2. Maladies du système respiratoire affectant le poulet en croissance Flashcards

1
Q

Quelles sont les causes les plus fréquentes de l’aérosacculite à E. coli ?

A
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2
Q

Vrai ou faux sur la bronchite infectieuse

Elle entraine une maladie aiguë.
Elle n’est pas contagieuse.
Elle occasionne seulement des troubles respiratoires.
Elle est répandue dans le monde.

A
  • Maladie aiguë
  • Très contagieuse
  • Occasionne troubles respi et de ponte
  • Répandue dans le monde
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3
Q

Quelles espèces d’oiseaux la bronchite aviaire peut-elle infectée ?

A

Juste le poulet

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4
Q

La bronchite infectieuse aviaire est quel genre de virus ?

A

Coronavirus (ARN)

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5
Q

Chaque particule virale de la bronchite infectieuse avaire possède deux glycoprotéines dans l’enveloppe lipidique. Quelles sont-elles ?

A

Protéine S et Protéine M

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6
Q

Quelle est la particularité de la protéine S (bronchite infectieuse aviaire) ?

A

Forme la « couronne » que l’on voit au microscope électronique

Divisée en deux parties : S1 et S2

S1 = stimule production d’Ac HI (hemagglutination-inhibiting) et VN (virus-neutralizing) = rôle d’immunité + rôle dans les test diagnostiques

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7
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Malheureusement, le coronavirus possède une forte propension à la mutation.

La variation de la protéine S1 a deux conséquences pratiques importantes, lesquelles ?

A
  • Échec vaccinal (pas d’immunité croisée)
  • Problème d’identification de la souche (sérotype) en cause
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8
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Plusieurs sérotypes de ce virus ont été identifiés, quels sont les isolats retrouvés au Québec ?

A
  • Virus « Vaccine-like »
  • Isolats semblables ou apparentés aux variants Bronchite décrits aux USA (DMV/1639/11)
  • Spécifiques au Québec : QuMv
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9
Q

Qu’est-ce qui explique la grande contagiosité de la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Période d’incubation courte

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10
Q

Quel est le principale moyen de transmission de la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Aérosol

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11
Q

Le virus de la bronchite infectieuse aviaire est-il résistant dans l,environnement ?

A

Peut survivre dans un environnement contaminé pendant quatre semaines si les conditions sont favorables, mais sensible aux désinfectants

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12
Q

Quel est l’autre moyen de transmission important de la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Les porteurs qui excrètent le virus dans leur fientes

Quelques oiseaux peuvent demeurer porteurs pour plusieurs mois et excréter le virus par les fientes.

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13
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les trois tropismes du coronavirus ?

A

Respiratoire
Reproducteur
Urinaire (pas au Québec)

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14
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les signes cliniques respiratoires chez les poussins ?

A
  • Apparition environ 36-48 hrs post-infection
  • Éternuements, écoulements oculaires et nasaux, les oiseaux sont frileux
    Morbidité 100%
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15
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les signes cliniques respiratoires chez les pondeuses et poulets ?

A
  • Toux, éternuements, les éleveurs voient rarement les premiers signes cliniques (écoulements…)
  • Attention aux infections secondaires (E.coli)
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16
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les signes cliniques reproducteurs chez les jeunes oiseaux ?

A

Si infection ou réaction vaccinale sévère

Infection en bas âge (≤3 semaines d’âge) = possibilité de dommages permanents à l’oviducte = Absence de ponte (fausse pondeuse)

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17
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les signes cliniques reproducteurs chez les adultes ?

A
  • Chute de ponte marquée (jusqu’à 50%)
  • Oeufs déformés
  • Mauvaise qualité interne des oeufs (albumine plus liquide -> comme de l’eau)
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18
Q

Bronchite infectieuse avaire

Quels sont les signes cliniques urinaires ?

A

Urolithiase (avec augmentation de la mortalité)

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19
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Respiratoire : Inflammation légère à modérée du système respiratoire supérieur avec ou sans aérosacculite

Reproducteur :
Jeunes poulettes : Anomalie de l’oviducte (atrophiés ou kystiques avec +/- jaune d’oeuf libre dans la cavité coelomique),
Pondeuses : Anomalie ovarienne ( atrophie -> follicules de la grappe ovarienne peuvent être mous, atrétiques)

Système urinaire :
Reins +/- enflés et uretères et tubules peuvent contenir des cristaux d’acide urique

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20
Q

Lorsqu’on veut diagnostiquer la bronchite infectieuse aviaire, nos échantillons de choix devraient être effectués sur :

A
  • Trachée (2 semaines PI)
  • Amygdales cécales et fientes (plusieurs semaines PI)
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21
Q

Quels sont les moyens diagnostics pour la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Sérologie (ELISA et neutralisation du virus - NV)
RT-PCR + Séquençage

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22
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les avantages de la sérologie ?

