6a - Les membres fantômes Flashcards

1
Q

Je sais ce qu’est la plasticité cérébrale ou neuronale.

A

La plasticité cérébrale (ou neuronale), c’est la capacité du système nerveux à se modifier au cours de la vie.

  1. La plasticité s’observe en réponse aux stimuli de l’environnement. Les neurones et les synapses se modifient…C’est ce qui permet l’apprentissage, par l’entremise de la potentialisation à long terme.
  2. La plasticité s’observe aussi après une lésion cérébrale. Si une région est endommagée, une autre pourra parfois la remplacer.
  3. Le système nerveux peut aussi se réorganiser…Lorsque survient une modification subite liée à l’intégration des sens.

En somme, le cerveau a cette faculté de se réorganiser selon la situation. Cette plasticité cérébrale est ce qui permet l’adaptation de la personne…À sa nouvelle condition ou son nouvel environnement.

De façon concrète, la plasticité cérébrale…Elle se passe au niveau neuronal. Apprentissage, mémoire, compenser les pertes et lésions cérébrales.

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2
Q

Je comprends comment le cortex moteur et le cortex somatosensoriel sont organisés.

A

Chaque région de ces cortex correspond à un membre.

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3
Q

Je sais ce qu’est l’homoncule sensoriel ou moteur.

A

Représentation déformée du corps humain à la surface du cortex moteur. Chaque membre du corps a la grosseur proprotionnelle au nombre de neurones qui innervent cette partie du corps.

Représentation déformée du corps humain à la surface du cortex somatosensoriel. Chaque memebre du corps a la grosseur proportionnelle du nombre de neurones sensoriels qui proviennent de la partie du corps.

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4
Q

Je sais ce qu’est un membre fantôme.

A

Certains patients, ayant perdu un membre lors d’un accident, continuent à éprouver des sensations dans ce membre disparu, sensations désagréables ou douleurs persistantes.

2. Le cerveau augmente la surface corticale d’un membre lorsque celui-ci est blessé, dans le but d’augmenter la sensation pour nous alerter d’un danger. Cette augmentation corticale peut mener à la douleur d’un membre fantôme.

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5
Q

Je sais pourquoi il est préférable qu’on installe une prothèse le plus rapidement possible après une amputation.

A

Sinon, la trace mnésique de la douleur au membre fantôme se solidifie et il devient de plus en plus difficile de la défaire. On est mieux alors d’occuper ces neurones à autre chose. Pour défaire cette trace mnésique et la remplacer par une autre.

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6
Q

Je comprends pourquoi une personne ayant eu le bras amputé, peut ressentir ce bras manquant lorsqu’on lui touche le visage.

A

Le cerveau augmente la surface corticale d’un membre lorsque celui-ci est blessé, dans le but d’augmenter la sensation pour nous alerter d’un danger. Cette augmentation corticale peut mener à la douleur d’un membre fantôme.

Lorsqu’une personne perd un membre, les aires motrices et somatosensorielles se réorganisent.

Dans leur cerveau, les zones cérébrales qui commandaient le membre sont prises d’assaut par les zones voisines. L’aire corticale après le bras dans le cortex somatosensoriel, c’est le visage.

Les neurones en provenance du membre fantôme se terminent donc dans la partie “visage” du cortex somatosensoriel”.

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7
Q

Je comprends le principe de la thérapie par la boîte miroir pour traiter la douleur des membres fantômes.

A

Il est possible de diminuer ces douleurs en trompant visuellement le cerveau (thérapie par le miroir).

La douleur est un construit de la pensée.

Un signal est envoyé au cerveau comme quoi le membre (absent) fait mal. Mais le cerveau ne peut pas moduler la douleur en envoyant un signal de déserrer la main par exemple.

Donc, par le principe de la thérapie miroir, le cerveau du patient perçoit que son bras (absent) bouge et qu’il peut desserrer la main et il le croit.

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8
Q

Pause Descartes 6.1

Si on regarde de plus près la répartition du cortex somesthésique, on peut constater que l’aire cérébrale de la main est située entre celle du visage et celle de la tête. Pourquoi est-ce ainsi ? Cela ne serait-il plus normal d’avoir l’aire du visage adjacente à celle de la tête et non à celle de la main ? Le visage est plus près de la tête que des mains, non ? Tentez de trouver une explication.

