POULETS DE CHAIR - Départ des poussins (0-2 semaines) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

Les éleveurs reçoivent un 2% supplémentaire de poussins (cadeau des couvoirs pour couvrir la mortalité en début d’élevage qui est estimé à 1-1,5%).

A

Vrai

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2
Q

Les pertes dans les 10 premiers jours d’élevage ne devraient pas dépasser combien de % ?

A

1 % (bien que parfois on accepte jusqu’à 1,5%)

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3
Q

Nommer les quatre principales causes de mortalité chez les poussins.

A
  1. Mortalité précoce suite aux manipulations au couvoir
  2. Déshydratation, inanition
  3. Problème de régie
  4. Omphalite
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4
Q

Quelles manipulations au couvoir subissent les poussins destinés à l’élevage de poulets de chair ?

A

Sexage à l’aile
Vaccination en aérosol
Injection SC de vaccins/antibiotiques (moins fréquent) lorsque la vaccination n’est pas faite in ovo

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5
Q

Quelles manipulations au couvoir subissent les poussins destinés à la reproduction ou à la ponte (de même que chez les dindonneaux) ?

A

Sexage au cloaque : Rupture du sac vitellin si mauvaise manipulation

Coupe du bec & Coupe des griffes : Risque d’infection secondaire (ex : conjonctivite)

Injection de vaccins ou médicaments

Vaccination en aérosol

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6
Q

Lorsqu’on parle de mortalité dite « normale », de quelles causes parle-t-on ?

A

Des poussins n’ayant pas trouvé les sources d’eau et de nourriture. Ces poussins meurent lorsque le jaune est épuisé (3-5 jours).

On peut aussi parler des problèmes congénitaux (ex : défaillance cardiaque)

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7
Q

Quelles lésions macroscopiques retrouve-t-on chez des poussins morts d’inanition/déshydratation ?

A
  • Carcasse plus foncée, peau adhère aux muscles (aussi plus foncés)
  • Présence de dépôt d’urates (aspect crayeux) sur les séreuses de divers organes
  • Uretères dilatés d’urates;
  • Pas/peu de nourriture dans le gésier, souvent de la ripe dans le jabot.
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8
Q

Quels sont les signes cliniques associés à la déshydratation et à l’inanition ?

A

Poussins peu actifs avec retards de croissance

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9
Q

Vrai ou faux

Tout troupeau avec un pourcentage de mortalité supérieur à 1 % et présentant des problèmes de déshydratation et d’inanition trahit un problème de régie.

A

Vrai

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10
Q

Quels sont les signes cliniques associés à un problème de régie ?

A

Poussins inconfortables bruyants

Distribution peut être anormale;

Mortalité qui sera anormalement élevée;

Signes cliniques selon le problème :
* Trop froid = oiseaux regroupés;
* Trop chaud = déshydratation;
* Manque d’eau = déshydratation

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11
Q

Il est normal de retrouver un faible pourcentage d’omphalite dans la mortalité dite normale. Pourquoi ? À partir de quand est-ce anormal ?

A

Il s’agit probablement d’infection secondaire chez des poussins qui n’avaient pas le nombril entièrement fermé à la sortie de l’écloseur.

On s’inquiète si ça dépasse 1%.

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12
Q

Informations sur l’omphalite (notes de cours)

A

L’omphalite est une infection bactérienne qui surviendrait si les conditions d’éclosion n’étaient pas optimales ou, encore, si l’environnement des poussins était fortement contaminé.

Suite à** l’arrêt volontaire de l’antibiotique ceftiofur** injecté en simultané avec le vaccin Marek par les couvoiriers du Québec en mars 2005, des problèmes de départ reliés à des omphalites ont été rapportés par certains producteurs.

Cependant, des correctifs à la régie du départ et des ajustements au niveau des couvoirs ont éventuellement résolu une partie de ces problèmes.

Par la suite, la majorité des couvoiriers ont adopté l’utilisation de la lincomycine-spectinomycine et l’usage du ceftiofur a été réinstauré dans les couvoirs québécois

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13
Q

Quelles lésions sont associées à l’omphalite ?

A

Nombril œdémateux et enflé, avec néovascularisation périombilicale;

Jaune d’œuf de consistance et odeur anormales présent dans la cavité;

Péritonite, péricardite, périhépatite.

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14
Q

Comment effectue-t-on le diagnostic de l’omphalite ?

A

Isolement de la bactérie

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15
Q

Quel est le traitement/prévention de l’omphalite ?

A

Antibiotiques dans l’eau
(Attention : oiseaux atteints = retard de
croissance = doit-on vrm les traiter ?)

