pneumo Flashcards
définition de l’insuffisance respiratoire chronique
hypoxémie avec PaO2 < 70 mmHg (9,3kPa) en AA, au repos et à l’état stable, à deux reprises à au moins deux semaines d’intervalle. grave si 60.
3 causes les plus fréquentes de l’insuffisance respiratoire chronique
BPCO
syndrome obésité-hypoventilation
maladies neuromusculaires
conséquences physiopathologiques de l’insuffisance respiratoire chronique
polyglobulie
rétention hydrosodée
hypertension pulmonaire
insuffisance respiratoire aiguë
insuffisance respiratoire chronique obstructive
BPCO
Asthme vieilli
Bronchiolite
Insuffisance respiratoire chronique restrictive
Cyphoscoliose Syndrome obésité hypoventilation Maladies neuromusculaires Pachypleurite Pneumopathies interstitielles
Insuffisance respiratoire chronique mixte
Bronchectasies Mucoviscidose Séquelles de tuberculose Silicose Autres pneumoconioses
examens complémentaires pour l’insuffisance respiratoire chronique
GdS NFS ECG Radio thoracique ETT Test exercice marche 6 minutes
Conditions PEC 100% de l’oxygénothérapie dans l’insuffisance respiratoire chronique
TVO : PaO2 <55mmHg ou 55-60 avec soit polyglobulie, desaturations nocturnes ou IVD
TVR : PaO2<60mmHg
but de la ventilation à domicile VNI
Pression positive pour corriger l’hypoventilation et augmenter le volume pulmonaire
vaccin pneumocoque chez IResC
BPCO + maladies neurovasculaires
Causes exacerbations IRA chez IRespiC
infection respiratoire basse
dysfonction cardiaque gauche + trouble du rythme
EP
traitements sédatifs
chirurgie sus mésocolique
traumatisme thoracique, chir, fracture vertébrale
PNO
facteurs de gravité d’exacerbation de IRespiC
PaO2<60mmHg
PaCO2>45mmHg
pH<7,35
presence de lactates
Définition BPCO
Symptômes respiratoires chroniques (1 parmi dyspnée d’effort, toux, expectoration, infections respiratoires basses répétées ou trainantes)
+
Obstruction permanente et progressive des voies aériennes = TVO non complètement réversible
+/- bronchite chronique ou emphysème
réversibilité significative du TVO
VEMS/CVF +12%
+
VEMS +200mL
après inhalation d’un BD de courte durée d’action ou CC systémique pendant 2 semaines
Grades GOLD pour quantifier la sévérité de l’obstruction de la BPCO
(mesure VEMS postBD)
1 légère >80
2 modérée 50-80
3 sévère 30-49
4 très sévère <30
dosage d’alpha-1 antitrypsine dans la BPCO
BPCO précoce < 45 ans
Phénotype emphysème prédominant
BPCO non ou peu tabagique
Antécédents familiaux d’emphysème
alpha1 antitrypsine contrôle l’activité de l’élastase des PNN
Bilan des comorbidités dans la BPCO
- dénutrition/obésité
- dysfonction/déconditionnement musculaire squelettique
- anémie
- affections cardio-vasculaires
- anxiété/dépression
- ostéoporose
- cancer bronchique
traitements des BPCO
B2 agonistes
anticholinergiques
corticostéroïde inhalé
à réévaluer 1-3 mois après chaque changement puis tous les 3-12 mois
précautions traitements et BPCO
Bb n’est plus une CI formelle si indication cardiologique forte
médicaments susceptibles de provoquer une dépression respiratoire (BZD, NL, opiacés) CI si IRC sauf si besoin ++++++ surveillance
Critères d’hospitalisation des exacerbations de BPCO
signes de gravité immédiate aggravation rapide des symptômes dyspnée dans les activités quotidiennes à l’état basal absence de réponse au traitement médical initial incertitude diagnostique âge avancé, fragilité absence de soutien à domicile oxygénothérapie au long cours, VNI ATCD de séjour en réa pour exacerbation comorbidités : CV, OH, neuro, psy
cause exacerbation BPCO
infectieuse +++
H. influenzae, S. pneumoniae, Moraxella catarrhalis
examens complémentaires pour une exacerbation BPCO
systématique: radio thoracique ECG NFS, CRP, iono creat gazo artérielle devant orientation clinique: angioTDM, ETT, BNP, tropo, ECBC
ATB en premiere intention pour une exacerbation de BPCO
Amox +/- ac clavulanique
pristinamycine
macrolides
C3G et FQAP en seconde ligne si gravité
examens pertinents pour différencie OAP et PNP infectieuse
radio thoracique
ECG
gazométrie artérielle
score d’Epworth évalue?
