4. Problèmes d’uniformité et de boiterie chez le poulet en croissance Flashcards
Introduction
Les problèmes de boiteries observés chez les poulets en croissance peuvent affecter quelques individus ou un pourcentage visible du troupeau
Il est important de réagir rapidement lors de l’apparition des premiers signes, car l’efficacité des interventions est plus préventive que curative.
Les problèmes de boiteries étant plus importants chez la dinde en croissance, toutes les maladies relatives au système myoarthrosquelettique seront vues dans la section Dinde
- Dyschondroplasie tibiale
- Ostéomyélite/synovite (Staph. aureus, Strep., E. coli…)
- Pododermatite
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
Informations générales sur la distribution et l’importance économique de la maladie
Même si le nombre de cas d’infection à Enterococcus cecorum est en constante évolution au Québec depuis un premier diagnostic en 2010, les chiffres ont triplé depuis 2018. Cette maladie en émergence, est actuellement la deuxième maladie bactérienne en importance après la colibacillose.
Principalement caractérisée par des boiteries et des septicémies, les pertes économiques reliés à cette maladie sont importantes.
L’infection est malheureusement récurrente chez les lots subséquents.
Bactérie reconnue comme étant essentiellement un commensal de l’intestin des poulets, des souches pathogènes sont apparues depuis quelques années.
On ignore l’origine et la source de ces souches, où, et si elles survivent dans l’environnement d’un poulailler.
Étiologie et infectiologie - Enterococcus cecorum
Bien qu’Enterococcus cecorum soit le plus souvent isolé des lésions, d’autre Enterococcus peuvent aussi être isolés.
Les Enterococcus spp. sont des bactéries Gram (1) et sphériques, non (2), (3) facultatifs, avec diverses propriétés biochimiques. Enterococcus spp. sont (4) dans la nature, avec une distribution (5) parmi les espèces aviaires. Ils sont considérés comme faisant partie du microbiote (6) normal des poulets et couramment retrouvés dans les environnements des poulaillers. Un gène de (7) spécifique aux souches pathogènes a été identifié et est utilisé pour le (8).
- positif
- sporulés
- anaérobe
- omniprésents
- mondiale
- intestinal
- virulence
- diagnostic
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
Quels sont les signes cliniques ?
- Boiterie et mobilité réduite
- Mortalité
Les oiseaux semblent assis sur les jarrets et se déplacent à l’aide de leurs ailes
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
- Spondylite de la vertèbre thoracique libre (T4)
- Ostéomyélite dans les os longs (tibia surtout)
- Polysérosite, septicémie
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
Comment effectue-t-on le diagnostic ?
Isolement bactérien
Les tests diagnostiques pour détecter et quantifier les souches pathogènes (PCR et qPCR) ne sont disponibles qu’à la Chaire en recherche avicole
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
Quels sont les moyens de prévention ?
- Utilisation préventive d’antibiotiques (NON)
- Travailler sur le microbiote intestinal du poussin (qualité de l’aliment, bonne technique de démarrage du poussin, prébiotiques…)
- Mise en place d’une série d’interventions à la ferme pour améliorer le statut sanitaire et immunitaire des oiseaux (vérifier la vaccination pour la maladie de Gumboro, sanitation des lignes d’eau, lavage et désinfection, fumigation, respect du vide sanitaire)
- Ralentir la vitesse de croissance
Spondylite et ostéomyélite à Enterococcus cecorum
Quel est le traitement ?
Pas vraiment…
Les souches pathogènes d’E. cecorum sont multirésistantes, peuvent être retrouvées dans la viande de poulet et servir de réservoir de gènes de résistance à d’autres Enterococcus spp.
L’efficacité des antibiotiques n’est que préventive et palliative. Il est important de revoir avec l’éleveur l’ensemble de ses méthodes de régie.