Pouvoirs et dispositifs chez Michel Foucault Flashcards

1
Q

Quelles sont les domaines disciplinaires de Michel Foucault? De quel siècle est-il?

A

Michel Foucault est un philosophe et historien du 20ème siècle.

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Q

Quelle est l’hypothèse de Foucault sur les problématiques liées au pouvoir?

A

Le pouvoir est d’ordinaire considéré comme centralisé et localisé, intentionnel. Il nous commanderait en fabriquant des décisions et des contraintes. Pour Foucault, au contraire, plus on se croit libre, plus on est assujettis par un autre type de pouvoir qui nous domine.

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3
Q

Définit le concept central de dispositif chez Foucault.

A

« Un dispositif est un ensemble hétérogène qui comporte des discours, des institutions, des aménagements architecturaux, des décisions réglementaires, des lois, des mesures administratives, des énoncés scientifiques, des propositions philosophiques, morales, philanthropiques, … Bref ! Du dit aussi bien que du non dit, voilà les éléments du dispositif. »
Ce dispositif serait une sorte de machinerie qui nous contrôle.

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4
Q

Donner un exemple illustratif de la notion de dispositif.

A

A l’université, on souligne que la science est dominante en utilisant l’architecture (tables, marches, estrade pour le professeur, etc) mais aussi un cadrage temporel (horloge)
A ce titre, l’université est un dispositif qui nous contraint à des types spécifiques de comportements, d’interactions, de rapports et de pouvoirs.

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5
Q

En quoi peut-on dire que la normalité dépend toujours d’un dispositif?

A

Tout objet de la vie quotidienne nous oriente dans une direction. Par exemple, le téléphone portable, à travers ses fonctionnalités, a tendance à nous orienter différemment que dans le passé en ce qui concerne nos modes de consommation, nos rapports à la sexualité, etc.

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6
Q

En quoi peut-on dire que le dispositif allie et mélange du discours et de la technique?

A

Un dispositif est toujours historiquement situé. Par exemple, à l’université, on se borne à un type de savoir, issu d’une discipline, et qui évolue constamment au gré de l’évolution de la société.

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7
Q

A quelle notion peut renvoyer la phrase suivante : “Le dispositif nous oblige à être d’une certaine façon, c’est pour cela qu’il nous gouverne.”

A

La subjectivation.

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8
Q

Que postule le philosophe contemporain Agamben sur la posture du sujet face au pouvoir?

A

On peut faire une distinction entre la substance qui désigne ce qui est vivant chez l’être humain et le dispositif qui est au départ extérieur au vivant. Le sujet est le résultat de la relation entre substance et dispositif.

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9
Q

Dans quel domaine le dispositif a-t-il la place la plus importante?

A

L’éducation

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10
Q

Quels sont les trois aspects de la définition du dispositif dans le langage courant?

A

Juridique : Partie du jugement qui contient la décision (par opposition au motif)
Technologique : Manière dont sont disposées les pièces d’une machine et la machine elle-même
Militaire : Ensemble des moyens mis en place par rapport à un plan donné

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11
Q

En quoi peut-on dire que la mobilité forme de nouveaux sujets?

A

Aujourd’hui, ce qui est inhérent à la mobilité est soumis à des stratégies économiques de rationalisation mettant en confrontation substance et dispositif donc le sujet. C’est notamment le cas d’entreprises comme Blablacar où le service de mobilité offert par un particulier à un autre particulier est monnayé et où il serait inconcevable qu’il en soit autrement.

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12
Q

Dans son livre Sur la route, quel auteur parle du rapport du sujet à la mobilité?

A

Jack Kerouac

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13
Q

Quand a été inventé le terme de société? Quelle critique Foucault fait-il de ce terme?

A

Il a été inventé au 17ème siècle. Selon Foucault, ce terme a été inventé pour nous empêcher de penser.

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14
Q

Selon Foucault, il existe deux types de pouvoirs qui se sont succédés historiquement. Lesquels?

A

Pouvoir de souveraineté puis pouvoir disciplinaire

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15
Q

Quel pouvoir est considéré comme un pouvoir macrophysique? Quels sont ses caractéristiques?

A

Il s’agit du pouvoir de souveraineté qui a les caractéristiques suivantes :
1 : Asymétrie entre le roi et les sujets (prélèvement vs dépense) : Le roi prélève sur les sujets sans rendre mais offre en retour protection, terrains et cérémonies aux sujets.
2 : Roi porte la marque d’une infériorité fondatrice : Le pouvoir du roi vient du passé (victoire ou autre). Il se doit donc de réactualiser ce pouvoir par des cérémonies, des mariages, des rituels, des récits, etc. Pouvoir qui doit être maintenu par des dispositifs pour être pérenne.
3 : Fabrication de pouvoirs non isotopiques : rapports de pouvoirs s’appliquent sur des lieux différents (souverain avec sujets directs qui eux-mêmes ont des sujets, etc) Les rapports de souveraineté forment un maillage non homogène passant par des dispositifs. (système féodal)
4 : Eléments mis en jeu ne sont pas équivalents : rapport de souveraineté non perpétuel

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16
Q

Quel pouvoir est considéré commun pouvoir microphysique? Quels sont ses caractéristiques?