A

Suivi de vaccination
Sérums pairés confirment une infection

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23
Q

Bronchite infectieuse aviaire

Quels sont les inconvénients de la sérologie ?

A
  • ELISA : non spécifique de sérotype
  • VN : Sérotypie peu utile vs génotypie, coûteux, fastidieux
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24
Q

Quel est le principal moyen de prévention de la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Vaccination (vivant ou tué)

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25
Q

Quel est le traitement de la bronchite infectieuse aviaire ?

A

Aucun traitement

Des antibiotiques vont par contre contrôler les infections secondaires s’il y a complications.

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26
Q

Qu’est-ce que la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Maladie respiratoire très contagieuse affectant les troupeaux de poulets au Québec.

Cractérisée par une dyspnée sévère, des râles et des expectorations hémorragiques

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27
Q

À quoi l’agent de la laryngotrachéite infectieuse (Iltovirus/Herpèsvirus/virus ADN) est-il sensible ?

A

Chaleur, sécheresse et désinfectant

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28
Q

Laryngotrachéite infectieuse

La plupart des épidémies surviennent chez des poulets de chair âgés de ?

A

Plus de quatre semaines

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29
Q

Quel est le mode de transmission de la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Transmission horizontale
(directe : aérosol ou indirecte)

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30
Q

Quelle est la période d’incubation de la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Très lente (6 à 12 jours)

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31
Q

Quelle est la particularité de la laryngotrachéite infectieuse qui fait d’elle une source d’infection pour les oiseaux non exposés.

A

HERPÈSVIRUS !!
Les oiseaux affectés sont porteurs à vie, excrétant le virus pour de longues périodes ou, encore, beaucoup plus tard en période de stress.
Ces porteurs servent donc de source d’infection pour les oiseaux non exposés.

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32
Q

Les signes cliniques associés à la laryngotrachéite infectieuse varient selon la forme clinique. Quelles sont les deux formes cliniques possibles ?

A

Très pathogène et peu pathogène

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33
Q

EXAMEN

Quels sont les signes cliniques associés à la forme très pathogène de la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Dyspnée sévère, râles, toux, cris typiques et les poulets étendent le cou et la tête durant l’inspiration

Expectorations teintées de sang sur les murs et sang sur le bec, la face ou les plumes

Morbidité élevée (jusqu’à 50 à 70 %)
Mortalité variable (de 5 à 70 %)

Chute de ponte chez les pondeuses

Durée : 2 à 6 semaines (long)

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34
Q

Quels sont les signes cliniques associés à la forme peu pathogène de la laryngotrachéite infectieuse ?

A
  • Conjonctivite avec écoulements oculaires
  • Légère enflure des sinus
  • Légère chute de ponte
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35
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à la laryngotrachéite ?

A
  • Trachéite hémorragique à fibrino-nécrotique
  • +/- bouchon pseudomembraneux ou caséeux dans la lumière de la trachée
  • Avec les souches peu pathogènes, un oedème des paupières avec jetages oculaire et nasal peut être observé (conjonctivite et sinusite)
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36
Q

EXAMEN

Quelles sont les lésions microscopiques de la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Syncitias formés de cellules épithéliales desquammées et révélant des corps d’inclusion intranucléaires dans la lumière de la trachée et parfois dans les bronches primaires et même secondaires.

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37
Q

Comment effectue-t-on le diagnostic de la laryngotrachéite infectieuse ?

A
  • Histopathologie
  • PCR -qPCR
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38
Q

Quel est le traitement de la laryngotrachéite infectieuse ?

A

Aucun

Baisser la température et ventiler (améliorer confort)
Vaccination face à l’épisode

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39
Q

Quelles sont les méthodes employées pour éliminer la laryngotrachéite infectieuse d’un élevage ?

A
  • Chauffage du local avec matériel contaminée 38C pour 4 jours (recommandations EQCMA)
  • Lavage et désinfection
  • Vide sanitaire de 14 jours sans oiseaux après la désinfection
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40
Q

Quels sont les trois types de vaccin utilisés pour la laryngotrachéite infectieuse ?