Qualité de l’environnement du poulailler et respect des besoins en température, eau, etc. afin d’éviter tout stress aux poussins.

Respect des règles d’hygiène au niveau du couvoir (ex : ne pas placer en incubation des œufs souillés par des fientes, désinfection de l’équipement, etc.)

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16
Q

Quelles sont les deux maladies du système respiratoire affectant le jeune poussin ?

A

Aspergillose
Réaction vaccinale

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17
Q

Qu’est-ce que l’aspergillose ?

A

Maladie mycotique affectant principalement le système respiratoire des oiseaux.

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18
Q

Vrai ou faux concernant l’aspergillose

Une infection systémique peut s’ensuivre et atteindre yeux et cerveau.

A

Vrai

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19
Q

Quelles sont les deux étiologies possibles de l’aspergillose ?

A

Aspergillus fumigatus
A. flavus (parfois)

20
Q

Aspergillus est un fongus ubiquitaire qui peut occasionner des problèmes lorsque les conditions s’y prêtent. Nommer ces conditions.

A
  • Chaleur
  • Humidité
  • Grandes quantités de spores
  • Immunosuppression

Les jeunes oiseaux y sont aussi plus susceptibles

21
Q

Par quoi est principalement causée l’infection par Aspergillus ?

A

L’infection est causée par l’inhalation d’une grande quantité de spores souvent doublée d’une diminution de résistance de l’oiseau.

*Des quantités énormes de spores doivent être produites dans des conditions idéales pour infecter les oiseaux.

22
Q

Par quoi est secondairement causée l’infection par Aspergillus ?

A

Aspergillus fumigatus peut aussi pénétrer la coquille des oeufs au couvoir et alors infecter l’embryon.

23
Q

A. fumigatus et A. flavus sont normalement présents dans deux composés importants de la vie des poulets. Quels sont ces deux composés ?

A

Moulée et litière

24
Q

Quels sont les signes cliniques associés à l’aspergillose ?

A
  • Mort soudaine de jeunes oiseaux
  • Dyspnée, cyanose
  • Signes nerveux si infection du SNC (ataxie, opisthotonos, paralysie, chute…)
  • Morbidité et mortalité variables, mortalité élevée chez les oiseaux affectés
25
Q

Quelles lésions macroscopiques sont associées à l’Aspergillose ?

A

Présence dans les poumons et dans les sacs aériens de plaques ou granulomes ou, encore, de croissance mycélienne

26
Q

Comment effectue-t-on le diagnostic de l’aspergillose ?

A

Oiseaux morts :
Nécropsie
Culture (démonstration microscopique des hyphes)

*Oiseaux vivants : *
Écouvillon trachéal ou lavage des sacs suivi de culture **

Au microscope, les granulomes ou plaques (dans les poumons, cerveau, yeux, etc.) renferment les hyphes segmentées bien visibles à la coloration PAS.

27
Q

Existe-t-il un traitement de troupeau efficace contre l’aspergillose ?

A

Non

28
Q

Comment peut-on prévenir l’aspergillose ?

A
  • Optimiser la ventilation
  • Éliminer les oiseaux affectés
  • Enlever la litière ou la moulée contaminée
  • S’assurer que les sources de litière soient sèches
  • Bonne régie au niveau du couvoir (nettoyer, désinfecter, fumiguer, gestion des oeufs)
29
Q

Pourquoi la réaction vaccinale fait partie des maladies affectant les jeunes poussins ? N’est-ce pas normale ?

A

Une réaction vaccinale est normale quelques jours après la vaccination en aérosol contre la bronchite infectieuse administrée au couvoir.
Cependant, si les conditions environnementales sont adverses, la réaction peut s’aggraver et il peut y avoir infection secondaire avec Escherichia coli.

30
Q

Quels sont les signes cliniques d’une réaction vaccinale (aggravée) ?

A
  • Mortalité plus élevée, retard de croissance et manque d’uniformité du troupeau
  • Poussins se secouant la tête, avec larmoiements;
  • Yeux sales, même collés, avec souventœdème périorbital;
  • Légère toux
31
Q

Quels sont les lésions que nous pourrions retrouver à la nécropsie lors de réaction vaccinale aggravée ?

A
  • Exsudat séreux, puis purulent au niveau du système respiratoire supérieur
  • Atteinte des sacs aériens (infection secondaire e.coli)
32
Q

Comment peut-on établir le diagnostic de réaction vaccinale ?

A

Un environnement de mauvaise qualité peut nous permettre de suspecter une réaction vaccinale.
Les titres d’anticorps contre la bronchite infectieuse (à l’ELISA) seront des titres de vaccination normaux

33
Q

Quel traitement/prévention de la réaction vaccinale aggravée ?