échelle de la somnolence 11/24
risque de rechute du cancer bronchique
80%
atteinte pneumo dans le lupus érythémateux
pleurésie et hémorragies alvéolaires
infections provoquées par les médicaments traitant les vascularites et connectivites
infections à mycobactéries et pneumocystoses
atteinte pneumo de la granulomatose éosinophile avec polyangéite
asthme et pneumopathies à éosinophiles
origine la plus fréquente d’hémoptysies
bronchique par le biais du développement d’une hypervascularisation artérielle systémique dans le cadre d’une pathologie respiratoire sous jacente
hypothèse la plus probable avec une masse médiastinale antérieure + myasthénie
tumeur du thymus
syndrome de Lofgrën
Dans la sarcoïdose : fièvre + érythème noueux + adénopathies médiastinales et hilaires bilatérales
traitement de fond de l’asthme
CSI puis dans un second temps les BDLA
fdr majeurs dans la MTEV
chirurgie avec AG>30min dans les 3 Derniers Mois
fracture du MI dans les 3DM
immobilisation >3j dans 3DM
contraception oestroprogestative, grossesse, post partum, ttt hormonal ménopause dans 3DM
Kc actif
Thrombophilie majeure : deficit antithrombine et SAPL
age>65ans obésité syndrome néphrotique (pas le tabac ou dyslipidémie)
fdr mineurs de l’EP
trauma MI non plâtré avec mobilité réduite >3j dans les 2DM
immobilisation <3j dans les 2DM
voyage >6h
mlie inflammatoire chronique intestinale ou articulaire
thrombophilie mineure : déficit prot C ou S, mutation V Leiden, mutation prothrombine
score sPESI
âge >80 Sat O2<90% PAS<100mmHg FC>110bpm Kc Insuffisance cardiaque ou respiratoire chronique
si au moins 1 point : mortalité à 30 jours 10%, sinon 1%
risque de récidive EP si aucun facteur de risque déclenchant retrouvé
MTEV non provoqué : risque élevé
syndrome post thrombotique après TVP
douleurs, varices, varicosités, œdème, dermite ocre, ulcères variqueux
dyspnée persistante à distance d’une EP ayant été traitée au moins 3 moins
évoquer Hypertension pulmonaire post EP.
dg: ETT pour estimer pression artérielle pulmonaire systolique
scintigraphie de ventilation perfusion pulmonaire
cathétérisme cardiaque droit
suspicion clinique EP
douleur thoracique pleurale +/- percussion, expectorations, épanchement pleural?