A
  • OEufs embryonnées (CEO)
    (vaccination de masse dans l’eau)
  • Culture tissulaire (TCO)
  • Recombinant
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41
Q

Vrai ou faux

La vaccination est la meilleure méthode de prévention de la laryngotrachéite infectieuse.

A

Vrai

Méthodes d’administration :
* Individuelle dans l’oeil
* En masse dans l’eau (entre 14 et 21 jours)
* injection au couvoir

42
Q

Vrai ou faux

Plus on vaccine tôt pour la laryngotrachéite infectieuse, plus la réaction vaccinale sera forte.

A

Faux, plus on vaccine tard, plus la réaction sera forte !

43
Q

La colibacillose est responsable d’importantes pertes économiques pour l’industrie avicole. Pourquoi (3) ?

A
  • Première cause de mortalité
  • Mauvaises performances
  • Condamnation à l’abattoir
44
Q

Vrai ou faux

La colibacillose cause plusieurs pathologies, et comme les mammifères, ces pathologies affectent le tractus digestif.

A

FAUX
La colibacillose cause plusieurs pathologies, mais contrairement aux mammifères, ces pathologies n’affectent PAS le tractus digestif

45
Q

Quelles sont les 6 principales pathologies causées par la colibacillose ?

A
  1. Aérosacculite
  2. Septicémie
  3. Omphalite
  4. Salpingite et périonite
  5. Arthrite
  6. Cellulite (condition d’abattoir)
46
Q

Colibacillose

Aérosacculite

A
47
Q

Colibacillose

Septicémie

A
48
Q

Colibacillose

Omphalite

A
49
Q

Colibacillose

Salpingite et péritonite

A
50
Q

Colibacillose

Arthrite

A
51
Q

Colibacillose

Cellulite

A
52
Q

Quelle est l’étiologie de la colibacillose ?

A
  • Escherichia coli
  • Bâtonnet Gram-
  • Présence de souches commensales et de souches pathogènes
  • Plusieurs sérotypes classifiés selon les antigènes de surface
  • Sérotypes pathogènes les plus fréquents: O1, O2 et O78
  • Les souches varient en pathogénicité selon leur facteurs de virulence
53
Q

Les E.coli pathogènes sont classifiés en deux catégories. Quelles sont ces deux catégories ?

A

IPEC : Pathogène intestinal
ExPEC : Pathogène extra-intestinal

54
Q

Colibacillose

Gènes de virulence pour détecter les ExPEC

A
55
Q

La colibacillose touche quels oiseaux ?
Est-il un agent primaire ou secondaire ?

A

Tous les élevages d’oiseaux et tous les groupes d’âges sont susceptibles.

Généralement, c’est un agent secondaire, mais il agit comme agent primaire dans les cas d’omphalite

56
Q

La colibacillose est souvent associée à quels facteurs de risque ?

A
  • Mauvaise hygiène
  • Mauvaise condition environnementale
  • Maladies respiratoires ou immunosuppressives
57
Q

Compléter - Colibacillose

Escherichia coli est un habitant (1) du tractus digestif des poulets et dindes et est donc disséminé via les (2). Les oiseaux y sont constamment (3) (eau, poussières, environnement, etc.). Dès que la résistance d’un oiseau est (4), les souches pathogènes ou pathogènes facultatives peuvent l’(5). Le E. coli présent dans les intestins, voies nasales, sacs aériens ou tractus génital peut donc être une source (6) d’infection. Certaines souches pathogènes peuvent aussi infecter l’oiseau (7).

A
  1. normal
  2. fèces
  3. exposés
  4. compromise
  5. l’infecter
  6. latente
  7. normal
58
Q

Colibacillose - AÉROSACCULITE

Quels sont les signes cliniques ?

A

Yeux larmoyants
Toux
Plumes ébouriffées

59
Q

Colibacillose - AÉROSACCULITE

Quelles sont les lésions macroscopiques ?

A

Opacification et épaississement des sacs aériens
Présence d’exsudat (type dépend du stade inflammatoire)
+/- polysérosite

60
Q

Colibacillose - AÉROSACCULITE

Comment effectue-t-on le diagnostic ?

A

Isolement et typage du coliforme

Éliminer les autres possibilités avant d’établir un diagnostic final : y a-t-il une cause sous-jacente ?

61
Q

Colibacillose - AÉROSACCULITE

Quel est le traitement ?

A

Antibiotique (selon antibiogramme)

62
Q

Colibacillose - AÉROSACCULITE

Quels sont les quatre moyens de prévention ?

