Perception douleur et sens chimiques Flashcards

1
Q

perception de la douleur et 3 types douleur

A

La douleur est un phénomène multimodal contenant une composante sensorielle et une composante
affective/émotionnelle.
1- nociceptives
2- douleur inflammatoire
3- douleur neuropathique

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2
Q

douleur nociceptive

A

(1) Nociceptive - signale des dommages imminents à la peau.
Différents nocicepteurs réagissent à la chaleur, aux produits chimiques, aux fortes pressions et au froid.
*Le seuil de ces récepteurs est très précis; le récepteur doit s’activer pour des dommages potentiels, mais ne pas être affecté par une activité normale.

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3
Q

douleur inflammatoire

A

causée par des lésions tissulaires
et articulaires ou par des cellules tumorales.

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4
Q

douleur neuropathique

A

causée par des dommages au système nerveux central, tel que des lésions cérébrales causées par un accident vasculaire cérébral ou des mouvements répétitifs qui provoquent des conditions telles que le syndrome du canal carpien.

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5
Q

régions sous-corticales et corticale de la douleur

A

Régions sous-corticales:
* l’hypothalamus (Faim, sommeil, température)
* le système limbique (important dans la perception des émotions) (Hippocampe/Amygdale…)
* le Thalamus (Région de relais sensoriel / Attention)

Région corticale:
* Le cortex somatosensoriel
* l’insula (homéostasie)
* et les cortex cingulaires antérieur et préfrontal (attention / émotions)
‘‘la matrice (empreinte) de la douleur’’

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6
Q

questionnement du modèle d’une voie de la douleur

A

Le modèle décrit parle seulement d’un signal direct vers le cerveau; les nocicepteurs sont stimulés et envoient des signaux au cerveau.
Ce modèle de la douleur est incomplet, car elle peut:
- être affectée par l’état mental d’une personne
- survenir lorsqu’il n’y a pas de stimulation de la peau
- être affectée par l’attention d’une personne
* Membres fantômes

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7
Q

Théorie du portillon

A

Plusieurs informations influencent le signal envoyé au cerveau (il ouvre ou ferme un portillon) dans la colonne vertébrale.
* Informations provenant de stimuli tactiles - mécanorécepteurs (Stimulation tactile – ferment le portillon rouge) p.ex. frottement
* Informations des nocicepteurs (lorsque activés DOULEUR – ouvrent le portillon ** vert**)
* Contrôle central - informations provenant du cortex (Facteur cognitif – ferme le portillon rouge) p.ex. distraction, attentes

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8
Q

douleur dans la Théorie du portillon

A
  • La douleur survient à la suite de la stimulation des Nocicepteurs.
  • La douleur ne se produit pas (ou est réduite) lorsque la porte est fermée par stimulation
    du contrôle central ou des mécanorécepteurs.
  • Le mécanisme réel est probablement plus complexe que ce modèle ne le suggère (et sur
    un continuum; pas ouvert/fermé).
    *Membres fantômes: le portillon ne peut plus être fermé par les mécanorécepteurs
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9
Q

stimulation dans la Théorie du portillon

A
  • La stimulation qui produit une analgésie - Par exemple la stimulation du cortex moteur, ou ‘‘deep brain’’ stimulation ~ thalamus)
    Reynolds (1969) découvre qu’en stimulant le mésencéphale du rat, celui-ci ne ressent plus
    la douleur (pincement; même chirurgie).
  • Apporte un support à la théorie du portillon; le ‘‘contrôle central’’ stimulé pourrait venir fermer le portillon.
    La stimulation est parfois utilisée pour soigner les patients avec de la douleur chronique [de nouvelles techniques se développent présentement pour mieux stimuler le cortex cingulaire antérieur]
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10
Q

aspect cognitif - controle central

A

Attente: lorsqu’on dit aux patients chirurgicaux à quoi ils doivent s’attendre, ils demandent
moins de médicaments contre la douleur après la chirurgie et quittent l’hôpital plus tôt.
* Lorsque vous savez que la douleur arrive, cela aide à comprendre ses causes
* Les placébos peuvent également être efficaces pour réduire la douleur

Déplacer l’attention: la technologie de réalité virtuelle peut être utilisée pour maintenir
l’attention des patients sur d’autres stimuli que la stimulation induisant la douleur.
* Les enfants qui commencent à avoir mal seulement lorsqu’ils réalisent qu’ils sont blessés