A

Il s’agit du pouvoir disciplinaire qui a les caractéristiques suivantes :
1 : Pouvoir non symétrique, non parcellaire : prise totale du corps, du comportement et du geste de l’individu
(ex : avant le 17ème siècle, l’armée avait des missions sur un temps fini et on lui fournissait / prélevait des ressources. A partir du 17ème siècle, on créé des casernes et les soldats doivent obéir à un règlement et à des façons de se comporter, en commençant par la sexualité.
2 : Pouvoir qui regarde vers l’avenir : Pouvoir a pour objectif la guérison de la maladie mentale dans un but de normalisation. Les choses doivent fonctionner de manière automatique et organisée, d’où l’avènement de l’administration (écriture, notation, enregistrements, rapports écrits, etc)
3 : Pouvoir tend vers des isotopies : Les dispositifs s’articulent entre eux et sont ordonnés. Le système est hiérarchisé en étant plus total, cohérent et homogène.
4 : De plus en plus individualisant : Ne vise pas le collectif mais l’individuel, le corps de chacun pour pouvoir mieux intervenir sur le sujet (on le comprend mieux) Cela rejoint l’idée de Bentham dans son livre Panoptikon.

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17
Q

Quelle démarche initiée par Nietzsche permet de comprendre un concept? Quelle relation peut-on faire entre ce concept et le pouvoir?

A

Il s’agit de la généalogie, c’est-à-dire l’étude des dispositifs qui ont étayés ce concept.
Par exemple, pour le pouvoir de normalisation, on a tendance à médicaliser tout écart à la norme. Ainsi, on parle par exemple de trouble de la communication sociale, de dyscalculie, etc. Quand on s’écarte de la norme, on a tendance à se sentir mal et à aller chez le psychologue, en évoquant par exemple la sexualité, le rapport au corps, le problèmes familiaux, etc.

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18
Q

Quel dispositif mis en place au 19ème siècle dans le domaine judiciaire permet au juge de prendre une décision finale sur la sentence d’un condamné?

A

La psychiatrie judiciaire. On veut s’assurer de savoir si l’accusé avait toute sa raison au moment où il a commis ses actes.

19
Q

Quels sont les aspects mis en avant par le rapport de psychiatrie judiciaire?

A

Ce rapport permet de juger non pas l’acte mais la personne qui a commis cet acte, c’est-à-dire son enfance, sa moralité, sa maturité, personnalité, perception du réel, équilibre affectif, etc. L’origine du délit est doublée par les façons d’être de l’auteur.
Ce portrait psychiatrique a pour conséquence d’alléger ou au contraire alourdir la sentence d’un condamné. L’individu est confondu avec son crime.

20
Q

Quel problème épistémologique entraîne la psychiatrie judiciaire sur le niveau de réalité de l’infraction?

A

La réalité de l’infraction est déplacée vers des considérations morales alors que jusqu’à preuve du contraire, être immature ou orgueilleux n’est pas puni par la loi.

21
Q

Quelle nouvelle figure est fabriquée par le problème épistémologique créé de toute pièce par la psychiatrie judiciaire?

A

Celle de l’anormalité (ou de la délinquance)

22
Q

Quel article du code pénal de 1810 distingue la responsabilité d’un côté et la maladie de l’autre côté dans la punition judiciaire?

A

Il s’agit de l’article 64 qui stipule : « il ne peut y avoir de crimes ni de délits si l’individu est en état de démence au moment du crime. »

23
Q

En quelle année les circonstances atténuantes sont-elles votées dans le code pénal?

A

En 1832

24
Q

De l’émergence de la psychiatrie dans le domaine judiciaire, naissent deux nouveaux concepts. Lesquels?

A

La perversité (mal définie) et la dangerosité (peine alourdie en cas de risque de récidive)

25
Q

Décrire le cas judiciaire de la femme de Sélestat.

A

En 1817, une femme a tué sa fille qu’elle a découpée en morceaux puis qu’elle a mangée avec des choux. Comme cette femme est jugée pauvre et dans le besoin, elle est acquittée.

26
Q

Décrire le cas judiciaire de Papavoine.