A

Salubrité
Minimiser stress
Vaccination contre agents pathogènes primaires au besoin
Condition environnementale adaptée

63
Q

Vrai ou faux

La maladie de Newcastle est une MADO.

A

Vrai

64
Q

La maladie de Newcastle est causée par un paramyxovirus qui, selon la souche, varie grandement en pathogénicité et en tropisme.
Celui causant une forte mortalité est dit maladie de Newcastle (1). Toutes les espèces aviaires y sont susceptibles. Il y a 10 sérotypes de paramyxovirus aviaires désignés APMV-1 à APMV-10. Celui causant la maladie dite de Newcastle est le (2).

A
  1. Vélogène
  2. APMV-1
65
Q

En lecture - Maladie de Newcastle

Aux fins de la déclaration, l’OIE définit la maladie de Newcastle de la façon suivante :

A

À cause de la nature très variable et de l’incidence élevée de maladie de Newcastle chez les poulets, oiseaux sauvages et exotiques, les points suivants devraient clarifier la définition de cette maladie :

Forme peu pathogène (lentogène)
* Poulet : peu ou pas de signes cliniques, peu de mortalité

Forme modérément pathogène (mésogène)
* Jeunes poulets : signes respiratoires et nerveux, forte mortalité
* Poulets adultes : Chute de ponte avec peu/pas SC ou mortalité

Forme pathogène (vélogène)
* Poulets : signes respi sévères, diarrhée, paralysie, mort rapide
* Oiseaux sauvages et exotiques : ++ inapparent (parfois sc repi, diarrhée, nerveux) ; Mort soudaine est souvent la seul indication

66
Q

Généralités - Maladie de Newcastle

La maladie de Newcastle est causé par un virus (1), APMV-1 du genre Avulavirus de la famille des (2).

A
  1. ARN
  2. Paramyxoviridae
67
Q

Généralités - Maladie de Newcastle

Les nombreuses souches connues de la maladie de Newcastle (APMV-1) varient grandement en pathogénicité.

Elles sont souvent classées de la façon suivante : …

A
  • Lentogène : Légèrement pathogène
  • Mésogène : Modérément pathogène
  • Vélogène : Fortement pathogène
68
Q

Le virus de la maladie de Newcastle est-elle sensible à certains désinfectants ?

A

Oui, formol et phénol

69
Q

Le virus de la maladie de Newcastle résiste-t-il dans l’environnement ?

A

Résiste pendant de longues périodes à température ambiante, notamment dans les matières fécales

70
Q

Étiologie - Maladie de Newcastle

Quelle est la différence au niveau de l’immunité des souches lentogènes/mésogènes vs souches vélogènes ?

A

La plupart des souches enzootiques sont lentogènes ou mésogènes et procure une immunité de faible et courte durée = Revaccinations nécessaires

Souches plus pathogènes procure une immunité de plus longue durée, mais peut entraîner de la mortalité chez les plus faibles

À noter que les souches mésogènes pas utilisées dans la production de vaccins en Amérique du Nord

71
Q

Vrai ou faux - Maladie de Newcastle

La maladie de Newcastle est endémique dans de nombreux pays du monde (Asie, Moyen-Orient, Afrique, Amérique Centrale, Amérique du Sud)
Certains pays sont indemnes depuis plusieurs années

A

Vrai

72
Q

Étiologie - Maladie de Newcastle

Le virus de Newcastle « (1) » les érythrocytes. Cette caractéristique est utilisée dans le diagnostic de la maladie où l’on utilise le test d’inhibition de l’ « (2) ».

A
  1. Hémagglutine
  2. Hémagglutination
73
Q

Maladie de Newcastle - En lecture - Infectiologie

Enzootie

A

La maladie de Newcastle faiblement pathogène est présente en Amérique du Nord. Cette forme est bien contrôlée par l’utilisation de la vaccination.
On constate régulièrement au Québec que des troupeaux de dindes ou de poulets présentent des titres ELISA positifs à la maladie de Newcastle. Une surveillance de ces cas est alors instaurée et des troupeaux sont vaccinés.

Les formes les plus pathogènes ne sont pas retrouvées au Canada, cependant dès qu’un diagnostic de Newcastle est posé, on fait des tests de pathogénicité en laboratoire fédéral afin de classifier avec certitude la souche en cause et de s’assurer de sa pathogénicité.