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11
Q

étude - déplacer l’attention

A

Déplacer l’attention: Contenu de la distraction / Distraction émotionnelle
* Les participants de deWied et Verbaten (2001) pouvaient garder leurs mains dans l’eau froide plus longtemps lorsque les images qui leur étaient montrées étaient positives.
* Les participants de Roy et coll. (2008) évaluaient leur douleur (eau très chaude) comme étant moins intense et désagréable lorsque de la musique plaisante était jouée.
Évaluation /100
À la température la plus haute (48 degrés Celsius)

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12
Q

différences individuelles - aspect cognitif

A

Différences individuelles: certaines personnes signalent des niveaux de douleur plus élevés que d’autres en réponse au même stimulus
* Cela peut être dû à l’expérience ou à des différences physiologiques

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13
Q

les opioides et la douleur

A

Le système nerveux produit des neurotransmetteurs appelés endorphines (opioïde
endogène).
Les endorphines bloquent naturellement la douleur en se liant aux récepteurs opioïdes
de la moelle épinière et d’autres parties du système nerveux.
Il a été démontré que les endorphines réduisent la douleur:
- L’injection de naloxone (antagoniste aux opioïdes) bloque les sites récepteurs
d’endorphines, ce qui augmente la douleur.
- La naloxone diminue également l’efficacité des placébos. * les placébos nous font libérer des endorphines
- Les personnes dont le cerveau libère plus d’endorphines peuvent endurer des
niveaux de douleur plus élevés.

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14
Q

étude Benedetti placebo

A

Injection de capsaïcine (piments forts) sous la peau aux quatre extrémités
Mains droite et gauche
Pieds droit et gauche
3 groupes:
- Sans placébo
- Crème placébo sur la main gauche
- Crème placébo sur la main droite et le pied gauche
* Les effets n’étaient plus présents après l’injection de naloxone.
** Donc c’est lié aux endorphines (elle peut être libérée à des endroits spécifiques)

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15
Q

expérience Singer percevoir douleur chez les autres

A

Des couples amoureux ont participé.
L’activité cérébrale de la femme a été mesurée par IRMf
- La femme recevait des chocs,
ou
- Elle regardait pendant que son/sa partenaire recevait des chocs.
Résultats: Des zones cérébrales similaires ont été activées dans les deux conditions.

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16
Q

expérience Klimecki percevoir douleur chez les autres

A

2 groupes:
Un groupe de participants recevait un entrainement pour augmenter leur empathie.
Un groupe (sans entrainement) .
Puis, les deux groupes regardaient des vidéos de personnes souffrantes (accident/catastrophe naturelle)
Résultats:
- Ils avaient plus d’empathie
- Ils avaient plus d’activité dans le cortex cingulaire antérieur
* Percevoir et vivre de la douleur semble impliquer des mécanismes communs comme
pour la perception cutanée

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17
Q

les sens chimiques

A

Les «Gardiens» du corps qui
* Identifient les choses qui devraient être consommées pour survivre.
* Détectent les choses qui seraient nuisibles et devraient être rejetées.
* Conditionnent l’aversion au goût.
* Provoquent des réponses affectives bonnes (sucrées) et mauvaises (amères).
L’olfaction et le goût ont des récepteurs qui se renouvellent constamment (~neurogenèse). 5-7 semaines pour l’olfaction // 1-2 semaines pour le goût
Plus qu’une simple activation - les molécules entrent dans notre corps.

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18
Q

fonctions de l’olfaction

A

De nombreux animaux ont un odorat sensible nécessaire à leur survie:
* Odeur et goût de la nourriture dans la nature.
* Rituels d’accouplement basés sur les signaux olfactifs.
* Déclenche le comportement d’accouplement
Les humains ont un odorat moins sensible qui n’est pas essentiel à leur survie:
* Goûter et sentir pour voir si le lait a mal tourné.
* Des parfums pour nous rendre ‘‘plus attirants’’.

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19
Q

méthodologie détection des odeurs

A

Mesure du seuil de détection
* Procédure oui / non – On présente aux participants des essais avec des odeurs ainsi que des essais «vierges». Ils répondent en disant oui ou non.
Cela peut entrainer un biais lié au moment où le participant décide de répondre.
* Choix forcé - deux essais sont présentés, un avec odeur et un sans
Le participant indique lequel sent le plus fort.