A

En 1824, un homme qui voit deux enfants dans le parc de Vincennes, les assassinent de façon violente car il les prend pour les enfants de la duchesse De Verry. Ce dernier est jugé fou mais est exécuté en raison de sa dangerosité.

27
Q

Décrire le cas judiciaire d’Henriette Cornier. En quoi pose-t-il souci dans le verdict judiciaire?

A

En 1826, une jeune femme du nom de Henriette Cornier a abandonné ses deux enfants. Cette dernière, domestique dans une famille à Paris, propose à sa voisine de garder sa fille. Une fois dans la chambre de la jeune fille, elle lui coupe la tête et la balance par la fenêtre avant d’être arrêtée.
Ce cas pose problème pour la justice. En effet, la démence n’est pas démontrée mais il n’y a pas de rationalité dans l’acte. Il va néanmoins falloir produire un discours sur la responsabilité de la femme. Finalement, elle est jugée non folle du fait de son caractère immorale. (séparation avec son mari, libertinage, abandon de ses deux enfants) Elle a ainsi été condamnée.

28
Q

Comment était considéré le crime jusqu’au 17ème siècle? Quelle interprétation peut-on en faire?

A

Jusqu’au 17ème siècle, on juge qu’un criminel porte atteinte au roi car ce dernier, dans les représentations, est celui qui tient le corps social. Le criminel est alors jugé sur le principe du donnant-donnant. En portant atteinte au corps social en la personne du roi, ce dernier va porter atteinte au corps du criminel. Les exécutions sont alors publiques de sorte que la population sente que le roi protège ce corps social. On ne cherche pas ici à comprendre les causes du geste criminel.

29
Q

Quel antagonisme peut-on voir à travers les représentations de la folie avant le 19ème siècle et à partir du 19ème siècle?

A

Avant le 19ème siècle, une personne considérée folle est quelqu’un d’un peu en-dehors du monde et qui dit la vérité sur la comédie du monde (sacralisation de la folie)
Cette représentation change totalement à partir du 19ème siècle où la folie est codée comme une maladie mais aussi comme danger.

30
Q

Rapprocher les représentations de la folie au 19ème siècle avec les notions de pouvoir et de dispositif au sens de Foucault.

A

Les représentations de la folie comme conjonction de la maladie et de la dangerosité s’inscrivent dans la justice et dans la conscience populaire.
Ici, ce qui fait figure de dispositif est le savoir (perversité, danger, folie) et le pouvoir est porté par les personnes qui portent et légitiment le discours sur la perception de la folie.
De cette conjonction entre dispositif et pouvoir, nait la normalisation de la folie comme maladie et danger.

31
Q

Qu’est-ce que la monomanie? Quels sont les deux procédés qui sous-tendent cette monomanie?

A

La monomanie est la représentation de la folie comme maladie avec un patient obsédé par des idées délirantes qui tournent en boucle.
Cette monomanie sous-tend la notion de dégénérescence c’est-à-dire la développement de la folie chez l’individu et l’instinct, notamment l’instinct criminel que l’on peut rapprocher de la notion de pulsion chez Freud.

32
Q

Que stipule la loi de 1838 sur le placement de l’individu en hôpital psychiatrique? A partir de cette loi, à quel basculement disciplinaire est soumis la psychiatrie?

A

Le placement en hôpital psychiatrique peut se faire par la volonté de la personne concernée, à la demande d’un tiers (ex : Camille Claudel) ou par choix de l’Etat. (placement d’office)
Cette loi entraîne le basculement de la psychiatrie du domaine de la santé publique vers le domaine du médical.

33
Q

Dans le domaine judiciaire, quel était le rôle de la psychiatrie avant 1838? A partir de 1838?

A

Avant 1838, la psychiatrie servait uniquement à juger de la condamnation d’un acte criminel.
Ensuite, la psychiatrie a émergé comme porteuse d’un diagnostic sur une personne potentiellement dangereuse.

34
Q

Quelle dérive entraîne la généralisation du pouvoir psychiatrique?

A

La psychiatrie tend à médicaliser les manquements à la morale. (et à la sexualité dont la masturbation au 19ème siècle) Par exemple, un enfant indocile et qui vole peut être placé en hôpital psychiatrique.
La normalité concerne dès lors toutes les sphères de nos vies, y compris les plus intimes et cela fait naître un questionnement chez les individus qui est : “Suis-je normal?”

35
Q

En quoi le traitement des malades de la lèpre est-il révélateur du pouvoir de souveraineté?