74
Q

À compléter - Classification - Maladie de Newcastle

On surveille de plus près la maladie de Newcastle chez le (1) et la (2), mais toutes les espèces aviaires y sont susceptibles. Compte tenu de la très forte (3) de virulence entre les différentes souches virales isolées et de la large utilisation des vaccins (4), l’identification d’une souche en tant que virus de la maladie de Newcastle chez des oiseaux présentant des signes cliniques ne confirme pas ce (5). Il est par conséquent également indispensable d’évaluer la (6) de la souche.

A
  1. Poulet
  2. Dinde
  3. Variation
  4. Vivants
  5. Diagnostic
  6. Virulence
75
Q

Quels genre de tests sont utilisés pour déterminer la virulence d’une souche (maladie de Newcastle) ?

A
  • Tests in vitro
    (sur la base moléculaire du pouvoir pathogène du virus - en recherche)
  • Tests in vivo
76
Q

Maladie de Newcastle

L’évaluation définitive de la virulence du virus repose donc en principe sur une ou plusieurs des épreuves in vivo. Quelles sont ces épreuves (3) ?

A
  • Temps moyen de mortalité chez des oeufs embryonnés (TMM)
  • Injection intra-cérébrale chez des poussins d’un jour (IPIC)
  • Injection intra-veineuse chez des poulets de six semaines (IPIV)
77
Q

Maladie de Newcastle - Bases moléculaires du pouvoir pathogène (lecture)

Lors de la réplication, les particules du virus de la maladie de Newcastle sont produites à partir d’un précurseur de la glycoprotéine F0, qui doit être clivé en F1 et F2 pour que les particules virales deviennent infectieuses :

  • F0 clivée par la trypsine pour les souches avirulentes
  • F0 clivée par la furine pour les souches virulentes

Sur la plupart des virus de la maladie de Newcastle qui sont pathogènes pour les poulets, on constate la présence de séquences spécifiques et bien connues sur la fraction C-terminale de la protéine F2 et de F (phénylalanine) sur le résidu 117, c’est-à-dire la fraction N-terminale de la protéine F1

Sur les virus de faible virulence, on observe la présence d’autres séquences dans la même région et celle de L (leucine) au résidu 117

A
78
Q

De quelle façon se transmet le virus de la maladie de Newcastle ?

A

Inhalation ou ingestion
(fientes, sécrétions respiratoires, carcasses, oeufs pondus par poules infectées)

79
Q

Vrai ou faux

Les vaccins vivants peuvent constituer un réservoir pour le virus de la maladie de Newcastle.

A

Vrai

Les poulets excrètent souvent le virus vaccinal, mais il n’y a aucune preuve démontrant un retour à la virulence du virus vaccinal après de multiples passages

80
Q

Quelles sont le trois principales source du virus de la maladie de Newcastle ?

A
  • Vaccins vivants
  • Importation d’oiseaux (excrétion intermittente pendant > 1 an)
  • Autres animaux (passereaux, pigeons, tourterelles, corneilles, hiboux et sauvagines : pas un rôle significatif)
81
Q

Que va entrainer la maladie de Newcastle chez l’humain ?

A

Conjonctivite

82
Q

Vrai ou faux - Maladie de Newcastle

Au Québec, au cours des dernières années, il n’y a eu aucun cas PCR+ provenant de différentes fermes.

A

Faux
Au Québec, au cours des dernières années, il y a eu plusieurs cas PCR+ provenant de différentes fermes.

83
Q

Maladie de Newcastle

Les souches d’APMV-1 affectant le poulet ont été classées en cinq pathotypes. Quels sont ces pathotypes ?

A
  • Asymptomatique entérique
  • Lentogène ou respiratoire
  • Mésogène
  • Vélogène neurotropique
  • Vélogène viscérotropique
84
Q

Maladie de Newcastle

Que va entraîner le pathotype « asymptomatique entérique » ?

A

Infection entérique sous-clinique

85
Q

Maladie de Newcastle

Que va entrainer le pathotype lentogène ?

A

Infection respiratoire légère

86
Q

Maladie de Newcastle

Que va entrainer le pathotype mésogène ?

A

Signes respiratoires et nerveux occasionnels, faible mortalité

87
Q

Maladie de Newcastle

Que va entrainer le pathotype vélogène neurotropique ?

A

Signes respiratoires et nerveux occasionnels, forte mortalité

88
Q

Maladie de Newcastle

Que va entrainer le pathotype vélogène viscérotropique ?