A

Hypothèse développementale : La main est utilisée très rapidement dans le développement prénatal pour stimuler le visage, surtout les lèvres.

Le visage et la main sont interreliés ensemble. L’enfant apprend en suçant son puce pendant le développement prénatal. Pour que ce soit efficient dans son cerveau, le cerveau a tout avantage à placer ces parties là tout près l’une de l’autre.

Donc, c’est parce que ces parties-là sont hautement associées au cous du développement prénatal qu’elles sont près l’une de l’autre.

Donc, au cours du développement, le cerveau s’ajuste en fonction des apprentissages.

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9
Q

Pause Descartes 6.2

Après la lecture de Hanser (2003), répondez aux questions suivantes :

  1. Que se passe-t-il avec le cortex visuel des personnes qui sont nées aveugles ?
  2. Lorsqu’il y a une perte d’un membre, que se passe-t-il avec l’aire cérébrale qui était consacrée à ce membre ?
  3. Pourquoi est-il important de mettre une prothèse le plus rapidement possible après une amputation ?
A
  1. Chez les aveugles de naissance, les régions du cortex normalement affectées à la vision sont réemployées pour la perception des sons. Ce stratagème permet de ne laisser aucune partie du cortex inutilisée.

2. Le cerveau augmente la surface corticale d’un membre lorsque celui-ci est blessé, dans le but d’augmenter la sensation pour nous alerter d’un danger. Cette augmentation corticale peut mener à la douleur d’un membre fantôme.

  1. Les aires cérébrales attribuées à ce membre (ne servant plus à rien), sont envahies par leurs voisines ou meurent. Pour éviter qu’elles ne soient totalement submergées et servent à d’autre chose qui est inutile (comme avoir mal à un membre fantôme), on peut greffer un nouveau membre. Sinon, la trace mnésique de la douleur au membre fantôme se solidifie et il devient de plus en plus difficile de la défaire. On est mieux alors d’occuper ces neurones à autre chose.
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10
Q

Pause Descartes 6.3.1

Après le visionnement de l’extrait vidéo (10 min) accessible sur Studium, répondez aux questions suivantes :

1.Pourquoi Derek ressent-il sa main « fantôme » lorsqu’il se rase le visage ? Pensez-vous que s’il se rasait les jambes, il aurait le même genre de sensation ? (début: 2 min 20 – fin: 8 min 03)

A

La partie consacrée au visage envahit et remplace l’endroit consacré pour la sensation de la main (ce sont deux zones adjacentes dans le cortex somatosensoriel).

Les neurones en provenance du membre fantôme se terminent donc dans la partie “visage” du cortex somatosensoriel”.

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11
Q

Pause Descartes 6.3.2

2.Basé sur le fait que Derek ressent sa main absente lorsqu’on lui touche le visage et non pas lorsqu’on lui touche le nez ou le front, peut-on dire que cela correspond exactement à l’image de l’homoncule sensoriel présenté plus haut et que je remets ici ?

A

Non.

L’hypothèse est qu’il y a plus de récepteurs dans les joues que le nez ou le front.

Ou encore

L’autre hypothèse est que l’homocule n’est pas tout à fait précis. Peut-être qu’ils ont représenté le visage à l’endroit parce que visuellement c’était plus réaliste comme ça. Mais en réalité, peut-être que le front est plus bas que les joues.

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12
Q

Pause Descartes 6.3.3

3.Expliquez le principe de la thérapie miroir (début: 9 min 04 – fin: 11 min 24). Voir aussi « Pour en savoir davantage ».

A

La douleur est un construit de la pensée.

Un signal est envoyé au cerveau comme quoi le membre (absent) fait mal. Mais le cerveau ne peut pas moduler la douleur en envoyant un signal de déserrer la main par exemple.

Donc, par le principe de la thérapie miroir, le cerveau du patient perçoit que son bras (absent) bouge et qu’il peut desserrer la main et il le croit.

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