Physiopathologie - Néphrologie Flashcards
Quelles sont les origines possibles des érythrocytes non déformés dans les urines ?
Origine néovessicale
Traumatisme
Infection des voies urinaires
Qu’est-ce que la déformation des érythrocytes suggère en termes d’origine ?
Origine glomérulaire
Quels sont les symptômes courants de l’infection urinaire de la vessie ?
Brûlure mictionnelle
Pollakiurie (envie fréquente d’uriner)
Douleur sus-pubienne
Hématurie
Absence de fièvre (la présence de fièvre suggère une pyélonéphrite)
Quelles sont les prédispositions à l’infection urinaire ?
Quelles sont les prédispositions à l’infection urinaire ?
Dans quels cas d’infection urinaire devons-nous faire une référence en urologie?
- Infection urinaire chez homme (prérequis : prescrire écho rénale et pelvienne, A/C urine)
- Infections urinaires basses récidivantes documentées chez la femme (+ de 4 année) (prérequis : A/C urine)
Quels sont les symptômes typiques de la pyélonéphrite ?
Douleur costo-vertébrale, avec sensibilité à la percussion rénale
Fièvre
Signes et symptômes de la cystite (comme la dysurie et la pollakiurie)
Nausées ou vomissements
Comment se produit l’infection dans la pyélonéphrite ?
Les bactéries remontent les voies urinaires et infectent le parenchyme rénal. Une fois dans le rein, elles se lient aux cellules épithéliales des tubules et déclenchent une réponse inflammatoire.
Quels sont les symptômes typiques du cancer de la vessie ?
Hématurie non douloureuse, intermittente, macroscopique ou microscopique
Augmentation de la fréquence urinaire
Urgenturie (pression ressentie dans la vessie)
Dysurie (difficulté à uriner)
Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer de la vessie ?
- Tabac (risque élevé, les produits chimiques cancérigènes de la fumée de cigarette sont filtrés et concentrés dans les voies urinaires)
- Infections urinaires fréquentes (inflammation chronique de la vessie)
- Exposition à des toxines
- Faible hydratation
- Antécédents familiaux (syndromes génétiques héréditaires et/ou exposition partagée à des cancérigènes environnementaux)
- Antécédents de rétinoblastome (cancer de l’œil chez les bébés)
Quel est le symptôme typique de la colique néphrétique ?
Douleur aiguë unilatérale en coup de poignard irradiant vers les flancs et les organes génitaux
Quelles sont les principales causes des calculs urinaires ?
- Lithiase calcique (due à l’hypercalciurie et au faible débit urinaire) (L’hypocitraturie (citrate urinaire < 350 mg/jour), présente chez près de 40 à 50% des patients qui ont des calculs calciques, favorise les calculs de calcium car normalement, le citrate lie le calcium urinaire et inhibe la cristallisation des sels de calcium)
- Lithiase d’acide urique (associée à l’obésité, au syndrome métabolique, au diabète et à la goutte) (Les calculs d’acide urique se développent le plus souvent en présence d’urines acides (pH urinaire < 5,5) ou très rarement en cas d’hyperuricosurie sévère (acide urique > 1500 mg/jour), qui favorise la cristallisation de l’acide urique non dissocié. Les cristaux d’acide urique peuvent constituer la totalité du calcul ou, plus fréquemment, fournir un noyau sur lequel les calculs de calcium ou mixtes de calcium et d’acide urique peuvent se former)
- Lithiase phosphocalcique (liée à des troubles métaboliques tels que les troubles de la parathyroïde ou de la thyroïde)
Quels tests sont inclus dans le bilan diagnostique de la colique néphrétique ?
- Numération formule sanguine (FSC)
- Créatinine
- Protéine C-réactive (CRP)
- Analyse et culture d’urine (A/C urine)
- Radiographie de l’arbre urinaire
- Scan abdominal à faible dose (pour évaluer l’obstruction et détecter les calculs de 3 mm et plus)
- Uroscanner (si nécessaire, mais doit être évité chez les patients avec une fonction rénale altérée)
- Échographie abdominale (en cas de grossesse ou si le scan n’est pas accessible)
Comment sont généralement traités les calculs urinaires de petite taille et peu symptomatiques ?
Les calculs urétéraux non infectés, d’un diamètre inférieur à 5 mm, peu symptomatiques et peu obstructifs, sont généralement traités de manière conservatrice, car plus de 90 % d’entre eux sont susceptibles de passer spontanément.
Comment se caractérise la glomérulopathie ?
Présence de protéinurie due à une atteinte de la membrane glomérulaire qui ne retient plus les protéines.
Peut avoir un début lent ou rapide, sur quelques jours, quelques mois ou quelques années.
Quelles sont les causes principales de la glomérulopathie ?
- Hérédité/génétique
- Infectieuse (comme l’endocardite ou une infection streptococcique)
- Hémodynamique (HTA qui amène vasoconstriction périphérique et lyse)
- Toxique (hydralazine, AINS, produit de contraste, antibiotiques IV)
- Immune (lupus, lésion spécifique, dépôt immun)
- Traumatique
- Métabolique (diabète (moins bonne circulation alors laisse passer protéine, vasoconstriction, lésions créées par HTA mal contrôlé)