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20
Q

Détection des odeurs: différences animales

A
  • Les rats sont de 8 à 50 fois plus sensibles aux odeurs que les humains (selon l’odeur).
  • Les chiens sont de 300 à 10 000 fois plus sensibles.
    Cependant, les récepteurs individuels de tous ces animaux ont des sensibilités comparables.
    La différence réside dans le nombre de récepteurs olfactifs dont chacun dispose.
    Les humains en ont +- dix millions et les chiens +- un milliard
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21
Q

Détection des odeurs: seuils différentiels

A

Plus petite différence de concentration détectable entre deux échantillons
Ces recherches doivent être effectuées avec des concentrations soigneusement contrôlées à l’aide d’un appareil appelé olfactomètre.

22
Q

seuil de reconnaissance

A

Seuil de reconnaissance - concentration nécessaire pour qu’une odeur soit perçue.
* Les humains peuvent distinguer 100 000 odeurs, mais ils ne peuvent pas les étiqueter avec précision.
* Cela semble être dû à une incapacité à récupérer le nom en mémoire, plus qu’à un manque de sensibilité.

23
Q

Organisation du système olfactif

A
  • La muqueuse olfactive est située au sommet
    de la cavité nasale.
  • Les odorants sont transportés le long de la
    muqueuse en contact avec les neurones
    récepteurs olfactifs (NRO).
  • Ces neurones contiennent des molécules appelées
    récepteurs olfactifs (chémorécepteurs).
  • Les humains ont environ 350 types de récepteurs.
  • Une bonne inspiration peut être nécessaire pour
    faire remonter l’odeur aux récepteurs.
24
Q

les voies neuronales de l’olfaction

A
  • Cortex piriforme: Aire olfactive primaire
  • Cortex orbitofrontal: Aire olfactive secondaire
25
Q

Le casse-tête de la perception olfactive

A

Il est difficile de cartographier, scientifiquement parlant, l’expérience perceptive sur les attributs physiques des substances odorantes parce que:
* Il n’y a pas de langage spécifique pour la qualité des
odeurs. Pas sucré ou amer comme avec le goût.
* Certaines molécules qui ont une structure similaire ont une odeur différente, et certaines qui ont des
structures différentes sentent la même chose.
Mais…des liens ont été trouvés entre la structure des
molécules, la qualité olfactive et les patrons d’activation dans le système olfactif

26
Q

muqueuse olfactive et bulbe olfactif

A

Bulbe olfactif : Tous les NRO d’un type particulier envoient leurs signaux à un ou deux glomérules du bulbe olfactif.
La Muqueuse olfactive :
contient 350 types de NRO et environ 10 000 de chaque type.

27
Q

Activation des neurones récepteurs

A
  • Code combinatoire pour la perception des odeurs: Les odeurs sont codées par des modèles d’activation des récepteurs olfactifs appelés profils de reconnaissance.
  • Les molécules qui ont des structures similaires, mais qui ont une odeur différente ont des profils de reconnaissance différents
28
Q

Établir comment les NRO répondent

A

Méthode d’imagerie du calcium
* La concentration de calcium augmente à l’intérieur d’un NRO lorsqu’un récepteur olfactif répond.
* Le calcium peut être détecté en utilisant un produit chimique qui rend le neurone fluorescent.
* La mesure de la diminution de la fluorescence indique la force de la réponse (plus le calcium entre dans le neurone, plus la fluorescence diminue).

29
Q

activation du bulbe olfactif

A

Activation du bulbe olfactif
- Les signaux sont transmis aux glomérules du bulbe olfactif.
Les NRO d’un type particulier envoient leurs signaux à un ou deux glomérules.
Le bulbe olfactif a une carte chimiotopique
Technique utilisée pour déterminer comment les glomérules répondent à différents odorants.
-> Technique du 2-désoxyglucose (2DG)

30
Q

Technique du 2-désoxyglucose (2DG)

A

Cette technique, utilisée avec des tests comportementaux, montre que le modèle d’activation neuronale est lié à la fois à la structure chimique et à la perception.
* Du 2DG (substance radioactive qui contient du glucose) est injecté à un animal.
* L’animal est exposé à différentes odeurs chimiques (molécules).
* L’activité neurale est mesurée par la quantité de radioactivité présente.