dyspnée isolée souvent brutale examen clinique peut être normal
état de choc avec ou sans ICD
examens cliniques à faire en première intention si douleur thrx, dyspnee, etat de choc, ICD, radio th NORMALE
calcul proba clinique d’EP
dosage D-dimeres ou angioscan
score implicite de EP
signes evocateurs de EP +1pt
un ou des FdR de METV +1pt
pas d’alternative dg +1pt
Dosage D dimeres dans l’EP
positif si >500 si <50ans
ou âgex10 si >=50 ans
+++ sensibles
scintigraphie pulmonaire normale dans EP
exclut EP à 100%
haute probabilité PIOPED (scinti EP)
2 defects segmentaires de perfusion sans défect ventilatoire : confirme le dg si probabilité clinique est forte
Doute EP chez un patient instable hémodynamiquement
ETT en première intention : thrombus dans cavités droites ou dans le tronc de l’artère pulmonaire, dilatation VD++, septum paradoxal, élévation des PAPs
probabilité TVP élevée mais echo doppler négatif
on refait un écho doppler à J7
score proba TVP
tout +1
Kc actif paralysie, parésie, plâtre MI alitement >3j douleurs sur le trajet veineux oedeme de tout le MI circonférence mollet >3cm œdème qui prend le godet circulation collatérale veineuse superficielle
dg alternatif au moins aussi probable -2
début traitement de la MTEV
dès la suspicion sans attendre les résultats cliniques
bilan pré ttt de la MTEV
NFS, plaquettes, TP, TCA (bilan hemostase)
créat, transaminases
si besoin bilan pre transfusionnel si risque hémorragique
bilan de thrombophilie mais plutôt à distance pour les MTEV non provoquées
Anticoagulant indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère
Héparine non fractionnée (+ relais AVK)
comment faire un relais héparines - AVK
AVK dès l’instauration des héparines
arrêt héparines uniquement si :
5 jours minimum de chevauchement entre les deux traitements
+ 2 INR entre 2 et 3 à 48h d’intervalle
risques hémorragiques sous AVK
âge > 75 ans ATCD hémorragie dig AVC OH chronique diabète prise AAP Insuffisance rénale AVK mal équilibrés polymorphismes CYP450
indications au filtre cave
TVP proximale de moins d’un mois avec CI formelle aux anticoagulants
récidive d’EP sous traitement bien conduit
EP sans TVP avec CI formelle aux anticoagulants
Contraception + MTEV
oestroprogestative CI +++
progestative ok
si contraception en cours on finit la plaquette et on switch
hospitalisation pour prise en charge des TVP
TVP sous anticoagulants IRS comorbidités TVP sévère ou bilatérale hémorragie active ou risque d’hémorragie pas de consultation possible ou contexte médico-social défavorable
syndrome cave supérieur
obstacle retour veineux par compression de la VCS
TJ bilatérale
Oedeme en pèlerine des 2 bras avec comblement des creux sus-claviculaires
Circulation veineuse superficielle collatérale
Télangiectasies
Œdème cérébral (HTIC)
Cyanose périphérique du visage + extrémités
syndrome de claude bernard horner
compression des voies nerveuses symptomatiques qui passent sous la crosse de l’aorte : ptosis, myosis, enophtalmie
taille limite pour une adénopathie médiastinale
pathologique si > 10mm
étiologies NEOPLASIQUES des adénopathies médiastinales
hémato : lymphomes non hodgkinien, maladie de hodgkin, leucémie lymphoïde chronique LLC
MT tumeur solide: carcinome broncho-pulmonaire, carcinome ORL, carcinome de l’oesophage, cancer du testicule chez l’homme jeune
étiologies NON NEOPLASIQUES des adénopathies médiastinales
sarcoïdose
inf: tuberculose, VIH, rubéole, CMV, toxoplasmose, histoplasmose, coccidioïdomycose
pneumoconioses : silicose, bérylliose
opacités du médiastin antérieur
goitre plongeant
tumeur thymique (lymphome, thymome lympho-épithéliaux (+++++myasthénie) ou carcinomes thymiques ou kyste)
tumeurs germinales du médiastin : séminome, mésoblastome, choriocarcinome (AFP et HCG), tératome
kystes pleuro-péricardiques
hernie de la fente de Larrey
opacités du médiastin moyen
anévrisme de la crosse de l’aorte
hernie hiatale
kystes bronchogéniques
adénopathies malignes ou bénignes
opacités du médiastin postérieur
tumeurs nerveuses (maladie de von Recklinghausen, tumeur enveloppes nerveuses ou SNA)
anévrisme de l’aorte descendante
tumeur osseuse vertébrale ou spondylodiscite
classifications des nodules selon leur taille
micronodule < 3 mm
nodule 3-30 mm
masse > 30 mm
exploration d’un nodule intra thoracique
radio
scanner injecté
non systématiquement : ECBC, BAAR crachats, bilan sanguin pour aspergillose, hydatidose
3 etiologies des nodules pulmonaires uniques
<40 ans : tuberculose
homme +40 : carcinome bronchopulmonaire
femme +40 : MT