A

Lésions intestinales hémorragiques, forte mortalité

89
Q

Maladie de Newcastle

Quels sont les signes cliniques associés à la forme lentogène chez le poussin ?

A

Apparition soudaine de signes respiratoires (toux, râles, éternuements, écoulements).

90
Q

Maladie de Newcastle

Quels sont les signes cliniques associés à la forme lentogène chez l’adulte ?

A

Peu de signes cliniques

  • Légers signes respiratoires
  • Baisse production oeufs,
  • Oeufs déformés, sans coquille ou avec coquille à surface rugueuse
91
Q

Maladie de Newcastle

Quels sont les signes cliniques associés à la forme vélogène chez le poussin ?

A
  • Dépression marquée
  • Signes respiratoires sévères +/- signes nerveux
  • Paralysie et mort (éventuellement)

Mortalité peut être très élevée (50 à 100 %)

92
Q

Maladie de Newcastle

Quels sont les signes cliniques associés à la forme vélogène chez l’adulte ?

A

Variable selon le tropisme du virus

  • Dyspnée sévère
  • Diarrhée violente
  • Conjonctivite sévère
  • Paralysie et mort en 2-3 jours chez plusieurs poulets;
  • Oedème et cyanose des tissus périoculaires avec des écoulements oculaires et nasaux mucoïdes

Les quelques survivants démontreront des signes nerveux

Morbidité et la mortalité : jusqu’à 100 %.

93
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à la forme lentogène de la Maladie de Newcastle ?

A

Les lésions macroscopiques sont minimes

  • Aérosacculite, trachéite et conjonctivite légères

À noter que l’absence de lésion a aussi une valeur diagnostique

94
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à la forme vélogène de la maladie de Newcastle ?

A
  • Inflammation sévère trachée et des sacs aériens (trachée et conjonctive peuvent être hémorragiques)
  • Hémorragies ou foyers de nécrose multifocaux affectant les tissus lymphoïdes et les muqueuses de l’oropharynx, de l’oesophage, du proventricule, du gésier et de l’intestin.

Dans les notes de cours, il y avait aussi :
* OEdème facial avec hémorragie et nécrose épidémique, congestion et hémorragie des crêtes et barbillons.
* Amygdales cécales hémorragiques et nécrotiques

95
Q

Quelles sont les lésions macroscopiques associées à la forme vélogène chez les oiseaux exotiques et sauvages ?

A

Aucune
(à moins de légères lésions non-spécifiques)

96
Q

Comment effectue-t-on le diagnostic de la maladie de Newcastle ?

A
  • Anamnèse
  • Signes cliniques et lésions
  • Confirmation par le laboratoire
97
Q

Maladie de Newcastle

Pour identifier l’agent, on doit prendre des échantillons. Ces échantillons proviennent de ?

A

TEST D’IDENTIFICATION DE L’AGENT :
Prélèvements trachéaux et cloacaux par écouvillonnage (ou prélèvements fécaux) chez les oiseaux vivants, ou à partir d’organes et de fèces regroupés, provenant d’oiseaux morts

TEST SÉROLOGIQUE :
Sérum ou sang coagulé

98
Q

Maladie de Newcastle

Quels sont le trois tests d’identification du virus disponibles ?

A
  • « Hémagglutination » et inhibition de l’ « hémagglutination »-inhibition (HI)
  • Démonstration d’une augmentation des titres d’anticorps à l’aide de sérums pairés (ELISA)
  • Inoculation du virus à des poulets susceptibles pour déterminer le pathotype (notes de cours)*

Fonctionnement du HI :
* Inoculation à l’oeuf de poule embryonné de 9 à 11 jours, puis :
* Recherche de l’activité hémagglutinante
* Inhibition de l’hémagglutination par de l’antisérum spécifique du virus de la maladie de Newcastle

99
Q

Quel est le principal moyen de prévention de la maladie de Newcastle ?

A

Vaccination !

100
Q

En lecture

Prévention de la maladie de Newcastle (d’après la fiche technique de l’OIE)

A
  • Isolement rigoureux des foyers
  • Destruction de tous les oiseaux infectés ou exposés
  • Nettoyage soigneux et désinfection complète des locaux
  • Élimination correcte des carcasses
  • Lutte contre les parasites dans les élevages
  • Respect d’un délai de 21 jours avant réintroduction de nouveaux effectifs
  • Pas de contact avec des oiseaux dont l’état sanitaire n’est pas connu
  • Surveillance des contacts avec les personnes
  • Présence, de préférence, d’une seule classe d’âge par exploitation