A

Prévention :
Fournir un environnement de qualité sans écart de température aux poussins

Traitement :
Antibiotiques si atteinte sévère

34
Q

Quelles sont les deux maladies du système nerveux affectant le jeune poussin ?

A

Aspergillose
Encéphalomyélite aviaire

35
Q

Qu’est-ce que l’encéphalomyélite aviaire ?

A

L’encéphalomyélite aviaire est une maladie virale affectant les jeunes poulets, dindes, faisans et cailles.
Les oiseaux affectés démontrent habituellement des tremblements de la tête et du cou avec une ataxie progressant vers une paralysie

36
Q

Étiologie et infectiologie : Encéphalomyélite aviaire

La maladie est causée par un hépatovirus de la famille des __1__. Toutes les souches sont __2__, mais certaines montrent un __3__ plus grand et leur pathogénicité varie.

Le virus est donc présent dans les __4__ des oiseaux et y survit au moins __5__ semaines. Il est relativement __6__ dans l’environnement.

A
  1. Picornaviridae
  2. Entérotropiques
  3. Neurotropisme
  4. Fientes
  5. Quatre
  6. Résistant
37
Q

Le virus de l’encéphalomyélite aviaire se transmet de quelle(s) façon(s) ?

A

Transmission verticale :
Poules pondeuses (en phase aigüe de l’infection) excrètent le virus dans quelques oeufs qu’elles pondent. Cela affecte l’éclosabilité, certains poussins présentent des signes cliniques dès un jour d’âge (majorité vers 1-2 semaine d’âge).

Transmission horizontale :
Poussins infectés excrètent le virus dans leurs fientes = transmission dans le troupeau.

Poussins sans anticorps maternels développent la maladie.

38
Q

Vrai ou faux

La résistance à l’encéphalomyélite aviaire augmente avec l’âge et des poulets âgés de 28 jours, lorsqu’exposés au
virus, ne développeront pas de signes cliniques.

A

Vrai

39
Q

Quels sont les signes cliniques associés à l’encéphalomyélite aviaire ?

A

Ataxie progressant vers la paralysie avec tremblements de la tête et du cou.

*Ces tremblements peuvent sembler absents, mais si le poussin est stimulé, ils deviendront plus marqués

40
Q

Quelle est la morbidité associée à l’encéphalomyélite aviaire ?

A

Variable; si le troupeau provient du même troupeau de reproducteurs, on pourra voir jusqu’à 60 % d’atteinte

41
Q

Quelle est la mortalité associée à l’encéphalomyélite aviaire ? Certains poussins peuvent-ils s’en sortir ?

A

Dans la plupart des épidémies, la mortalité débute entre les 1ères et 2e semaines d’âge, se termine après 4 semaines d’âge et peut atteindre 25 %.

Peu d’oiseaux vont complètement s’en remettre.
Plusieurs survivants développeront une opacité bleutée dans le cristallin de l’œil.

42
Q

L’encéphalomyélite aviaire a-t-elle un impact (signes cliniques) sur les oiseaux adultes ?

A

Légère chute de ponte possible (environ 2 semaines) + diminution de l’éclosabilité.

Le troupeau se remettra par la suite et deviendra immun, ne produisant plus de poussins affectés cliniquement.

43
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à l’encéphalomyélite aviaire ?

A

Aucune

*Parfois foyers pâles dans la musculeuse du proventricule des poussins

44
Q

Important ; Typique

Quelles sont les lésions microscopiques associées à l’encéphalomyélite aviaire ?

A

**Chromatolyse centrale **des neurones (cerveau moyen/cervelle)
Accumulations marquées de lymphocytes dans la musculeuse du proventricule et/ou dans le gésier

= Encéphalomyélite non-purulente disséminée avec manchon périvasculaire marqué

45
Q

Comment effectue-t-on le diagnostic de l’encéphalomyélite aviaire ?

A
  • Anamnèse, âge des oiseaux, signes cliniques
  • Les lésions microscopiques confirmeront le diagnostic
  • Démonstration des antigènes viraux par immunofluorescence directe
  • L’isolement et l’identification du virus du cerveau de poussins infectés sont possibles (peu utile et $$)
  • Sérologie pairée chez les adultes
46
Q

Comment peut-on prévenir et contrôler l’encéphalomyélite aviaire ?

A

Les poussins provenant de pondeuses immunes sont protégés durant la période critique, d’où l’importance de bien vacciner les reproducteurs contre l’encéphalomyélite aviaire.