Perspectives biologiques : Conclusion Flashcards
1- Je sais ce qu’il faut faire pour tracer un portrait étiologique complet.
Expliquer un phénomène de différentes façons.
D’abord pourquoi et ensuite comment.
Par différents types d’explications (biologiques, phylogénétiques, développementales, fonctionnelles..)
2- Je comprends la différence entre le « pourquoi » et le « comment » d’un phénomène.
Le « pourquoi » est surtout la cible de la perspective fonctionnelle, mais on pourrait également ajouter ici la perspective évolutionniste puisque la survie est la principale fonction des comportements (et des structures qui soutiennent ces comportements). C’est donc les buts d’un comportement. Ce qui va se passer après le comportement.
Le « comment », c’est l’affaire de toutes les autres perspectives. Celles-ci mettent l’accent sur les mécanismes proximaux internes (gènes, neuromédiateurs, structures cérébrales) ou externes (environnement physique et social), tout en considérant l’histoire de l’individu (développement). C’est les causes d’un comportement. Les mécanismes qui sous-tendent le comportement. Ce qui est arrivé avant le comportement.
3- Je comprends pourquoi les perspectives sont dites complémentaires.
Ces perspectives sont complémentaires, car elles ciblent des structures qui varient du petit (molécules) au plus grand (écosystèmes).
Toutes ces perspectives convergent vers un seul et unique concept : l’adaptation, qui est au centre de plusieurs disciplines scientifiques et professionnelles.
4- Je suis capable de comprendre la définition de l’adaptation et de la résumer en mes propres mots en soulignant les principaux éléments (remarque : il ne s’agit pas de l’apprendre par cœur, il faut comprendre ce que l’adaptation est).
Processus continuel et dynamique mettant en jeu un individu et le contexte dans lequel il se développe, et qui aboutit à un nouvel équilibre biologique par l’entremise d’un ajustement cognitif, affectif, physiologique ou comportemental.
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À noter que l’équilibre nouvellement atteint est souvent temporaire puisque les facteurs internes (individuels) et externes (contextuels) fluctuent dans le temps. Après tout, nous ne vivons jamais la même chose deux fois et nous n’expérimentons jamais la même émotion, tout simplement parce que notre biologie n’est jamais tout à fait la même d’un moment à l’autre. Et avec l’environnement qui change, nous sommes continuellement en processus d’adaptation, comme individu et comme espèce. Ce sont les événements de la vie qui engendrent des déséquilibres plus importants et qui parfois exigent un effort adaptatif plus significatif.
5- Je comprends comment l’adaptation est au centre de l’intervention psychoéducative.
Le concept d’adaptation est en effet au centre de l’intervention psychoéducative.
Explication :
Au concept d’adaption s’associe un ensemble de notions qui permettent de mieux comprendre la personne dans son environnement. On peut penser à la notion de résilience, à celles de potentiel adaptatif et de potentiel expérientiel, de même qu’à la notion de défi psychoéducatif.(4)
Ces notions prennent toute leur importance lorsque nous considérons le développement de la personne, la relation qu’il a avec ses divers contextes de vie, de même que les capacités biologiques et psychologiques qui lui sont propres.