31
Q

Méthode d’imagerie optique

A
  • Les neurones consomment de l’oxygène lorsqu’elles sont activées.
  • La lumière rouge est utilisée pour déterminer la quantité d’oxygène dans les 4cellules.
  • Moins d’oxygène reflète moins la lumière rouge
  • La mesure de la quantité de lumière réfléchie révèle quelles zones du cortex sont les plus actives.
32
Q

Higher Level Olfactory Processing

A

Les signaux du bulbe olfactif sont envoyés au cortex olfactif primaire (piriforme) dans le lobe temporal et l’amygdale - puis au cortex olfactif secondaire (orbitofrontal) dans le lobe frontal.
* L’amygdale joue un rôle dans les réactions émotionnelles aux odeurs.

33
Q

Cortex piriforme: Aire olfactive primaire

A
  • Expérience de Rennaker et collègues (2007)
    Plusieurs électrodes ont été utilisées pour mesurer la réponse neurale dans le cortex piriforme.
    Ils ont constaté que l’acétate d’isoamyle (odeur de banane) provoque une activation à travers tout le cortex.
34
Q

Comment les objets odorants sont-ils représentés?
Expérience de Wilson (2003)

A

Il a enregistré les réponses des neurones du cortex piriforme du rat suite à la présentation de deux odorants
* Un mélange - acétate d’isoamyle et menthe poivrée
* L’acétate d’isoamyle seul
* Les résultats ont démontré qu’avec une durée d’exposition suffisante, les activations du cortex piriforme peuvent mener à la distinction entre le mélange et la molécule.

35
Q

Olfaction dans l’environnement

A

Des centaines de molécules de café, de jus
d’orange et de bacon sont mélangées dans
l’air à une multitude de molécules.
-> Mais on ne perçoit que «café», «jus
d’orange» et «bacon».
Cette perception de trois odeurs provenant
de centaines de molécules entremêlées est
une prouesse d’organisation perceptive.
De nombreuses molécules créent une seule
perception.
* Les odeurs se produisent simultanément, mais le
système perceptif les sépare les unes des autres.
* L’expérience et les attentes passées ont un impact
sur la perception des odeurs.
* Ainsi, la perception des odeurs est à la fois un
processus ascendant et un processus descendant
qui organise l’information.

36
Q

Réponses instinctives/innées aux odeurs

A
  • Les rats élevés en laboratoire et qui n’ont pas été
    exposés aux chats depuis des générations
    montrent une réaction de peur face à l’odeur du
    chat.
  • Les lapines mères libèrent des phéromones qui
    déclenchent des réflexes d’allaitement chez les
    lapins nouveau-nés.
37
Q

Fonctions du goût

A
  • Le sucré est généralement associé à des substances qui ont une valeur nutritive.
  • L’amer est généralement associé à des substances potentiellement
    nocives.
  • Le goût salé indique la présence de sodium.
    ** Cependant, il n’y a pas de lien parfait entre les goûts et la fonction des substances.
38
Q

5 Catégories gustatives de base

A
  • Salé
  • Acide
  • Sucré
  • Amer
  • Umami – associé au glutamate monosodique
    *Il peut y avoir différentes combinaisons.
39
Q

Structure du système gustatif

A

La langue contient des papilles:
* Filiformes- situés sur toute sa surface
(pas gustatives) + tactiles
* Fungiformes - trouvé sur les côtés et
la pointe
* Foliées - série de plis sur le dos et les
côtés
* Caliciformes - situé à l’arrière

Les papilles sont gustatives à l’exception des filiformes.
La langue contient environ 10 000 papilles gustatives.
Chaque papille gustative a 50-100 cellules gustatives avec des pointes qui s’étendent dans le pore gustatif.
La transduction se produit lorsque des molécules entrent en contact avec les sites récepteurs sur les pointes

40
Q

Structure du système du goût (pas juste la langue)

A

Les signaux des cellules gustatives voyagent le long
d’un ensemble de voies:
* Corde (nerf) du tympan (l’avant et des côtés de la
langue)
* Nerf glossopharyngien (l’arrière de la langue)
* Nerf vague (la bouche et la gorge)
* Nerf pétreux superficiel (le palais)

41
Q

signaux gustatifs

A

Les signaux gustatifs se rencontrent au tronc
cérébral, pour se rendre ensuite au thalamus.
Puis dans les régions du lobe frontal:
* Insula
* Opercule rolandique
* Cortex orbitofrontal