A

Au 14ème siècle, les lépreux étaient exclus de la société et on les regroupait loin des villes dans des léproseries par mesure de protection.
Un rituel est associé au traitement des lépreux. Lors d’examens médicaux, un curé donnait au lépreux un manteau, une robe grise noire ou écarlate avec un morceau de tissu en forme de patte d’oie qu’on cousait sur la robe (stigmate) Pour se faire remarquer de son arrivée, le lépreux portait un chapeau et devait secouer une crécelle tous les dix pas et tendre un gobelet pour faire l’aumône et pour boire. On lui donnait toute une série de droits et d’obligations.
Ce pouvoir souverain est comparable à celui de la prison et de l’asile psychiatrique.

36
Q

En quoi le traitement des malades de la peste est-il révélateur du pouvoir disciplinaire?

A

Vers la fin du moyen âge, la peste extermine un tiers de la population européenne
Pour traiter la peste dans les villes contaminées, on les scinde en districts avec des quartiers à l’intérieur. Chacun de ces quartiers comporte des rues avec des surveillants. Dans chaque quartier, on retrouve un inspecteur et dans chaque district, on retrouve un responsable de district.
La surveillance consistait à recenser la population et à écrire les noms de pestiférés sur les registres. On fermait la ville pour que personne ne rentre. Lors de l’appel de l’inspecteur, chaque personne doit se présenter à sa fenêtre. Dans le cas contraire, la personne est considérée dangereuse et la maison devient condamnée.
Ce pouvoir n’exclut pas mais contrôle d’où son côté disciplinaire. C’est un pouvoir positif, c’est-à-dire qu’il produit du savoir sur les gens (nom, localisation, malade ou non) On n’a pas de partage en deux comme dans la lèpre.

37
Q

Qu’est-ce que le biopouvoir? Développer.

A

Le biopouvoir est un pouvoir du contrôle de la vie de chacun. Les savoirs sur les sciences humaines demeurent au service de ce biopouvoir. Ce pouvoir s’adresse à notre vivant, notre état de santé, nos déplacements plus qu’à nos engagements politiques.
C’est un pouvoir sur le vivant et non l’acte et demeure en ce sens normalisant et non marginalisant.
Au service de ce biopouvoir, on retrouve la division territoriale d’une zone géographique, les recensements, les données identitaires (âge, date de naissance, etc), les coordonnées bancaires, etc.
Le biopouvoir prend son essor au 17ème siècle en France grâce aux technologies qui le fait fonctionner.

38
Q

Quels sont les deux objectifs du tome 1 du livre de Michel Foucault Histoire de la sexualité?

A

1 : Comment la sexualité est devenue un objet de savoir? D’où vient le discours sur la sexualité et comment a-t-il été mis à jour?
2 : Comment la sexualité a été intégrée et liée à des mécanismes de pouvoir?

39
Q

Quel événement nous a fait passer d’une vision répressive à une vision plus ouverte de la sexualité?

A

Il s’agit de la notion de pulsion initiée par Freud au début du 20ème siècle.

40
Q

Quel est le discours dominant sur la sexualité au 19ème siècle?

A

Au 19ème siècle, on aborde la sexualité comme une construction historique. Ainsi, on enferme la sexualité dans des questions morales et catholiques en faisant croire à des pratiques illégitimes.

41
Q

En quoi peut-on dire que le fait de se penser libre de sa sexualité est en fait une utopie?

A

En pensant être libre sexuellement, on évite de penser à un éventuel pouvoir du sexe. Or, depuis 50 ans, on a une incitation au discours sur la sexualité avec notamment la volonté de faire un parallèle entre la sexualité et les questions identitaires. Le sexualité a donc un fort pouvoir sur la construction identitaire de l’individu. Cette incitation au discours peut être repéré dès le 16ème siècle selon Foucault bien que son objet, sa forme et sa prolixité aient largement évolué depuis lors.

42
Q

Dans quels domaine le discours sur la sexualité est-il bénéfique?

A

Politique (instance légitimée)
Economique (le sexe fait vendre énormément)
Technique (matérialisme et sexualité)

43
Q

Donner des exemples de mise en discours de la sexualité.

A

Au 18ème siècle, questions de sexualité évoquées dans le règlement intérieur.
Multiplication des lieux de discours (médecine : maladie des nerfs / psychiatrie : onanisme, masturbation)
Entomologie de la sexualité (sexualité des insectes)
Automonosexualistes de Rohleder
Gynécomastie
Justice pénale (essor des condamnations liées à des pratiques sexuelles)
Discours éducatif (récemment), etc

44
Q

Au 19ème siècle, quel basculement s’est opéré quant au discours sur la sexualité?

A

Avant le 19ème siècle, le pêché de la chair était confessé en privé au sein de l’Eglise.
A partir du 19ème siècle, cela devient public avec la normalisation du mariage. De plus, on réprime de plus en plus la sexualité que ce soit médicalement, socialement ou juridiquement avec des concepts telle que la perversion.