieuse (3)
- Variable
- Peut être sévère
- Crampiforme
T : Colite infectieuse (2)
- Quelques jours à chronique (possibilité de rechutes)
- Tableau aigu
Provoqué : Colite infectieuse (3)
- Infection
- C. difficile
- Parasite
S : Colite infectieuse (8)
- Selles avec sang
- Diarrhée aqueuse
- Dlr abdominale
- Fièvre
- Anorexie
- Fatigue
- Signes d’irritation péritonéale
- Selles la nuit
Autres : Colite infectieuse (2)
- Peut être associé à colite pseudomembraneuse
- Penser à l’hx d’hospitalisation
Éléments discriminants : Colite infectieuse
Rechercher à l’hx : voyage, eau/aliments contaminés, contact infectieux, Rx
R : Gastro-entérite (2)
- Péri-ombilical
- Dlr viscérale (diffuse)
Q : Gastro-entérite (2)
- Crampiforme
- Variable
T : Gastro-entérite
< ou égal à 3 jours
Provoqué : Gastro-entérite (2)
- Aliments/eau contaminés
- Contact infectieux
S : Gastro-entérite (6)
- No/Vo
- Diarrhée
- Dlr abdominale
- Fièvre
- Déshydratation
- Fatigue