42
Q

Expérience d’Erickson (1963) - encodage distribué

A
  • Différents stimuli gustatifs sont présentés à des rats et des enregistrements sont réalisés à partir de la corde (nerf) du tympan
    Les schémas d’activations ont démontré que deux substances (chlorure d’ammonium et chlorure de potassium) sont similaires, mais différentes du chlorure de sodium.
  • Les rats ont ensuite été conditionnés (reçu des décharges électriques) lorsqu’ils buvaient du chlorure de potassium.
  • Par la suite, lorsqu’ils ont eu le choix, ils ont évité le chlorure d’ammonium et bu du chlorure de sodium.
    Leur aversion s’est généralisée à une substance avec des patrons de réponses similaires.
    L’expérience fournit des preuves physiologiques et
    comportementales pour le codage distribué.
43
Q

Expérience de Muller et coll. (2005) - encodage spécifique

A
  • Le clonage génétique a été utilisé pour développer des souris possédant un récepteur au PCT (un récepteur qui chez l’humain répond au goût AMER).
  • Normalement, les souris n’ont pas ce récepteur et ne répondent pas à cette substance.
  • L’expérience a réussi, mais…
44
Q

Expérience par Sato et coll. 1994 - encodage spécifique

A
  • Des enregistrements ont été réalisés sur 66 fibres de la corde (nerf) du tympan chez le singe.
  • Les résultats ont démontré qu’il y avait des fibres qui répondaient de manière optimale à l’une des catégories gustatives de base (sucré, salé, acide et amer), mais moins aux autres.
  • Ainsi, il existe des fibres qui répondent spécifiquement à des molécules particulières.
45
Q

Encodage distribué ou spécifique ?

A
  • Il existe des preuves pour les deux
  • Actuellement, il n’y a pas de convention pour le
    système neuronal du goût.
  • L’encodage distribué pourrait expliquer une
    certaine variabilité… Toutes les molécules sucrées
    n’ont pas un goût identique.
46
Q

Différences interindividuelles

A
  • Du PTC (phenythiocarbamide - AMER) a été libéré par accident dans le laboratoire d’Andrew Fox.
  • Il a trouvé que la poussière dans l’air n’avait pas de goût.
  • Son partenaire de laboratoire s’est plaint du goût amer de la poussière.
    Il a testé les participants d’une conférence.
    28% ont trouvé la substance sans goût
    66% ont trouvé la substance amère
    6% un autre goût
    Résultats: 1/3 = dégustateurs; 2/3 = non-dégustateurs
    Il existe différentes réponses au phénylthiocarbamide (PTC *AMER) et au 6- n-propylthiouracile (PROP *un autre AMER):
47
Q

Dégustateurs, non-dégustateur et super-dégustateurs

A
  • Les dégustateurs ont plus de papilles gustatives que les non-dégustateurs.
  • Les dégustateurs ont des récepteurs spécialisés pour ces molécules.
  • Les super-dégustateurs semblent plus sensibles aux substances amères que les dégustateurs.
    *Certains gènes ont aussi été associés à la perception du sucre.
48
Q

La perception de saveurs

A
  • Combinaison d’odeur, de goût et d’autres
    sensations (comme la sensation de brulement
    associée aux piments forts) .
  • Les stimuli olfactifs des aliments dans la bouche
    atteignent la muqueuse olfactive par la voie
    rétronasale.
  • Le goût de la plupart des molécules est influencé
    par l’olfaction, mais certains, comme le MSG, ne le
    sont pas.
    > Narines fermées ou ouvertes
49
Q

La physiologie de la perception des saveurs

A

Les réponses liées au goût et à l’odorat sont d’abord combinées dans le cortex orbitofrontal (COF).
Le COF reçoit également les informations du cortex somatosensoriel primaire et du Cortex temporal inférieur (voie visuelle du quoi?).
* Les neurones de cette zone réagissent au goût et à l’odorat, ainsi qu’au goût et à la vision.
* Le niveau d’activation des neurones est également affecté par le niveau de faim d’un animal pour un aliment spécifique.

50
Q

La saveur est influencée par l’apport alimentaire

A

L’agréabilité d’une odeur alimentaire et la
réponse du cerveau à cette odeur peuvent être
influencées par la satiété.

51
Q

La psychologie de la perception des saveurs

A

> Expérience de Plassmann et coll. (2008)
Juger le goût agréable du vin.
*Plus le prix de l’étiquette de vin est élevé, plus le vin était jugé agréable et plus d’activité y était associée dans le COF (même si c’était le même vin).